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We want danish blood

Envoyé par Gérard Rogemi 
08 mai 2008, 10:11   We want danish blood
L'Europe a perdu du toute estime en elle-même, toute dignité en autorisant sur son sol de telles manifestations.

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i c i
08 mai 2008, 10:59   Re : We want danish blood
Cher Rogemi, je ne suis absolument pas d'accord avec vous.

C'est tout à l'honneur de l'Europe que de tolérer telles manifestations de haine à son égard sur son propre sol.
Ce qui signale la perte de son «estime en elle-même », ce serait peut-être plutôt l'absence d'une contre-manifestation, non ?
Citation
Cher Rogemi, je ne suis absolument pas d'accord avec vous.
Cher Vanyadaveen,
Pouvons-nous encore nous permettre de demeurer sur le plan des grands principes après les attentats de Madrid et de Londres, le meurtre de Theo van Gogh?

L'heure est grave et ne l'est-elle pas à l'urgence et ne devons-nous pas exiger des étrangers vivant sur notre sol de respecter nos lois et et la lettre de nos constitutions?

Une contre-manifestation aurait été totalement vaine et puérile face aux mots d'ordre féroces scandés par ces manifestants musulmans et je pose la question: ne devons-nous pas appliquer le vieux cri de ralliement "Pas de liberté aux ennemis de la liberté"?
Un article connexe trouvé sur le site de
l'obervatoire du communautarisme.

Le multiculturalisme, ou le cheval de Troie de l'islamisme
par Pierre-André Taguieff (directeur de recherche au CNRS, Paris)

La Judéophobie des Modernes. Des Lumières au Jihad mondial, Pierre-André Taguieff, Odile Jacob, mai 2008

Il faut s'interroger sur un paradoxe dont les conséquences géopolitiques peuvent être considérables : un pourcentage significatif des populations de culture musulmane installées dans les pays occidentaux et désireuses d'y rester se montre hostile à la civilisation occidentale et manifeste une certaine empathie à l'égard des milieux jihadistes. C'est dans les pays qui ont institutionnalisé le multiculturalisme, donc inscrit dans la loi le principe du respect inconditionnel des « identités culturelles », que l'opinion musulmane s'aligne le plus sur les positions islamistes. Les promoteurs de l'idée d'une « citoyenneté postnationale » ont par ailleurs fortement contribué à légitimer le multiculturalisme comme forme de « politique de la reconnaissance ». La version la plus radicale du multiculturalisme est illustrée par la politique néerlandaise de « pilarisation », présentée comme un moyen de garantir la tolérance à l'égard des religions, en accordant un système éducatif séparé, des services sociaux distincts, des médias et des syndicats différents aux catholiques, aux protestants et aux communautés sécularisées. Jusqu'au début des années 2000, les gouvernements néerlandais successifs ont fait leur la doctrine selon laquelle le meilleur moyen de favoriser l'intégration des populations issues de l'immigration était d'encourager les immigrés à « maintenir leur propre culture » (1). Ils ont facilité ce « maintien » des identités culturelles d'origine par tout un arsenal de politiques de redistribution visant les « minorités culturelles » reconnues (2). Même si la question de savoir si les musulmans constituent un « pilier » séparé est restée controversée, c'est un fait que les Pays-Bas se sont montrés plus volontaristes que d'autres pays pour accorder aux musulmans des écoles distinctes (3). Le choc provoqué par l'assassinat du leader politique Pim Fortuyn (6 mai 2002) (4), suivi par celui du cinéaste Théo Van Gogh (1er novembre 2004) (5), l'un et l'autre engagés dans un combat contre ce qu'ils pensaient être « l'islamisation » de leur pays, a fait prendre conscience aux Néerlandais des limites et surtout des effets pervers du multiculturalisme, terrain privilégié pour la propagande islamiste.

