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Hervé Morin et les "Français héritiers de l'immigration".

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
30 août 2010, 16:40   Hervé Morin et les "Français héritiers de l'immigration".
Quand j'entends certains élus établir un lien entre immigration et insécurité, cela me choque. On ne naît pas délinquant. S'il y a beaucoup de Français issus de l'immigration dans les prisons c'est à cause de l'échec de l'intégration sociale, économique et culturelle. D'ailleurs, ce ne sont pas des immigrés mais des personnes nées en France et donc françaises. N'oublions pas que, dans leurs quartiers, le chômage oscille entre 20 et 40%. Dans leur très grande majorité, ils ont une énergie formidable. Il est toujours mieux d'avoir deux cultures qu'une seule. Il y a longtemps que la France n'est plus seulement rurale, catholique et blanche. Ne négligeons pas la richesse de ces Français, héritiers de l'immigration et non pas issus de l'immigration, car ils sont une formidable chance pour notre pays dans un monde globalisé.

Hervé Morin

Le Figaro du 26/08/2010 ("La peur et la loi ne suffisent pas", extrait).
Utilisateur anonyme
30 août 2010, 16:55   Re : Hervé Morin et les "Français héritiers de l'immigration".
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
30 août 2010, 17:11   Re : Hervé Morin aussi bête que Guaino.
Dans leur très grande majorité, ils ont une énergie formidable.

L'énergie formidable des CPF ? Je crois me souvenir qu'Henri Guaino, après s'être fait huer et caillasser dans les "quartiers", nous avait déjà fait l'coup - non ?
Utilisateur anonyme
30 août 2010, 17:52   Re : Hervé Morin et les "Français héritiers de l'immigration".
A force de vouloir se démarquer à tout prix, M. Morin ne sait plus que déblatèrer des âneries.
Les déclarations de ce genre commencent à atteindre à une des modalités de la perfection, pour un discours, qui est de s'émanciper d'avoir un auteur.

Par habitude, on continue à les présenter comme en ayant un, ici Hervé Morin, mais en réalité, les propos sont si bien rodés, la réthorique, les métaphores et la syntaxe répondent si bien à des règles que n'importe qui pourrait en être l'auteur.
S'il y a beaucoup de Français issus de l'immigration dans les prisons c'est à cause de l'échec de l'intégration sociale, économique et culturelle.

Voilà au moins, parmi cette prose lénifiante, une phrase avec laquelle je suis d'accord, sauf qu'il me semble que dans la tête d'Hervé Morin (et, plus généralement, dans celle des Amis du Désastre), cette échec est entièrement imputable à la France alors qu'il me semble évident que les facteurs culturels inhérents aux populations concernées sont avant tout à prendre en compte dans l'explication de l'échec de l'intégration, puisqu'on constate, d'une part, que d'autres populations présentes en France s'intègrent bien (les Chinois par exemple), alors que, d'autre part, ce sont toujours les mêmes qui posent le même genre de problèmes dans divers pays d'Europe (Suède, Allemagne, Angleterre, etc.).


Pour ce qui est de la double culture, c'est évidemment vrai en théorie sauf que dans la réalité, nos "chances" ne connaissent souvent plus très bien leur culture d'origine (ils sont d'ailleurs considérés comme "Français" lorsqu'ils retournent "au bled") et rejettent la nôtre. On a donc plutôt affaire à une double inculture.
Utilisateur anonyme
30 août 2010, 20:42   Re : Hervé Morin et les "Français héritiers de l'immigration".
Citation
Orimont Bolacre
Les déclarations de ce genre commencent à atteindre à une des modalités de la perfection, pour un discours, qui est de s'émanciper d'avoir un auteur.

Par habitude, on continue à les présenter comme en ayant un, ici Hervé Morin, mais en réalité, les propos sont si bien rodés, la réthorique, les métaphores et la syntaxe répondent si bien à des règles que n'importe qui pourrait en être l'auteur.

Ca me fait penser aux discours du PC dans la Chine d'aujourd'hui : personne n'est plus tenu d'y croire, c'est du bidon et tous le savent; mais le pouvoir s'en fiche, l'essentiel c'est que "ça passe".
" Ca me fait penser aux discours du PC dans la Chine d'aujourd'hui (...)"

