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Du sentiment d'humiliation chez les Arabo-musulmans.

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
20 mai 2008, 14:11   Du sentiment d'humiliation chez les Arabo-musulmans.
"Encore une fois, on se condamne à ne rien comprendre au destin historique des Arabo-musulmans, si on ne prend pas en compte le sentiment d'humiliation qui préside à ce destin. Auquel le Coran lui-même fait allusion : "Voici enfin venu un Messager, issu d'entre vous, qui remet au vif les humiliations que vous avez endurées" (IX, 128).


Georges Haldas, "Le maintenant de toujours", Carnets 1995, 1er janvier.
Utilisateur anonyme
20 mai 2008, 16:36   Re : Du sentiment d'humiliation chez les Arabo-musulmans.
Cela me rappelle le titre d'une pièce de Stig Dagermann: "Notre besoin de consolation est impossible à rassasier".
Monsieur Ottavi : ce n'est nullement une "pièce", mais un très court texte d'une vingtaine de pages (Actes Sud) écrit par Dagerman (un seul "n") en 1952, juste avant son suicide.
Les musulmans sont des humiliés de naissance et l'islam, en effet, "une religion de l'indignation perpétuelle". Chez nous, il y avait une expression, pour parler de ce genre de gens que tout est son contraire offensent. Il y était question de bâton et de ... (non, rien). Quant aux chrétiens et aux juifs, ils méritent bien d'être punis sévèrement pour avoir été, en falsifiant leurs écritures, hostiles à l'islam des siècles avant que ... l'islam existât.

(On se pince, en espérant se réveiller du cauchemar : que de telles fables aient désormais cours en occident).
Vous avez raison Cassandre l'Occident ne mérite même plus la cap. Et puis je suis très heureux de vous retrouver sur ce forum.
Utilisateur anonyme
21 mai 2008, 15:15   Adieu de l'hôtesse arabe
Pour Cassandre.

(Bizet / Hugo)
C'est magnifique. Quelle est la cantatrice ? Ce n'est pas Marilyn Horn, n'est-ce pas ?
Utilisateur anonyme
21 mai 2008, 16:21   Re : Adieux de l'hôtesse arabe
Vous avez raison, c'est bien Adieux, au pluriel !

Ne le répétez pas trop fort, surtout si le Colonel est dans le coin, mais il s'agit de Cecilia Bartoli.
Ah, je ne voulais pas faire remarquer l'erreur ; au reste, j'avais effacé le titre entre-temps.

Et Bizet en a composé beaucoup, des mélodies comme celle-là ?
Utilisateur anonyme
21 mai 2008, 16:46   Re : Du sentiment d'humiliation chez les Arabo-musulmans.
"Monsieur Ottavi : ce n'est nullement une "pièce", mais un très court texte d'une vingtaine de pages (Actes Sud) écrit par Dagerman (un seul "n") en 1952, juste avant son suicide."

Pardon, cher professeur.
Ce qui a motivé mon erreur est sans doute que je l'avais vu mis en scène, il y a fort longtemps, au Centre culturel suédois.
Je n'avais pas l'intention de blasphémer.
Pardon.
Utilisateur anonyme
21 mai 2008, 17:09   Georges Bizet
Oh là là, oui ! Je vais essayer de le ressusciter un peu ici
Selon ses dernières confidences, le Colonel n'a rien contre la Bartoli ; il ne la fréquente plus, ayant déjà donné, voilà tout. On en reparlera, dit-il, quand vous en reviendrez, après avoir fait beaucoup de yoga. Ginette, en revanche...
Utilisateur anonyme
21 mai 2008, 17:18   Il ne la fréquente plus
Il y en qui exagèrent, tout de même ! Je me serais bien contenté des restes, moi…

(Bernard, sans vouloir relancer la polémique, je ne me mettrai jamais au yoga, à mon âge…)

