Selon la Dépêche :

Les salariés musulmans font de plus en plus le ramadan en France

Mais pourquoi donc ?

Citation
La Dépêche
Il y a une première génération de gens nés en France de confession musulmane, et on assiste à un changement. Autant ceux qui étaient immigrés étaient discrets, car ils n'étaient pas chez eux, autant là, évidemment la génération de Français n'a plus peur de faire ramadan et ne se cache plus. On assume son ramadan.

Commentaire d'un lecteur

Peu à peu ils gagnent du terrain...
Dans quelques années nous serons chez eux

Avec ramadan obligatoire pour tous !

[www.ladepeche.fr]

Suite : ce lecteur vient d'être "modéré". La contribution de son contradicteur est maintenue de sorte qu'on ne comprend évidemment pas à qui elle s'adresse.

Selon Le Morgen

Prisons
Le renvoi de détenus dans leur patrie est un échec


Malgré des accords bilatéraux avec le Maroc, la RDC et l'Albanie, aucun détenu n'a jusqu'ici été renvoyé dans son pays pour purger sa peine, écrit mercredi De Morgen. L'accord avec le Maroc a été conclu en 2007 mais il n'a toujours pas été ratifié par le Maroc, selon le journal. L'accord avec la RDC n'a lui non plus pas été ratifié.

Depuis 2005, 51 détenus ont été volontairement transférés dans une prison de leur pays d'origine. La moitié d'entre eux sont Néerlandais.

La médiasphère a fixé la ligne : le ramadan, de plus en plus massivement pratiqué en France, est un signe d'intégration.
De Libération au Monde en passant par le JDD, Le Parisien ou France Culture, l'heure (sans qu'il y ait d'ailleurs de donneur d'ordre comme à l'époque du spectaculaire concentré ; la doxa multimachin diffuse suffit) est à l'extase. Regardez, ô crispés souschiens, comme le ramadan fait partie du paysage ! Sa banalisation procède d'une intégration feutrée annonçant le graal andalou ! Regardez comme ils rentrent massivement du bled pour célébrer la venue du Saint-Coran dans cette France qu'ils aiment ! Qu'ils aiment tellement d'ailleurs qu'ils sont avides de faire partager leur joie avec Marie, Gaston et, why not, Moshe ! (entendu ce matin sur France Culture). Tout va bien. Les émeutes de 2005 exprimaient une rage citoyenne (Edwy Plenel) ; marquaient une intégration aux valeurs d'égalité (Emmanuel Todd) ; le ramadan de l'an 2010, lui, signe le triomphe de la société multiculturelle et pacifiée, marchant au pas de l'islam chébélite. 150 000 personnes au Bourget des Frères musulmans; voiles et burkas qui fleurissent à faire pâlir d'envie les Indigènes de Pristina ; apartheid et ghettoîsation en marche ; tout cela n'est que broutilles. Et d'ailleurs plus ces phénomènes fleuriront plus le Spectacle célèbrera l'harmonie en marche ; de même que plus il y aura de mosquées en France, plus d'imams, plus de halal, plus le combat contre l'islamophobie sera jugé nécessaire. Car ce qui se sépare et se disloque dans la réalité doit être décrété uni par la grâce de l'idéologie spectaculaire. Le festivisme ramadanesque est né. Al amdou lillah.

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Bien cher Petit-Détour,


Je serais vous, je remplacerais le Alleluiah par Al amdou lillah.

C'est fait bien cher Jean-Marc.

Du Grand Petit. A publier, même, dans un pamphlet par exemple.

Bravo, superbe !

Superbe !

Les Plenel, Todd et autres Wolton n'auront donc jamais fini de se rouler encore plus profond dans la fange collaborationniste. C'est stupéfiant et, à la longue, atteint une forme de grandiose. C'est cela : les pourceaux grandioses.

Citation
Les émeutes de 2005 exprimaient une rage citoyenne (Edwy Plenel) ; marquaient une intégration aux valeurs d'égalité (Emmanuel Todd) ; le ramadan de l'an 2010, lui, signe le triomphe de la société multiculturelle et pacifiée, marchant au pas de l'islam chébélite.

Bravo !

Mais quand je pense à ces traitres je vois rouge car dans les débats télévisés ils se comportent comme des cpf attaquant à 10 une vieille dame pour lui voler son sac.

C'est presque toujours le malheureux Finkielkraut qui seul contre tous est livré à l'immolation sur l'autel de la bienpensance.

Oui il y a là là vraiment quelque chose d'inédit dans l'ignominie. de ces collabos. La consigne que se donnent les médias et les politiques de vanter la Diversité, le Métissage, et le Vivrensemble au mépris de la réalité a beau exaspérer de plus en plus de Français ainsi que de lecteurs et d'auditeurs de ces mêmes médias, ils poursuivent imperturbablement leur propagande. Sadisme ? mélange d'affolement et de méthode Coué ? Fuite en avant ? Anticipation : cherchent-ils déjà à se placer auprès des futurs maîtres de la France ? Appliquent-ils un programme décidé, secrètement, en très hauts lieux Leur graisse-t-on la patte pour ce faire ?

