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Article du Point sur le nouveau roman de Houellebecq

Envoyé par Jean-Philippe Brunet 
Cher Marcel, M. H. a bien décroché quelques prix, si ce n'est le Goncourt ? En tout cas on ne peut pas dire que les médias ne lui accordent pas d'intérêt.

Je parlais quoiqu'il en soit de sa réputation, de son image dans l'opinion, dans l'Académie symbolique. Elle est selon moi excessivement flatteuse (bien qu'écornée, en effet, par des attaques pas toujours très justifiées - voir les accusations récentes de plagiat de wikipedia, auxquelles il a répondu intelligemment).
Pour ceux qui ne seraient pas au courant de cette affaire : ici.
Ce n'est pas Flaubert qui regrettait que Balzac ne sache pas écrire ? Ce qui ne l'empêchait pas d'admirer son oeuvre.
12 septembre 2010, 16:22   ...
"Un auteur sur deux se croit aujourd'hui obligé de rendre son texte "haletant", vivant (croit-il), en découpant ses phrases en petits groupes syntaxiques. Excellent cache-misère, encore une fois."

Cache-misère en effet, mais peut-être autre chose, de plus pathétique : la course désespérée, langue pendante et souffle court, de cette malheureuse littérature toujours à la traîne de l'audio-visuel, le style oral devenu hégémonique dans la prescription de la langue.

La domination écrasante du "je" dans les romans contemporains (on aimerait une statistique sur ce thème : combien de romans avec "narrateur omniscient" et de romans en "je" ?) répond, à mon avis, à cette même et pauvre ambition "haletante". Dame ! C'est quelqu'un qui nous parle directement ! L'un des compliments le plus flatteur, dans la bouche des chroniqueurs du jour, reste le suivant : "c'est un livre qu'on ne peut plus lâcher une fois qu'on l'a ouvert", autrement dit un roman qu'on lit comme on regarde un film, c'est-à-dire d'une traite.

Il est bien sûr possible et, dans plus d'un cas, c'est la marque du grand talent, de composer des romans qui se "dévorent". Quand je l'ai lu pour la première fois, j'ai littéralement "dévoré" Dostoïevski, "dévoré" L'éducation sentimentale et La Chartreuse de Parme et La recherche, Casanova, Rabelais, quelques autres encore, en ces temps bénis de l'adolescence, (bénis du point de vue du grand appétit de tout), mais ces "dévorations", au lieu de signifier une violence éphémère infligée au lecteur, un semblant de "choc", de brutalisation, entraînent naturellement à des relectures tout au long de la vie. Il arrive alors que l'on perçoive d'un tout autre oeil les "héros" de ces livres initialement "dévorés" ou bien l'on retrouve intact le plaisir d'une langue, d'une tournure d'esprit. Dans le premier cas, on mesure le passage du temps et des expériences personnelles, Madame Verdurin, hum, pas si simple que jugée à vingt ans, dans le second cas, on mesure que l'on est resté le même, que l'on rêve toujours à l'abbaye de Thélème (je dois dire qu'à cet exercice dangereux de la relecture, l'étoile de Louis-Ferdinand Céline a pâli, ce qui me paraissait impensable tant je l'avais "dévoré".)

Or, relisant Baise-mo ou L'inceste dans dix ans, il me semble que l'on se trouvera dans la même position de "revisionnage" d'un vieux film, c'est-à-dire que l'aspect "typique" d'une époque aura pris de plus en plus de place, la tête des figurants, les voitures d'alors, les rues, les paysages. Infiniment rares sont les films qui ne deviennent pas des documentaires (et en cela le cinéma, comme art, est inférieur à la littérature). Ainsi ces livres "haletants" intéresseront-ils éventuellement l'historien des moeurs mais ne diront plus rien à qui se cherche dans la littérature.
Les critères de sélection des éditeurs d'aujourd'hui sont-ils les mêmes que ceux d'il y a cent ans ? J'en doute. La production de romans est devenue une véritable industrie qui, dans sa fuite en avant, étouffe les bons textes. Et puis, les critiques ne critiquent plus, ils vendent. Parce que, pour rentrer dans ses sous il faut en mettre un paquet.
J'ai bien peur qu'un Proust ne passerait pas.
Citation
...ne diront plus rien à qui se cherche dans la littérature.