Hum... Ces discours me paraissent plutôt soviétoïdes époque Andropov plutôt que chinois, pour la simple raison que les discours chinois ne s'inscrivent pas dans un déclin du pays. Les discours du PC chinois actuel peuvent passer pour une "musique de fond" à toute fin utile. Les discours de type Morin-Andropov me paraissent au contraire un bégaiement pathétique qui voudrait conjurer la réalité et ne pourront y parvenir.
Utilisateur anonyme
30 août 2010, 22:55   Re : Hervé Morin et les "Français héritiers de l'immigration".
Oui Cher Orimont, plutôt soviétoïdes, vous avez raison (encore).
C'est curieux ce que vous dites Orimont, ce parallèle entre notre équipe gouvernementale et les dirigeants soviétiques de la dernière heure: si Morin, c'est Andropov, Hortefeux a indiscutablement des airs apparachiks de Tchernienko et Sarko, comme je l'ai toujours dit, c'est Gorby -- arrivé au pouvoir suprême au même âge, même agitation, même "rupture de style avec ses prédécesseurs", airs de rénovateur, mêmes ambitions à la perestrovka, même popularité à l'extérieur et sur la scène internationale et même déception à l'intérieur. Il n'est donc pas exclu que la France sombre dans quelques temps, comme l'a fait le vieux rafiot URSS qui prenait l'eau de partout. Enfin deux coups d'état militaires tout de même... Et Carla dans le rôle de Raïsa, avec ses deux longues mains croisées devant son bas-ventre, traumatisée à vie par la méchanceté du monde...
Les ricanements que Rioufol tente de couvrir me glacent : je suis incapable de m'obliger à écouter ces choses.
Il surmonte très bien cette situation et en parlant très rapidement parvient à clouer le bec aux ricaneurs. Ce qui démontre une grande conviction quant aux propos.
Voici, plus précis, un bon article de Natacha Polony publié dans Le Figaro d'aujourd'hui.


L’intolérance au cœur de l’école

Harcèlement contre les homosexuels, injures contre les filles un peu trop libres… L’école est le lieu privilégié d’une violence ordinaire où le monde n’est perçu que comme un affrontement entre dominants et dominés.
Par Natacha Polony


« Une fille qui est violée, c’est forcément une Française. Chez nous, ça n’arrive pas. » C’est la remarque ordinaire d’un collégien de Seine-Saint-Denis devant son professeur d’histoire. Une remarque qui raconte l’état d’esprit d’une part de la jeunesse française. « À chaque fois que j’évoque en cours la bataille de Poitiers et Charles Martel arrêtant l’invasion arabe, j’ai la même réaction, raconte Estelle, qui enseigne depuis sept ans en zone d’éducation prioritaire. Plusieurs gamins qui s’écrient “On est de retour, et cette fois, on va gagner.” Par-delà la part de provocation, ils ont le choc des civilisations chevillé au corps. Mais la fracture traverse la France. Dans leur tête, il y a eux et nous. »

Tout un monde où l’on se définit par son origine, et par son degré plus ou moins important d’intégration. « J’ai découvert avec mes élèves d’origine africaine ce qu’est un “bounty”, raconte JeanChristophe, professeur dans les Yvelines. Comme les barres chocolatées à la noix de coco, noir à l’extérieur, mais blanc à l’intérieur - traître, donc. Un crime qui se paye immédiatement par l’ostracisme. » Dans ce monde-là, les hiérarchies sont précises et chacun doit tenir sa place, ne surtout pas entrer dans le jeu de l’institution. Le bon élève, le « bolos », est mal vu, traité de « pédé ». Il suffit parfois de porter des lunettes pour être un « sale intello ». « Ça, précise Jean-Christophe, c’est la vie ordinaire, quand il n’y a pas de tension particulière. Et ça ne touche pas seulement les élèves. J’avais un jeune collègue homosexuel il y a quelques années. Il a vécu un enfer. Il a fini par démissionner. »

Le constat n’est pas neuf. En septembre 2002, un livre l’avait pour la première fois dressé ouvertement. Les Territoires perdus de la République (Mille et une nuits) avait levé le voile sur l’antisémitisme et le sexisme ordinaires. Les réactions furent violentes : « exagéré », « de parti pris » , voire « raciste » . En juin 2004, un inspecteur de l’Éducation nationale, Jean-Pierre Obin, remettait à François Fillon un rapport commandé par Luc Ferry et Xavier Darcos. Mis sous le boisseau, le rapport fut finalement publié dans un ouvrage collectif, L’École face à l’obscurantisme religieux (Max Milo). Lui aussi fut accusé de s’appuyer sur une minorité d’établissements pour déformer la réalité. Gilles de Robien, devenu ministre, avait expliqué que « la loi du 15 mars 2004 [interdisant les signes religieux à l’école] rendait caduc le rapport Obin ». Depuis, d’autres textes se sont évanouis dans les couloirs de la Rue de Grenelle, siège du ministère.

Mais, en cette rentrée 2010, un nouveau rapport, repris par l’Agence éducation formation, se penche à nouveau sur la question. Intitulé « Discriminations à l’école », il émane de la Direction générale de l’enseignement scolaire et doit être remis à Luc Chatel dans le courant du mois de septembre. Le sujet est sensible. L’équipe s’était volontairement donné pour objet l’ensemble des « discriminations » en milieu scolaire, dans le but, selon certains des rédacteurs, de n’être pas accusés de souffler sur les braises. De l’enfant handicapé qu’on refuse de scolariser, faute de budget pour un auxiliaire de vie scolaire, aux professeurs qui orientent inconsciemment les filles vers les filières littéraires ; en y ajoutant incidemment la jeune fille insultée et harcelée parce qu’elle ne se plie pas aux codes du machisme en vigueur. Pour Jeannette Bougrab, présidente de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde), « les auteurs se sont appuyés sur la définition officielle des discriminations : actions qui consistent à différencier des personnes de manière injuste. Mais un tel parti pris tend à faire oublier que les élèves ne sont pas seulement victimes. Ils peuvent aussi discriminer leurs professeurs et leurs camarades. » La présidente de la Halde n’hésite pas à l’affirmer : « L’école est devenue le terreau et le ferment du communautarisme. C’est l’échec le plus lourd de la Ve République. »

