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Le pétrole n'est pas cher

Envoyé par Michel Le Floch 
Jean-Marc Jancovici est consultant, spécialiste des questions d’énergie et de pétrole. Membre du comité de veille écologique de la fondation Nicolas Hulot, ce polytechnicien a participé au groupe «climat» du Grenelle de l’environnement. Avec Alain Grandjean, il a publié en 2006 Le plein, s’il vous plaît ! (Le Seuil), un ouvrage iconoclaste et instructif sur la dépendance au pétrole.

Interview accordée à Libération, le 4 juin 2008.

les notes entre crochets ont été rajoutées par l'auteur au moment de la mise en ligne de l'article sur son site.

[www.manicore.com]

Votre grande théorie, c’est que le pétrole n’est pas si cher…

On pourrait presque dire qu’il est gratuit ! Dans notre système économique, on ne compte que le travail humain. Le prix de l’énergie, pour nous, ce n’est que ce qu’on paie à ceux qui extraient, transforment et distribuent une ressource qui était déjà là. Mais on ne paie pas le prix de la constitution de cette ressource. Le contenu énergétique d’1 litre d’essence, c’est le même contenu énergétique que le travail de 10 à 100 personnes sur un jour ! [Voir page sur les "esclaves énergétiques" pour les détails] Quand on va devoir produire cette même énergie «à la main», par exemple avec les renouvelables - des énergies très diffuses et moins performantes -, on va voir la différence.
Le problème, c’est qu’en France, on a perdu vingt-cinq ans parce qu’on a cru, après le contre-choc pétrolier, que l’énergie allait rester à bas prix pour l’éternité. On a été nombreux à annoncer la crise actuelle, mais tout le monde s’en foutait ! [Je ne crois pas avoir jamais déclaré à un(e) journaliste que je suis un type extraordinaire parce que j'ai tout compris avant tout le monde, ce que cette formulation peut laisser penser ! En 1985 j'étais complètement ignorant du problème, et essentiellement soucieux de mes prochaines vacances et de la prochaine soirée étudiante. Ma "conviction" a commencé à se forger à la fin des années 1990 seulement. Et au moment où nous avons écrit le Plein, cela a été un formidable exercice d'humilité, car nous avons constaté que de très nombreux chercheurs, hauts fonctionnaires et auteurs avaient déjà compris ce qu'il fallait faire (monter les prix), et que nous n'avions fait que réinventer l'eau chaude. Enfin je n'ai pas dit à la journaliste que nous sommes au début de la "grande crise", pour l'excellente raison que je ne sais pas précisément à quel moment le Club de Rome finira par avoir raison si nous continuons sur notre lancée, mais une chose est sûre : un jour l'avenir finira par devenir le présent... Gardons nous que ca soit quelque chose comme ca]

Y a-t-il une alternative ?

Pas dans les délais impartis.[Ce que signifie cette remarque est tout simplement que personne n'a dans ses cartons de "solution" pour permettre à notre pays d'économiser, en 10 à 15 ans, suffisemment d'hydrocarbures pour ne pas souffrir d'un choc majeur qui aurait lieu d'ici 2020, tout en continuant à vivre comme maintenant. Pour amortir le choc qui se profile, il aurait fallu s'y prendre il y a 25 ans (à un moment où je ne savais même pas que le problème existait, je le reconnais bien volontiers), en instaurant à ce moment là une taxe carbone, qui du reste est toujours d'actualité pour éviter une partie de la facture "plus tard"]

Et que devient le prix de l’énergie si on ne fait rien ?

Il monte. Mais il ne faut pas le laisser monter tout seul ["monter tout seul", ca veut dire la prolongation de ce qui se passe maintenant : une offre insuffisante pour satisfaire les désirs de consommation engendre une augmentation du prix du pétrole et du gaz, et la spéculation - ou les grèves des camionneurs ! - ne change rien à cette tendance], car ça prend les gens au dépourvu. Si on fait des investissements, on ne va pas les changer tous les trois mois au gré des flambées [Ce que j'ai voulu dire est que quand on a mis de l'argent dans un logement situé ici et pas là - donc avec des transports en commun accessibles ou pas, et chauffé comme ceci et pas comme cela, une fois que l'on a acheté une voiture qui consomme tant et pas autre chose, une fois que le patron a acheté une machine industrielle qui consomme tant et pas autre chose, et desservi son usine par camion et pas par train, etc, ce n'est pas en 6 mois que l'on change tout ca parce que le prix de l'énergie augmente. En clair, si on ne donne pas le signal "très à l'avance" de là où on va, quand la hausse arrive "toute seule" - et elle finira par arriver de cette manière - alors cela pose des problèmes partout, et ce que nous constatons aujourd'hui - la grogne parce que les gens sont pris au dépourvu - est malheureusement parfaitement normal quand on regarde le problème d'un peu près, et sauf plan Marshall le pire est bien sûr à venir]. Autre problème, si on laisse le prix du pétrole monter tout seul sur le marché, ça va devenir rentable de faire du charbon ["Faire du charbon", c'est juste s'en servir ! Par exemple pour produire des hydrocarbures liquides de synthèse]. On aura donc une énergie chère et un problème de CO2 [Le charbon émet plus de CO2 par unité d'énergie que le pétrole ou le gaz, et la séquestration est encore loin devant pour permettre cette transition sans addition climatique majeure, sans compter que la danse n'est prolongée que d'une génération]. L’addition, derrière, c’est un bain de sang : récession, émeutes, guerres… [L'addition visée ici est celle de la pénurie d'hydrocarbures conjuguée au changement climatique, parce que en prolongation tendancielle nous aurons les deux en même temps, à cause de l'inertie du système climatique]

Quelle est la solution ?

Monter artificiellement le prix de l’énergie à la consommation, via la taxation. Ainsi, au lieu de voir l’argent partir chez les autres, il reste chez nous (et on le réinjecte dans la formation, de nouveaux investissements, etc.). En plus, cette hausse des prix dissuadera les gens de consommer... [tout cela est largement développé dans Le Plein s'il Vous Plait - "dissuader de consommer", ce n'est pas pour vouloir le malheur de la population, mais justement pour l'empêcher, même si ca peut paraître étonnant !]

Vous désapprouvez donc les aides sectorielles ?

Plus on cède à la démagogie et plus dure sera la chute ! Les pêcheurs sont en train de vivre à petite échelle ce qui nous attend tous, quand on sera pris en tenailles entre la raréfaction des ressources naturelles et le carburant plus cher. [Voir par exemple les travaux du Club de Rome]
Ce qu’il faut faire, c’est créer les conditions dans lesquelles les professions touchées peuvent répercuter les prix sur le consommateur.