N'est-ce pas justement la pérennité d'une telle quête dont il est question?

A tout prendre, le halètement, l'essoufflement expriment la fuite en avant qui suit l'ébranlement d'une certitude (les extraits cités dans ce fil, phrases cassées, mots tordus, donnent d'ailleurs l'impression d'un tremblement de terre syntaxique, une sorte de 11 septembre de la littérature).

Mais se poser la question de savoir quel serait le meilleur style d'une débâcle littéraire, c'est poser par avance la permanence du sens de l'écriture.
Marcel,


J'ai l'impression que Murger a écrit les "Scènes de la vie de bohème "...

Il avait d'ailleurs un nom tout à fait approprié, puisqu'il est mort d'éthylisme. Les amateurs verront la plaque commémorative sur le mur de l'hôpital Fernand-Widal (pour Bernard : le remarquable Saravana Bhavan vient d'ouvrir une succursale au tout début de la rue, et on n'y trouve pas d'alcool, ni de viande. Sortant de la Gare du nord, vous avez trente mètres à faire pour vous retrouver à Madras).
En effet : le librettiste de Puccini a simplifié, et comme l'opéra est davantage resté dans les mémoires que le roman...
Le site canadien Ring a publié une intéressante critique du roman ainsi qu'un entretien filmé de deux heures avec Michel Houellebecq !
Cher Marcel, un très grand merci à vous de m'avoir permis de lire cette incomparable critique et dans celle-ci, ceci : «Dans ce roman, la métaphysique est la fille de la stupéfaction. Et cette stupéfaction est un observatoire d’où il découvre des choses à déplorer comme à admirer, en se tenant bien éloigné de l’acte de foi comme du désespoir, sans mépriser, d’ailleurs, ni l’un ni l’autre.» Que la nuit vous soit douce, cher Marcel.
Houellebecq est l'un des rares romanciers contemporains dont les livres ne me tombent pas des mains.
Son regard sur notre société est unique, passionnant et j'adore son humour. Sa littérature, c'est-à-dire la façon dont il utilise la langue pour nous dire ce qu'il a à dire est stupéfiante, drôle, instructive.
Tout le reste, l'avis des critiques (ce qu'une personne sans talent dit d'une personne qui en a m'indiffère), prix Goncourt ou pas, polémiques alimentants la machine, trois livres vendus ou bien 300000, tout le reste n'a aucune importance.
Certes, mais l'article en question est bon et c'est du reste l'avis de Houellebecq, raison pour laquelle il s'est prêté au jeu de ce long entretien filmé avec son auteur.
Je vous remercie, cher Marcel, pour l'article et le film à propos de Houellbecq, et de les avoir mis en lien pour ce forum.
Je suis votre serviteur, chère Anna.
Je me joins aux remerciements d'Eric et d'Anna. Je rouve aussi que l'article est excellent et donne vraiment envie de lire le livre .
"Tout le reste, l'avis des critiques (ce qu'une personne sans talent dit d'une personne qui en a m'indiffère)"

