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Communiqué n° 1023 : Sur l'émission "Répliques" à propos de la violence à l'école

Communiqué n° 1023, samedi 27 mars 2010
Sur l'émission "Répliques" à propos de la violence à l'école

Le parti de l'In-nocence se félicite de l'émission "Répliques" du 27 mars 2010, sur France Culture, et salue pour leur courage son animateur M. Alain Finkielkraut et ses invités, spécialement Mme Véronique Bouzou. Au moment où M. Éric Zemmour est harcelé de toute part pour oser tenir en public un discours qui corresponde un peu, enfin, à l'expérience quotidienne de nos concitoyens, cette émission, autant et plus que les autres de la même série, a eu l'immense mérite de déchirer pour un moment le voile d'offuscation que le pouvoir médiatique et ses alliés politiques et institutionnels tiennent serré sur ce qui survient. Les auditeurs ont pu distinctement entendre répudier pour une fois ce qu'on pourrait appeler le "saccharinois", ou le "lénifiançais", ou le "français d'après", cette sinistre novlangue qui pour ne pas blesser la sensibilité à fleur de peau des antiracististes organiques nomme la société arabo-noire "les milieux populaires", les territoires africano-musulmans "les cités", le défi perpétuel et l'étalage de la violence des "incivilités" ou, sa plus délicate trouvaille, les zones de non-droit et les secteurs sécessionnistes (sauf pour les allocations et subventions) les "quartiers sensibles" .

Le parti de l'In-nocence espère passionnément que ces rarissimes exemples de réinflux de sens dans les mots et de vérité dans les phrases feront école, et qu'ils permettront à notre peuple de nommer enfin, et d'abord de comprendre, ce qui lui arrive, à savoir la contre-colonisation violente et le Grand Remplacement.
Je suppose que le moindre soupçon de parasitisme encourt la pire flambée d'acrimonie.
J'ai écouté l'émission et j'ai trouvé que si le sociologue s'était montré courtois, prudent et mesuré dans les termes, il n'en reste pas moins représentatif de cette sociologie de l'excuse, même s'il s'en défend, à l'intention de la jeunesse contre-colonisatrice.
D'abord il est allé chercher à propos des tournantes et de la condition des femmes dans ces ghettos africains l'exemple des ... Italiens en Amérique dans les années 50 ! Ensuite il a mis en avant une idée chère à cette sociologie de l'excuse et que le Monde a souvent fait sienne : ces jeunes refusent les codes d'une république qui ne tiendrait pas ses promesses !
D'abord on ne voit pas que ces promesses soient soient si claires, si tapageuses qu'elles puissent conditionner à ce point des gamins de 12, 13, 14 ou 15 ans dans ces ghettos, et par conséquent les décevoir. Mais surtout, à supposer que ce soit vrai, de quelles promesses s'agit-il ? celles qui hier encore faisaient espérer, à juste raison, aux enfants du peuple de pouvoir s'en sortir grâce à l'école républicaine, par l'effort, la patience, la persévérance, la discipline et le respect des maîtres , ou les promesses d'aujourd'hui, qui font espérer TOUT TOUT DE SUITE , à égalité et à tout le monde , sans effort et dans le mépris total de toute autorité à commencer par celle des professeurs? Or ce sont ces dernières promesses on npeut plus démagogiques qui ont rendu impossible la transmission du savoir et l'élévation des enfants les plus déshérités dans l'échelle sociale . Et quels en sont les principaux responsables sinon ces sociologues et pédagogues qui, pompiers pyromanes, déplorent aujourd'hui un échec qui leur est imputable ?
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Il y a quelque chose de "vicié" dans la méthode suivie par Lapeyronnie et autres sociologues, disciples de Bourdieu et Touraine, et qui a été critiqué avec virulence par Aron, lors de la soutenance de la thèse de Touraine il y a près de 50 ans (la thèse a été lessivée, essorée, réduite à rien), c'est le recours systématique aux "enquêtes", aux "informateurs", au "terrain". Lapeyronnie ne connaît des faits délictueux et criminels que ce qu'en disent leurs auteurs ou leurs complices, à savoir les discours justificatifs qu'ils font entendre ou les opinions lénifiantes qu'ils émettent.