Vous ne pouvez pas nier qu’il existe un vrai problème de pouvoir d’achat…

Le train que nos gouvernants ne voient pas passer aujourd’hui, c’est celui de la raréfaction des ressources naturelles, laquelle va forcément impacter les prix. Vouloir augmenter le pouvoir d’achat, c’est un leurre. [Ce que j'ai voulu dire est que, comparé à ce qu'a été la condition de vie nos proches ascendants, il est déjà très élevé, même pour ceux qui pensent qu'ils ne gagnent pas assez. En 1840 déjà, Tocqueville expliquait qu'en démocratie nous serions perpétuellement insatisfaits, individualistes, consuméristes, et insouciants du long terme !] Comme tout dépend de l’énergie, le pouvoir d’achat va probablement se mettre, dans pas si longtemps, à décroître de manière structurelle [Pour celles et ceux qui en ont le courage, des éléments de réflexion sur ce point sont inclus dans le premier module de mon cours à l'école des Mines de Paris], et la bonne question ne sera pas de savoir comment on distribuera les sucettes supplémentaires, puisqu’il n’y en aura pas, mais comment on sauvera la paix et la démocratie dans ce contexte - si cette décroissance se ponctue d’épisodes genre 1929 [Je rappelle qu'entre 1929 - la crise économique majeure - et la guerre et la dictature presque partout en Europe, il ne s'est écoulé que 10 ans...]. On vit à crédit. Tout ce que nous consommons aujourd’hui est une facture qui sera réclamée à nos gosses. Les gens ne se rendent pas compte, on est des enfants gâtés ! [Voir par exemple la page sur les "esclaves énergétiques" accessibles même à un Français "modeste", et je profite de cette remarque pour en faire une autre : la "France d'en bas", expression de notre cher Jean-Pierre Raffarin, s'interprète chez à peu près tout le monde comme "moi plus tous les gens qui gagnent moins que moi" !]

La crise actuelle n’est-elle pas l’occasion d’une salutaire prise de conscience ?

Si le pic de production mondiale de pétrole est en 2015, voire 2012 comme le prédisent certains experts, il est trop tard pour réagir. [Ce que j'ai dit par oral est que si le pic de production du pétrole était pour 2015 ou 2012, alors il était déjà trop tard pour éviter une large partie de la facture, par exemple une récession plus ou moins sévère. Pour l'éviter, il aurait fallu que la Génération Mitterand s'occupe un peu plus du problème.... Mais il est encore assez tôt pour éviter le pire, à condition que nous cessions tous de croire au Père Noël].


(2) Le prix du carburant exprimé en minutes de Smic a été divisé par trois depuis 1970.
L'auteur aurait tout de même pu nous éviter cet "impacter les prix" assez peu... raffiné.
L'auteur écrit en français Libé, que voulez-vous.
Il y a plusieurs façons d'évaluer la cherté du pétrole : ou bien le raisonnement assez sophistiqué de ce très brillant polytechnicien, ou bien un calcul d'école primaire : on soustrait du prix de vente (140 $ le baril actuellement) le prix de revient, variable suivant les régions du monde (environ 3 $ en Arabie saoudite, amortissements des investissements inclus). Autrement dit, le pétrole est vendu 40 fois plus cher qu'il ne coûte de l'extraire du sous-sol. Ce simple fait (bien entendu, passé sous silence, tellement éloquent qu'il nous laisse muets comme des carpes) devrait nous amener à poser quelques questions simples : a) sur l'échange inégal (qui en profite et qui en pâtit ?); b) sur le droit qui est abandonné à plusieurs Etats (corrompus et cyniques) de s'approprier les richesses géologiques de la terre qui appartiennent à l'humanité et sur lesquelles ils font main basse, bien qu'elles se trouvent dans le sous-sol, parfois très loin de la surface du territoire sur lequel s'exerce à juste titre leur souveraineté.
Cher JGL, le prix mondial du pétrole est aligné sur le prix du charbon produit au coût de production le plus élevé. Ce sont les lois de la rente foncière. L'Arabie séoudite touche donc une rente différentielle énorme. Viennent ensuite les compagnies pétrolières et l'Etat et ses taxes. S'agissant de votre dernier constat, le partageux que je suis le partage.
Ah oui, bravo ! Voilà une revendication qu'il faut d'urgence proposer à tous nos redresseurs de torts alter-schtroumpf : que les ressources du sous-sol soient déclarées patrimoine commun de l'humanité et traitées comme telles. C'est sans doute absolument irréaliste mais comme c'est là le cadet de leurs soucis, ils auront quelques difficultés à rejeter une idée tellement bien accordée aux principes qu'ils affichent...
Avec la stagnation des revenus de ces dernières années et le prix du carburant avoisinant ici en Allemagne 1,60 €/litre le moindre déplacement commence à devenir du luxe et ce Jean-Marc Jancovici vient nous dire que c'est presque gratuit.

Une fois de plus le mur du c... est dépassé. Cela fait maintenant 40 ans que j'entends le même discours: les réserves s'épuisent et le pétrole va se raréfier. Et pendant ce temps on continue à pulvériser sur tous les continents des milliards de litres de carburant dans les embouteillages et autres bouchons quotidiens.

Conséquences?

Strictement aucune ou presque et personne ne change ou changera quoique ce soit à son mode de vie . Jamais par exemple les vols aériens n'ont été aussi nombreux.

Qu'on se rassure demain ou dans les mois prochains le cours du pétrole brut retombera à des niveaux raisonnables.

On parie?
Padonnez ma naïveté écolo-bêlante, tous autant que vous êtes, mais je ne trouve pas vraiment que le pétrole ait tant soit peu à voir avec le patrimoine commun de l'humanité, au vu des nocences de tous ordres qu'il a apportées durant la courte histoire de son exploitation. J'aurais même plutôt hâte d'en voir la fin...
Utilisateur anonyme
10 juin 2008, 15:55   Re : Le pétrole n'est pas cher
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Cher Rogemi,
pour vous le pétrole est donc une ressource inépuisable ? Il me semble que vous défiez là les lois de la physique.
Il se peut que dans quelques mois les cours retombent, dites-vous. Oui mais dans cinquante ans ?
Je ne pense pas que Jancovici soir un c.. comme vous le suggérez. Au contraire. Ces livres, notamment Le plein s'il vous plaît et L'avenir du climat, sont passionnants et seraient dignes de figurer dans la bibliothèque de l'In-nocence si elle existait.
Cher Petit-Detour,

Oui, le petrole est une matiere renouvelable tant que le feu central se maintiendra, rien moins que l'energie solaire si le soleil continue de briller, lui qui chauffa la terre dispensatrice de petrole. C'est heterodoxe, bathmologique, deroutant, dissident et simple. En un mot in-nocent. La renouvelabilite des sources d'energie, y compris les plus nocives pour l'humanite, annonce que le libre choix, libre arbitre, est encore de la condition humaine, de la partie humaine, cela devrait vous plaire, a vous qui ne croyez pas en Dieu.