Il n'y a besoin d'aucun talent particulier pour être un critique honnête. Il faut savoir sentir et juger. Ce ne sont pas toujours les écrivains qui font les meilleurs juges littéraires. Sainte-Beuve disait : "Si on est soi-même producteur et artiste, on a un goût décidé qui atteint vite la restriction; on a son oeuvre propre derrière soi; on ne perd jamais de vue ce clocher-là (...) Pour être un grand critique, le plus sûr serait de n'avoir jamais concouru, en aucune branche, sur aucune partie de l'art". C'est peut-être excessif, mais indéniablement la production et la critique sont deux sphères différentes.
Tout ça se discute, cher Olivier. Sainte Beuve a loupé ses contemporains mais son Port Royal est un chef d'oeuvre. Barbey d'Aurevilly a parfois dérapé mais il a défendu Baudelaire. et Proust surclasse les critiques de son temps, à quelques déails près.
Oui Cher Florentin, tous les cas se présentent. Baudelaire a produit des critiques absolument pertinentes, comme chacun sait. En tout cas, je ne crois pas qu'on doive considérer le talent littéraire comme une condition de la bonne critique littéraire. Etre extérieur à son objet peut présenter des avantages dans ce domaine.
C'est vrai, il vaut mieux ne pas être juge et partie.
Pour ceux qui trouvent Houellebecq vraiment très drôle, voici encore un exemple de son comique de cendres refroidies, renfrogné et impuissant...

«La Volkswagen d'Aïcha s'arrêta sur la place de la Gare; j'avais conscience qu'il serait mieux de prononcer
quelques paroles avant la séparation. «Eh bien...» dis-je. Au bout de quelques secondes, elle s'adressa à moi d'une
voix sourde : «Je vais quitter la région. J'ai un ami qui peut me trouver une place de serveuse à Paris ; je continuerai
mes études là-bas. De toute façon, ma famille me considère comme une pute.» J'émis un murmure de
compréhension. «À Paris, il y a plus de monde...» hasardai-je finalement avec douleur; j'avais beau y réfléchir,
c'était tout ce que je trouvais à dire sur Paris. L'extrême pauvreté de la réplique ne parut pas la décourager. »


Sur la culture, et il s'agit probablement de celle qui serait objet de dévoration :

« C'est ça la culture, me disais-je, c'est un peu chiant, c'est bien; chacun est renvoyé à son propre néant. »

Plateforme
Rien à faire, je ne mors pas. A tout prendre, et dans ce goût littéraire-là, Peter Handke (celui du Poids du monde ou de Histoire d'enfant, puis de Lent retour) faisait beaucoup mieux il y a trente ans déjà.
« Histoire d'enfant » lu (de longs extraits, bien que le roman soit assez bref) par Jeanne Moreau m'a émue aux larmes : l'épisode du sentiment de culpabilité après une punition brutale, surtout ; mais Handke n'est pas très porté sur l'humour, sauf erreur. Peut-être que Handke est plus intemporel.
Je ne sais pas si Handke est capable d'humour, mais comme à la lecture de certains textes de Kafka, de Dostoïevski, j'ai souvent souri, et même ri. Il faut donc supposer que l'humour est présent dans ces pages (je pense en particulier à son journal, Le Poids du monde). Connaissez-vous sa pièce de théâtre Par les villages, qui fut créée en français au théâtre de Chaillot en 1983, me semble-t-il ? c'est un texte qui m'avait fait une prodigieuse impression, sombre, envoûtant (comme peut l'être Partage de midi) et je vous assure que j'y ai pourtant beaucoup ri - celle qui m'accompagnait partit après le premier acte, ce qui provoqua l'avortement de notre liaison naissante. Dans l'oeuvre de Handke, cette pièce marque un tournant, un point de bascule qui conduira son auteur vers le scepticisme lucide qu'on lui connaît en matière politique et à ses prises de positions qui firent quelque bruit plus tard, lors de la guerre en Bosnie. Mais le jeune Handke, celui de la fin des années 70 et du début des années 80, préfigurait Houellebecq, en plus profond, en moins mondain, en moins poseur.
J'ai noté dans mon carnet de livres à lire dans un futur proche, la pièce de théâtre de P.Handke, cher Francis.
Quand "l'affaire Handke" a eu lieu, (il s'agissait de l'annulation d'une de ses pièces pourtant prévue au programme de La Comédie Française, il lui était reproché d'être allé en Serbie pour suivre l'enterrement de Milosevic), cela n'a pas fait beaucoup de bruit, et pourtant quelle honte , pauvre Handke.
J'ai commandé ce livre le 10 mais Amazon semble débordé car il n'ont même pas encore de date de livraison à m'annoncer.
"La gendarmerie est un humanisme "
Les particules élémentaires

