Le site du parti de l'In-nocence

Communiqué n° 627 : Sur les manifestations de lycéens

Le parti de l’In-nocence dénonce la mainmise paternaliste et manipulatrice des « enseignants » et autres personnels d’éducation sur le soi-disant « mouvement de la jeunesse » protestant contre une baisse prochaine des effectifs, alors que les élèves dont on nous vante tant, par pure démagogie, le sens des responsabilités que prouveraient ces manifestations, se montrent incapables, en classe, d'assumer celle qui leur incombe au premier chef : prendre sur eux-mêmes pour que les professeurs puissent être entendus et faire davantage de cours et moins de discipline. Il se désole aussi bien de voir ces foules de lycéens abrutis de propagande manifester bruyamment la vacuité sidérante de leur sens politique.

Le parti de l’In-nocence estime que la question n’est pas quantitative, mais qualitative, et que le plus ou moins grand nombre de professeurs ou leur meilleure répartition ne sont rien à côté de la question des programmes, méthodes et objectifs qui restent à repenser de fond en comble.
Utilisateur anonyme
16 avril 2008, 15:39   Abolition de "la classe"
Mais bien sûr ! L'idéal de ces élèves, et de ces parents d'élèves, et de ces enseignants, qui, tous, marchent main dans la main, ce sont "des classes" où se feraient face un "prof" et un "gamin", ce sont des cours particuliers, dans tous les sens du terme. Particuliers par le nombre de participants, particuliers par "la méthode" et "les contenus", adaptés singulièrement, on l'imagine, à l'élève unique, bien au centre de son propre projet, et se notant lui-même…

Donc, si les mots ont un sens, on veut abolir ce qu'on appelait une classe.
Le professeur ayant déjà disparu, en réalité, il restait à supprimer l'encombrante classe, qui suppose un minimum de monde commun. Ce sera bientôt chose faite. Millet parle de la disparition du "nous", qui l'a conduit à se retirer de l'enseignement. Nous en sommes à l'étape suivante : mettre l'institution (si l'on peut dire) en conformité avec cette disparition.
Je connais l'un de ces "enseignants" qui, tout en marchant main dans la main avec les élèves, a néanmoins rempli "un dossier de demande d'avis" pour l'admission dérogatoire de son fils en classe de seconde au lycée Henri-IV.
Organiser des manifestations de masse coûte très cher. Il faut des calicots, des banderoles, de la peinture, des porte-voix, des badges, des brassards, passer d'innombrables coups de téléphone pour rameuter les potes et les potes de potes, des locaux, payer les déplacements des leaders, reproduire des tracts, etc. Aucun élève ne verse quelque cotisation que ce soit aux deux "syndicats" (ou prétendus tels), FIDL et UNL, qui organisent les monômes, processions et tintouins. Cela signifie très exactement que, depuis la loi Jospin (14 juillet 1989), l'Etat ou les rectorats ou les collectivités locales financent ces manifs, défilés, processions, au risque d'émeutes : autrement dit, l'Etat finance le blocage des rues dont il est responsable et l'arrêt de fonctionnement des institutions d'enseignement dont il assume la charge et au bon fonctionnement desquelles il est censé veiller; autrement dit, les citoyens financent le lent suicide des institutions dont ils chantent partout et fièrement les vertus. Pierre Manent qualifiait l'ENS des années 1970 de "nef des fous" : l'ENS n'est pas le seul navire à la dérive abandonné à des commandants de bord "hallucinés" ; c'est tout le système éducatif.
Utilisateur anonyme
16 avril 2008, 20:38   Qui paye les manifs ?
"On est un vivier de recrutement pour des organisations politiques qui en retour peuvent financer par divers moyens des organisations lycéennes", entendait-on de soir sur France culture, dans l'inaudible "Travaux publics". Mais je n'ai pas saisi le nom ni la fonction de la syndicaliste.