Veuillez inscrire ce fait (dont vous trouverez la trace documentaire dans un des derniers fils de discussion de ce forum) a la bibliotheque de l'in-nocence avant meme les ouvrages meritants mais laborieux (on le sent d'ici) de ce Jancovici. Merci.
Cher Marche,
je suis prêt à vous suivre sur La route de Cormac Mac Carthy, à faire la guerre à Hillary, à reprendre Constantinople sous vos ordres mais souffrez que je ne vous suive pas jusqu'au feu central : le pétrole, comme le charbon, l'uranium et le gaz, est une ressource finie. Et ce qui est valable pour le gaz et le pétrole de la mer du Nord sera, d'ici quelques décennies, valable pour le monde entier.
Utilisateur anonyme
10 juin 2008, 17:57   Re : Le pétrole n'est pas cher
Cher Francmoineau,

J'aurais même plutôt hâte d'en voir la fin...

Avez-vous songé qu'avec le pétrole on fait aussi des peintures, des huiles, des produits de beauté, des médicaments, les revêtements routiers, l'énorme majorité de nos vêtements, les engrais indispensables, herbicides, détergents, les plastiques aux applications innombrables, qu'il donne moyen de faire avancer les tracteurs pour nous nourrir, les chalutiers, enfin tout ce qui fait le confort moderne ?
L'uranium sera vite épuisé, mais avec quoi allons-nous donc nous chauffer ?

Je suis donc d'accord, quoique pour d'autres raisons avec F.Marche : envoyons leur nos pêcheurs en colère, nos caissières en colère, nos routiers sympa en colère, nos agriculteurs en colère, nos enseignants en colère, nos syndicalistes en colère, nos banlieues en colère avant qu'ils achètent EDF, TOTAL, DASSAULT, PSA,SUEZ, LE LOUVRE et tout le TOUTIM.
Appelez ça une armée ou une croisade si vous voulez, moi je veux pouvoir me chauffer !
Citation
pour vous le pétrole est donc une ressource inépuisable ?

Cher Michel,

Je n'en sais strictement rien et c'est d'ailleurs secondaire car la discussion est avant tout i-d-é-o-l-o-g-i-q-u-e!

Qu'il y ait des réserves ou pas tout le monde (cad vous, moi et le reste des terriens) fait comme si le pétrole était inépuisable. Jusqu'au jour d'aujourd'hui il n'a pas été pris une seule mesure sérieuse pour limiter le consommation de carburants.

Personne n'est prêt à renoncer à quoique ce soit, ni au week-end au vert, ni au voyage outre-mer [et en ce moment les destinations s'appellent: Australie, Thailande, Afrique du Sud, Mexique et grâce à l'euro fort l'Amérique du nord. ] ni aux déplacements quotidiens au supermarché, à la poste j'en passe et des meilleurs.

Quand on voit le matin les embouteillages aux abords des grandes villes chacun peut se convaincre que la discussion est absolument oiseuse.
Cher Obi Wan, vous pensez bien que la liste infinie que vous avez commencé d'énumérer ne m'avait pas échappé... mais il se trouve que, dans cette liste, il y a facilement un article sur deux qui m'indiffère, voire me rebute; que, parmi ceux qui me paraissent au contraire utiles véritablement, j'incline à choisir ceux qui proviennent d'une autre source (il y a toujours, presque toujours, des alternatives); que, comme l'ami Platon (je crois), lorsque j'entre dans un magasin ou pénètre sur un marché, je me dis "combien de choses dont je n'ai pas besoin!"; que le "confort moderne", comme vous vous plaisez à le nommer, ne me paraît pas chose si désirable qu'il faille lui sacrifier la simplicité, la beauté, la frugalité, le temps, l'espace, et tout ce qui a été confisqué par la recherche effrénée du profit, puissamment secondée par la machine (elle-même secondée par, devinez quoi? le pétrole bien sûr); et que si vous voulez avoir chaud, il vous serait bien plus profitable d'enfiler un pull-over en hiver et de vous déplacer en marchant ou en pédalant. Mais je tiens tout de même à vous rassurer, je n'impose rien à personne et me contente de faire ce que je dis.
Cher Rogemi, ce que je viens d'exposer sans forfanterie m'autorise à vous dire que, si si, précisément, il y a des gens (j'en suis), qui sont prêts à renoncer à certaines choses, pour, en théorie, pouvoir en "récupérer" d'autres. Mais j'ai bien conscience que ce n'est là, hélas, que théorie et qu'il est peut-être bien tard dans l'histoire humaine pour pouvoir remettre la main sur quelques-uns des trésors enfuis...
Cher Michel,

Dans quelques temps, quand des scientifiques honnetes vous auront fait comprendre que tout ce qui provient du sous-sol n'a pas meme nature ni meme origine et que le fait que deux choses ou matieres se ressemblant (minerais, charbon, petrole, gaz) presents en meme temps en un meme lieu et employes a des finalites voisines ne presume nullement une identite de nature entre ces choses - le gant de crin et l'eponge qui se trouvent tous deux dans ma salle de bain ont meme fonction, meme couleur, meme aspect, densite, masse, etc. cependant que la matiere de l'un a une origine animale et terrestre tandis que l'autre une origine vegetale et marine -, vous comprendrez enfin que votre mise dans un meme sac de l'uranium, du petrole, du charbon et du gaz naturel est d'un ridicule epistemologique acheve et devrez mordre votre chapeau rance et en deglutir lentement les morceaux en public comme sont tenus de le faire ces personnages des loosers veules des westerns a la Sam Peckingpa.

Sur ce je retourne etriller les chevaux, leur epandre l'avoine et ranger les harnais. Je vous salue bien.
11 juin 2008, 03:04   Pétrole pas cher
Sur le fond, je me range à l'avis de M. Jancovici : l'Occident a fait face à plusieurs chocs pétroliers, à toujours parlé de prendre des mesures, a attendu le contre-choc et puis n'a rien fait. Cela fait trente-cinq ans que j'entends la chanson.


Pour en revenir au détail du prix des carburants, tels que nous les payons, il faut bien noter que la majorité de ce prix est faite de taxes. C'est malheureux à dire, mais la seule façon de faire changer les choses est de viser nos concitoyens au coeur, no au portefeuille.

Dans ces conditions, je ne vois que des intérêts à ce que les carburants deviennent "chers", afin que les choses changent vraiment. Les compagnies aériennes l'ont bien compris, en faisai apparaître une surtaxe.

Pour l'instant, le carburant n'est pas cher. Je me souviens des années 196(, où il devait être vers les un franc le litre, pour des voitures qui consommaient douze litres au cent. Si on regarde ce qui se passe maintenant, le carburant est, en tenant compte de la consommation, cinq fois plus cher, mais j'ai bien l'impression que les autres prix ont nettement plus grimpé.