Pendant des siècles, les philosophes et tous ceux qui voulaient connaître le réel se sont défiés des opinions, qui, par définition, sont changeantes et toutes subjectives, même quand elles sont le fait d'un groupe uni. Ce que l'expérience apprend ou a appris, mais ce dont les sociologues, apparemment, n'ont pas la moindre idée, c'est la rouerie rhétorique des hommes, quand ils émettent des opinions, leur aptitude au double ou au triple langage, leur mauvaise foi, leur tropisme à la dénégation. La principale propriété d'une opinion est d'être plastique - de s'adapter à tout, de se plier aux circonstances ou de se conformer à celui à qui elle est destinée. Aristote enseignait cela il y 24 siècles. En bref, les "informateurs" du sociologue ne lui confient que ce qu'ils veulent, ce qui lui fera plaisir ou ce qu'il est à même d'entendre, et dont il nourrit sa "science".

Qu'auraient donné les enquêtes de MM Lapeyronnie, Dubet, Touraine, Bourdieu et consorts auprès du bon peuple allemand dans les années 1920-30, avant et après l'accession au pouvoir du parti socialiste national des travailleurs allemands ? Auraient-ils (les sociologues) assumé ce que leurs informateurs leur auraient confié ? Auraient-ils raconté les faits du point de vue des personnes interrogées ? Auraient-ils répété le discours de leurs informateurs sur l'humiliation des Allemands, la haine des juifs ou la tentation de désigner les juifs comme boucs émissaires, la haine de la France, rendue responsable alors de tous les maux de l'Allemagne ?

La langue de ces messieurs de la science sociale est à l'image de leur "méthode", fausse de bout en bout.
Je vous fais remarquer, Chers Cassandre et JGL, que le communiqué, tout en restant dans les limites de la politesse, distingue nettement entre l'hôte et ses invités, d'abord, mais aussi, implicitement, entre ses deux invités. M. Lapeyronnie, c'est certain, a encore beaucoup de chemin à faire pour renoncer au saccharinois.
Un sociologue peut -il etre autre chose qu'une grenouille de bénitier de l'église de la bienpensance?
Je crains, chère Cassandre, que ces « promesses » ne soient finalement celles de l'universalisme de 1789...
Citation
La langue de ces messieurs de la science sociale est à l'image de leur "méthode", fausse de bout en bout.

Sans oublier que ces jeunes ne font que dégurgiter le discours qui leur a été enfoncé dans la tête par les médias auto-repentants.

Citation
Je crains, chère Cassandre, que ces « promesses » ne soient finalement celles de l'universalisme de 1789...

Je crois, cher Bernard, que votre remarque est, hélas, éminemment juste ...
" En bref, les "informateurs" du sociologue ne lui confient que ce qu'ils veulent, ce qui lui fera plaisir ou ce qu'il est à même d'entendre, et dont il nourrit sa "science". "

Parfaitement exact. En fait il ya entre ces sociologues et les contre -colonisateurs comme une sorte de jeu, de connivence tacite : Les "jeunes", en fait, font marcher les enqêteurs en leur présentent l'image de l'immigré que ceux-ci attendent qu'ils leur présentent parce qu'elle leur vaut d'exister ( nul besoin , en effet ,de sociologues, si c'est pour expliquer ce que tout le monde comprend et voit : que ces jeunes méprisent le pays d'accueil et ses habitants ) , c'est-à-dire l'image de la victime de la société française ; et les enquêteurs, ravis, récompensent ces jeunes de les faire exister, en diffusant largement cette image de victimes auxquels les uns et es autres finissent par croire , surtout les premiers vu que ça les arrange.
Pendant des siècles, les philosophes et tous ceux qui voulaient connaître le réel se sont défiés des opinions, qui, par définition, sont changeantes et toutes subjectives, même quand elles sont le fait d'un groupe uni.

Oui cher JGL, reste qu'aucune amélioration n'est possible car l'idéologie hégémonique - et non pas l'opinion commune (opinion commune qui a parfois raison et qui, somme toute, est toujours moins dominante que l'idéologie) - s'y oppose ; une incompatibilité d'humeur s'est installée entre cette idéologie et les solutions pratiques qu'il faudrait appliquer pour sauver les meubles. Aujourd'hui, aucune réforme partielle sur tel point particulier ne peut suffire ; il faut faudrait changer de Système (UMPS), comme un vieux moteur dont on ne peut plus réparer les pièces une à une pour le faire repartir, mais qu'il faut tout simplement remplacer : le Système est globalement en état de dysfonctionnement.
J'ai écoute cette émission jusqu'à mi-parcours. Je n'y ai rien appris que je ne sache déjà comme vous tous. Le seul intérêt
est d'observer sous quel angle est abordé le problème et avec quel vocabulaire. Et donc, ils ont dit que les problèmes de
violence ont une corrélation avec l'immigration et avec certaines populations et d'autres religions. Jamais on a parlé d'Afrique, d'islam, d'arabes, de noirs. Si vous appelez cela un discours courageux, subversif, non politiquement correct,
alors je ne vous comprends plus.
il y a entre ces sociologues et les contre -colonisateurs comme une sorte de jeu, de connivence tacite

