Communiqué n° 642 : Sur l'attitude de M. Nicolas Sarkozy à Aix-la-Chapelle

Le parti de l'In-nocence, accablé par le spectacle des pesantes, embarrassantes et trop prévisibles clowneries du président de la République M. Nicolas Sarkozy à Aix-la-Chapelle à l'occasion de la remise du prix Charlemagne à Mme Angela Merkel, souhaiterait que l'Élysée engageât au plus vite un conseiller en protocole et en relations humaines qui pourrait peut-être limiter un peu, au moins, les plus excessives manifestations d'impropriété et d'inopportunisme du chef de l'État.

Le parti de l'in-nocence estime qu'après les pénibles plaisanteries de M. Sarkozy, et son inexplicable insistance, surtout, à revenir encore et encore sur des thèmes et des motifs qui, telles les insinuations autour du "couple" franco-allemand, ont déjà largement étalé leur caractère totalement déplacé et fait preuve de leur peu de succès en Allemagne, nos amis et partenaires allemands seraient pleinement fondés, hélas, à fustiger la "lourdeur" française.

Citation
les plus excessives manifestations d'impropriété et d'inopportunisme du chef de l'État

Wie wahr... excellent communiqué et oh combien nécessaire!

Notre président est decidément un cabotin de bas-étage et de voir à la télévision allemande (je n'ai pas tenu plus d'une minute) ses "clowneries" est vraiment "peinlich" comme on dit en allemand, cad. embarrassant puisqu'on voudrait, devant tant de balourdise et d'indécence, se cacher dans un trou de souris.

"le spectacle des pesantes, embarrassantes et trop prévisibles clowneries du président de la République M. Nicolas Sarkozy "



Piétinements, répétitions, invraisemblances, manque de netteté du dessein... c'est effectivement beaucoup pour un seul homme.

Une devise pour ce quinquennat amorcé :

La réalité dépasse l'affliction

"La réalité dépasse l'affliction"


Inutile de s'affliger, laissons faire la réalité, et ne méprisons plus la (trop grande ?) quantité de jeunesse que contient le personnage.

Je remarque au passage un petit fait amusant : Nicolas Sarkozy s'est adressé plusieurs fois dans son discours au mari d'Angela Merkel en l'appelant M. Merkel, alors que la chancelière a conservé après son divorce le nom de son premier mari...