En conclusion, si on a l'essence à deux euros, trois euros, quatre euros, peut-être que cela fera réfléchir les gens, et évitera par exemple les consommations d'espace du style "lotissements", avec leurs inévitables "pluralité de véhicules au sein de la famille".
Le litre d'essence a moins augmenté depuis 1970 que la baguette de pain, foi de statisticien de l'INSEE qui, en ce domaine, est plus fiable que dans celui de l'immigration.
Utilisateur anonyme
11 juin 2008, 11:18   Re : Le pétrole n'est pas cher
Cher Francmoineau,

Je ne voudrais pas que vous me preniez, avec mes gros sabots spatiaux d'Obi Wan, pour un de ces égoïstes consommateurs qui n'ont pour horizon que leur petit confort et leur 4X4. Voici trente ans, par exemple, que je composte mon jardin et mes déchets de cuisine. J'ai d'ailleurs un diplôme en compostage et éco-consommation délivré par la Ville de Liège au terme de 8 X 3 heures de cours du soir ! Tout ce qui a trait à la nature et sa conservation me touche beaucoup. Je me sens donc très proche de vous malgré mes plaisanteries.
Vous serez d'accord avec moi, un pull ou deux c'est suffisant quand on vit dans du 19°, en dessous de cette température (18,17,16°) l'inconfort devient pénible. Et pensons que les vieux (nombreux dans peu de temps) ont besoin de beaucoup de chaleur ! Or c'est la production de chaleur qui consomme le plus d'énergie et nous ne sommes plus en 1940 quand il y avait encore du charbon. Admettez aussi que les produits issus du pétrole sont indispensables à l'agriculture, les matériaux utilisés en médecine par exemple, soit à ce que notre civilisation peut offrir, sur son très bon côté, de plus beau.
Il y a en effet beaucoup de petites solutions qui additionnées feraient beaucoup de bien (aussi au coeur !) mais qui ne feraient que retarder l'échéance. Il y a trop de gens sur Terre, trop d'égoïsme inné, donc de pollueurs en puissance, de consommateurs de ressources non-renouvelables à venir. C'est surtout sur ce front là qu'il faut briser le tabou à l'échelle planétaire, et le PI est le seul parti à ma connaissance qui le combatte.

A ce propos, au risque de mettre les pieds dans le plat, je voudrais savoir comment les nombreux chrétiens qui font vivre ce site (et donc en quelque sorte le PI) s'arrangent avec les préceptes de l'Eglise catholique en la matière ?
Comme dans toutes les religions monothéistes, il n'y est question que de croître et de multiplier, suivant en cela la vieille loi de conservation de l'espèce.
J'ai bien conscience que cette question très délicate mériterait à elle seule un fil particulier, peut-être pourrez-vous nous en donner un de ces jours l'occasion, cher Marcel Meyer ?
Cher Obi Wan, merci pour votre réponse attentive. Maintenant, pour ce qui est des vieux, je vous renvoie au fil sur Mucchielli un peu plus haut. Vous verrez qu'on sait fort bien traiter le problème de nos jours.
Utilisateur anonyme
11 juin 2008, 13:36   Re : Le pétrole n'est pas cher
Sur la question de l'épuisabilité des ressources pétrolières, il n'y a aucun débat dans la communauté scientifique.

Les conditions d'élaboration géologiques du pétrole ont en effet été réunies il y a plus de 300 millions d'années, au cours d'une période géologique qu'on appelle le Carbonifère, précisément parce que les terres émergées, regroupées autour de l'équateur avec le climat qui va avec, étaient recouvertes d'une végétation luxuriante.

Pour fabriquer du pétrole, il faut un enfouissement rapide et massif de végétaux et leur décomposition lente en milieu anaérobie . Ces conditions, typiques des embouchures de grands fleuves du passé, n'existent plus aujourd'hui.

Nul besoin d'être futurologue pour affirmer que ces conditions uniques appartiennent définitivement au passé et que, par suite, le pétrole EST un ressource épuisable.
Avant que les foudres marchiennes ne s'abattent sur vous et envoient vos abattis blanchir au soleil, cher "PhiX", permettez-moi de vous dire qu'il existe une théorie qui fait du pétrole une ressource renouvelable (à quel rythme est une autre question). Voyez ici.
11 juin 2008, 14:12   A vos rangs PhiX
Je pense que la théorie du feu central, il s'agit de Dieu en fait, est métaphysique . Elle est donc inaccessible au pauvre entendement du matérialiste que je suis. Francis Marche me pardonnera. Je sais que sa grandeur d'âme est inépuisable, elle.
Utilisateur anonyme
11 juin 2008, 18:19   Re : Le pétrole n'est pas cher
Marcel Meyer écrivait:
-------------------------------------------------------
> Avant que les foudres marchiennes ne s'abattent
> sur vous et envoient vos abattis blanchir au
> soleil, cher "PhiX", permettez-moi de vous dire
> qu'il existe une théorie qui fait du pétrole une
> ressource renouvelable (à quel rythme est une
> autre question). Voyez ici.

Il est amusant de noter que l'article de Wikipedia mentionne comme élément de preuve l'exemple d'un gisement au Vietnam dans un article donné en référence qui le contredit explicitement.

Dans l'article, on peut en effet lire : «The presence of oil and methane within non-sedimentary rocks upon the Earth [14]» , alors que dans la référence [14], on lit: « Dow emphasized that the oil's components indicate a lacustrine organic facies with lipid-rich, land-plant debris and fresh-water algal material, refuting theories of abiogenic origin in this area.»

Quant à ceux qui espère trouver du pétrole dans le manteau terrestre, je leur souhaite bien du courage !
Oh vous savez, ce que j'en disais, c'était surtout pour vous protéger.
Utilisateur anonyme
11 juin 2008, 18:35   Re : Le pétrole n'est pas cher
Je vous remercie de votre sollicitude.
Et les hydrocarbures que l'on trouve sur les asteroides, dont la presence est averee dans les queues des cometes, dans des systemes planetaires tres eloignes du systeme solaire, vous expliquez leur existence comment ? par la chute carboniferique de fougeres dans les marais et l'enfouissement de carcasses de dinosaures du carbonifere asteroidique, lesquels ayant trop temerairement et inconsiderement fait des bonds de gazelles en etat de semi-apesanteur dans les herbes vertes et luxuriantes de la bande equatoriale asteroidienne en secouant leur corsage de caoutchou rose qui amuse tant les enfants - lesquels, comme chacun sait, naissent dans les choux - se serait malencontreusement pris les arpions et enfouis dans les sables mouvant des estuaires asteroidiens et codaux (de comete) fleurant bon le vetiver et la truffe carboniferique pour reparaitre 300 millions d'annees plus tard afin de nous faire coucou du fond de l'espace ?

