Le site du parti de l'In-nocence

Communiqué n° 577 : Sur le retrait de Fidel Castro

Le parti de l'In-nocence regrette que Fidel Castro n'ait trouvé que la maladie et l'âge pour le contraindre à quitter la direction des affaires de son pays, et que les amis de la liberté n'aient pas eu la satisfaction de le voir chasser du pouvoir par un effondrement de sa dictature.

Le parti de l'In-nocence, au moment où le tyran renonce à exercer personnellement et directement sa tyrannie, a une pensée horrifiée pour les dizaines de milliers de ses victimes passées et présentes, exécutées sommairement, assassinées, torturées, arbitrairement arrêtées, enfermées dans des camps, contraintes à l'exil ou forcées de vivre sur place une vie de terreur, de soumission, de compromission, de collaboration et de lavage de cerveau.
Alexandre Adler rapporte dans une émission de la chaîne Histoire, "Histoire de comprendre", qu'en 1989 Gorbatchev révéla au monde embarrassé une lettre ultra-secrète écrite par Fidel Castro à Khroutchev, où il le suppliait de bombarder les Etats-Unis à coups de bombes atomiques, suite à la fameuse crise de Cuba. Cuba si!, comme on disait alors.
Jean Ferrat
Cuba si

Paroles: H. Gougaud. Musique: Jean Ferrat 1967 "Jean Ferrat - Vol. 2 (1999)"

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La nuit quand je m'en vais à rêve découvert
Quand j'ouvre mon écluse à toutes les dérives
Cuba dans un remous de crocodile vert
Cuba c'est chez toi que j'arrive

Je rencontre un vieux nègre aux yeux de bois brûlant
Assis devant la mer grain de café torride
Le front dans le soleil il me montre en riant
Là-bas, les côtes de Floride

Cuba, Cuba, Cuba sí
Cuba, Cuba sí
Cuba, Cuba, Cuba sí
Cuba, Cuba... sí

Il dit j'ai vu Harlem il dit j'ai vu New-York
Et noir j'avais si peur devant les chiens à nègres
Que j'aurais préféré la peau rose d'un porc
Collée sur ma poitrine maigre

Et maintenant Cubain pauvre comme Cuba
Je suis libre et ma femme a la couleur du sable
S'il n'y a rien à manger on danse la conga
Mais les chiens restent sous la table

Cuba, Cuba, Cuba sí
Cuba, Cuba sí
Cuba, Cuba, Cuba sí
Cuba, Cuba... sí

Adieu Cuba adieu mon rêve à la peau brune
Mes éperons d'argent sonnent sur tes galets
Et mon cheval rêvé qui renifle la lune
Piétine déjà l'eau salée

Que je devienne un jour un vieux singe ridé
Que le ciel de Cuba se brise comme verre
Je sais que l'on peut vivre ici pour une idée
Mais ceci est une autre affaire

Cuba, Cuba, Cuba sí
Cuba, Cuba sí
Cuba, Cuba, Cuba sí
Cuba, Cuba... sí
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