J'ajoute que l'accompagnateur est admirable aussi, dans le disque en question. Car on oublie souvent que Myung-Whun Chung est un pianiste remarquable, en plus d'être le chef qu'on connaît.
Cher Boris, merci ! Que c'est beau !
" [...] la colonisation de certains pays arabes par les Européens a duré, dans le pire des cas, 130 ans: c'est le cas de l'Algérie, de 1830 à 1962. Mais ces mêmes Arabes ont été réduits à l'esclavage et colonisés par les Turcs pendant cinq siècles. La domination turque sur le Proche et le Moyen-Orient commence au XVème siècle et se termine en 1918. Il se trouve que les Turcs étaient musulmans - donc les Arabes n'en parlent pas. L'épanouissement de la culture arabe s'est arrêté vers le XIe, au plus le XIIème siècle, huit siècles avant qu'il soit question d'une conquête par l'Occident. Et cette même culture arabe s'était bâtie sur la conquête, l'extermination et/ou la conversion plus ou moins forcée des populations conquises. En Egypte, en 550 de notre ère, il n'y avait pas d'Arabes - pas plus qu'en Libye, en Algérie, au Maroc ou en Irak. Ils sont là comme des descendants des conquérants venus coloniser ces pays et convertir, de gré ou de force, les populations locales. Mais je ne vois aucune critique de ces faits dans le cercle civilisationnel arabe. De même, on parle de la traite des Noirs par les Européens à partir du XVIème siècle, mais on ne dit jamais que la traite et la réduction systématique des Noirs en esclavage a été introduite en Afrique par les marchands arabes à partir des XI-XIIème siècles (avec, comme toujours, la participation complice des rois et chefs de tribus noirs), que l'esclavage n'a jamais été aboli spontanément en pays islamique et qu'il subsiste toujours dans certains d'entre eux."
21 mai 2008, 18:43   Re : Castoriadis islamophobe
Cher petit-Détour, merci. Même quand je ne participe pas au forum je le lis toujours avec intérêt et plaisir.
Utilisateur anonyme
21 mai 2008, 21:51   Re : Adieu de l'hôtesse arabe
Pourriez-vous nous indiquer, cher M. Petit-Détour, les références de cette citation de Castoriadis, que je connaissais plus marxisant avant qu'il ne se lance dans l'institution imaginaire de la société ?
Utilisateur anonyme
21 mai 2008, 21:55   Cofidences
Cher Corto, vous confondez avec Cornélius Castorama, le cousin de Valentin Bricolage. Croyez-moi, j'ai la carte de fidélité : il y a bien une faucille et un marteau en rayon.
Utilisateur anonyme
21 mai 2008, 22:17   Re : La Tasse
Merci, cher Boris, où avais-je la tête ? Puisqu'on ne vous la fait pas, peut-être pourriez-vous m'indiquer si l'appréciation ci-après se réfère bien à une oeuvre - confidentielle, compte tenu de son sujet scabreux - de Jean-Luc Godard ou si j'erre encore ?