Si, comme moi, vous ne goutez guere la lecture d'articles scientifiques a equations complexes, vous devriez faire l'effort de compenser votre lassitude de l'etude par un peu de jugeotte, M. Phix.
Vous ne pourrez pas venir dire qu'on ne vous avait pas prévenu, hein !
Utilisateur anonyme
11 juin 2008, 22:38   Re : Le pétrole n'est pas cher
Francis Marche écrivait:
-------------------------------------------------------
> Et les hydrocarbures que l'on trouve sur les
> asteroides, dont la presence est averee dans les
> queues des cometes, dans des systemes planetaires
> tres eloignes du systeme solaire, vous expliquez
> leur existence comment ? par la chute
> carboniferique de fougeres dans les marais et
> l'enfouissement de carcasses de dinosaures du
> carbonifere asteroidique, lesquels ayant trop
> temerairement et inconsiderement fait des bonds de
> gazelles en etat de semi-apesanteur dans les
> herbes vertes et luxuriantes de la bande
> equatoriale asteroidienne en secouant leur corsage
> de caoutchou rose qui amuse tant les enfants -
> lesquels, comme chacun sait, naissent dans les
> choux - se serait malencontreusement pris les
> arpions et enfouis dans les sables mouvant des
> estuaires asteroidiens et codaux (de comete)
> fleurant bon le vetiver et la truffe
> carboniferique pour reparaitre 300 millions
> d'annees plus tard afin de nous faire coucou du
> fond de l'espace ?
>
> Si, comme moi, vous ne goutez guere la lecture
> d'articles scientifiques a equations complexes,
> vous devriez faire l'effort de compenser votre
> lassitude de l'etude par un peu de jugeotte, M.
> Phix.

La présence dans l'espace de petites molécules carbonées comme des acides aminés par exemple est connue mais encore insuffisamment expliquée à ma connaissance. Ça n'a rien à voir avec les très longues et lourdes chaînes hydrocarbonées qui constituent le pétrole.
Les compagnies pétrolières ne prospectent pas encore les corps célestes.
Pour information, je suis de formation scientifique et les équations chimiques ou algébriques ne me font pas peur.
Francis, vous devriez changer d'exemple, car les éponges sont classées parmi les animaux invertébrés marinS.
Merci Bernard, je savais que je pouvais compter sur vous dans les moments difficiles. Il n'en reste pas moins que la reunion en un meme lieu d'objets ressemblants employes a des fins qui se superposent fait illusion. C'est de l'illusion de foire. Quand je lis que l'uranium et le petrole appartiennent a une meme categorie de nature parce qu'ils servent tous deux a nous chauffer et qu'on les puise l'un et l'autre dans le sous-sol, je bondis, un peu vite il est vrai, mais je crois avec raison.

Quand a l'orthodoxie carboniferique que nous expose M. Phix comme on le faisait aux enfants il y a un demi-siecle, je la trouve affligeante de benoiterie. Mais c'est l'eternel debat du referent terrestre ou cosmique a l'existence des choses ici-bas: soit la terre est le centre predestine du cosmos soit elle en est un element. La theorie du petrole matiere abiotique s'accorde avec le concept de panspermie, savoir que les elements fondamentaux de la vie (acide amines) ne peuvent avoir pour seule et unique origine un idiotes terrestre, et memement de l'apparition des processus qui caracterisent la vie tels qu'on les observe sur cette terre; des lors qu'est etablie la presence d'hydrocarbures dans des regions tres distantes du cosmos, sur des objets celestres tres disparatres, il est absurde d'assigner pour origine a leur presence sur notre terre un processus biochimique (la fable du carbonifere) exclusivement terrestre. Je ne comprends pas que cette question puisse meme faire debat.
(Je savais bien que la chimie organique, c'était du pipeau !)
"Je ne comprends pas que cette question puisse même faire débat" :
Allons bon. Eh bien, lorsque je lis de telles déclarations, et malgré mon peu de jugeotte, me vient l'envie d'intervenir dans un débat que, prudemment, et pour cause d'incompétence scientifique, je m'étais jusqu'alors contenté d'observer silencieusement. Retournons l'argument de M. Marche : En admettant que la version biochimique fût la bonne (pardonnez-moi cette hardiesse, Monsieur Marche), en quoi est-il absurde d'envisager que ce qui se serait passé de façon accidentelle sur la Terre ne puisse s'être également passé un peu partout ailleurs ? Ce ne sont pas les occasions qui manquent, dans le cosmos, ne serait-ce que statistiquement, et la possibilité de survenance de conditions similaires à ce genre d'évènement ailleurs que sur la Terre est forcément la chose du monde la mieux partagée. Naturellement, nul besoin pour cela que l'on retrouve les mêmes dinosaures en caoutchouc rose bondissant dans les fougères arborescentes d'un supposé carbonifère extra-terrestre...
13 juin 2008, 13:49   Nemausa
Et bien parce que, hmmm... (indispensable râclement de gorge rituel et académique ici), comme pourra vous l'expliquer l'honorable professeur Phix qui a accepté de s'éloigner de ses laboratoires quelques heures pour nous apporter ses lumières dans ce débat, les conditions, dirons-nous, proprement physiques (présence d'eau, d'oxygène à l'état gazeux et d'un rayonnement autorisant la photosynthèse) n'étant pas entièrement réunies sur, par exemple l'astéroïde 51 Nemausa (lequel fut découvert le 22 janvier 1858 à Nîmes, 32 rue nationale, celle qui fait l'angle entre le boulevard Gambetta et le boulevard Talabo, par l'astronome Laurent, et qui, vous l'avez déjà remarqué, porte le même chiffre que le Pastis du même nom) dont la teneur en eau (14 pour cent seulement) est nettement inférieure à celle requise pour faire un bon pastis et qui possède un albédo estimé à 0.062 seulement (http://www.lpi.usra.edu/meetings/lpsc2003/pdf/1039.pdf), ces conditions disè-je, n'autorisent hélas aucune spéculation telle celle que vous nous soumettez ici avec un entousiasme que je vous envie. En effet, il faudrait, pour reproduire les conditions réunies au Carbonifère terrestre, un concours de circonstances biochimiques dont l'impossibilité sur 51 Nemausa et ses soeurs, cousines, ou tous corps célestes ne possédant pas les deux ceintures Van Allen lesquelles protégèrent, que dis-je, couvèrent, l'apparition des Dinosaures rieurs et bondissants dans les fourrés aux plantes succulentes toutes prêtes à se transformer en pétrole en s'y prenant comme il faut, dont l'impossibilité disè-je, interdit votre spéculation de se muer en hypothèse scientifique dont nous pourrions ici débattre sans rougir, je laisse la parole au professeur Phix...
Utilisateur anonyme
13 juin 2008, 14:04   Sur Nemausa
Sur Nemausa,

il se baissa.

Trop tard !
13 juin 2008, 14:34   Re : Sur Nemausa
Et oui, tout le monde n'a pas la rapidité du dinosaure à fleurs dans ces cas là, Boris. L'extinction en a surpris plus d'un dans ces parages, croyez-moi.

L'astonome Laurent, qui était un jeune godelureau qui "fréquentait" la fille d'un astronome marseillais d'une certaine noriété, s'étant vu confier l'observatoire de la rue Nationale (celle où l'on vend encore des croquants Villaret dans certaines pâtisseries) en l'absence de son beau-père et patron l'espace d'un week-end - ce dernier ayant été requis d'urgence à Marseille pour affaire -, s'ennuyant ferme, se prit à bidouiller le télescope sur la terrasse dont il avait la clé et c'est comme ça que le 51ème astéroïde découvert dans l'histoire de l'humanité le fut à Nîmes, d'où son nom, Nemausa.
13 juin 2008, 15:09   Nemausa
Résumons ce paragraphe amusant, certes, mais passablement -et probalement volontairement- tortueux, voulez-vous?
Alors :
Les conditions physiques propices à la photosynthèse n'étant pas entièrement réunies sur tel astéroïde répertorié, cela interdit de fait ma spéculation; car il y faudrait un concours de circonstances dont l'impossibilité interdit à ma spéculation de se muer en hypothèse scientifique.

