Le parti de l'In-nocence manifeste la très grande inquiétude que lui inspire le sort du mobilier d'origine du château de Sassenage, important monument historique datant du XVIIe siècle, sur les pentes du Vercors, en Isère. Ce château, assorti d'une somme de treize millions de francs destinée à en assurer l'entretien, a été légué en 1971 par sa dernière propriétaire privée, la marquise de Béranger-Sassenage, au Conseil international de la langue française, qui en a confié la gestion à la Fondation de France, laquelle, en contradiction complète avec ses objectifs statutaires et sa mission morale, essaie actuellement d'en vendre le mobilier d'origine, ainsi que la métairie.
Le parti de l'In-nocence soutient totalement l'action en justice intentée par le Conseil général socialiste du département de l'Isère, qui a déjà obtenu, en référé, qu'il soit sursis à la vente des douze pièces les plus importantes, les autres restant gravement et directement menacées.
Le parti de l'In-nocence souhaite vivement d'autre part que des éclaircissements soient apportés sur le type de gestion qui a pu rendre prétendument inévitable pareille vente de la part de la Fondation de France, dont c'est la mission d'en éviter de semblables, et qui semblait avoir reçu tout moyen pour n'y être pas contrainte.
Le parti de l'In-nocence jugerait également intéressant de savoir ce que le Comité international de la langue française a fait pour justifier a posteriori sa situation de légataire d'un bien de grande valeur artistique, historique et financière, qui certainement ne lui avait pas été attribué à lui particulièrement sans une intention spécifique de la généreuse donatrice.