La peur de « stigmatiser »

Encore faut-il identifier ce communautarisme. « Ce rapport est, une fois de plus, dans la culpabilité, regrette un ancien inspecteur en Seine-Saint-Denis. On y explique que “ pour les lycéens, la diversité va de soi” et, deux lignes après, que “ le défi de l’école est de reconnaître la diversité”. On fait du racisme la cause du repli identitaire de ces jeunes, comme si ça allait de soi. Le malaise est palpable. Mais il est ancien. Dans les années 1990, je dirigeais une école primaire. Des groupes de petits garçons noirs se formaient dans la cour pour attaquer des petites filles blanches. Mais certains enseignants ne voulaient pas le voir. » Pour nombre d’acteurs de terrain, la difficulté à nommer les phénomènes interdit encore toute action efficace.

Car la peur de « stigmatiser » est prégnante, même dans les interventions de l’association SOS-Homophobie, ou de certaines associations auditionnées par les auteurs du rapport. Mais, pour Malika Sorel, auteur en 2007 du Puzzle de l’intégration (Mille et une nuits), il est impératif de différencier, par exemple, le sexisme inconscient de l’institution scolaire de l’agressivité de certains garçons contre les filles : « Certes, la misogynie a toujours existé en France, analyse-t-elle, mais elle n’a jamais revêtu cette violence à laquelle les filles sont soumises dans ces quartiers. Lorsque tous ces hommes, éduqués dans ces stéréotypes, dans le rejet de la femme, investiront notre société, y compris le pouvoir, nous subirons une régression terrible. » Pour Sihem Habchi, présidente de Ni Putes ni Soumises, le postulat de liberté qui permet par exemple de légitimer le port du voile est en train de mettre en danger l’égalité : « Quand on en est à constater des réseaux de préprostitution dans des écoles, parce qu’une fois qu’une fille n’est plus vierge, elle pense qu’il ne lui reste plus d’alternative, c’est très grave. »

Iannis Roder fut l’un des rédacteurs des Territoires perdus de la République. Il a par la suite publié Tableau noir. La défaite de l’école (Denoël 2008). Professeur à Saint-Denis depuis douze ans, il connaît cet antisémitisme « devenu un simple code culturel », les homosexuels « qui devraient être brûlés parce que c’est interdit par la religion. » Le renforcement de l’éducation civique prônée par le rapport de la Degesco le laisse sceptique : « Les leçons de morale ne servent à rien : ils sont les premiers à se plaindre et les premiers à discriminer. En fait, ils ne le prennent pas pour eux. Ils comprennent seulement que ce n’est pas bien de le dire. » La présidente de la Halde partage ce scepticisme : « Le collège n’est pas le lieu de la liberté d’expression », assène-t-elle comme pour répondre à la loi d’orientation sur l’école de 1989, qui l’avait consacrée dans son article 10. Pendant des années, le « débat citoyen » avait remplacé l’apprentissage des savoirs et consacré le règne de l’opinion.

Iannis Roder est cependant optimiste sur un point. Si la situation n’a fait, selon lui, que s’étendre du côté des élèves, il constate une prise de conscience croissante de la part des enseignants. « La chape de plomb s’est allégée, observe-t-il. Mais la réponse est automatique : c’est uniquement un problème social. » Le rapport de la Degesco est cependant formel sur un point : la loi de 2004 a été partout acceptée. Et les nouveaux programmes de collèges remettent au coeur du cours le savoir du professeur en incitant à un retour du récit. Mais partout où il y a flottement de l’institution, les tensions gagnent. Des élèves qui ignorent par exemple que les Arabes, au VIIe siècle, ont colonisé des territoires. « Partout, les tensions se nourrissent de l’inculture, observe Catherine, professeur des écoles à Paris. Celle des élèves, mais aussi celle des enseignants. Dans le primaire, on peut passer le concours après des études de biologie, de mathématique… Très bien. Mais pour répondre aux contestations des gamins, qui arrivent de plus en plus tôt, il faut être très bien armé, et notamment en histoire. »