(Message supprimé à la demande de son auteur)

On pourrait peut être mettre le texte du p'tit dans De L'In-nocence zi book, article Ramadan ?

Citation
Ostinato
Commentaire d'un lecteur

Peu à peu ils gagnent du terrain...
Dans quelques années nous serons chez eux

Avec ramadan obligatoire pour tous !

Il me semble que dans certains "quartiers" de France, c'est déjà le cas, non ?

A part ça, je me rappelle avoir lu, l'année dernière me semble-t-il, qu'il y avait au Maroc un mouvement pour les libertés individuelles qui, pour dénoncer la loi marocaine interdisant à tout musulman de manger en public durant le jeûne, avait organisé un pique-nique dissident dans la journée. Les participants avaient alors eu maille à partir avec la police tout en étant condamnés par une partie de l'opinion publique, et cela m'a fait rétrospectivement penser à nos apéritifs "saucisson-pinard" bien de chez nous, pareillement sanctionnés. D'où la prise de conscience que les pratiques d'un régime conservateur et plus ou moins autoritaire comme celui du Maroc (et plus généralement des pays musulmans) et celles de notre démocratie soi-disant ouverte et tolérante se retrouvaient finalement sur un point, mais pour des motifs opposés : dans un cas pour avoir attenté aux valeurs religieuses nationales, et dans l'autre, précisément pour avoir revendiqué une telle identité culturelle nationale. Il me semble que la voie à suivre serait de trouver un compromis entre ces deux systèmes, mais cela semble mal parti étant donné que nos élites pensent que l'Histoire à un sens et qu'elle doit toujours aller dans le même, à savoir vers toujours plus de contre-colonisation et de Grand Remplacement, qu'un discours politiquement correct aura tenté plus ou moins habilement de travestir sous les traits d'"intégration" (sauf que c'est nous qu'on intègre à l'Autre désormais, comme l'a si bien fait remarquer M. Petit-Détour) pour mieux faire passer la pilule.

Je vote pour la "fuite en avant", jamais Philippe Henriot ne fut plus bavard, bravache, vitupéreur et menaçant que quelques jours, quelques heures avant de se faire occire, quand les jeux étaient déjà plus que faits.

De l'au-delà même, ils continueront à propagander le vivre-ensemble et l'intégration réussie, vous verrez.

Le diable est increvable, c'est dans sa nature.

Et d'ailleurs plus ces phénomènes fleuriront plus le Spectacle célèbrera l'harmonie en marche ; de même que plus il y aura de mosquées en France, plus d'imams, plus de halal, plus le combat contre l'islamophobie sera jugé nécessaire. Car ce qui se sépare et se disloque dans la réalité doit être décrété uni par la grâce de l'idéologie spectaculaire.


L'idéologie spectaculaire repose sur la certitude que l'état de choses actuel ne peut être, en aucun cas, considéré comme un état de guerre. Ni la paix, ni la guerre ne sont désormais possibles, mais la révolution ne l'est pas davantage.

"Nous ne voulons pas travailler au spectacle de la fin du monde, mais à la fin du monde du spectacle." (Notes éditoriales de L'I.S. 3.)

Je vote pour la "fuite en avant",

(Rires) Oui, on dirait qu'il y a comme un "plus de jouïr" (pour parler comme Lacan) attaché à la "fuite en avant". Plus je fuis, plus je jouis.

Qu'en aurait pensé Henri Laborit ? Il faudrait, peut-être, le demander à l'auteur de Mon oncle d'Amérique...

Ce fil fait largement référence à Debord. Un de ses plus infidèles héritiers, Jaime Semprun, vient de mourir. Il avait créé il y a plus de vingt ans les éditions de L'Encyclopédie des Nuisances. On lui doit notamment la publication des essais politiques d'Orwell, de L'Obsolescence de l'Homme d'Anders et de livres souvent intéressants (Mandosio, Bodinat). Lui-même était l'auteur brillant de Dialogue d'exilés (inspiré de la pièce de Brecht) et de L'Abîme se repeuple, livre dans lequel il dénonçait la décivilisation en cours en des termes très proches de ceux de l'In-nocence. On connaît tous maintenant l'aphorisme fameux sur la nature de ces enfants que nous allons laisser au monde ou ses considérations sur les nouvelles sections d'assaut de la barbarie sise en banlieue dans lesquelles il voyait l'avant-garde de la barbarie qui vient. Dernièrement, il avait soutenu la parution de la revue L'Autre côté dédiée à la lutte contre le néo-gauchisme à la mode. Il détestait Badiou (le polpostiste), Agamben (l'agité de l'état d'exception), Coupat (le poseur invisible), Butler (la dingue transgenre), Foucault et les menteurs salariés de l'Université-chercheuse. En ces temps de mensonge généralisé, de tels hommes, quels que soient les divergences que l'on peut entretenir sur tel ou tel point, appartiennent à la communauté du constat, du regard juste et désenchanté sur le monde tel qu'il va.

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Cher Didier et cher Petit-Détour,
Très triste nouvelle en effet,
Merci de nous la faire connaître.