La Grande-Bretagne, les Pays-Bas et le Canada sont parmi les pays occidentaux les plus touchés par une islamisation fondamentaliste intense. Le multiculturalisme modéré existant en Grande-Bretagne a été défini en 1966, non sans un certain angélisme, par Roy Jenkins, alors secrétaire du Home Office, comme « la diversité culturelle, couplée à l'égalité des chances, dans une atmosphère de tolérance mutuelle » (6). Après les attentats islamistes de Londres (juillet 2005), les Britanniques ont à leur tour pris conscience des dangers présentés par le multiculturalisme à l'époque du terrorisme jihadiste gobal. L'angélisme différentialiste ne devrait plus être à l'ordre du jour en Grande-Bretagne (7). Dans une étude d'une exceptionnelle lucidité, « Atmosphère suffocante dans le Londonistan », publiée en juin 2006, le politologue Ernst Hillebrand montre non seulement que le multiculturalisme britannique a totalement échoué, mais encore qu'il a favorisé l'emprise islamiste sur les musulmans vivant en Grande-Bretagne. Le constat est saisissant :

« 40 % des musulmans vivant en Grande-Bretagne souhaitent l'application de la Chari'a dans certaines parties du pays. 32 % pensent que les musulmans devraient s'engager pour mettre fin à la civilisation occidentale, “décadente et amorale”. 20 % disent comprendre les motivations des responsables des attentats du métro de Londres le 7 juillet 2005. Dans le même temps, seuls 17 % des non-musulmans pensent que musulmans et non-musulmans peuvent vivrent ensemble pacifiquement de façon durable. Et un quart de l'électorat peut s'imaginer votant un jour pour un parti d'extrême droite ; bienvenue en Grande-Bretagne, dans une société qualifiée par le British Council de “riche d'une grande diversité, ouverte, multiculturelle”. Alors que les autorités persistent à diffuser des messages glorieux, les attentats de Londres ont crûment révélé une réalité qui n'avait pu échapper, auparavant déjà, à tout observateur attentif : le vaste échec du multiculturalisme britannique, du moins en ce qui concerne l'intégration des musulmans. » (8)

Les défenseurs d'un multiculturalisme institutionnel, lorsqu'ils professent un relativisme culturel radical, sont le plus souvent des ennemis déclarés de l'Occident, dénoncé comme incarnation d'un judéo-christianisme qui, par son intolérance et son « impérialisme », serait une machine à détruire les « cultures ». Comme l'a justement remarqué Élie Barnavi, « le multiculturalisme est un leurre », qui continue cependant de séduire nombre d'intellectuels et d'homme politiques en Europe. Le multiculturalisme se fonde implicitement sur un essentialisme culturel qui mine les fondements de tout ordre politique : « On ne bâtit pas une société digne de ce nom, ce qui implique une langue dans laquelle on puisse se comprendre, un minimum de culture commune, une mesure de mémoire partagée, en enfermant les gens dans leur propre langue, leur propre culture et leur propre mémoire » (9). Le multiculturalisme institutionnel, c'est-à-dire le multicommunautarisme, revient à transformer le droit à la différence en un devoir d'appartenance ordonné à une identité d'origine supposée et imposée (10). Ses défenseurs ont contribué à jeter la confusion dans les milieux antiracistes en définissant le racisme par le rejet du multiculturalisme. Dès lors, toute critique du projet multicommunautariste est soupçonnée d'exprimer une vision raciste, alors même que le multiculturalisme, quelles que soient les bonnes intentions de ses partisans, ressemble fort à ce monstre que serait un « multiracisme ». Les illusions pseudo-antiracistes suscitées par cette absolutisation de la différence culturelle et ce culte de la diversité culturelle en dissimulent mal les effets pervers : la fragmentation conflictuelle de l'espace public, l'ethno-racialisation des rapports sociaux, l'individualisation négative, la généralisation normative des ségrégations, l'accroissement de la défiance entre les groupes séparés et, pour finir, la destruction de la vie civique, mettant en danger le régime démocratique.