C'est l'une de ses remarques les plus drôles.
29 octobre 2010, 12:40   Ludion, joli ludion
En lisant cette nuit, pour cause d'insomnie, L'ère du soupçon, de Nathalie Sarraute (collection "idées Gallimard", comme ces livres de poche ont mal veilli, papier cassant, dos cassé...) je songeais que Houellebecq, contrairement aux prophéties de Mme Sarraute, avait renoué le pacte "lecteur-auteur", autour de "personnages" de fiction. Eh oui, pour Houellebecq - au moins dans Les particules, La possibilité et plateforme (je n'ai pas encore lu le dernier) - la fameuse Marquise continue à sortir à 5 heures...

L'ère du soupçon est loin d'être inintéressant (il était temps que j'en prenne connaissance...), loin de manquer de pertinence, en particulier dans l'analyse de l'invasion du "je". Et cependant, il me semble que Mme Sarraute oublie un aspect de ce "soupçon" qui anime, selon elle, tout autant le lecteur que l'auteur. Elle montre que l'auteur ne peut plus en faire accroire au lecteur, que l'un comme l'autre ne marchent plus dans la combine narrative du "personnage", l'un comme l'autre ont perdu leur innocence et elle ne reviendra plus. Elle montre cela et conclut en appelant le romancier à "découvrir de la nouveauté" et à se garder comme de la peste de "répéter les découvertes de ses prédécesseurs."

Elle aurait gagné à relever un autre écueil de l'"ère du soupçon" : quand plus personne n'est dupe des artifices romanesques, c'est aussi "l'ère de la connivence" qui s'installe et il semble bien que cette "connivence" ait finalement encore plus bouché l'horizon du "nouveau roman", que les conventions narratives, prétendument "périmées."
Cher Orimont, vous serez peut-être intéressé par les remarques de Julien Gracq, lequel éclaire ce qui peut nous apparaître désormais comme une étape intermédiaire avant l'autofiction.
«Le roman a certes dépéri en tant que créateur de pesonnages à partir du XXème siècle : ici on doit donner raison à Mme Nathalie Sarraute. Mais je doute que la vraie cause en soit celle qu'elle avance, à savoir la défiance grandissante du lecteur comme de l'écrivain vis-à-vis des figures de la fiction qui prennent vie. J'y vois bien plutôt l'effet d'une confiance démesurément accrue de l'écrivain en sa capacité d'animer de bout en bout des ouvrages romanesques par la seule production, à peine déguisée, de son moi intime. Dans les romans de Malraux, de Colette, de Montherlant (dont je suis loin de penser aucun mal) il n'y a que Malraux, que Colette, que Montherlant, c'est assez clair. Le seul et unique type vivant qu'ils mettent au monde, au monde de la fiction, c'est leur moi distribué sous diverses espèces et permanent sous d'innombrables hypostases ; que le perpétuel dialogue avec soi-même puisse se substituer sans vergogne à la tentative plus humble qui était jusque-là celle du roman d'imiter les accidents, les rencontres et la variété de la création, c'est l'effet non pas d'une incrédulité grandissante du lecteur vis-à-vis de la personnification romanesque, mais plutôt d'une foi presque insolente de l'auteur dans la capacité immanente à la fiction de faire tout accepter, y compris non seulement le mystère de la transsubstantiation réédité, mais encore le miracle des noces de Cana.»
En Lisant, en écrivant, Corti, p.122-3
Je crois que c'est le seul auteur contemporain dont j'ai lu tous les livres de bout en bout, même les moins bons.
Pour une fois qu'un écrivain a quelque chose d'intéressant à dire sur nous et notre environnement. Et avec de l'humour, de la tristesse, du désespoir.
J'espère que les grabataires du Goncourt ne lui donneront pas le prix. Je le trouve au-dessus de cela. Je le trouve ailleurs.
"(...) que le perpétuel dialogue avec soi-même puisse se substituer sans vergogne à la tentative plus humble qui était jusque-là celle du roman d'imiter les accidents, les rencontres et la variété de la création, c'est l'effet non pas d'une incrédulité grandissante du lecteur vis-à-vis de la personnification romanesque, mais plutôt d'une foi presque insolente de l'auteur dans la capacité immanente à la fiction de faire tout accepter (...)"

