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Un prof condamné à de la prison pour propos racistes

Envoyé par Gérard Rogemi 
Et ne me dites pas que nous ne vivons pas en régime dictatorial mou!

VALENCIENNES
Un prof condamné à de la prison pour propos racistes


TF1/LCI. Il écope de trois mois de prison avec sursis pour avoir dit, selon le Mrap, à un de ses élèves d'origine maghrébine : "ça, c'est du travail de bougnoule". . Depuis les faits, le professeur a été muté.- le 02/05/2008 - 10h57

Le tribunal correctionnel de Valenciennes a condamné mercredi un professeur d'anglais à trois mois de prison avec sursis pour des propos racistes tenus à un de ses élèves en juin dernier. Depuis les faits, le professeur a été muté et sanctionné par l'Education nationale. Il a également été condamné à payer 750 euros de dommages et intérêts à l'élève visé et un euro au Mrap, a précisé Jean-Claude Dulieu, président du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap).

Le professeur, qui niait les faits qu'on lui reprochait, avait demandé en juin 2007 à trois élèves de 5e de ranger la classe à l'issue d'un cours. Devant le travail accompli, il avait déclaré à l'un des élèves, d'origine maghrébine, "ça, c'est du travail de bougnoule", selon le Mrap. "Ce genre de propos est inacceptable, surtout de la part d'un enseignant qui a pour fonction de former des citoyens autonomes et responsables. Cela va à l'encontre d'un travail pédagogique", estime le Mrap.

En août 2007 à Epinal, un enseignant avait été condamné à un mois de prison avec sursis pour des propos racistes proférés à l'encontre d'un élève d'origine angolaise. "Tu es noir, tu voles, non ?", ou encore "Ah, voilà Bamboula !", lui adressait-il notamment, selon des propos rapportés par ses élèves au conseiller principal d'éducation de l'école, qui figuraient dans la plainte déposée.

Source de l'article ICI
Utilisateur anonyme
03 mai 2008, 13:14   Re : Un prof condamné à de la prison pour propos racistes
Le tribunal de Valenciennes mesure-t'il les conséquences pédagogiques de son verdict pour l'élève qui a réussi à faire condamner son professeur ?
Utilisateur anonyme
03 mai 2008, 13:28   Re : Un prof condamné à de la prison pour propos racistes
Et ce professeur, a-t-il mesuré les dommages qu'il cause à sa fonction de pédagogue en s'exprimant de la sorte ?
Citation
Et ce professeur, a-t-il mesuré les dommages qu'il cause à sa fonction de pédagogue en s'exprimant de la sorte ?

Faudrait quand même pas pousser mémé dans les bégonias. 3 mois de prison avec sursis pour une remarque aussi bénigne? Entre eux les élèves se jetent du matin au soir des épithètes bien plus injurieuses. Un blâme aurait suffit.

Une fois de plus les juges s'avérent être les instruments complaisants de la doxa dominante!
Utilisateur anonyme
03 mai 2008, 14:06   Re : Un prof condamné à de la prison pour propos racistes
"de la part d'un enseignant qui a pour fonction de former des citoyens autonomes et responsables"

Des citoyens autonomes et responsables... curieux rappel de la part d'une association qui encourage, indirectement ou pas, et dès que faire se peut, le repli (et surtout la préférence) communautaire.
Utilisateur anonyme
03 mai 2008, 14:10   Re : Un prof condamné à de la prison pour propos racistes
Le jugement est sévère, je vous l'accorde, mais je n'irai pas jusqu'à considérer qu'il s'agit d' "une remarque bénigne", surtout venant d'un professeur. Tant pis pour grand mère et ses bégonias, mais la lutte contre la doxa dominante n'équivaut pas pour moi à la banalisation des propos racistes, qu'ils consistent à traiter les Blancs de "sous-chiens" ou les Arabes de "bougnoules".
Utilisateur anonyme
03 mai 2008, 14:31   Re : Un prof condamné à de la prison pour propos racistes
"la lutte contre la doxa dominante n'équivaut pas pour moi à la banalisation des propos racistes"

Evidemment... le problème étant que la chasse aux propos racistes n'est ouverte que dans un seul sens, je veux parler du gibier "de souche". Cette banalisation-là me semble affreusement pernicieuse, car il en va de la survie ou non des Français en tant que peuple (si le mot veut encore dire quelque chose...).
Cher Alexis.
Je refuse absolument de me plier aux oukases de la doxa dominante et de juger des évenement à travers les lunettes déformante de celle-ci.

Il nous reste quand même le vieux bon sens commun (le réel) qui nous permet de relativiser la soi-disante gravité de ces propos "racistes". Il s'agit ici plus d'un manque de tenu du professeur (désinvolture/flagorneries?) qui en fait s'aligne sur le vocabulaire et le style de ses élèves que de propos racistes avérés.
04 mai 2008, 00:43   Bon sens
Bien cher Rogémi,


Puisque vous nous parlez de bon sens, je vous dirai que, de mon point de vue :

- un tribunal qui condamne à quatre mois de prison (avec sursis) manque de bon sens et dilapide l'argent du contribuable ;

- un professeur qui tient ce genre de propos devrait avoir le bon sens de changer de métier.
Le propos me semble surtout témoigner de l'extrême décadence culturelle du corps professoral, observable de toute part. Cela dit, si la phrase a effectivement été prononcée, une sévère condamnation me paraît parfaitement légitime.
Utilisateur anonyme
04 mai 2008, 13:58   Re : Bon sens
jmarc écrivait:
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> - un professeur qui tient ce genre de propos
> devrait avoir le bon sens de changer de métier.

Renaud Camus écrivait:
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>si la phrase a effectivement été prononcée, une sévère condamnation me paraît parfaitement légitime.

Je vous trouve très dur. N'as-t'on pas le droit à l'erreur quand on est professeur ?
Si ce professeur est normalement constitué, il a dû se rendre compte que ses propos étaient inappropriés dans la milliseconde qui a suivi, et a dû se blâmer lui-même de cette désinvolture.

Pour certains élèves, il faut savoir qu'excéder le professeur et saboter ses cours sont un jeu quotidien et que les punitions - comme ranger la classe - restent malheureusement sans grands effets sur l'attitude de ces apprentis délinquants.

En d'autres temps, cette affaire aurait certainement été réglée à l'intérieur de l'établissement, par la réunion et l'explication des protagonistes dans le bureau du directeur. La judiciarisation des conflits sociaux jusque dans les établissements scolaires est symptômatique de la décadence de notre société.
Utilisateur anonyme
04 mai 2008, 14:12   Une sévère condamnation
Mais le problème n'est pas de savoir s'il a eu tort ou raison, et s'il doit être sanctionné, mais de quelle manière ! Parce que, sinon, pourquoi pas une pendaison ou un écartellement en place de grève ?
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