Cette pathologie sociale peut être analysée sur la base du modèle d'intelligibilité construit par Robert Putnam dans les années 1990 et mis à l'épreuve au cours des années 2000, selon lequel le « capital social », soit « les réseaux qui relient entre eux les membres d'une société et les normes de réciprocité et de confiance qui en découlent » (11), tend à décliner lorsque s'accroît la diversité ethnique et culturelle. Putnam a étudié ce qu'il appelle la « diversité ethnique » aux États-Unis en référence aux quatre groupes retenus par le recensement nord-américain : les Hispaniques, les Blancs non-hispaniques, les Noirs non-hispaniques et les Asiatiques. Ces catégories dites « ethniques » ou « raciales » sont en fait tout autant culturelles. Dans un article retentissant publié en juin 2007 (12), le sociologue et politiste en arrive à formuler un certain nombre de conclusions inattendues de la part d'un « progressiste », et qu'on peut réduire à quatre thèses : 1° Plus la diversité ethnique grandit, plus la confiance entre les individus s'affaiblit ; 2° dans les communautés les plus diversifiées, les individus ont moins confiance en leurs voisins ; 3° dans ces mêmes communautés, non seulement la confiance inter-ethnique est plus faible qu'ailleurs, mais la confiance intra-ethnique l'est aussi ; 4° la diversité ethnique conduit à l'anomie et à l'isolement social. Il va de soi que de telles conclusions, établies à partir d'une enquête conduite d'une manière exemplairement scientifique sur un échantillon d'environ 30 000 individus, ne peuvent qu'affoler les adeptes du « politiquement correct » en matière d'immigration (célébrée comme une « richesse ») et les partisans du multiculturalisme (présentée comme la voie unique vers le nouvel avenir radieux). À la fin de son article, l'universitaire réputé « progressiste » qu'est Putnam définit sa position « politique » par un double rejet : « Il serait dommage qu'un progressisme politiquement correct nie la réalité du défi que constitue la diversité pour la solidarité sociale. Et il serait également regrettable qu'un conservatisme anhistorique et ethnocentrique refuse d'admettre que relever ce défi est à la fois souhaitable et possible ».

Il reste à étudier d'une façon comparative d'autres sociétés démocratiques travaillées par les effets négatifs d'un excès de diversité interne, qu'il s'agisse des Pays-Bas, de la Belgique, des pays scandinaves, de l'Allemagne ou de la Grande-Bretagne, sans oublier certains pays d'Europe méditerranéenne. L'horizon ainsi dessiné est plutôt sombre : si les thèses de Putnam sont fondées, universalisables et ainsi dotées d'une valeur prévisionnelle, alors le surgissement de sociétés multi-raciales et multiculturelles que favorise l'ouverture démocratique aura pour conséquences majeures le déclin de l'engagement civique et le délitement du lien social, remplacé par la défiance ou l'indifférence. Trop de diversité, en provoquant l'érosion de la confiance, tuerait la tolérance et ruinerait la solidarité sociale comme l'esprit civique. Dès lors, l'offre islamiste, centrée sur l'identité et la solidarité de groupe, deviendrait particulièrement attractive aux yeux des « communautés » diverses de culture musulmane. C'est dans ce contexte convulsif qui s'annonce, à l'heure du Jihad mondial, que les réseaux islamistes risquent de prendre leur essor en tout territoire situé hors de la « demeure de l'islam » (dar al-islam).

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Cet article est extrait du livre de Pierre-André Taguieff, La Judéophobie des Modernes. Des Lumières au Jihad mondial, Paris, Odile Jacob, en librairie le 25 août 2008.