Le ministère devrait bientôt apporter sa réponse au rapport de la Degesco. Stages de formation à la gestion des conflits, insistance sur l’éducation civique… « Mais, ironise une enseignante, le gentil scout intéresse moins la publicité et le cinéma que le petit caïd fascisant. » Le savoir comme réponse à la barbarie, voilà un programme difficile à tenir quand l’école n’est plus le modèle de la réussite.
31 août 2010, 11:57   Sunset blabla
Sans brûler aussi vite les étapes de la comparaison, comme le fait Francis, on peut ressentir le discours de cet Hervé Morin comme un exemple frappant de "déclaration" sclérosée, qui ne se donne même plus la peine d'imaginer un autre "emballage", un vrai discours, en effet, d'apparatchik, auquel fait écho jour après jour tout le reste de la nomenklatura médiatique. Que l'on puisse mettre les paroles d'un ministre de la Défense, sans en changer le moindre terme, dans la bouche de n'importe quel obscur chroniqueur de France Inter ou Culture en dit long sur l'épuisement intellectuel d'une caste de privilégiés en bout de course. C'est une sorte ce "Boulevard du crépuscule" de l'argumentaire, un "Sunset blabla" qu'il paraît difficile d'envisager pouvoir se perpétuer encore très longtemps.
31 août 2010, 12:30   Re : Sunset blabla
Pardon pour ces discours qui se croisent mais j'aimerais ajouter ceci, dans le fil des ricanements journalistiques à propos de la difficulté de Rioufol à nommer les Français de souche, anciens, historiques, les paléo-Français en somme : comme le montre une fois de plus l'article de Natacha Polony la distinction, l'opposition, le conflit entre eux et nous n'est pas d'abord de notre fait. Eux ne s'embarrassent pas de subtilités sémantiques et dans leur esprit il y a très clairement, affirmé haut et fort, un chez nous, un au pays, et, à l'opposé, les Français et la France. Il ne faut manquer aucune occasion de l'affirmer, de le crier sur tous les toits et sur tous les tons : nous étions ouverts à leur assimilation et c'est eux qui n'en ont pas voulu et qui en veulent de moins en moins même s'ils clament leurs droits en tant que titulaires de la nationalité française et, de plus en plus ouvertement — puisque cela ne semble absolument pas leur aliéner le soutien indéfectible et enamouré des Amis du désastre, idiots utiles, curés jeteurs de sorts et autres collabos — leur intention de conquérir la France.
31 août 2010, 13:20   Re : Sunset blabla
Rioufol cherche le mot... il tente Français-Français, recueille les ricanements d'usage du radioteur, les gloussements indignés de celle que l'on entend en arrière-fond se dresser sur son séant pour faire bonne mesure et bonne figure, Rioufol cherche ... cherche... a le réflexe professionnel de ne pas céder la parole. En homme avisé, il a écarté mentalement de souche, sachant trop le tohu-bohu -- triomphant, le tohu-bohu qui le prendrait pour cible -- que cela provoquerait chez ses hôtes...on a beau lui souffler, à pleins poumons peuple historique ! la radio, qui n'est pas interactive, est sourde. Mais la radio est morte. L'interactivité et la parole multiplexée des forums a eu raison de sa supercherie biunivoque.

D'accord avec Orimont et Marcel: le glacis uniforme du discours doxique sent la craquelure, la voie d'eau, le naufrage prochain, fracassant, de l'édifice sur les écueils du réel. Ah si Nietzsche pouvait assister à ça !
Utilisateur anonyme
31 août 2010, 13:42   Re : Sunset blabla
La secrétaire d'Etat F. Amara a par ailleurs assuré qu'elle ne faisait «pas de lien entre immigration et insécurité» car «nos parents n'ont pas immigré pour que leurs enfants basculent dans la délinquance» (in Libération, aujourd'hui).

CQFD !
"nos parents n'ont pas immigré"

Dans quel sens ?
Utilisateur anonyme
31 août 2010, 14:15   Re : Hervé Morin et les "Français héritiers de l'immigration".
des ricanements journalistiques à propos de la difficulté de Rioufol à nommer les Français de souche, anciens, historiques, les paléo-Français en somme



Euh bah moi ch'suis francais français, j'sais pas comment dire moi ? Un Français qu'a pas d’identité d'rechange, de double culture, qu'en demande pas d’autre de culture, qui veut simplement qu'on (les "minorités") lui foute un peu la paix...
31 août 2010, 15:13   Re : Sunset blabla
Jamais, en effet, les "Français historiques" ne se sont perçus comme "de souche". Ce sont leurs adversaires qui leur ont prêté ce sentiment et cette expression qu'ils ont repris à leur compte, il y a seulement une dizaine d'années, à force d'être discriminés négativement par les faiseurs d'opinion et les brûleurs de voitures. Il leur a fallu en avaler des couleuvres avant d'en arriver là !
31 août 2010, 15:45   Re : Sunset blabla
Citation
Les ricanements que Rioufol tente de couvrir me glacent : je suis incapable de m'obliger à écouter ces choses.

Hier soir sur la première chaine allemand ARD Sarrazin le chien galeux a été recu dans le talk-show "Chez Beckmann" par un aréopage répugnant d'Amis du Désastre cad hommes politiques hasbeen, modérateurs de tv et autres sociologues bienpensants qui n'avaient que le mépris le plus glacé pour les théses au combien vraies de Monsieur Sarrazin.

C'était un procès de type orwellien sauf que l'accusé pouvait rentrer chez lui sain et sauf mais ...

Je n'ai pas tenu plus de 4 minutes.

