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Journaliste: un métier bien difficile

Envoyé par Francis Marche 
Quand les journalistes de l'AFP auront appris suffisamment de français pour cesser de se rendre ridicules, il leur restera encore à apprendre l'anglais.

Ce matin, l'AFP annonçait qu'une fusée indienne avait explosé en vol. Correction un quart d'heure plus tard: le bouillonneux de service avait traduit "The rocket blasted off" par "la fusée a explosé". (to blast off a rocket: lancer une fusée)

[www.lepost.fr]
Utilisateur anonyme
29 avril 2008, 12:35   traducteur : un métier bien difficile
A propos de traduction, comment traduiriez-vous en français le titre du film de Tarantino Pulp fiction ?
29 avril 2008, 12:49   Fusée islamique
Remarquez, une fusée islamique pourrait concilier les deux...

L'erreur est d'autant plus étrange qu'on entend l'expression au moindre décollage, et qu'on la retrouve dans de nombreux jeux...
Au fait, comment prononce-t-on la fin du prénom récent Jeremy ?

Prononce-t-on comme dans Jimmy ou comme dans le prénom initial Jeremiah ?

Je me demande si Jeremy n'a pas une prononciation francisée, un peut comme Michael qui se dit MiKael, et Mickey qui se dit Miquet.
Citation
A propos de traduction, comment traduiriez-vous en français le titre du film de Tarantino Pulp fiction ?

L'origine du mot pulp provient du papier de mauvaise qualité sur lequel ce type de roman ou de bandes-déssinées étaient imprimés.
On pourrait traduire par:

- Roman de gare
- Roman à quatre sous
- Littérature de pacotille
etc...
Utilisateur anonyme
29 avril 2008, 13:10   Re : traducteur : un métier bien difficile
Les québécois n'y sont pas allés par quatre chemins puisque le film est sorti là-bas sous le titre Fiction pulpeuse. L'équivalent français serait bien difficile à trouver puisque le titre fait référence à ces petits livres bon marché contenant des récits policiers ou de science-fiction imprimés sur du mauvais papier (pulpwood paper) et que l'on rangeait rarement dans une bibliothèque après les avoir lus. On pourrait peut-être parler de "roman de gare", en pensant aux collections du style SAS ou Brigade mondaine.
Utilisateur anonyme
29 avril 2008, 13:12   Re : traducteur : un métier bien difficile
Cher Rogemi, nos deux messages se sont croisés, mais je vois que nous sommes (cette fois-ci) sur la même longueur d'onde !
Tout dépend de ce qu'on veut en faire. Pour la grande distribution en salle et en vidéo en France, je n'irais pas par quatre chemin: "Pulp fiction, le film"

Pour le reste, voyons: "Fiction pulpeuse", n'est pas si bête vu le contenu. Les Québecois ont fait le choix de tourner le dos à "l'étymologie", au savoir académik. People don't want to be educated you know, donc, on y va franco et on retient les jambes nues et les décoletés ouverts: "pulpeuse", emballez c'est pesé, et comme on reconnaît par transparence le titre en anglais, c'est tout bon.

Si on veut faire de la littérature et sortir du divertissement de masse, on peut s'amuser à transcrire finement le concept, en commençant par considérer que "Pulp fiction" est un "polar à deux balles", donc "Polars pulpeux", "Histoires à jeter", "Polars au pilon" dans le registre particulier du titre de polar qui selon une grande tradition du genre en France se doit de comporter un jeu de mot trouble et recherché (titre des romans de San Antonio, et des auteurs de polars actuels) - et pour ce faire, laisser cavaler son imagination.
29 avril 2008, 13:43   Jeremy
J'ai eu un ami anglais que se prénommait "Jeremy", prononcé "mi" comme la mie de pain.
Utilisateur anonyme
29 avril 2008, 15:14   Re : traducteur : un métier bien difficile
Grand merci à tous pour vos lumières.
"mais je vois que nous sommes (cette fois-ci) sur la même longueur d'onde !"

Nos sensibilités respectives ne réagissent pas, cher Alexis, aux mêmes stimulus mais c'est ce qui fait tout le sel de cette assemblée où les discussions restent, en dépit d'opinions souvent divergentes, largement cordiales.
29 avril 2008, 16:29   Traduction de Pulp fiction
Des trois traductions proposées par M. Rogémi, les deux premières me semblent tout à fait adéquates. Moins la troisième : c'est dans ces livres et revues que furent publiées, d'abord, toutes les grandes nouvelles de H.P. Lovecraft (le cycle de Chtulhu). Par conséquent, Littérature de pacotille ne me paraît pas convenir aussi bien.

Mais il est vrai que, pour l'essentiel, c'est bien de cela qu'il s'agit.
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