1) Voir Yasemin Soysal, Limits of Citizenship : Migrants and Postnational Membership in Europe, Chicago, University of Chicago Press, 1994.
2) Voir Frank de Zwart, « Politiques ciblées dans les sociétés multiculturelles : acceptation, négation et substitution », Revue internationale des sciences sociales, LVII (1), n° 183, 2005, p. 164.
3) Voir John Rex, Ethnicité et citoyenneté. La sociologie des sociétés multiculturelles, textes sélectionnés, traduits de l'anglais et introduits par Christophe Bertossi, préface de Michel Wieviorka, Paris, L'Harmattan, 2006, p. 76. Le sociologue britannique John Rex est l'un des principaux théoriciens de l'ethnicité et un défenseur du multiculturalisme. Voir John Rex, Race and Ethnicity, Buckingham, Open University Press, 1986, pp. 119-135 (chap. 7 : « The Concept of a Multi-Cultural Society »).
4) Voir Pierre-André Taguieff, L'Illusion populiste. Essai sur les démagogies de l'âge démocratique, nouvelle édition refondue et considérablement augmentée, Paris, Flammarion, coll. « Champs », 2007, pp. 147-149.
5) Voir Ian Buruma, On a tué Theo Van Gogh. Enquête sur la fin de l'Europe des Lumières, tr. fr. Jean Vaché, Paris, Flammarion, 2006.
6) Cité par John Rex, Ethnicité et citoyenneté, op. cit., p. 135. Pour une présentation positive de ce modèle d'intégration visant à protéger la diversité culturelle, voir John Rex and Sally Tomlinson, Colonial Immigrants in a British City : A Class Analysis, Londres, Routledge & Kegan Paul, 1979.
7) Voir Gilles Kepel, Terreur et Martyre. Relever le défi de civilisation, Paris, Flammarion, 2008, pp. 206-224.
8) Ernst Hillebrand, « Atmosphère suffocante dans le Londonistan », Friedrich-Ebert-Stiftung, Analyses et Documents, juin 2006, p. 1. Ernst Hillebrand était alors directeur du bureau londonien de la Friedrich-Ebert-Stiftung. Il en dirige le bureau de Paris depuis juillet 2007. Voir aussi Paul Landau, Le Sabre et le Coran. Tariq Ramadan et les Frères musulmans à la conquête de l'Europe, Monaco, Éditions du Rocher, 2005, pp. 89-95. Ce spécialiste de l'islamisme analyse le multiculturalisme, notamment aux Royaume-Uni, comme le « cheval de Troie des islamistes » (op. cit., p. 93), image symbolique que je lui emprunte ici.
9) Élie Barnavi, Les Religions meurtrières, Paris, Flammarion, 2006, p. 129.
10) Pour une analyse critique approfondie, voir Pierre-André Taguieff, La République enlisée. Pluralisme, « communautarisme » et citoyenneté, Paris, Éditions des Syrtes, 2005, pp. 12-184, 273-346.
11) Voir l'article séminal de Robert D. Putnam, « Bowling Alone : America's Declining Social Capital », The Journal of Democracy, 6 (1), 1995, pp. 65-78 ; ainsi que l'ouvrage qui a suivi : Bowling Alone : The Collapse and Revival of American Community, New York, Simon and Schuster, 2000. Voir Jean-Louis Thiébault, « Les travaux de Robert D. Putnam sur la confiance, le capital social, l'engagement civique et la politique comparée », Revue internationale de politique comparée, 10 (3), 2003, pp. 341-355.
12) Robert D. Putnam, « E Pluribus Unum : Diversity and Community in the Twenty-first Century », Scandinavian Political Studies, 30 (2), juin 2007, pp. 137-174. Pour une analyse critique, voir Éloi Laurent, « Robert Putnam et la nouvelle indifférence américaine », 24 octobre 2007.

Lundi 05 Mai 2008
08 mai 2008, 11:56   Re : We want danish blood
Une contre-manifestation aurait signifié que les uns et les autres, les natifs et leurs ennemis déclarés, reconnaissaient implicitement se situer sur le même plan et accorder la même valeur absolue aux différentes «opinions» en présence. Or, cela ne peut pas être puisque les seconds se trouvent sur le territoire des premiers, qu'ils leur sont redevables - ou devraient l'être.
08 mai 2008, 11:56   Manifestations
Bien cher Rogemi,

Je suis totalement d'accord avec vous.

Les étrangers présents sur le sol d'un pays n'ont pas à manifester, ils sont des hôtes et non des citoyens. S'ils veulent manifester, qu'ils le fassent chez eux.

De la même façon, j'ai toujours trouvé curieux qu'on manifeste en France à propos d'un pays étranger. Qu'on manifeste autrefois contre la présence américaine au Viêt-Nam, ou actuellement contre la politique de la Chine au Tibet, c'est pour moi difficile à comprendre.