Oui, les uns s'appuient sur les autres, et vice-versa, en un cercle vicieux infernal...
Tout cela est bien gentil et très émouvant mais le plus important ne fut pas dit:

Le problème principal est le nombre dément d'immigrés que l'on a laissé entrer en France depuis 30 ans et c'est justement parce qu'ils sont trop nombreux que nous ne sommes plus mesure de les intégrer, encore moins de les assimiler.

Sans une saine proportion entre les habitants de souche et les nouveaux arrivants la machine se grippe et on obtient l'incroyable chaos qui régne actuellement en Europe.

Jusque dans les années soixante il n'y eut pas disproportion entre le nombre d' immigrés entrants et la population de souche.

Dans les salles de classe les enfants d'immigrés étaient minoritaires et se diluaient rapidement dans la majorité.

On a tous eu au lycée un copain noir, antillais ou maghrébin, ou vietnamien qui ne déparaillait pas et qui se fondait malgré
sa couleur dans le paysage général.
Et donc, ils ont dit que les problèmes de violence ont une corrélation avec l'immigration et avec certaines populations et d'autres religions. Jamais on a parlé d'Afrique, d'islam, d'arabes, de noirs.

C'est dit sans être dit, tout le monde comprend, c'est déjà beaucoup - non ? Quand on voit ce qui est arrivé à Zemmour on ne peut pas reprocher (aussi facilement) à AF d'avoir pris quelques précautions langagières.
Bonjour à tous les participants de ce forum,
je crois pouvoir citer le nom de sociologues qui échappent aux travers dénoncés sur ce forum. Il est vrai qu'ils ne bénéficient d'aucune couverture médiatique. Je voudrais seulement évoquer ici le travail remarquable de Paul Yonnet et notamment son Voyage au centre du malaise français (Gallimard 1993). J'aimerais également, en pleine "affaire Zémour" , merveilleuse entreprise d'intimidation de type stalinien qui nous rappelle qu'aujourd'hui le simple rappel d'un fait statistiquement incontestable relève du délit d'opinion, signaler la parution d'un livre de Michèle Tribalat (directrice de recherche à l'INED)intitulé Les Yeux grands fermés (Denoël), livre particulièrement éclairant (et effrayant) sur le problème de l'immigration en France.
28 mars 2010, 21:40   Débat
Pour ma part, je rejoins l'intervention de Renaud Camus :

Je vous fais remarquer, Chers Cassandre et JGL, que le communiqué, tout en restant dans les limites de la politesse, distingue nettement entre l'hôte et ses invités, d'abord, mais aussi, implicitement, entre ses deux invités. Le sociologue, c'est certain, a encore beaucoup de chemin à faire pour renoncer au saccharinois.

Il n'est d'autre part pas anormal que, dans un débat, il y ait des positions contrastées et, dans le cas d'espèce, des modes de discours contrastés.

Ce sociologue, que j'ai écouté avec grand intérêt, a un petit défaut et un immense mérite : le petit défaut est de partager la vulgate ; l'immense mérite est d'être venu débattre. Il me paraît évident qu'il sera lynché pour avoir parlé avec le Monstre dans une émission du Diable.
28 mars 2010, 22:37   Re : Débat
Cher Simon

Je connais Yonnet et j'ai lu son livre qui lui a valu de disparaître des médias.
28 mars 2010, 22:39   Re : Débat
" Je vous fais remarquer, Chers Cassandre et JGL, que le communiqué, tout en restant dans les limites de la politesse, distingue nettement entre l'hôte et ses invités, d'abord, mais aussi, implicitement, entre ses deux invités. M. Lapeyronnie, c'est certain, a encore beaucoup de chemin à faire pour renoncer au saccharinois. "

Cher président, je l'avais bien compris.
A Simon: P. Yonnet n'a jamais eu sa place à l'Université, il n'est donc pas un vrai sociologue (heureusement pour lui); M. Tribalat est démographe , comme le regretté A. Sauvy qui écrivait il y a 30 ans:"" L'Europe en 2020 sera submergée par les immigrés. Le courant migratoire Sud-Nord, atteindra une ampleur insoupçonnée."
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