Tout dépend de ce qu'on veut en faire. Pour la grande distribution en salle et en vidéo en France, je n'irais pas par quatre chemin: "Pulp fiction, le film"
Pour le reste, voyons: "Fiction pulpeuse", n'est pas si bête vu le contenu. Les Québecois ont fait le choix de tourner le dos à "l'étymologie", au savoir académik. People don't want to be educated you know, donc, on y va franco et on retient les jambes nues et les décoletés ouverts: "pulpeuse", emballez c'est pesé, et comme on reconnaît par transparence le titre en anglais, c'est tout bon.
Si on veut faire de la littérature et sortir du divertissement de masse, on peut s'amuser à transcrire finement le concept, en commençant par considérer que "Pulp fiction" est un "polar à deux balles", donc "Polars pulpeux", "Histoires à jeter", "Polars au pilon" dans le registre particulier du titre de polar qui selon une grande tradition du genre en France se doit de comporter un jeu de mot trouble et recherché (titre des romans de San Antonio, et des auteurs de polars actuels) - et pour ce faire, laisser cavaler son imagination.