En fait, j'ai un principe général en matière de politique étrangère : chacun chez soi, et les vaches seront bien gardées (cela pourrait aussi devenir un principe "domestique").
Utilisateur anonyme
08 mai 2008, 12:29   Charbonnier est maître chez soi
« En fait, j'ai un principe général en matière de politique étrangère : chacun chez soi, et les vaches seront bien gardées »

Je reconnais que je réagis souvent comme vous, Cher Jmarc. Pourtant, depuis que Goebbels a utilisé cet argument dans les conditions qu'on sait, il paraît difficile de s'en tenir là, ne croyez-vous pas ?
Utilisateur anonyme
08 mai 2008, 13:34   Re : We want danish blood
"Pourtant, depuis que Goebbels a utilisé cet argument dans les conditions qu'on sait, il paraît difficile de s'en tenir là, ne croyez-vous pas ?"


Oui, très pertinent. Hitler adorait (paraît-il) les tartelettes aux fraises, moi aussi,- dois-je donc renoncer à certaines pâtisseries pour ne pas... ne plus... enfin pour ne "plus jamais ça!" ?...


Quant à une éventuelle contre-manifestation j'imagine assez bien les "Amis du désastre" contre-manifester en faveur d'un l'"Islam tolérant et républicain", et ceci préventivement, pour ne pas donner du vilain grain à moudre à l'extrème droite.
Utilisateur anonyme
08 mai 2008, 13:36   Très pertinent !
Oui oui, très pertinent, en effet !
08 mai 2008, 13:39   Re : We want danish blood
Cher Rogemi,
Disons qu'il faudrait alors admettre que nous sommes dans une situation exceptionnelle, et que cette situation suspend l'application des valeurs qui fondent notre droit . Mais nous en sommes loin (de l'admettre, veux-je dire).

"(...) le vieux cri de ralliement "Pas de liberté aux ennemis de la liberté"
Eh bien justement, j'ai du mal à admettre ce cri de ralliement.

Pour ce qui est de contre-manifester, ce n'était bien sûr qu'une boutade.

"Les étrangers présents sur le sol d'un pays n'ont pas à manifester, ils sont des hôtes et non des citoyens."
Le problème, c'est quand les manifestants ne sont pas étrangers, Cher jmarc.
Utilisateur anonyme
08 mai 2008, 13:41   Re : We want danish blood
Quoi ?, à cause d'Hitler vous n'aimez plus les tartelettes aux fraises ?
Utilisateur anonyme
08 mai 2008, 13:44   Re : We want danish blood
"Disons qu'il faudrait alors admettre que nous sommes dans une situation exceptionnelle"

Carl Schmitt dirait que oui, assurément (mais là je m'avance un peu...).
Utilisateur anonyme
08 mai 2008, 14:14   Tarte
Bon, on laisse tomber, d'accord ? Il faut que j'aille ramasser l'herbe coupée.
Utilisateur anonyme
08 mai 2008, 14:22   Re : We want danish blood
"Il faut que j'aille ramasser l'herbe coupée."

Suis toujours frappé de la façon dont notre époque ne cesse de s'inventer des périls imaginaires tout en étant incapable de voir - ou pour ne pas voir ? - les véritables menaces qui se profilent à l'horizon...
Citation
Or, cela ne peut pas être puisque les seconds se trouvent sur le territoire des premiers, qu'ils leur sont redevables - ou devraient l'être.

Mr. Goux a parfaitement raison.

Il y a quelques temps dans une ville de la région parisienne un millier de turcs habillés de pied en cap en soldats ottomans ont défilé pour célébrer une victoire turque sur .... Imaginons-nous la même scéne à Istanboul....avec des grecs qui défilent habillés en soldats !!!!!

Arrêtons l'angélisme comme le demande Taguieff.

Je lis en ce moment un livre sur Voltaire qui entretenait une correspondance suivie avec Catherine II de Russie. Celle-ci appréhendait fortement une invasion turque de l'Europe à la faveur de la liberté révolutionnaire. L'impératrice écrit ceci: " Si cette mode francaise tourne en épidémie, j'en félicite les Turcs [...] aprés les droits de l'homme établis, ils feront la conquête de l'Europe, et vous rendront toute cette partie du monde musulmane".

Nous n'en sommes pas loin!
Utilisateur anonyme
08 mai 2008, 14:43   Foin
Vous, vous êtes un-à-qui-on-ne-la-fait-pas, hein ?