"Il se désole aussi bien de voir ces foules de lycéens abrutis de propagande manifester bruyamment la vacuité sidérante de leur sens politique. " le communiqué dixit.
Vacuité sans aucun doute, mais à longueur de manifs c'est pourtant cette absence de "sens politique" qui fait chaque fois reculer les professionnels de la politique...
Utilisateur anonyme
16 avril 2008, 22:26   Re : Communiqué n° 627 : Sur les manifestations de lycéens
"ces foules de lycéens abrutis de propagande"

Et ces jeunes abrutis mal amarrés au réel, sollicités par mille modèles, mais incapables de s'identifier à aucun, passent déjà leur existence dans une sorte de deuil permanent parce qu'ils ne savent pas comment investir le monde extérieur ni comment s'y situer. Les plus lucides d'entre eux se demandent (peut-être) s'ils ne sont vraiment sur terre que pour produire et consommer.
16 avril 2008, 23:04   Hordes
J'attends que les manifestations engraissent un peu plus, et que les djeuns des cités se lancent à la pêche aux téléphones portables (à vrai dire, les manifestations étant encore un peu maigrelettes, je suppose que nos amis du 9-3 attendent que la madrague se peuple).
Utilisateur anonyme
16 avril 2008, 23:47   Re : Communiqué n° 627 : Sur les manifestations de lycéens
"que les djeuns des cités se lancent à la pêche aux téléphones portables "

Oui, je suis un peu déçu moi aussi... car sans les djeuns du "Neuf-Trois", pas de véritable ambiance.
16 avril 2008, 23:55   Tout n'est pas perdu
Bien cher D. Wagner,


Comme l'écrit Qohélet, il est un temps pour semer et un temps pour récolter.

Rien n'est plus certain que le loi sur la boulimie ou l' attaque des djeuns, mais rien n'est plus incertain que les heures de celles-ci.
Utilisateur anonyme
17 avril 2008, 17:46   Re : Communiqué n° 627 : Sur les manifestations de lycéens
Vous êtes déçus ? Mais c'est déjà le cas, les manifestations en question sont dans les zones dites "sensibles", qui sont en fait des zones conquises par l'allogénat, des déferlements barbares, et si vous pensez que j'en rajoute regardez ici :




L'espèce de danse tribale qu'on observe au début de la vidéo se fait au cri rassembleur de "9-3 9-3 9-3", remarquez qu'ils sont en tête du cortège. Il n'y a AUCUNE manifestation étudiante, il y a une opération de violence organisée par la jeunesse démultipliée des "zones" avec pour mots d'ordres : se faire les CRS, se faire les bourgeois. Tout le reste, le nombre de professeur sont des blagues pour faire croire à la population que tout est sous contrôle.

A 3 minutes 12 : difficile d'interpréter plus efficacement ce que j'appel un "déferlement".

Et écoutez comme le jeune blanc de "manifTV" est obligé d'implorer "je suis comme toi je suis comme toi je suis comme toi". Les agresseurs qui n'ont aucune envie d'être "comme lui".

Tout cela était le 15. Nous sommes le 17 avril, je lis les informations AFP, elles ont parlé du plus grand rassemblent 13 000 personnes selon la Police, 40 000 ou 50 000 selon les organisations. L'AFP parle "d'ambiance tendue" et de "violence". Tout est là. Le Système ne contrôle plus rien.

Extrait d'un article du Figarro :

"Quelques bagarres ont également éclaté, notamment place Voltaire, entre des groupes de jeunes venus de Seine-Saint-Denis et des Yvelines, place Sainte-Ambroise. A plusieurs occasions, les CRS ont tiré des gaz lacrymogènes. Outre ces habituelles bagarres entre bandes de différents départements, certains profitaient des incidents pour détrousser les manifestants, dérobant notamment des téléphones portables."
Utilisateur anonyme
17 avril 2008, 18:32   Re : Communiqué n° 627 : Sur les manifestations de lycéens
Le Système ne contrôle plus rien.

Pourtant, lorsque l'on regarde ce petit film, on n'a pas du tout l'impression que les forces de police soient débordées. Elles semblent au contraire contrôler parfaitement la situation ; pour ma part, je m'en réjouis.
Utilisateur anonyme
17 avril 2008, 18:37   Tant qu'à tout lâcher
Je préconise un lâcher massif de téléphones portables sur le neuf trois… 93 tonnes me semblent un bon poids.
Utilisateur anonyme
17 avril 2008, 20:10   Re : Communiqué n° 627 : Sur les manifestations de lycéens
Alexis : oui les CRS font très bien leur travail, c'est un exploit comme toujours qu'il n'y ait de blessé que dans la police, ou si peu de blessé. Mais un jour ils seront debordés ...Dire que c'est toujours la police qui en prend plein le visage ... à qui les bien pensants disent qu'ils font des bavures, qu'ils sont violents, etc. Mais dites vous bien que pour aucune autres manifestations normales il y a besoin d'autant de car de CRS, ni d'autants de troupes.
Utilisateur anonyme
17 avril 2008, 22:00   Re : Communiqué n° 627 : Sur les manifestations de lycéens
"Elles semblent au contraire contrôler parfaitement la situation ; pour ma part, je m'en réjouis."

