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Une interprétation possible

Envoyé par Florentin 
22 décembre 2010, 22:34   Une interprétation possible
Voyant le comportement des Musulmans en France et dans le monde, je me dis dans un premier temps: quel sans-gêne, quel mauvais goût, quel manque de tact, quelle assurance dans l'énormité des propos, quelle mauvaise foi dans le débat. Et puis je pense à ces enfants qui n'arrivent pas à exprimer leur souffrance, à ces adultes noyés par l'angoisse à l'idée de reconnaître les causes de leurs dérèglements, de leurs excès ou de leur déprime. Alors me vient une interprétation, par cette nocence que nous dénonçons désespérément sans trouver prise, les Musulmans ne sont-ils pas en train de nous dire: délivrez-nous de l'Islam !
Cher Florentin,

Les chrétiens catholiques finissent leur prière en un " Délivrez-nous du mal, ainsi soit-il ". Garantissons-nous qu'ils partagent votre point de vue.
22 décembre 2010, 23:20   Re : Une interprétation possible
" Du moment que nous ne leur posons pas de bombes, que nous n'obligeons pas leurs femmes à porter le tchador ou la burka ni à rester cloîtrées chez elles, que nous ne les obligeons pas à ne pas boire d'alcool ni à ne pas manger de porc, où est le problème ? Pourquoi ne nous laisserait-on pas vivre à notre guise? "
Cette opinion qu'on devine répandue chez les musulmans est sans doute partagée par un certain nombre de nos compatriotes, même si ce nombre va en diminuant. C'est que les uns et les autres ne connaissent pas ce qui les attend : la rue arabe.
En occident, et tout particulièrement en France, la rue citadine, a toujours été un lieu d'étonnements et de découvertes, un lieu de plaisir et de spectacle, un lieu d'échanges et de mélanges où hommes et femmes, jeunes et vieux, riches et pauvres, compatriotes et étrangers, sont heureux de se côtoyer et le font paisiblement , bref, un lieu civilisateur par excellence. La rue arabe, hormis aux heures de marché, et dans certains hauts lieux du commerce, est tout le contraire : un désert, un désert d'hommes (que les messieurs du forum m'excusent). Un désert d'hommes ou ceux-ci ne semblent être là que pour patrouiller, imposer une sorte de sinistre couvre-feu, comme si le pays était en guerre. Et de fait il l'est, en guerre : contre tout ce qui est "autre", différent, nouveau. Dans la ville, dans la rue arabe soumise à cette sorte d'étrange couvre-feu, la femme, l'étranger, le non musulman , le handicapé sont au mieux des intrus tolérés, au pire des coupables, coupables de ne pas être homme, de ne pas être musulman, de ne pas être fort, et comme tous les coupables, ils ne s'aventurent à l'extérieur qu'à leurs risques et périls, en rasant les murs et, pour les femmes, cachées sous leur voile. Quant aux patrouilleurs faute d'avoir , pour délier la langue et l'esprit, un peu de vin et de cet autre alcool inconnu en terre musulmane : la liberté de penser, ainsi que le droit au flirt avec l'un ou l'autre sexe, ils n'ont rien à se dire, rien à échanger, que des rodomontades, le plus souvent sexuelles, précisément, rien sur quoi s'exciter en dehors des injustices prétendument subies par les musulmans à travers le monde, et seule la traque de la moindre transgression à l'ordre islamique établi les tire de leur léthargie. La rue arabe, à l'image de l'islam, n'est pas un lieu d'échanges civilisateurs mais un lieu de rapports de forces insidieux, permanents et mortifères où les très jeunes mâles aiguisent leur virilité et trompent leur ennui en démolissant ce qui peut être démoli et en insultant tous ceux et celles qui peuvent être insultés sous le regard indifférent des adultes