(Sauf que vous êtes complètement à côté de la plaque : ce ne sont pas des périls que vous vous imaginez, ce sont des profils.)
08 mai 2008, 14:49   Re : We want danish blood
Incroyable, la citation de Catherine II.

D'autre part il existait jadis sur ce site, et peut-être existe-t-il encore, une section réservée à des "textes de référence". Je trouverais souhaitable et opportun que celui de Taguieff y soit déposé — c'est à peu près exactement notre point de vue, non ?
Utilisateur anonyme
08 mai 2008, 15:27   Re : We want danish blood
"Arrêtons l'angélisme comme le demande Taguieff. "

Selon moi c'est trop tard... mais faisons en sorte (quand même) que la modération ne soit jamais l'alibi de l'impuissance - ni la tolérance, celui d'une indifférence à la vérité. Guy Debord : "Le léopard meurt avec ses taches", nous mourrons avec les nôtres.
[quote="Le léopard meurt avec ses taches", nous mourrons avec les nôtres.][/quote]

Quelle importance puisqu'on s'achemine vers le grand TOUT fusionnel, l'Etat Universel dans un maelstrom qui emportera toutes les religions, les cultures, les races vers la fusion syncrétique, la nouvelle tour de Babel.
Utilisateur anonyme
08 mai 2008, 16:19   Re : We want danish blood
"nous allons vers le grand TOUT fusionnel,"

Oui, cher Rogemi, mais j'ai malgré tout l'impression que ce GRAND TOUT nous est prioritairement réservé (à vous, à moi, aux "de souche"). Inversement, il semble "qu'en face" ("cpf" et "damnés de la terre") les appartenances continuent de perdurer, qu'elles se renforcent, et même qu'elles nous défient. Pour faire court : le GRAND TOUT fusionnel c'est pour nous, et un peu pour les autres (avec divers aménagements).
Utilisateur anonyme
08 mai 2008, 21:05   Re : Charbonnier est maître chez soi
Citation

« En fait, j'ai un principe général en matière de politique étrangère : chacun chez soi, et les vaches seront bien gardées »

Oui, oui, un peu le principe de la ligne Maginot. D'une redoutable efficacité.
Utilisateur anonyme
08 mai 2008, 22:03   Re : We want danish blood
"Oui, oui, un peu le principe de la ligne Maginot. D'une redoutable efficacité"

C'est plaisir de rencontrer des réflexions de cet ordre sur un forum parfois si "consternant"... c'est d'ailleurs fort bien écrit, et montre partout un forumeur moins soucieux d'être original que d'être utile et véridique.
09 mai 2008, 07:21   Dog Djihad
Ce type aboie comme un chien. Je veux dire que sa séquence d'aboiements est proprement canine. Quand il cesse enfin, il se retire d'un pas et incline la tête sur le côté comme le chien qui, ayant achevé de s'exprimer alentour, se tait avec humilité, ne serait-ce que pour vous laisser reprendre votre souffle, tel le boxeur dominateur en fin de round qui s'incline sur un signe de l'arbitre dans la certitude de votre massacre.

La série des aboiements est bien celle du chien: elle s'interromp quand vous étiez presque parvenu à en faire une musique de fond indifférente; mais c'est qu'alors elle vous a définitivement déchiré les nerfs, dévoilant ainsi une parfaite connaissance de ses effets sur vous.

L'aboiement de chien: "la substance même de la bêtise" (J. Audiberti).
Utilisateur anonyme
10 mai 2008, 12:13   Re : Humour corse ?
Citation

C'est plaisir de rencontrer des réflexions de cet ordre sur un forum parfois si "consternant"... c'est d'ailleurs fort bien écrit, et montre partout un forumeur moins soucieux d'être original que d'être utile et véridique.

Le souci constant d'utilité et de vérité de l'auteur de cette noble réflexion aurait, en effet, pu être source d'inspiration si la place dévolue à ses oeuvres complètes n'avait pas régulièrement été la poubelle du site.

Utilisateur anonyme
10 mai 2008, 13:01   Re : We want danish blood
Sont-ce des propos de boueur ?...
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