PS: Le livre de Sarrazin s'est déjà vendu à plus de 30 000 exemplaires en moins d'une semaine mais cela ne va rien changer à la capitulation en rase campagne de la classe médiato-politique allemande.
Thilo Sarrazin ne fait que dire des vérités qui dérangent et son constat est lucide, comme le prouve ce reportage d'une télévision allemande à propos de ses précédentes allégations. Il a d'ailleurs été soutenu par une sociologue allemande d'origine turque, Necla Kelek.



Je regardais un film de Cedric Clapish tourné en 92 qui évoquait assez drôlement les stratégies à la mode de cette époque, plus absurdes les unes que les autres, pour dynamiser les entreprises . Cela allait de la chorale du personnel aux vendeurs, déguisés en costume de carnaval, du grande magasin "animé" par deux imperturbables danseurs de sirtaki en jupettes, en passant par le stage obligatoire en camp de nudistes, la participation au marathon parisien et le saut à l'élastique, le tout ponctué de discours pontifiants et creux du directeur soulignant que la force de l'entreprise résidait "dans la richesse des individualités qui la composaient". Malgré des efforts couronnés de succès, les propriétaires liquidaient l'entreprise en question pour vendre les locaux à prix d'or, la décision ayant été prise à l'insu même du directeur que l'on avait laissé s'évertuer à redresser la situation en vain et tout le monde se retrouvait au chômage.
J'ai ai vu dans ce film comme une parabole de la France "métissée" d'aujourd'hui avec le même genre de discours pontifiant et creux sur la Diversité, la richesse de ses différences et de sa force black-blanc-beur, avec ses musées d' arts premiers, ses stages de danse africaine, ses festivals de musiques du monde, ses affiches "fièrement hallal" et en guise de saut à l'élastique, ces bobos qui ont décidé de faire le ramadan pour partager l'épreuve des musulmans. Et puis, à plus ou moins brève échéance, la catastrophe finale sans doute prévue déjà par les tireurs de ficelles, où presque tout le monde se retrouvera, passez-moi l'expression, cocu.
Utilisateur anonyme
31 août 2010, 16:19   Re : Hervé Morin et les "Français héritiers de l'immigration".
PS: Le livre de Sarrazin s'est déjà vendu à plus de 30 000 exemplaires en moins d'une semaine mais cela ne va rien changer à la capitulation en rase campagne de la classe médiato-politique allemande.


Je crois que même 100 millions d'exemplaires vendus dans une seule journée n'y changeraient rien... Le Réel ne passera pas !, c'est comme ça.
Citation
Il a d'ailleurs été soutenu par une sociologue allemande d'origine trucque, Necla Kelek.

Oui et qui a par ailleurs écrit une remarquable critique de son livre que je me permets pour ceux qui lisent l'allemand de poster: :