Bien, bien, nous avançons à grands pas...
Utilisateur anonyme
13 juin 2008, 20:56   Re : Bibliotheque de l'In-nocence
Francis Marche écrivait:
-------------------------------------------------------
> Quant à l'orthodoxie carboniférique que nous
> expose M. Phix comme on le faisait aux enfants il
> y a un demi-siecle, je la trouve affligeante de
> benoiterie.

On la pratique autant sur les bancs de l'école que sur ceux de l'Université où je l'ai apprise, pour la bonne raison qu'elle est fondée sur des arguments plus vraisemblables.

>Mais c'est l'eternel debat du referent
> terrestre ou cosmique a l'existence des choses
> ici-bas:

Non, c'est un autre débat, puisque le mode de génèse des gisements de pétrole communément admis est compatible avec les deux théories de l'origine de la vie sur Terre - terrestre ou cosmique - et n'accorde sa faveur à aucune, ce choix dépassant le cadre étroit de son objet.

>des lors qu'est etablie
> la presence d'hydrocarbures dans des regions tres
> distantes du cosmos, sur des objets celestres tres
> disparatres, il est absurde d'assigner pour
> origine a leur presence sur notre terre un
> processus biochimique (la fable du carbonifere)
> exclusivement terrestre. Je ne comprends pas que
> cette question puisse meme faire debat.

Avant d'abandonner une théorie explicative, il convient de lui opposer des arguments solides qui démontrent sa faillite ou sa faiblesse à expliquer le phénomène que l'on étudie.

Les deux arguments avancés me paraissent assez faibles, étant donné qu'hydrocarbure ne signifie pas pétrole et que présence ne fait pas gisement.

PS: Nous avons des références géographiques et gastronomiques en commun. Seriez-vous nîmois de naissance comme moi ?
14 juin 2008, 06:20   Nies-toi Nîmois !
Cher professeur Phix,

C'est bien en effet en qualité d'ancien Nîmois que nous vous avons invité à ce colloque, ayant reconnu d'emblée en votre approche un familier des laboratoires de pataphysique du Lycée Alphone Daudet jadis logés dans la coupole de bois peinturlurée jaune et gris qui fait face aux arènes dans le quart sud-est du bahut. Et quand je dis "nous" ce "nous " est collectif, comme pourra vous le confirmer par exemple, notre précieux Boris Joyce, ennimoisé, pierre-ménardisé lui aussi, même si depuis plus fraîche date que d'autres.

Je suis très gêné pour apporter une réponse à votre dernière intervention car je ne peux la lire correctement hélas, à cause d'un très irritant problème technique de transmission des messages. Le vôtre apparaît sur mon écran ainsi:
Non, c'est un autre débat, puisque le mode de génèse des gisements de pétrole communément admis est compatible avec les deux théories de l'origine de la vie sur Terre - terrestre ou cosmique - et n'accorde sa faveur Eaucune, ce choix dépassant le cadre étroit de son objet.

Si je suppose que vous écrivez "le mode de genèse des gisements des gisements de pétrole communément admis est compatible avec les deux théories de l'origine de la vie sur Terre", je dois vous dire mon désaccord. Ce "mode de genèse" (pardonnez-moi si je vous lis mal et dans ce cas ne tenir aucun compte de ce commentaire) n'est pas bijectivement compatible avec la présence d'hydrocarbure extraterrestre: vous ne devez pas juger de sa validité au regard des origines de la vie sur terre mais mettre cette validité à l'épreuve des faits majeurs susceptibles de la frapper de néant (méthode Popper). Le critère de l'origine de la vie sur terre est impertinent pour évaluer ce "mode de genèse"; est pertinent en revanche le fait que ce mode de genèse n'est pas envisageable (pour les raisons physiques évoquées dans mon message précédent) en les milieux extraterrestres où la présence d'hydrocarbures est attestée.

Vous écrivez ensuite ceci:
Avant d'abandonner une théorie explicative, il convient de lui opposer des arguments solides qui démontrent sa faillite ou sa faiblesse Eexpliquer le phénomène que l'on étudie.

Ce raisonnement est fort spécieux, voire retors: il aurait pour équivalent en justice de maintenir un homme innocent en prison tant que le vrai coupable du délit n'a pas été trouvé avec certitude par les enquêteurs. Son apparition ici ne me surprend pas: il est en effet celui mis en avant par les darwiniens de basse école qui vous expliquent sans s'émouvoir que tant qu'une théorie concurrente à la leur de l'apparition de la vie sur terre n'a pas été échaffaudée de manière convaincante, la leur reste vraie. Cette attitude d'esprit est une insulte à l'esprit cartésien.

Les biologiste, biochimistes, se refusent à opérer leur révolution copernicienne et continuent de retenir le référent terrestre comme siège de toute phylogenèse (la vie, le pétrole qui lui-même en découle comme la mélasse découle du sucre de canne, etc.). L'exploration du cosmos ne leur sert strictement à rien. Leur logique en souffre affreusement, mais qu'importe: le vieux paradigme géocentrique de grand-papa plie (comme leur logique) mais ne rompt pas.



Francis Marche écrivait:
-------------------------------------------------------
> Quant El'orthodoxie carboniférique que nous
> expose M. Phix comme on le faisait aux enfants il
> y a un demi-siecle, je la trouve affligeante de
> benoiterie.

On la pratique autant sur les bancs de l'école que sur ceux de l'UniversitEoEje l'ai apprise, pour la bonne raison qu'elle est fondée sur des arguments plus vraisemblables.

>Mais c'est l'eternel debat du referent
> terrestre ou cosmique a l'existence des choses
> ici-bas:

Non, c'est un autre débat, puisque le mode de génèse des gisements de pétrole communément admis est compatible avec les deux théories de l'origine de la vie sur Terre - terrestre ou cosmique - et n'accorde sa faveur Eaucune, ce choix dépassant le cadre étroit de son objet.

>des lors qu'est etablie
> la presence d'hydrocarbures dans des regions tres
> distantes du cosmos, sur des objets celestres tres
> disparatres, il est absurde d'assigner pour
> origine a leur presence sur notre terre un
> processus biochimique (la fable du carbonifere)
> exclusivement terrestre. Je ne comprends pas que
> cette question puisse meme faire debat.

Avant d'abandonner une théorie explicative, il convient de lui opposer des arguments solides qui démontrent sa faillite ou sa faiblesse Eexpliquer le phénomène que l'on étudie.

Les deux arguments avancés me paraissent assez faibles, étant donnEqu'hydrocarbure ne signifie pas pétrole et que présence ne fait pas gisement.