C'est, en effet, une très pertinente remarque qui mène directement à l'auto-fiction.
C'était le sujet de Répliques ce matin. J'ai trouvé l'émission bien faiblarde. Cette Camille Laurens enfilait les poncifs et les lieux communs de l'époque les uns après les autres, Pierre Jourde n'était pas au mieux de sa forme et Le cher Finkie était bien tolérant avec tout ça. L'électroencéphalogramme marquait juste une petite saute lorsqu'on évoquait Renaud Camus.
Vrai ! Et il faut reconnaître à l'ami Finkie une appréciable propension à évoquer la pensée et la prose du Maître en maintes occurrences...
Alain Finkielkraut a cité un long et admirable passage de PA qui a suscité l'approbation des deux invités. C'est important. Je crois même que c'est Pierre Jourde qui le premier a cité Renaud Camus pour bien établir que lui est intéressant et ne
tombe jamais dans les fadeurs et les fadaises de nombre d'auteurs d'écrits intimes. Alain F. est ses deux invités étaient donc sur la même longueur d'ondes à propos du maître. Il me semble avoir lu quelque part - sous sa propre plume - que l'effort de Renaud Camus consistait à donner ses lettres de noblesse littéraire au Franprix de la rue Saint-Paul. J'admire que les banalités ne soient jamais banales chez Renaud Camus alors que, comme le dit Pierre Jourde, elles sont purement et simplement affligeantes chez beaucoup d'autres auteurs d'écrits intimes. Le statut de Renaud Camus, peut-être l'écrivain français le plus important depuis Perec, est sorti renforcé de cette émission de Répliques. Peut-être qu'un consensus finira par s'établir sur son nom. Et ses admirateurs des catacombes en seront bien marris, à l'image de ceux de Philippe Muray, qui ne savent plus trop à quel saint se vouer en ce moment. Nous ne sommes pas faits pour les consensus !
C'est de l'autosatisfiction . J'imagine que celle-là, on l'a faite depuis longtemps
Merci beaucoup, cher Didier !
Cher Orimont, c'est un grand plaisir de vous entendre et de vous voir !

( On n'en finit plus de remercier Didier !)
On ne peut pas être partout à la fois, on ne peut pas tout voir ni tout entendre, on n’a pas le temps. J’avais donc laissé inerte la vidéo proposée par Didier avec l’excuse supplémentaire de ne disposer que d’une connexion à pédalo mais avec la circonstance aggravante qu’il ne faut jamais croiser trop au large de l’hameçon bourjonien. Or donc, lorsque la chère Cassandre évoque Orimont, je laisse la vidéo se charger pendant le repas du réveillon. Quel dessert, quel régal ! Vous êtes magnifique Orimont, un seul mot me vient en suivant votre témoignage, c’est celui de pureté.
Eric a écrit mon message à ma place, en mieux. Donc : idem. Très ému de voir et d'entendre l'un des plus anciens et des plus éminents participants de ce forum.
Dans trois minutes, c'est Noël. Joyeux Noël à vous et à ceux que vous chérissez, cher Olivier;
Joyeux Noël à vous Cher Eric, ainsi qu'à vos proches. Que la nuit vous soit douce - c'est bien comme ça qu'on dit, de par chez vous ?
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