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Bernard Guetta : "Tout plaide pour l’adhésion turque !"

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
04 juin 2008, 22:24   Bernard Guetta : "Tout plaide pour l’adhésion turque !"
Sur l'entrée de la Turquie dans l'Europe : jamais rien lu d'aussi bête, et d'autant déprimant...

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Libération : mercredi 4 juin 2008

Pourquoi gifler les Turcs ?
Par Bernard Guetta


On pourrait dire qu’elle «se trompe» ou «s’aveugle», mais non. Ces mots seraient trop faibles. La France débloque sur la Turquie, ardemment, obstinément, passionnément, mais pourquoi ? Comment expliquer qu’elle mette tant de zèle à contrer l’adhésion de ce pays à l’Union européenne alors que l’un des grands défis de ce siècle, le plus pressant, sera d’éviter que l’Islam ne se coalise contre l’Occident dans un désir de revanche historique ? Comment comprendre, surtout, que la France aille sacrifier ainsi l’amitié d’un pays qui s’était reconstruit, dans les années vingt, en lui empruntant ses lois et sa laïcité, qui l’admirait, la révérait même, et voulait marcher sur ses traces ?

L’intérêt de la France serait de se faire l’avocat de la Turquie. Sa présence et son rayonnement en seraient renforcés dans un pays dont les élites demeurent francophones et dont la croissance est l’une des plus fortes du continent. La France contribuerait, par là, à montrer au monde musulman que sa renaissance n’est pas à chercher dans une fuite éperdue vers un passé mythifié mais dans un rapprochement avec ce pôle de libertés et de bien-être qu’est l’Europe, ce voisin auquel le lient inextricablement l’histoire et la géographie. Avec cette adhésion, avec l’entrée de la Turquie en Europe ou, plutôt, de l’Europe en Turquie, la France et l’Union créeraient une vitrine occidentale aux portes du Proche-Orient. Par la paix, elles réussiraient, à Ankara, ce que l’Amérique a échoué à faire, à Bagdad, par la guerre. Tout plaide pour l’adhésion turque mais sa seule éventualité révulse si profondément les Français que Jacques Chirac avait fait inscrire dans la Constitution l’obligation de soumettre à référendum tout nouvel élargissement de l’Union.

Bien que cela n’ait pas empêché le «non» de l’emporter en 2005, le candidat Sarkozy avait fait de ce rejet un thème de campagne. D’une amie, la France s’était fait une ennemie et voilà qu’elle enfonce le clou. Sitôt élu, le président Sarkozy avait réalisé que, Turquie ou pas, l’évolution des frontières européennes ne pouvait pas dépendre des moments de la politique intérieure française. Il s’était résigné à profiter des modifications institutionnelles pour passer la disposition Chirac à la trappe mais un amendement de sa majorité la rétablit, désormais, en bien pire. Ce n’est plus toute nouvelle adhésion qui demanderait référendum. C’est uniquement celle d’un pays dont la population représente plus de 5 % de celle de l’Union - autrement dit, la Turquie.

La France s’apprête à constitutionnaliser son hostilité à un pays, si ce n’est nommé, parfaitement bien décrit. C’est du jamais vu et, tout cela, pour quelle raison ? Parce que la Turquie ne serait «pas située en Europe» ? C’est oublier que l’Europe, contrairement à l’Amérique, n’a pas de frontières naturelles, que la Turquie était considérée, au XIXe siècle, comme «l’homme malade de l’Europe», pas de l’Asie, et qu’on ne s’était pas embarrassé de telles arguties géographiques lorsqu’on l’avait fait entrer dans l’Alliance atlantique.

Serait-ce donc parce qu’elle est musulmane, comme on ne le dit pas ? Elle l’est, en effet, mais elle est, avant tout, laïque, tellement laïque que l’autorisation du voile à l’université, incontestée en France, y provoque, ce printemps, une crise politique sans précédent. Est-ce alors, car on le dit, parce qu’elle pourrait devenir le pays ayant le plus de députés au Parlement européen ? C’est vrai mais, outre que les députés européens ne siègent pas en groupes nationaux mais politiques, la Turquie serait bien minoritaire si la ligne de fracture devenait religieuse à Strasbourg.