Bien sûr ils ne se font jamais prendre la main dans le sac . Ils ne mettent pas d'écriteaux de mise en garde menaçante dans les rues, ni ne s'imposent avec des armes . Alors que leur reprocherait-on ? s'inquiètent-ils la main sur le coeur. Les intolérants c'est nous, pas eux ! En attendant c'est un des aspects les plus aimables de notre notre civilisation qui risque de disparaître. Et le plus fort, c'est que la jeunesse maghrèbine quitte ses pays d'origine pour fuir, entre autres, ce monument d'ennui, qu'est la rue arabe dans laquelle ils vont finir par se retrouver aussi, chez nous, sans y avoir pris garde, sans avoir, eux-même rien compris ni vu venir !
On me dira qu'il s'agit d'un archétype qu'on ne trouve pas forcément dans tout le monde arabe, mais tout le monde arabe, ou presque, tend vers cet archétype.
22 décembre 2010, 23:28   Re : Une interprétation possible
J'avais bien lu, chère Cassandre, et réagi. Ce fil est corollaire donc. Quand on dit que l'Islam est violent on se fait tirer dessus, quand on veut éteindre un incendie on se fait tirer dessus, quand on veut les soigner on se fait tirer dessus. Peut-être, cher Dominique, préférez-vous l'exorcisme ?
Si le diable est Islam, pourquoi pas!

C'est le sens de votre publication.

En fait, je surenchérissais vos propos en appelant à la communauté chrétienne catholique d'adhérer à votre interprétation que je partage, en l'invitant à intégrer dans ce "mal" ce que vous voyez dans le comportement des musulmans.
23 décembre 2010, 00:08   Re : Une interprétation possible
Je n'allais pas aussi loin, je pensais d'abord à une approche thérapeutique. Si vous lisez René Girard vous remarquez qu'il met en évidence le Jésus thérapeute, non seulement du corps mais de l'esprit. En dénonçant les fondements psychologiques de la violence il la déclenche aussitôt. Mais au départ il a vu que les gens avaient un problème, comme on dit vulgairement.
23 décembre 2010, 04:19   D'humeur martiale
Une telle interprétation conduirait à penser combattre l'ennemi pour son bien, procédé peut-être un peu louche de disculpation de l'exercice de sa force, et somme toute superfétatoire : le nôtre ne suffit-il déjà pas amplement ?
Mais je ne vous jette pas la pierre, cher Florentin, c'est en effet très... chrétien, alors qu'est si souvent cité à l'envi cet inflexible et abrupt précepte talmudique, au seuil de l'engagement des épreuves de force : « Celui que veut te tuer, dépêche-toi de l'achever avant qu'il n'agisse ».
23 décembre 2010, 09:42   Re : Une interprétation possible
A vrai dire, cher Alain, je cherche un angle d'attaque, je cherche à poser la bonne question. Il me paraît inconcevable qu' un ennemi aussi archaïque puisse avoir raison de siècles de progrès, progrès dont il profite largement. Autre image, celle du noyé qui entraine au fond celui qui venait le sauver.
23 décembre 2010, 09:52   Re : Une interprétation possible
Et nous revoilà rendus à la composante endogène du désastre, composante première et écrasante. S'il n'y avait elle, il y a longtemps que le changement de paradigme serait accompli tant la réalité dément cruellement et depuis au moins un quart de siècle celui qui règne.
23 décembre 2010, 10:02   Re : Une interprétation possible
Cher Marcel, on peut aussi raisonner par l'absurde.
Utilisateur anonyme
23 décembre 2010, 13:22   Re : Une interprétation possible
L'interprétation de Florentin n'est peut-être pas si absurde qu'elle en a l'air. Ça me fait penser à la situation de ces enfants dont la turbulence et l'agressivité sont des appels au recadrage disciplinaire des adultes dont l'encadrement est chancelant ou poreux.
23 décembre 2010, 13:43   Re : Une interprétation possible
Vous y êtes, cher PhiX.
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