PS: Nous avons des références géographiques et gastronomiques en commun. Seriez-vous nûŠois de naissance comme moi ?
Utilisateur anonyme
14 juin 2008, 11:41   Re : Le pétrole n'est pas cher
En avril 2005, à l'occasion d'une sortie dans la région de St Brieuc, j'ai eu l'occasion de discuter avec un marin pêcheur qui rentrait au port. Ce que j'ai appris à l'occasion de cet échange m'a tout simplement effrayé. Au moment de notre discussion, le pêcheur côtier nous raconta qu'il lui fallait consommer chaque jour entre 100 et 150 litres de gazole pour pêcher moins de 200 kg de seiches. Il nous a expliqué que la conception des bateaux était que pour être rentable, c'est-à-dire en comptant le repas de l'équipage, son salaire et le paiement du bateau, il fallait que pour un litre de gazole consommé, la campagne de pêche rapporte un kilogramme de poisson. Aujourd'hui le poisson se fait plus rare et les plus gros bateaux côtiers consomment 500 litres de gazole par jour pour ramener à la criée entre 100 et 1000 kg de poisson selon le prix du poisson. Les gros chalutiers consomment 40 000 litres de gazole par mois et ramènent 20 à 40 tonnes de poissons. Le constat de cette dépendance vis-à-vis du pétrole est accablant pour notre civilisation. Comment peut-on brûler autant de pétrole pour ramener finalement si peu de poissons ?

Tant qué ça doure !
Utilisateur anonyme
14 juin 2008, 18:06   Re : Nies-toi Nîmois !
C'est bien en effet en qualité d'ancien Nîmois que nous vous avons invité à ce colloque, ayant reconnu d'emblée en votre approche un familier des laboratoires de pataphysique du Lycée Alphone Daudet jadis logés dans la coupole de bois peinturlurée jaune et gris qui fait face aux arènes dans le quart sud-est du bahut. Et quand je dis "nous" ce "nous " est collectif, comme pourra vous le confirmer par exemple, notre précieux Boris Joyce, ennimoisé, pierre-ménardisé lui aussi, même si depuis plus fraîche date que d'autres.

Le monde est petit.

Je suis très gêné pour apporter une réponse à votre dernière intervention car je ne peux la lire correctement hélas, à cause d'un très irritant problème technique de transmission des messages.

Desole, c'est un probleme d'encodage des caracteres accentues. Mon navigateur web utilise la norme d'encodage ISO-8859-1, dite Latin-1.
D'autres personnes ont-elles du mal a me lire ?
Je vais ecrire ce message sans accents.

vous ne devez pas juger de sa validité au regard des origines de la vie sur terre mais mettre cette validité à l'épreuve des faits majeurs susceptibles de la frapper de néant (méthode Popper).

Mais il me semble que je ne dis pas autre chose !
Le desaccord porte sur l'importance des faits que vous qualifiez de majeurs et que je pense insuffisants.

Le critère de l'origine de la vie sur terre est impertinent pour évaluer ce "mode de genèse";

La encore, ce n'est pas moi qui ait mele le probleme de l'origine de la vie a celui de la genese des gisements de petrole.

est pertinent en revanche le fait que ce mode de genèse n'est pas envisageable (pour les raisons physiques évoquées dans mon message précédent) en les milieux extraterrestres où la présence d'hydrocarbures est attestée.

On n'a jamais trouve de petrole ailleurs que sur Terre. Et encore une fois, je ne vois pas en quoi la presence de molecules carbonnees dans l'espace remettrait en cause l'origine organique de la majorite des gisements de petrole.

Deduire de l'existence de molecules organiques extra-terrestres l'explication unique de la genese des gisements de petrole d'age carbonifere (mais peut-etre contestez-vous egalement la stratigraphie ?) me parait pour le moins hatif pour ne pas dire extravagant !

Vous écrivez ensuite ceci:
Avant d'abandonner une théorie explicative, il convient de lui opposer des arguments solides qui démontrent sa faillite ou sa faiblesse à expliquer le phénomène que l'on étudie.

Ce raisonnement est fort spécieux, voire retors


Qu'y-a-t'il de specieux ou de retors a conserver une theorie tant qu'elle permet d'expliquer le reel ?
Pourquoi jeter une theorie qui permet d'expliquer la localisation des gisements de petrole passes et actuels et surtout de prevoir la localisation de futurs gisements potentiels ?

il aurait pour équivalent en justice de maintenir un homme innocent en prison tant que le vrai coupable du délit n'a pas été trouvé avec certitude par les enquêteurs.

Vraiment ?

Son apparition ici ne me surprend pas: il est en effet celui mis en avant par les darwiniens de basse école qui vous expliquent sans s'émouvoir que tant qu'une théorie concurrente à la leur de l'apparition de la vie sur terre n'a pas été échaffaudée de manière convaincante, la leur reste vraie. Cette attitude d'esprit est une insulte à l'esprit cartésien.

Je n'ai pas ecrit qu'une theorie est rendue vraie par la simple absence de theorie alternative. Ce serait en effet absurde.
Je dis simplement que si la theorie de l'origine organique du petrole est quasi unanimement partagee, c'est que ce qu'elle raconte correspond a ce qu'on observe sur le terrain.

Un esprit cartésien ne peut disqualifier ce critere d'adhesion de la theorie a la realite sans lequel la science ne pourrait rien dire du reel - ou plutot de morceaux de reel, tout petits morceaux de reel. Ainsi,
le jour ou un fait d'observation la contredira fondamentalement, la theorie sera naturellement modifiee ou abandonnee.
Utilisateur anonyme
15 juin 2008, 11:01   Re : Nies-toi Nîmois !
Pendant que l'on bavarde, bavarde les spéculateurs s'en donnent à coeur joie et des fortunes s'ammoncellent sur le dos des matières matières

Fausses ou vraies pénuries? ... je crois que nous sommes les dindons de la farce en ce moment
Il y aura forcément un jour pénurie mais leur annonce prématurée ou infondée peut créer le chaos!! ... attention à ce qui pourrait être la nouvelle arme du terrorisme

Lisez ci-dessous ce que les spéculateurs balancent dans l'arêne mondiale ... de la pure manipulation ... cela fait peur ... trop même!!!!
Grâce à ces scénarios catastrophes jetés en pature les cours grimpent, grimpent et l'argent s'ammoncelle dans les poches de ces traders et banques

Lisez jusqu'au bout et vous aurez tout compris ... meditez .... les requins rôdent!!


Je cite:

La Troisième Guerre Mondiale
a déjà commencé

Découvrez 5 Investissements Bunker qui pourraient
vous rapporter des gains de 100%, 180%, 250%...
alors que le chaos s'installe
Pour tout savoir, continuez votre lecture...

Cher Investisseur,

Bienvenue dans le monde de la Guerre de Survie.

Se nourrir, se loger, se chauffer... vous n'en avez peut-être pas encore conscience, mais vos besoins de base sont menacés. Gravement.