Non. Si la France donne d’elle-même une si pauvre image et se tire si bien dans le pied, c’est pour une tout autre raison. La peur de l’islam joue, bien sûr, mais la France, en l’affaire, a peur de l’Europe. Une majorité de Français ne se reconnaît plus dans une Union que la France et l’Allemagne ne peuvent plus piloter à elles seules. Les Français craignent que l’Union ne devienne le cheval de Troie de la mondialisation au lieu d’être l’instrument de sa régulation. Ils veulent qu’elle devienne gouvernable et démocratique avant qu’un élargissement indéfini ne la rende définitivement ingouvernable. Très bien.

Ces raisons-là sont légitimes mais, plutôt que de craindre la puissance de l’Europe, plutôt que de refuser de la projeter là où elle est appelée, il s’agit de l’organiser, de resserrer ses membres fondateurs autour de politiques communes, de jeter ainsi les bases d’une Europe fédérale - de savoir répondre aux défis de l’époque plutôt que de gifler les Turcs.

Bernard Guetta est membre du Conseil de surveillance de Libération.
Utilisateur anonyme
04 juin 2008, 22:49   Re : Bernard Guetta : "Tout plaide pour l’adhésion turque !"
"Comment expliquer qu’elle mette tant de zèle à contrer l’adhésion de ce pays à l’Union européenne alors que l’un des grands défis de ce siècle, le plus pressant, sera d’éviter que l’Islam ne se coalise contre l’Occident dans un désir de revanche historique ?"

Ce sont les mêmes qui deux secondes plus tard vous expliquent que la théorie du choc des civilisations n'est que de la foutaise. Il faudrait savoir, on ne peut décidemment pas jouer sur tous les tableaux !
La "vitrine occidentale aux portes du Proche-Orient", l'édification du monde musulman comme argument de base, toujours...
Utilisateur anonyme
04 juin 2008, 23:25   Re : Bernard Guetta : "Tout plaide pour l’adhésion turque !"
"La France contribuerait, par là, à montrer au monde musulman que sa renaissance n’est pas à chercher dans une fuite éperdue vers un passé mythifié mais dans un rapprochement avec ce pôle de libertés et de bien-être qu’est l’Europe,"

Là, c'est réellement croustillant !, car pour profiter pleinement du bien-être à l'européenne le monde musulman s'est déjà rapproché de l'Europe depuis longtemps !, mais je m'égare... car M. Guetta, lui, nous parle de "renaissance" du monde musulman...
M. Bêta évite soigneusement de dire que la République laïque de Mustapha Kémal était fondée aussi sur la discrimination des non musulmans, juifs et chétiens. Il oublie de dire qu'en 1955 pour faire partir les centaines de milliers de Grecs et de Juifs qui restaient encore à Istanbul, le régime laïque, forcément laïque, organisa une véritable "nuit de cristal". Les chrétiens furent accusés d'avoir profané une mosquée, ce qui jeta dans les rues une foule exaspérée qui se livra aux pires exactions. Il y eut une dizaine de morts. Et l'heure n'est bien sûr pas à la repentance. Au contraire. Je me trouvais à Istanbul le 30 mai dernier. Dans l'allégresse, la ville, magnifique, fêtait le 555e anniversaire de la prise de Constantinople.
La mosquée bleue était parée d'une gigantesque banderole électrique, qui exaltait la prise de la capitale byzantine par les janissaires de Mehmet.
Dans les rues, le voile islamique est désormais omniprésent et, d'après mes informations, vient d'être autorisé à l'Université. Certes, il existe aussi une Turquie européenne ; celle du cinéaste Nuri Bilge Ceylan, du romancier Ohran Pamuk, celle des stanbouliotes qui refusent la charia et détestent Erdogan et l'AKP. Le problème est qu'ils sont très minoritaires. Certains d'entre eux m'ont dit qu'il ne fallait qu'à aucun prix la Turquie rentre dans l'Union européenne. Le régime actuel, qui se réclame de l'héritage de la Sublime Porte, mène une politique ultra nataliste, l'objectif est d'arriver à cinq enfants par femme, qui vise à submerger l'Europe.
Il n'en demeure pas moins que ce pays connaît un dynamisme économique extraordinaire et n'usurpe pas le titre de "tigre anatolien". En Turquie, une certaine morale islamique se marie fort bien avec le développement du capitalisme. Cette symbiose est en train d'en faire une puissance majeure.
Effrayant de bêtise, de vulgarité, de démagogie et d'ignorance crasse. Ce journaliste, qui est "éditorialiste" (il dit aux gogos ce qu'il faut penser), pense et écrit comme Bouvard et Pécuchet. Sa pensée (ou ce qui en tient lieu) est comme le trottoir des Champs Elysées la veille de Noêl : piétinée par les lourdes semelles de la doxa, encombrée de tous les chariots de la stupidité, bouchée "à l'émeri" (comme on disait jadis), polluée par les clichés de l'embouteillage forcené.