Je ne vois pas au nom de quoi on pourrait se réjouir d'une si honteuse et si grotesque situation (?). Depuis des lustres les forces de l'ordre (et quel ordre !) n'agissent plus que pour désamorcer, tant que faire se peut, la bombe "cpf" - en clair, il y a une différence très nette entre maintenir l'ordre, et "serrer les fesses", en attendant que ça passe...
Je suis passé par la place de la Nation mardi à 16h, et je peux confirmer qu'il y avait là une véritable légion de policiers en armes tout à fait impressionnante. Impossible de s'engouffrer dans une des nombreuses artères permettant de quitter la place sans qu'un molosse vous taquine : "monsieur, je vais vous demander de marcher sur la droite". (Il est vrai que je fais un peu peur, comme mec, voyez). Ce déploiement de forces est excessif pour mater vingt trublions, même du 9-3. On aimerait les voir aussi nombreux dans certaines zones que l'on dit "de non-droit".
Utilisateur anonyme
18 avril 2008, 01:40   Re : Communiqué n° 627 : Sur les manifestations de lycéens
Si vous voulez observer les hauts sommets atteint par les rejetons que notre civilisation à genereusement adoptés :

Des photographies ici :

[www.flickr.com]


videos de la journée de la joviale manifestation ici :





De toute évidence Olivier qui parlait de 20 "trublions" soit ne sait pas compter, soit il a oublié des 0, ou alors la police a vraiment bien dissimulé le désastre aux parisiens.




Sur la seconde je suis vraiment impressionné par l'unité, la cohésion, le rite du groupe, et cette phalange grecque ou spartiate qui s'avance courageusement et virilement prete à combattre.
Utilisateur anonyme
18 avril 2008, 09:15   Re : Communiqué n° 627 : Sur les manifestations de lycéens
Cher Magnus, vous nous disiez que ces jeunes sauvageons étaient là pour casser du CRS et du bourgeois, mais les petits films que vous nous proposez montrent plutôt qu'il s'agit de vider quelques querelles intestines : si j'ai bien compris, le 92 en veut au 93 et la coalition des 92, 93, 94 et 95 cherche à en découdre avec les 77 et 78. Nous sommes donc plutôt en présence de luttes tribales, ce qui au point où nous en sommes serait presque rassurant...
Utilisateur anonyme
18 avril 2008, 09:39   Mais qu'est-ce c'est rassurant tout ça !...
"ce qui au point où nous en sommes serait presque rassurant..."

Ce qui l'est moins, cher Alexis, c'est cette lamentable passivité des "de souche" qui désormais ne sont plus chez eux que pour comptabiliser (le plus docilement du monde) les résultats de ces affrontements tribaux, et, bien évidemment, en essuyer les plâtres, en attendant qu'un jour ça leur tombe dessus.
Vingt, deux-cents ou cinq-cents, la présence de ces policiers n'était pas absolument nécessaire, entendez-moi bien, si l'on considère leur cruelle absence en amont, dans les "quartiers", là où s'organisent ces milices anti-blancs. Ces disposifs de fin de manifestation sont connus pour n'être qu'un paravent, en plus d'un excellent moyen de rendre les "manifs" impopulaires en dehors de toute raison politique.
Utilisateur anonyme
18 avril 2008, 22:53   Re : Communiqué n° 627 : Sur les manifestations de lycéens
Wagner a resumé ce que j'allais vous écrire Alexis. Ces affrontements tribaux, territoriaux, le mot peut choquer, sont en apparence rassurant mais dans le fond ne le sont pas du tout. Car ces affrontements se sont fait apres que les differentes équipes furent repus en portable et en rapines diverses. De plus, ce qu'il y a d'étrange c'est la façon dont ils se fichent des autochtones, dont ceux-là sont transparents et que ces affrontements se font sans la moindre résistance indigène, indigènes qui ne font qu'observer, étonnés, deux puissances jusqu'à présent insoupsoné tentant d'obtenir la main-mise sur le reste du territoire, là ou quelques biches affolées errent encore avant de céder un peu plus de leur terre.
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