Un succès fou !!!

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Les réclamations à la Halde ont augmenté de plus de 50 %, l'origine est le premier critère de discrimination.
L'emploi reste le premier domaine des discriminations et l'origine du plaignant le premier critère invoqué, révèle le rapport 2007 de cette institution présenté au président de la République, jeudi 22 mai, en fin de matinée.

LEMONDE.FR avec AFP | 22.05.08 | 11h16 •

Les réclamations déposées auprès de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations (Halde) ont augmenté de 53 % en un an, l'emploi restant le premier domaine des discriminations et l'origine du plaignant le premier critère invoqué, révèle le rapport 2007 de cette institution présenté au président de la République, jeudi 22 mai, en fin de matinée.

La montée en puissance de la Halde, présidée par Louis Schweitzer [président du conseil de surveillance du Monde] et créée par la loi du 30 décembre 2004, se traduit par la progression du nombre moyen mensuel de réclamations qui lui sont adressées : de 141 en 2005, à 338 en 2006, elles sont passée à 518 en 2007. Au total, 6 222 réclamations ont été enregistrées en 2007 contre 4 058 en 2006, soit une augmentation de 53 %. Parmi les réclamations, c'est le critère de l'origine qui est le plus souvent invoqué (27,1 %), le critère santé-handicap arrivant en deuxième (22 %), suivi à égalité (6 %) par l'âge, le sexe et les activités syndicales.

SUCCÈS DE LA MÉDIATION

L'emploi représente plus de 50 % des réclamations enregistrées, celles portant sur la carrière dans l'emploi privé faisant un saut de 18 % des réclamations enregistrées en 2006 à 24 % en 2007. Le rapport comptabilise d'autres moyens de contacter la Halde : plus de 32 000 appels ont ainsi été enregistrés en 2007 sur un numéro Azur (08 1000 5000) et, depuis janvier 2008, 580 saisines ont été faites directement sur le site de l'institution.

De plus, le rapport de la Halde note que l'impact des décisions qu'elle a prises depuis sa création est aujourd'hui quantifiable. Ainsi, 69 % des recommandations émises ont entraîné des modifications législatives ou règlementaires et 83 % de ses observations devant les tribunaux ont été retenues. Le recours à la médiation est devenu aussi plus fréquent avec des résultats pouvant aller jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros de dédommagement pour la victime.


En revanche, la Halde note que la difficulté de réunir les preuves de la discrimination demeure un obstacle. Elle souhaite ainsi qu'un délit d'entrave soit mis en place pour faire face à la rétention d'information.

Ce que ne dit absolument pas cet article, c'est que ces quelques milliers de réclamations adressées à la Halde, et dont 27,1% concernent des allégations de discriminations fondées sur l'origine, ont abouti, en tout et pour tout, à douze condamnations pénales en 2007. Je ne crois pas que les tribunaux français puissent être soupçonnés de laxisme en la matière, eux qui ont condamné Fanny Truchulent (l'affaire du gîte des Vosges) et le charcutier qui refusait d'embaucher le musulman que lui avait envoyé l'ANPE.

Louis Schweizer lui-même reconnaît d'ailleurs que "lorsqu'un problème est mieux perçu, il donne l'impression d'augmenter. Car on le recense mieux" et qu'en réalité, les discriminations régressent. Quand on lit son intreview et cet article, on s'aperçoit que beaucoup d'entreprises pratiqueraient plutôt la discrimination positive, si l'on en croit les chiffres qu'il donne.

De toute façon, l'affaire de "la grève des sans-papiers" a montré de façon éclatante ce qu'il en est réellement du prétendu "racisme" des patrons. Mais les démonstrations éclatantes produites par la réalité n'empêcheront jamais Le Monde de continuer son prêchi-prêcha bien-pensant.

Marcel, voyons !

Ben quoi ?

Elle n'a pas fait appel ?

Cher Marcel Meyer,
Je partage votre vigoureuse, et néanmoins juste, analyse.
Si je puis me permettre ici une remarque : certains de mes élèves, parmi les mieux pensant, sont persuadés qu'on nous cache un grand nombre de "bavures" et que les chanteurs de rap qui affirment que des centaines (sinon des milliers) de leurs "frères" sont tués chaque années ont raison. Je me suis évertué à leur montrer que les médias étaient plutôt avides de rapporter la moindre "bavure", le moindre soupçon de "bavure", qu'enclin à la taire. Rien n'y fit. Ils sont persuadés qu'on nous ment et que la police pratique une sorte d'élimination systématique des indésirables, indésirables, selon eux, en vertu de leurs caractéristiques "raciales".
Lorsqu'une partie de la jeunesse "pense" (ou plutôt croit) ainsi, il y a lieu de s'inquiéter.

Fanny Truchelut (et non Truchulent, pardonnez-moi) avait annoncé son intention de faire appel mais je ne sais pas où en est son affaire. Sa condamnation en première instance date d'environ six mois, l'appel ne peut donc pas encore avoir été jugé.

Vous êtes truc[h]ulent cher Marcel.

Cher Virgil, merci pour ce précieux témoignage.

Travaillant dans un milieu fort différent du vôtre j'ai, moi aussi, trop fréquemment l'occasion d'entendre les mêmes âneries proférées quasi quotidiennement par la frange la plus "rebellement correcte" de mon entourage professionnel (je parle de jeunes le plus souvent "de souche", le plus souvent alter-antiracistes, le plus souvent fascinés par O. Besancenot).

En bref le conformisme le plus plat se mue en une prétentieuse rebellion, le "correct" en "'incorrect", l'esprit moutonnier en l'esprit libre, etc. (Alain Finkielkraut dénonce cela très finement , Renaud Camus également.).
Ainsi donc le "réel" est ouvertement méprisé, renversé - et c'est, comme vous le dites, très inquiétant.

Ces sinistres âneries viennent de loin. Il y a au moins de cela une quinzaine d'années, j'avais lu dans Télérama, sur ce ton inimitable de "lou ravi" du genre "Saint Beur rapez pour nous" que se croit obligé d'adopter cette presse quand elle s'adresse aux "potes", l'interview d'un "jeune", lequel afirmait déjà que ses semblables, dans les cités, étaient tués par centaines. Et à ma stupeur indignée, le journaliste n'avait ni bronché ni corrigé. Dans le même numéro, le jeune interviewé, se flattait d'avoir, avec ses copains, obligé un "raciste" de quitter la cité. Là encore, non seulment le journaliste n'avait pas bronché mais on sentait qu'il rapportait ce propos avec admiration et que pour un peu il aurait offert ses services pour la chasse aux racistes dans la cité.

Comme quoi A. de Libera et ses semblables peuvent dormir sur leurs deux oreilles : quelle que soit la justesse reconnue du livre de SG, on continuera, comme si de rien n'était, à nous rebattre les oreilles des racines helleno-islamiques de l'Europe et à enseigner ce point de vue et lui seul à l'école, comme on le fait pour l'esclavage malgré le livre de Pétré-Grenouilleau. Aujourd'hui si cela semblait arranger les musulmans que 2 et 2 fassent 5, personne, dans les médias, n'oserait dire le contraire et on finirait par l'enseigner à l'école .