1. La laïcité turque n'a pas pris pour modèle (sinon dans quelques discours, chez les alévis) la France de la IIIe République, mais l'Union soviétique : limitation du culte et contrôle de ce qui reste de religion par l'Etat ou le parti tunique.

2. Les frontières géographiques de l'Europe sont établies depuis des siècles : l'Asie mineure, comme son nom l'indique, est en Asie.

3. "Eviter que l’Islam ne se coalise contre l’Occident dans un désir de revanche historique". L'Islam a envahi, occupé, colonisé l'Europe du Sud-Est pendant au moins cinq siècles; l'Espagne pendant sept siècles; la Sicile pendant près de deux siècles, etc. C'est renverser l'histoire ou la mettre cul par-dessus tête que de faire de l'islam ou de l'Islam la "victime" de l'Occident ou de l'Europe. L'expansion de l'islam, la prise de Constantinople, la chute de Byzance, la colonisation par l'islam et l'Islam de l'Europe du Sud-est et du Proche Orient sont en partie à l'origine de la notion d'Europe et d'Occident : sans l'islam, il n'y aurait sans doute eu ni Occident, ni Europe, ni conscience de l'un ou de l'autre.
L'Occident a commencé dès 1460 par la recherche d'une route des Indes à l'Ouest ou par le contournement de l'Afrique, la route des Indes étant interdite ou quasiment interdite aux Portugais ou aux Gênois par les mamelouks d'Egypte (très fortes taxes sur les épices, contrôle de ce commerce par l'Etat égyptien, vente obligatoire aux seuls Vénitiens), et à l'est par l'empire ottoman. Que ce soit des marins gênois ou portugais qui aient découvert "l'Ouest" - des terres là où le soleil se couche, à l'Occident du monde connu - en dit long sur les facteurs qui ont favorisé en Europe l'émergence d'une conscience occidentale.

4. "L'Europe" n'est pas l'Occident ou la notion d'Occident déborde largement l'Europe. C'est contre l'Occident que l'islam et l'Islam sont en guerre, pas contre l'Europe actuelle, telle qu'elle est dirigée, qui est en partie l'alliée, de fait ou par complaisance, de l'Islam.
Après les "tutus", le "parti tunique".
Les voies du Seigneur sont impénétrables. En fermant la méditerranée aux chrétiens les musulmans ont favorisé la domination mondiale de L"Europe" en l'obligeant à se lancer sur les mers pour trouver une nouvelle route des Indes.

