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Le meilleur des mondes animaliers

Envoyé par Jean-Marc du Masnau 
Dans le cadre désormais connu de la mise sur le même plan de l'homme et de l'animal, un nouveau pas vient d'être franchi par le groupe dit "PETA".

On savait que les conditions d'abattage soulevaient l'horreur des peuples, on a donc contourné la difficulté en lançant le poulet virtuel.

Jugez sur pièces :

L'organisation People for Ethical Treatments of Animals (PETA) a lancé lundi 21 avril un concours promettant un million de dollars à celui qui arrivera à produire et commercialiser de la viande de poulet synthétique avant le 30 juin 2012.


L'idée de la PETA est simple : la généralisation de la technique d'élevage de viande in vitro permettrait de sauver d'un funeste destin les 40 milliards d'animaux destinés à la consommation chaque année. Il s'agirait de procéder à la conception de cellules musculaires propres à la consommation évitant ainsi aux bœufs, cochons et volailles les souffrances des pratiques de l'industrie agro-alimentaire en matière de gavage, transport et abattage.


Mais le concours prévoit des contraintes difficilement atteignables dans les délais impartis selon le chercheur Bernard Roelen, cité par le New York Times. L'objectif est de mettre en vente dans au moins dix Etats américains de la viande de poulet conçue in vitro, avec l'autorisation de la Food and Drug Administration et du United States Department of Agriculture, présentant des propriétés de texture et de goût comparables au poulet "biologique" à un prix compétitif et cela, avant 2012.


UNE ALTERNATIVE SÉRIEUSE À L'ÉLEVAGE INTENSIF


Il n'en demeure pas moins que l'idée fait son chemin. Car au-delà de la souffrance animale, les scientifiques prennent de plus en plus en compte le coût environnemental de l'élevage intensif et les perspectives en termes d'offre alimentaire qu'offrirait le développement de la viande synthétique. Un rapport alarmant de la Food and Agriculture Organisation et du Livestock, Environment and Developpement montrait, en effet, en 2006, les risques qu'une croissance exponentielle de la production de viande fait peser sur le développement durable. L'élevage accapare une part croissante des ressources agricoles et énergétiques disponibles et est responsable de 18 % du réchauffement climatique.


En outre, les risques sanitaires inhérents à l'industrialisation de l'élevage posent la question de l'alternative synthétique qui, contrairement à la méfiance populaire, présenterait moins de risques pour la santé. Grâce à la sélection génétique et à un contrôle scientifique rigoureux, les épizooties menaçant des troupeaux entiers pourraient être jugulées.

Aussi les chercheurs s'intérèssent au développement à long terme d'une production carnée artificielle.
Et une étude présentée en mars 2008 au In Vitro Meat Consortium, en Norvège, prouve qu'une production de bœuf in vitro pourrait s'avérer à terme compétitive, atteignant des prix comparables à ceux du bœuf européen.
Utilisateur anonyme
22 avril 2008, 19:51   Re : Le meilleur des mondes animaliers
Vivement l'homme artificiel pour arrêter toutes ses souffrances !
Sans parler des économies sur les pompes à lisier et les incinérateurs.
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