Ein Befreiungsschlag

Die Thesen von Thilo Sarrazin zu Bildung und Zuwanderung sollte man diskutieren, nicht den Autor verteufeln. Aber die politische Klasse, der seine Kritik gilt, verweigert sich der Debatte. Von Necla Kelek
Wenn ein Ökonom, Finanzexperte und erfahrener Politiker wie Thilo Sarrazin sich um Deutschlands Zukunft Gedanken macht, kann man erwarten, dass er mit dem Blick des Controllers Zusammenhänge analysiert, eine qualitative wie quantitative Bewertung von Zahlen und Zusammenhängen vornimmt und als Politiker Vorschläge macht, wie die Probleme gelöst werden könnten. Diese Erwartung wird in seinem Buch nicht enttäuscht. Er führt auf 460 Seiten Daten und Fakten zusammen, die alle für sich mehr oder weniger bekannt sind, aber in ihrer Gesamtschau und Bewertung doch überraschende Zusammenhänge und Folgerungen ergeben.
Ausgangspunkt ist die These, dass sich das “goldene Zeitalter”, in dem die Bundesrepublik seit den Fünfziger Jahren des vorigen Jahrhundert lebt, sich dem Ende zuneigt, weil sich die Voraussetzungen des Wohlstands, das heißt demographische und gesellschaftliche Formationen, dramatisch verändern, die Politik dies ignoriert oder falsche Schlüsse zieht.
Sarrazin stellt fest, dass der autochthone Teil der deutschen Gesellschaft in den nächsten Jahrzehnten schrumpfen, die Zahl der Einwanderer durch Zuwanderung und höhere Geburtenrate aber steigen wird und diese Gruppe seiner Meinung nach aufgrund kultureller Hindernisse nicht in der Lage ist, Qualifikationsdefizite zu kompensieren. Dadurch nimmt die Leistungsfähigkeit des produktiven Teils der Erwerbsbevölkerung ab, weil statistisch gesehen Deutschland weniger technisch-wissenschaftliche Intelligenz reproduziert. Als eine Ursache entdeckt er unterschiedliche intellektuelle Voraussetzungen, aufgrund derer das Bildungsniveau sinke, und weist anhand der Pisa-Studie nach, dass nicht die finanzielle Ausstattung der Schulen oder vermutete Armut entscheidend ist, sondern qualitative und kulturelle Ursachen diese Entwicklung viel mehr beeinflussen.
Zum einen ist dies die Qualität des Unterrichts und zum anderen sind dies die Voraussetzungen der Schüler. Obwohl die Berliner Schulen ein viel günstigeres Lehrer/Schüler-Verhältnis haben und mehr Geld pro Schüler ausgegeben wird als zum Beispiel in Bayern, rangiert Bayern bei der Pisa-Studie vorn und Berlin hinten. Für den Autor sind Unterrichtsqualität und Leistungserwartungen - unabhängig von deutscher oder migrantischer Herkunft - entscheidend. Sarrazin widerspricht der These “Viel hilft viel”. Und nennt Alternativen.
Die von Sarrazin aufgezeigte Wechselbeziehung von Intelligenz und Demographie wird als biologistisch diffamiert. Dabei scheint schon der gesunde Menschenverstand nahezulegen, dass Ethnien wie zum Beispiel die Völker Anatoliens oder Ägyptens, die über Jahrhunderte von den Osmanen daran gehindert wurden, Lesen und Schreiben zu lernen, bei denen noch heute Mädchen nicht zur Schule gehen dürfen, andere Talente vererbt bekommen, als die Söhne von Johann Sebastian Bach und dass es auch bei der Intelligenz so etwas wie die Gaußsche Normalverteilung gibt.
Muslime bleiben zurück
Der von muslimischen Forschern erarbeitete Arab Development Report beklagt seit Jahren, dass die mangelnde Tradition der Bildung, die fehlende Lese- und Abstraktionsfähigkeit durch das pädagogische Prinzip des Taqlid, das das Nachahmen fördert und die Neugier verbietet, die eigenen Gesellschaften behindern, sich zu entwickeln. Fast jeder kann ein Handy benutzen, aber die dahinterstehende Technik, das sind eben über fünfhundert Jahre kumulierte europäische Geistesgeschichte und naturwissenschaftliche Forschung. Sarrazin sagt nicht, dass der Einzelne diese Entwicklung nicht nachvollziehen kann, sondern ist hier der Volkswirtschaftler, der kühl Kennzahlen bewertet. Er bezieht sich auf die amerikanischen Forscher Herrnstein und Murray und schreibt: “Die Erkenntnis, dass Intelligenz zum Teil erblich ist, verträgt sich nur schwer mit Gleichheitsvorstellungen, nach denen Ursachen von Ungleichheit unter den Menschen möglichst weitgehend in den sozialen und politischen Verhältnissen zu suchen sind.” Sarrazin reißt eine Diskussion auf, in die sich Wissenschaftler seit Jahren verhakt haben.
Ein Befreiungsschlag könnten für Sozialpolitiker Sarrazins Ausführungen über Armut und Ungleichheit und Arbeit und Politik sein. Zum einen befreit er die Diskussion um Armut aus der materiellen Abhängigkeit. Im bisherigen Politikverständnis geht man quer durch alle politischen Parteien davon aus, dass sozialer Fortschritt, Gesundheit, Ernährung und letztlich Glück nur durch mehr materielle Zuwendung erreicht werden können. Er stellt fest, dass im bisherigen Politikkonzept “das Individuum, sein Verhalten und seine Verantwortung” gar nicht vorkommen. Das will er ändern und qualitative Kriterien einführen. Es geht ihm nicht um die fünfzig Euro mehr, die ein Leistungsempfänger bekommen soll, sondern darum, wie effektiv und verantwortlich er damit umgehen kann.
Ausführlich diskutiert Sarrazin die unterschiedlichen Ansätze, Gerechtigkeit und Leistungsbereitschaft im Arbeitsleben zu gewährleisten. Er rechnet die Idee des voraussetzungslosen Grundeinkommens nach, konstatiert, dass dieses Konzept eine eher mythische denn ökonomische Alternative darstellt, diskutiert den Einfluss von Innovation und Globalisierung. Wer meint, dies alles bereits zu wissen, möge sich melden.
Voraussetzung für erfolgreiches Lernen sind für Thilo Sarrazin im Kapitel über Bildung neben dem Unterrichtkonzept auch Disziplin und Übung. Auch Denken kann man üben, heißt es, und homogene Lerngruppen und bildungsorientierte Eltern sind förderlich, soziale und materielle Nachteile auszugleichen. Hier ist Sarrazin ganz Sozialdemokrat, der das Bildungssystem auch als Möglichkeit für den sozialen und gesellschaftlichen Fortschritt nicht aufgeben will, der weiß, das Gerechtigkeit und Gleichheit sich bedingen, aber die Frage offenbleibt, wann der Mensch nach seinem Bedarf und wann er nach seiner Leistung zu behandeln ist.
Aber auch hier geht er wieder in die Zahlen und stellt fest, dass trotz subjektiven Wollens die Statistik eindeutig ist, und Kinder aus muslimischen Herkunftsländern, auch wenn inzwischen Eltern subjektiv bildungsorientierter werden, objektiv Defizite haben. Und erst hier, im siebten Kapitel, Seite 255, beginnt die Auseinandersetzung mit Zuwanderung und Integration. Sarrazin verortet die Integrationsprobleme europaweit zum überwiegenden Teil bei den Muslimen.