Citation

"La Tasse de Godard est une belle oeuvre. Ce soir, je m'en remémorais les plus beaux fragments."
Utilisateur anonyme
21 mai 2008, 22:37   Re : La Tasse
Boris ?
Cher M. Petit-Détour, le texte que vous citez me surprend venant de ce célèbre penseur grec, que je ne connaissais que de réputation. Il me rappelle un "historien" palestinien dont j'ai oublié le nom, qui faisait un jour à la télé le martyrologe de sa nation et passait directement des royaumes croisés à la déclaration Balfour, par-dessus les siècles de domination ottomane, qui n'étaient pas de l'oppression, apparemment. Pourtant, en bon Palestinien, il était laïc, démocrate etc..., et nullement islamiste. Heureusement, le journaliste ignorait totalement l'existence de l'empire ottoman, ce qui lui épargna la peine de lui poser une question sur cet oubli.
Edouard (ou Edward) Saïd ? Jusqu'à sa mort, il a fait les délices des journalistes occidentaux. Nicolas Demorand tombait littéralement en pamoison lorsqu'il se trouvait en sa présence.
Je ne sais vraiment plus. Ah bon, Edward Saïd est mort? Son Orientalisme m'avait beaucoup intéressé quand j'étais jeune, mais faute de temps, je ne l'avais pas lu jusqu'au bout. Je me souviens confusément de quelques bonnes pages sur l'ethnocentrisme, textes à l'appui (ces textes valaient le détour, si j'ose dire, et avaient été pêchés dans des récits de voyage totalement oubliés mais fort intéressants), à une époque où ces questions-là n'étaient que très marginalement agitées dans les médias et l'université. C'est d'ailleurs ce qui calme vite mes indignations devant le dressage idéologique contemporain dont nous sommes les témoins : les idées politiquement correctes ont une très courte durée de vie, semblent sujettes à une usure très rapide, laissent peu de traces dans les esprits des jeunes (qui ont une réjouissante faculté à ne pas écouter), et finalement durent peu. Sur un autre site, j'ai été frappé par l'exclamation indignée d'un internaute sur l'oubli profond où un Pierre Desproges est tombé, dix ans seulement après sa mort. Mais dix ans, en régime médiatique, sont un siècle. Je me demande si les idées qui agitent les journalistes ne sont pas vouées au même sort que les chanteurs, les téléphones portables et les célébrités du festival de Cannes : elles sont moins durables que ma cafetière.
Le texte de Cornélius Castoriadis est tiré d'une interview dont l'intégralité est disponible sur le site de la République des lettres à l'adresse suivante:
[www.republique-des-lettres.fr]
Au delà des propos de Castoriadis sur l'Islam - né à Constantinople, en 1922, il a toujours refusé, rapportent certains de ses amis, d'appeler la ville devenue turque (il y a 555 ans exactement) autrement que par son nom "romain" - , ce texte constitue une bonne introduction à sa pensée politique.
Monsieur Bès : Pierre Desproges est mort il y a vingt ans. Ce qui, d'ailleurs, n'enlève rien à la pertinence de votre propos, et même le renforce.
La Providence vous entende, cher Henri.
22 mai 2008, 12:00   Vingt ans après
Ah, merci, cher Didier. Finalement, l'internaute indigné se trompait, mais moi aussi, car ma cafetière n'a pas vingt ans...
22 mai 2008, 12:09   Re : Vingt ans après
Cher Henri, je voudrais partager votre relatif optimisme, mais hélas, la mémoire greffière -pour ce qui concerne les "humiliations" des musulmans- résistera à toutes les modes. Ils n'existent que par elle.
22 mai 2008, 14:12   Re : Vingt ans après
Cher Henri, avec votre si bonne cafetière, préparez-nous un petit noir très serré et j'apporte un nègre en chemise de ma confection! ( Vous voyez, cher DJF, ce n'est pas si difficile...)
22 mai 2008, 14:39   Re : Vingt ans après
Je connaissais la tête de nègre, dont me régalait mon grand-père qui en rapportait une presque tous les jours en rentrant du travail, mais pas le nègre en chemise.
22 mai 2008, 14:52   Re : Vingt mille calories!
"Mon" nègre en chemise , cher Marcel est une "bombe"» bourrée de chocolat (biscuits à la cuiller superposés et tartinés d’une ganache parfumée au kirsch) et ennuagée d’un dôme impressionnant de Chantilly. 20.000 calories assurées à la portion ! On prévient ses invités afin qu’ils puissent faire régime les trois jours précédents.
C'est vraiment magnifique, cher Boris. (Sur cet ordinateur d'où j'écris aujourd'hui, j'ai enfin pu bien l'entendre.
Cher Marcel Mayer : la tête de nègre qui a fait les délices de mon enfance (et aussi mon obésité précoce) s'appelle désormais une meringue au chocolat, ainsi que l'on pouvait s'y attendre.
Utilisateur anonyme
22 mai 2008, 15:36   Re : Faites que nous la fréquentions encore
Le timbre est très beau en effet, mais n'y a-t-il pas un problème de diction (ou d'articulation) ? Les seuls mots intelligibles sont "Ouvre ton coeur" ; tout le reste m'a complètement échappé.
Utilisateur anonyme
22 mai 2008, 15:50   Ouvre ton cœur, Alex
Ben, quand le timbre va tout va, non ?
Utilisateur anonyme
22 mai 2008, 16:12   Re : Faites que nous la fréquentions encore
Oui, c'est un peu trop dans la gorge, à mon avis. Heureusement que sur le site de Georges, on peut suivre en lisant le texte.
Utilisateur anonyme
22 mai 2008, 16:21   Dans la gorge !!!
Non mais je rêve ! Mais vous comparez avec quoi (qui), je me demande bien ! Et si vous parlez de "suivre avec le texte sur le blog de Georges", mon Cher Corto, c'est qu'on ne parle plus de Bartoli. Faudrait quand-même pas tout mélanger !
22 mai 2008, 17:50   Tête de qui vous savez
Ah! chère Aline, on voit que vous savez vivre! Rien n'irait mieux avec le café que cette sublime bombe au chocolat dont vous parlez si poétiquement, et qui a pour la ligne des gourmands autant d'égards que Ben Laden pour les Tours Jumelles.
De mon temps, les nègres en chemise étaient parfaitement diététiques.
Utilisateur anonyme
22 mai 2008, 22:15   Re : Tais-toi, je t'en prie ! *
Ah bon, en cliquant sur le lien Pour Cassandre, on ne tombe pas sur le site de Georges et on ne lit pas le texte suivant :