Mais aujourd'hui les Turques et les musulmans semblent enfin tenir la revanche à laquelle ils aspirent depuis si longtemps. Mais cela n'est possible que parce que des forces considérables chez nous veulent par tous les moyens imposer LE GRAND TOUT UNIVERSEL ou comme le disait Jünger le régne des TITANS ou du ONE WORLD.
La Turquie , à l'évidence, n'appartient pas à l'aire civilisationnelle européenne. Si elle souhaite rentrer dans l'Union, c'est pour bénéficier des milliards issus des fonds structurels afin de développer l'Anatolie profonde et accessoirement se débarrasser, grâce à la libre circulation, de ses surnuméraires.
Le point faible de la thèse l'affrontement Islam/Occident réside à mon sens dans la sous-estimation des divisions gigantesques qui traversent l'aire islamique. La guerre lancée par Al Qaïda a tué beaucoup plus de musulmans que d'Occidentaux. N'oublions pas que Sayyed Qotb, l'inspirateur égyptien de l'islamisme politique, déclarait avant tout la guerre à sa propre société, coupable de retourner au temps préislamique. Les salafistes algériens, eux, ne se sont pas contentés de déclarations, cette guerre, ils l'ont menée contre une partie du peuple algérien avec la cruauté que l'on sait.
L'islam ne forme pas un bloc unique. Les Arabes détestent les Turcs, qui les ont colonisés pendant des siècles (les Albanais aussi d'ailleurs, qui viennent de s'insurger contre les propos de l'ambassadeur turc à Tirana. Le brave homme déclarait ne pas comprendre en effet pourquoi dans leurs manuels scolaires les Albanais considéraient la présence ottomane comme une occupation. Il avait oublié qu'en Albanie et au Kosovo, Skanderberg est un héros national). La Turquie d'Erdogan est en outre le principal allié stratégique d'Israël, ce qui n'arrange pas les choses. En ce moment, c'est elle qui parraine, avec la bénédiction des chefs de l'AKP et de l'armée, les négociations en cours entre Israël et la Syrie concernant le plateau du Golan. La Turquie fonctionne ici comme tous les Etats. Elle a ses propres intérêts géopolitiques et se moque comme de son premier kilim de former je ne sais quelle alliance de tous les musulmans
Oui, je suis assez d'accord avec Petit-Détour. Quand ils n'ont pas d'ennemi commun, les musulmans se haïssent entre eux. Il serait facile, à mon avis, pour l'occident, d'attiser les divisions du monde islamique afin de l'affaiblir. Mais l'occident veut-il vraiment affaiblir le monde islamique ou a-t-il choisi, une fois pour toutes, de se laisser phacocyter par lui ?
Citation
L'islam ne forme pas un bloc unique. Les Arabes détestent les Turcs,

Je signale que si les Turcs et le Arabes ne s'aiment pas ils sont par contre d'accord sur une chose: la détestation profonde de l'Occident.
Utilisateur anonyme
05 juin 2008, 16:51   Re : Bernard Guetta : "Tout plaide pour l’adhésion turque !"
Ils ne sont pas d'accord sur la manière de le détester.
Utilisateur anonyme
05 juin 2008, 21:01   Re : Bernard Guetta : "Tout plaide pour l’adhésion turque !"
Ce qu'ils ont de mieux à faire c'est encore de laisser l'Occident se détester lui-même...
J'ai écrit hier que le port du voile était autorisé à l'Université. La Cour constitutionnelle, qui représente un peu le surmoi kémaliste de la République, vient d'abroger la loi votée au Parlement par la majorité AKPiste. Il est question maintenant de dissoudre le parti du Premier ministre pour atteinte à la laïcité. Le problème est, pour continuer en utilisant les catégories freudiennes relatives aux instances du psychisme, que le moi et le ça de ce beau pays sont en profondeur musulmans. Le dépassement de cette contradiction risque d'être tragique.
06 juin 2008, 14:29   Voile interdit
La Cour constitutionnelle turque annule un amendement autorisant le port du voile à l'université
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters |

