Bon, je n'avais pas bien compris les subtilités des décicisions de justice : accuser Enderlin de manipulation était bien diffamatoire, mais “l’examen des rushes ne permet plus d’écarter les avis des professionnels entendus au cours de la procédure et qui avaient mis en doute l’authenticité du reportage.”
Permettez-moi de conseiller la lecture de cette
synthèse par Luc Rosenzweig. Très intéressante également, la discussion, dans les commentaires, à laquelle participe l'auteur de l'article.
Il y a une chose qui m'échappe. Enderlin avait déclaré à
Télérama, au lendemain de la diffusion de son reportage sur France 2, qu'il avait coupé au montage les moments les plus atroces et notamment l'agonie de l'enfant. La preuve est faite que ces "moments les plus atroces" n'existent pas. Cela me paraît sinon démontrer la mise en scène, du moins apporter la preuve du caractère hautement mythomaniaque du personnage. Comment se fait-il que l'on reste muet là-dessus dans la presse ?