Après mon abandon du progressisme de ma jeunesse Jaime Semprun et sa bande furent les seuls auxquels je suis resté fidèle en achetant systématiquement la production de leur petite maison d'édition.

Il y avait une attitude altiére chez cet homme exceptionnel qui ne s'est jamais laissé corrompre. Pour le reste j'approuve entiérement le contenu du billet précédent de Petit-Détour.

C'est comme l'obèse qui, désespèrant de mincir, se goinfre, toute honte bue, de tartes à la crèmes.

Bien cher Francis,

Vous connaissez sans doute la diatribe de Philippe Henriot à propos de Pierre Dac :

" Qu'est-ce qu'Isaac (note de Jean-Marc : patronyme de Pierre Dac), fils de Salomon, peut bien connaître de la France, à part la scène de l'ABC où il s'employait à abêtir un auditoire qui se pâmait à l'écouter ? La France, qu'est-ce que ça peut bien signifier pour lui ?"

A laquelle Pierre Dac répondit, en parlant de la tombe de son frère :

«C'est là que reposent les restes de ce qui fut un beau, brave et joyeux garçon, fauché par les obus allemands, le 8 octobre 1915, aux attaques de Champagne. (...)
Sur la simple pierre, sous ses nom, prénom et le numéro de son régiment, on lit cette simple inscription: “Mort pour la France à l'âge de 28 ans”.
Voilà, monsieur Henriot, ce que cela signifie pour moi, la France.
Sur votre tombe, si toutefois vous en avez une, il y aura aussi une inscription. Elle sera ainsi libellée : “Philippe Henriot - Mort pour Hitler - Fusillé par les Français !”
Bonne nuit, M. Henriot. Et dormez bien.»

Francis,

Voici la bande d'actualités relative aux obsèques de Philippe Henriot, qui apporte, si j'ose dire, de l'eau à votre moulin.

Il semblerait incroyable à la jeunesse que cela ait eu lieu le 7 juillet 1944, un mois après le débarquement.

[www.ina.fr]

Cassandre,

En ce qui concerne votre obèse, je vous suggèrerais de remplacer "toute honte bue" par "toute fierté ravalée", cela cadre mieux...

Et dans la série "Mauvais chanteur, mais paroles intéressantes", Pierre Dac (et non Grand Corps Malade) :

Oui, merci cher Jean-Marc, j'éprouve une grande admiration pour Pierre Dac. Ce type de Français (il me semble que Desproges en était un autre) manque beaucoup. En un sens, Muray était de la même race. L'homme avait un humour qui allait loin, qui s'échappait totalement dans les arcanes lacaniennes de la langue. Un certain humour français dans et par le langage, qui se retrouve dans certains pays mais certes pas dans tous (jamais, par exemple, aux Etats-Unis d'Amérique où la langue a trop perdu de son unité pour que l'on puisse encore jouer avec elle). Il ressemble à Marcel Aymé, à Raymond Devos. C'était un autre bonhomme "Années 30". Il avait un bras plus court que l'autre de 12 centimètres lui aussi à cause d'un obus pris en Champagne.

Henriot fut tu (bien tu) 45 jours après cette réplique du tac au tac de Dac.

Pendant une fraction de seconde, peut-être une seconde, l'on voit, saisissantes dans leurs bottes cirées, les autorités d'occupation. Or cette fraction de seconde suffit à montrer, avec éloquence, sur les trois visages allemands, que décidément, non, tout est bien fichu. Ces militaires allemands font des gueules de dignitaires japonais après Hiroshima et juste avant Nagasaki. Rien de tel cependant dans l'allant ministériel et affairé des Laval et des amiraux à képi qui lui serrent la louche avec respect, détermination, lui ouvrent les portes de sa limousine, avec des profils de proconsuls pénétrés du sens de l'Histoire. Et nous sommes cinq semaines après le Débarquement. Quelle époque, non mais quelle époque!


(ah! on me signale dans l'oreillette que "les amiraux n'ont pas de képi". Je vais donc demander à la régie de supprimer "à képi" de cette intervention... voilà qui est fait. Merci. Avec toutes mes excuses aux liseurs de ce forum plus versés que je ne le suis dans le code vestimentaire des grades de nos armées.)

Je me souviens avoir vu sur une façade des boulevards de Toulouse une plaque en l'honneur de Pierre Dac...


Cet homme discret n'aimait pas les honneurs, et il déclara un jour à un ministre du Général (ministre réputé pour son antisémitisme) qui lui demandait quel genre d'honneur lui conviendrait : "qu'on nomme ma ville natale Chalom-sur-Marne".

Francis, vous avez un message privé.

Notons la présence de M. de Brinon, qui fut le seul Ambassadeur de France à Paris.

la parution de la revue L'Autre côté dédiée à la lutte contre le néo-gauchisme à la mode.

Le marxisme étant une erreur (pour le dire vite), on voit à quel niveau se situent les plagieurs ultra-gauchistes de vingtième ordre d'une idéologie qu'ils continuent de détraquer et dont ils extraient une conception complètement démente pour les sous-marxistes mêmes (je pense à toutes ces pseudo-"relectures").