Im Gegensatz zur Bundesregierung, die von 4,3 Millionen in Deutschland lebenden Menschen mit muslimischem Hintergrund spricht, geht Sarrazin von 5,7 Millionen aus. Er stellt mit dem niederländischen Migrationsforscher Paul Scheffer fest, dass die Muslime weniger integriert, überdurchschnittlich oft Empfänger von Sozialtransferleistungen sind, unterdurchschnittlich gebildet, fruchtbarer, öfter kriminell und religiöser als die Mehrheitsbevölkerung und auch anderer Migrantengruppen sind. Er beschreibt die Unmöglichkeit, zwischen Islam und Islamismus zu unterscheiden und den Islam selbst als konsistentes System zu definieren. Und nebenbei bemerkt, ist der Islam keine Rasse, sondern ein kulturelles System.
Ich definiere den Islam nicht nur als Glauben, sondern als eine politische Ideologie und ein gesellschaftliches System: ein System, das die Trennung von Religion und Staat, also die Säkularität und die Aufklärung, verleugnet, das die vertikale Trennung von Männer und Frauen praktiziert, das heißt Frauen diskriminiert.
Durch den Versuch, das System der Scharia, die religiöse Normsetzung, neben oder über das säkulare Recht zu stellen und zu leben, ergibt sich ein anderes Welt- und Menschenbild, ergeben sich andere Werte und Normen, die zu einer generellen Integrationsunwilligkeit großer Teile der muslimischen Gesellschaft geführt haben. Die Ergebnisse dieser Entwicklung werden vom Autor statistisch nachgewiesen. Er zitiert die von Seyran Ates, Güner Balci, Kirsten Heisig, Heinz Buschkowsky, mir und anderen angestoßene Debatte um die Verantwortung der Muslime. Sarrazin schildert die Situation der muslimischen Migranten am Beispiel des Berliner Bezirks Neukölln und stellt fest: “Bei uns muss sich niemand integrieren. Es reicht, wenn er jemanden findet, der ihm den Antrag auf Grundsicherung ausfüllt und bei der Wohnungssuche behilflich ist. Die Integration, die in klassischen Einwanderungsländern durch die Teilnahme am Arbeitsleben erzwungen wird, wird für muslimische Migranten in Deutschland zu einem Luxus, den man sich leisten kann, aber nicht muss.”
Die Aufregung darüber erscheint mir aufgesetzt und das Argument des Rassismus ein Ablenkungsmanöver zu sein. Sarrazin trifft den Kern einer Politik, die von falschen Voraussetzungen ausgeht. Dass er nicht in einem muslimischen Deutschland leben will, weil ihm dieses Gesellschaftsmodell suspekt ist, worin besteht das Problem? Der Ökonom Sarrazin errechnet, dass aus 750000 Arbeitsmigranten aus der Türkei fast drei Millionen geworden sind, deren erwerbsfähiger Teil zu vierzig Prozent von Sozialleistungen lebt, sagt, das sei volkswirtschaftlich eine miese Bilanz, und überlegt, ob Zuwanderung, wie sie stattfindet, nicht falsch ist. Das ist kein Grund, sich über den Autor zu empören, sondern wir müssen die Politiker, die dieses Ergebnis zu verantworten haben, fragen, ob sie im Interesse dieses Landes regiert haben.
Die Politik will ihn mundtot machen
Sarrazin macht Vorschläge zur Einwanderungspolitik, die sich zum Teil in den Programmen der bürgerlichen Parteien finden, die aber, wie das Gesetz gegen Zwangsheirat, seit Jahren vor sich hergeschoben werden. Er spricht von Sprachförderung, Kindergartenpflicht, Ganztagsschulen und Verantwortung der Migranten für ihr eigenes Schicksal und gegenüber der Gesellschaft und stellt Überlegungen an, wie die autochthone deutsche Gesellschaft sich aus sich selbst heraus aus dem Dilemma von niedrigen Geburtenraten und Vergreisung retten kann. Die Eindämmung des ungehinderten Familiennachzugs ist eine Maßnahme. Er geht davon aus, dass das Verantwortungsbewusstsein der Migranten gestärkt werden muss und dass, wenn die Muslime weiter ihre archaische Kultur so leben wollen, wie sie es in Teilen jetzt tun, unsere Gesellschaft sich selbst abschafft. Mein Fazit: Hier hat ein verantwortungsvoller Bürger bittere Wahrheiten drastisch ausgesprochen und sich über Deutschland den Kopf zerbrochen.
Und um diesen Kopf soll Thilo Sarrazin jetzt offensichtlich kürzer gemacht werden. Wenn man das Medienecho der letzten Tage verfolgt hat, findet sich die politische Klasse von CDU bis zur Linken in einem schrillen Chor wieder, der versucht, den Redner niederzubrüllen.
Die Kanzlerin und ihre Integrationsministerin lassen ihrer Empörung freien Lauf und tun so, als müssten sie sich schützend vor die Kinder in der Koranschule stellen. Der SPD-Vorsitzende bangt um seine türkischen Wähler, und seine Generalsekretärin mobbt einen Genossen. Der Sozialarbeiter im Parteivorstand der Grünen redet vom Stammeskrieger, die FDP-Justizministerin spricht von wirren Thesen, eine Exbischöfin von Menschenverachtung, die türkische Lobby will ihn verklagen. Alle, die den Zustand der Integration mitzuverantworten haben, rufen “Haltet den Dieb!” und “Nicht in diesem Ton!” und “Das nützt den Rechten”.
Das Literaturfestival in Berlin schafft mit einer Rundmail sich selbst als Debattierforum ab, und auf “Zeit online” verwechselt man Ort, Zeit und Anlass und diskutiert lau, ob es politisch korrekt ist, wenn man sich mit Thilo Sarrazin im selben Raum aufhält. Andere fordern auf, ihn beruflich zu vernichten. Man könnte jetzt wie Frau Nahles fragen: “Aber hallo? Geht es nicht ein wenig kleiner?”
Ich würde gern eine inhaltliche und keine moralische Debatte über Sarrazins Thesen führen. Keiner seiner Kritiker hat bisher inhaltlich auf die Vorschläge reagiert, geschweige denn seine Thesen widerlegt. Das hat man gar nicht nötig, so sehr riechen die Thesen nach Schwefel. Der Eindruck drängt sich auf, hier solle eine überfällige Debatte mit den bewährten Begriffen wie Rassismus und Populismus kontaminiert werden.
Bei einigen Politikeräußerungen habe ich den Eindruck, hier werde ein deutscher Haider oder Geert Wilders oder das Erstarken der NPD herbeigeredet. Vielleicht wünscht man sich das, damit endlich das Feindbild wieder stimmt und man sich nicht inhaltlich mit den Fragen auseinandersetzen muss. Der Sozialdemokrat Thilo Sarrazin und sein Buch taugen zu diesem Feindbild nicht, auch wenn einige es gerne so hätten.
Teilhabe ohne Leistung, das ist eine Haltung, die die deutsche Politik seit Jahrzehnten tatsächlich reproduziert, auch wenn “fordern und fördern” plakatiert wird. Das Buch von Thilo Sarrazin ist eine Chance , die Integrationpolitik und damit auch die Zukunft des Landes in wichtigen Bereichen neu zu denken. Auch Muslime müssen lernen, über die eigene Geschichte, auch die Geschichte der Migration, zu reflektieren. Die Muslime in Deutschland müssen sich entscheiden, ob sie mit aller Konsequenz Teil dieser Gesellschaft werden wollen oder als erste Gruppe von Migranten in die Geschichte eingehen wollen, die das Land, das sie aufgenommen hat, verachtet. Sarrazin fordert auch die Muslime auf: “Zeigt, was ihr könnt.”
« Der SPD-Vorsitzende bangt um seine türkischen Wähler »