Citation

Georges a dit…

Puisque rien ne t'arrête en cet heureux pays,
Ni l'ombre du palmier, ni le jaune maïs,
Ni le repos, ni l'abondance,
Ni de voir à ta voix battre le jeune sein
De nos soeurs, dont, les soirs,
le tournoyant essaim
Couronne un coteau de sa danse.

Adieu, beau voyageur, hélas, Oh!
que n'es-tu de ceux
Qui donnent pour limite à leurs pieds paresseux
Leur toit de branches ou de toiles!
Qui, rêveurs, sans en faire, écoutent les récits,
Et souhaitent, le soir, devant leur porte assis,
De s'en aller dans les étoiles!

Si tu l'avais voulu, peut-être une de nous,
O jeune homme, eût aimé te servir à genoux
Dans nos huttes toujours ouvertes;
Elle eût fait, en berçant
ton sommeil des ses chants,
Pour chasser de ton front les moucherons méchants,
Un éventail de feuilles vertes.

Si tu ne reviens pas, songe un peu quelquefois
Aux filles du désert, soeurs à la douce voix,
Qui dansent pieds nus sur la dune;
O beau jeune homme blanc, bel oiseau passager,
Souviens-toi, car peut-être, ô rapide étranger,
Ton souvenir reste à plus d'une !


et l'on n'entend pas ce texte chanté par Cecilia Bartoli., qui utilise de manière intensive sa cavité buccale, plutôt que d'émettre franchement les notes ?

Ce qui est sûr, c'est que l'un d'entre nous rêve, en effet !
Utilisateur anonyme
22 mai 2008, 23:38   Re : Faites que nous la fréquentions encore
"Les seuls mots intelligibles sont "Ouvre ton coeur""

Il y a autre chose à comprendre ?
Pas de panique, cher Henri, la ligne des gourmands sera sauve! Vous avez trois jours pour vous préparer dans votre salle de sport à cet attentat gastronomique. Car ma bombe et moi, nous ne prenons pas l’avion, nous arriverons en vélo.
(à vélo ou en vélo ? Vous seriez aimable de m’indiquer la forme correcte car j’hésite toujours).
Utilisateur anonyme
23 mai 2008, 10:10   Re : Faites que nous la fréquentions encore
« Il y a autre chose à comprendre ? »

Non non, Orimont, bien sûr que non, rien à comprendre, rien à entendre, rien à écouter, vous pouvez vous rendormir. (Puisqu'on vous dit qu'elle chante mal et qu'elle ne sait pas articuler.)

Corto, vous avez raison, mais parce que vous êtes allé chercher dans les commentaires, et j'avais complètement oublié que j'y avais ajouté les paroles de cette mélodie.
23 mai 2008, 10:23   Re : Tais-toi, je t'en prie ! *
Je proteste Votre Honneur (et Messeigneurs Orimont et Alexis), des sons pareils ne peuvent venir de la gorge!
À vélo, chère Aline. "En" s'utilise pour les véhicules à l'intérieur desquels on se transporte : voiture, camion, avion, bateau... voire poussette, pour les plus jeunes lecteurs de ce forum béni des dieux.
Merci, cher Didier, je vais tenter de le retenir!
Utilisateur anonyme
23 mai 2008, 12:10   Du sentiment d'humiliation chez les BAL
Tant que je vous tiens, si j'osais, je demanderais comment il faut dire : "boîte à lettres" ou bien "boîtes aux lettres" ? J'emploie la première formule, mais sans savoir si j'ai raison, et surtout pourquoi (j'ai raison, ou tort).
Le Trésor et l'Académie semblent s'entendre pour aux.
Oui, contrairement au Robert qui admet les deux. Il est curieux de constater que c'est le seul cas où l'on emploie "aux" : pour tous les autres noms composés avec "boîte", la préposition employée est "à" qu'il s'agisse d'une boîte qui reçoit ou qu'elle distribue (sauf pour les boîtes à usage unique auquel cas on emploie "de").
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