C'est un sérieux revers infligé au Parti de la justice et du développement (AKP), au pouvoir en Turquie depuis 2002. Jeudi 5 juin, la Cour constitutionnelle turque a annulé l'amendement adopté au Parlement en février et autorisant le port du foulard islamique dans les universités, le jugeant contraire au principe de laïcité. Les onze juges de la Cour, qui avaient été saisis par une formation d'opposition, se sont prononcés contre le texte, estimant qu'il enfreignait les dispositions de la loi fondamentale mentionnant le caractère laïque de la République de Turquie et qui sont "non amendables", selon le communiqué de la Cour.
L'interdiction du foulard dans les universités avait été décrétée par la junte militaire issue du coup d'Etat en février 1980. La Cour constitutionnelle s'était déjà prononcée à deux reprises dans le passé contre le port du voile dans les universités. Le Conseil d'Etat turc et la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) s'étaient également prononcés en faveur du maintien de l'interdiction.

Lors des législatives de 2002, l'AKP avait fait de la question du voile l'une de ses promesses phare pour rallier l'électorat conservateur. Une enquête menée en 2006 par la Fondation turque pour les études économiques et sociales avait conclu que 75 % de la population était favorable à un assouplissement de l'interdiction du voile. Au cours des débats parlementaires, en février, l'AKP avait fait valoir que l'interdiction du voile contrevenait à la liberté de conscience et au droit à l'éducation.

L'AKP MENACÉ D'INTERDICTION
Malgré l'amendement adopté en février, la grande majorité des universités avaient maintenu l'interdiction, jugeant que le Parlement devait adopter en outre une réglementation détaillant le code vestimentaire autorisé et excluant les symboles les plus ostentatoires d'un islam radical, comme le tchador ou la burqa.
Le verdict de la Cour constitutionnelle constitue le pire scénario pour l'AKP. Cette même Cour devra également se prononcer dans les mois à venir sur une autre procédure, portant sur une interdiction du parti pour activités contraires à la laïcité. L'amendement sur le port du voile islamique sur les campus constitue d'ailleurs l'un des principaux arguments du procureur de la Cour de cassation qui a réclamé l'interdiction de l'AKP et une interdiction de toute activité politique de cinq ans pour soixante et onze de ses membres, dont l'actuel premier ministre, Recep Tayyip Erdogan.
» La Turquie , à l'évidence, n'appartient pas à l'aire civilisationnelle européenne. Si elle souhaite rentrer dans l'Union, c'est pour bénéficier des milliards issus des fonds structurels

J'ai discuté récemment avec un professeur d'université grec. Selon lui, les partisans les plus déterminés de l'entrée de la Turquie en Europe sont les Grecs. Une raison parmi d'autres, mais importante : la Grèce et la Turquie ont chacun un budget militaire déraisonnable, de par leur hostilité séculaire. Je n'ai pas dû le pousser pour qu'il ajoute : « bien entendu, si j'étais Français, Belge ou Allemand, j'aurais un avis différent : voir déferler tous ces gens... »
L'acharnement avec lequel la Grèce réclame que l'on accepte l'adhésion de la Turqui me semble mystérieux. Cet argument de budget militaire sent le prétexte, la justification au petit bonheur la chance. Ou alors c'est juste une façon de dire qu'ils rendent les armes, qu'ils ne souhaitent plus entretenir un instrument de bataille sans doute, mais surtout un fighting spirit.
Oui c'est d'un côté trés mystérieux, cher Marcel, mais de l'autre pas trop surprenant quand on voit avec quelle conviction les élites politiques grecques soutiennent la cause palestinienne, par exemple.

Je suis sûr que si on posait la question à l'homme de la rue on entendrait un autre son de cloche. Rappellez-vous le référendum en 2003 à Chypre où la population grecque refusa le plan Kofi Annan soutenu par l'UE au grand dam des bienpensants européens.
Peut-être veulent-ils récupérer la colline d'Hissarlik...
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