(le premier secrétaire du SPD s'inquiète de ses électeurs turcs)

Combien de dirigeants de la gauche européenne, qui ont perdu le soutien de leurs électorats populaires historiques, dépendent-ils des voix immigrées musulmanes pour leur survie politique ? Combien y a-t-il de calculs politiques parfaitement cyniques cachés sous la gluante marmelade bien-pensante qu'ils déversent à coulées continues ?

Cependant, Theo Sarrazin semble avoir réussi à sacrément secouer le landernau.
Citation
Combien y a-t-il de calculs politiques parfaitement cyniques cachés sous la gluante marmelade bien-pensante qu'ils déversent à coulées continues ?

Oui cher Marcel et lundi soir dans l'émission de Beckmann ces demeurés de la chaine ARD ont demandé aux téléspectateurs de donner leur point de vue sur le livre de Sarrazin et il s'avéra que 90 % lui donnait raison.

Nos Amis du Désastre n'en revenaient pas ....

Les partis politiques allemands sont incapables de transmuer électoralement cette vague de mécontentement des "allemands historiques" car non seulement les médias allemands verrouillent avec une violence inouie toute tentative de débattre publiquement du problème de l'Immigration mais en plus le personnel politique est loin d'être intellectuellement à la hauteur des enjeux.

Donc toute l'agitation actuelle ne méne strictement à rien sauf que cela soulage et console les allemands d'écouter enfin un homme politique et en plus un homme du parti socialiste dire les choses telles qu'elles sont vraiment.
Utilisateur anonyme
03 septembre 2010, 16:11   Re : Hervé Morin et les "Français héritiers de l'immigration".
“Je ne veux pas que mes petits-enfants et arrière-petits-enfants vivent dans un pays à majorité musulmane où le turc et l’arabe seraient largement répandus, où les femmes porteraient des foulards de tête où les journées seraient rythmées par l’appel du muezzin.“

S'il n'y a pas de conflit grave d'ici là, ses petits-enfants et arrière-petits-enfants seront dans cette majorité là ou s'en accomoderont parfaitement. C'est même là tout le drame.
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