Stephane Hessel

Mais pourquoi parler d'une quelconque origine juive ? je pense que M. Hessel est d'origine protestante...

D'origine protestante...

Je ne comprends pas, Stéphane.

Moi non plus.

Je ne crois pas M. Latin. Ou alors je me suis mal fait comprendre.Ou encore, je n'ai pas compris que la remarque de M. Eytan n'était pas humoristique et que ma réponse, qui tentait de l'être,n'aurait pas dû l'être... Vous n'auriez pas de l'aspirine ? Ma cervelle d'oiseau, forcément, chauffe dangereusement. Ou alors, je suis trop vieux ou trop jeune ou protestant allemand ou bouddhiste tibétain. Ce qui explique tout. Inutile de me répondre. Vous perdriez votre temps..

Oh, elle l'était, cher Côme, et la vôtre aussi, inutile d'y perdre son latin... et puis quoi qu'il en soit, souhaitons longue vie et belle santé à M. Hessel...

Ouf, cher Alain ! Merci. Vous me rassurez. C'est si bon d'être compris.

Alain Finkielkraut recevera dans son émission Répliques notre ami Stéphane Hessel le 12 février.

Il a bien du courage.
Cela contribuera, espérons-le, au travail de démystification (même si les auditeurs habituels de Répliques n'ont pas nécessairement besoin de cela). Enfin, si l'émission est intéressante, elle circulera çà et là sur la Toile...

A première vue, cet opuscule, que j'ai lu en vitesse, me parait surtout briller, si j'ose dire, par sa platitude, plus encore que par son indignité. Je m'attendais à quelque chose de plus outré, et dans la défense du "sans-papiérisme", et dans le parallèle "France de Sarkozy = France de Vichy". Le texte est constitué de longues citations du programme du CNR et c'est enfoncer pas mal de portes ouvertes de dire que nombre des engagements de ce comité ont perdu de leur application ces dernières années, en matière sociale. Le laïus sur les abus de la finance ne peut raisonnablement pas être contesté. Tout cela est bien creux, globalement médiocre et ressemble bien, en effet, à ce Matin brun, plaquette de fiction elle aussi hissée en tête des ventes en son temps et dont indignez-vous serait comme le pendant dans la catégorie "essai".

Le seul relief - et le seul passage, en définitive, où Hessel prend vraiment la parole au lieu de commenter des citations - c'est l'attaque contre Israël. Sur un texte aussi court, cette parenthèse apparaît disproportionnée (l'ensemble du propos de cette plaquette est d'ailleurs mal équilibré et la position de l'auteur mal établie : il passe successivement de la situation actuelle en France, puis adopte un regard "universaliste".)