Comme je vais vous le démontrer dans les lignes qui suivent, les moyens de vous protéger existent... mais il faut agir dès maintenant si vous ne voulez pas faire partie des "dommages collatéraux" de cette guerre mondiale d'un nouveau genre.

La situation est simple : après quatre millions d'années d'évolution, après des millénaires de civilisation -- l'humanité du 21ème siècle se retrouve à lutter pour sa survie. Les ressources planétaires font l'enjeu d'un combat sans merci entre les pays du monde entier.

Et depuis quelques années, peu à peu, les foyers de conflits se multiplient :


Rappelez-vous par exemple le début de l'année de 2005, lorsque la Russie de Poutine a tapé du point sur la table en coupant brutalement les "vivres gazières" de l'Ukraine. La raison de cette démonstration de force ? L'Ukraine refusait de payer son gaz au prix du marché, 402,6 $, à l'époque -- soit quatre fois plus que le prix négocié avec la Russie jusqu'en 2008 de 50 $ les 1 000 mètres cube. Gazprom, principale société russe, accusait de son côté l'Ukraine de détourner le gaz pour le revendre -- en faisant des profits substantiels -- à l'Union européenne. Si les cours du gaz n'avaient pas subi une envolée fulgurante ces dernières années... pensez-vous vraiment qu'une telle crise se serait produite ?
Et que dire du Venezuela ? C'est le quatrième fournisseur de pétrole des Etats-Unis, à qui il revend 65% de sa production pétrolière. Cette richesse souterraine et ce rôle-clé dans l'approvisionnement énergétique des Etats-Unis donnent un avantage considérable au Venezuela -- avantage que le président Hugo Chavez ne se prive pas d'utiliser comme arme de chantage pour imposer ses volontés aux sociétés occidentales... multiplier les déclarations belliqueuses... et faire tomber toujours plus de pétrodollars dans son escarcelle.
Et n'oublions pas la Chine ! En 2007, la Chine a mis en place un fonds d'investissement d'un milliard de dollars destiné à consolider les liens entre les entreprises chinoises et les pays africains. Elle leur a également promis trois milliards de dollars de prêts à taux préférentiels, et s'est engagée à doubler le montant de ses aides au continent africain d'ici 2009. Pure bonté d'âme de la part de l'Empire du Milieu ? Eh bien... quand on sait que l'Afrique représente désormais le deuxième fournisseur de pétrole de l'Empire du Milieu, avec 26% à 33% des importations -- un chiffre qui augmente de 30% chaque année... on peut se dire que ces largesses ne sont pas si désintéressées que ça -- mais bien une forme de colonisation masquée.
Je pourrais aussi vous parler du Nigeria... de l'Antarctique... du Tibet... des îles Kouriles qui enveniment les relations entre la Russie et le Japon... et ainsi de suite : toutes ces régions où la situation géopolitique est sur-tendue ont en commun d'être des points stratégiques en matière de ressources naturelles.

Pour l'instant, cette guerre d'un nouveau genre se déroule en majeure partie sur la scène des relations économiques, commerciales et politiques, mais il faut être lucide : les conflits armés sont inévitables -- probablement à court terme.

Vous devez également être lucide sur un autre point essentiel : cette guerre mondiale d'un nouveau genre vous affecte vous, votre famille, votre mode de vie -- et vos investissements.

De nouveaux domaines, de nouveaux marchés, de nouvelles tendances sont en train d'émerger : trois secteurs en particulier connaîtront un développement sans précédent dans les années qui viennent.

En vous positionnant dès maintenant sur les 5 "investissements bunker" que j'ai identifiés au cœur de ces secteurs, vous pourriez engranger des gains de 100%, 180%, 250%... alors que le monde sombre dans le chaos. Et je pèse mes mots -- car comme nous allons le voir tout de suite, c'est une véritable lame de fond qui s'apprête à s'abattre sur la planète.



Pas de plan B pour l'humanité

Je ne suis pas en train de jouer les Cassandre ou les oiseaux de mauvais augure ; je me contente de constater des faits objectifs et concrets. Des faits que vous devez intégrer à votre mode de fonctionnement, en tant qu'investisseur, si vous ne voulez pas être emporté par la vague qui menace de nous engloutir. Et je voudrais vous y aider.

Voyez-vous, l'équilibre mondial est en train de changer. D'un côté, le monde développé n'est pas prêt à renoncer à son mode de vie. De l'autre côté, le monde émergent veut rattraper son retard... mais aussi égaler voire surpasser le mode de vie occidental.

Le problème, c'est que les ressources terrestres sont limitées. Il n'y aura pas assez pour tout le monde. Dans un tel scénario, les conflits religieux et politiques ne vont pas disparaître, mais vont plutôt être canalisés en affrontements dont l'enjeu sera les meilleures sources d'eau, d'énergies, la nourriture, les terres habitables.

Nous vivons en ce moment une redistribution complète des cartes planétaires : la géopolitique du pétrole et du gaz qui a dominé les 60 dernières années est en train d'être peu à peu remplacée par une géopolitique de la survie : les luttes pour le pétrole et le gaz seront intégrées à une sorte de "super-conflit" comprenant aussi des ressources vitales comme la nourriture (cultures et élevage) et l'eau.

Comme d'habitude, les pays les plus démunis seront en première ligne. Mais les pays plus avancés et plus riches ne seront pas épargnés. Les guerres pour l'accès aux ressources vitales vont devenir un phénomène global.

La base du problème est ultra-simple : le premier milliard d'êtres humains sur la planète a été atteint vers 1800 -- il a fallu des centaines de milliers d'années pour y parvenir. Mais pour doubler ce chiffre, il n'a fallu que 130 ans -- en 1930, la Terre comptait deux milliards d'habitants.

Depuis, le processus s'accélère de manière fulgurante : 30 ans pour passer à 3 milliards... 14 ans pour arriver à 4 milliards... 13 ans pour passer à 5 milliards... et 12 ans pour arriver aux 6,7 milliards d'êtres humains que nous sommes aujourd'hui.

A ce rythme, en 2023, nous serons 8 milliards d'êtres humains sur notre bonne vieille planète. Or huit milliards, selon certaines estimations, c'est la population maximum que la Terre puisse supporter. D'autres chiffres, plus optimistes, estiment qu'une stabilisation démographique se fera vers 10 à 11 milliards.

Mais qu'on parle de huit milliards ou 11 milliards... ça ne change rien à la réalité actuelle des faits : les capacités de production de notre Terre sont non-renouvelables et limitées -- je dirais même qu'elles sont en voie d'épuisement... et puisqu'on ne peut pas encore s'installer sur Mars ou sur la Lune... il n'y a pas de plan B pour l'humanité.

Je le répète : je ne suis pas un oiseau de mauvais augure, et je ne me délecte pas de la misère du monde. Même si j'estime que les conflits sont inévitables, je suis sûr que l'humanité porte en elle les solutions de sa subsistance. Des solutions existent déjà, ou seront découvertes au fil des ans.

Le problème, c'est... combien de temps prendront-elles à mettre en place ? Et quels dégâts nous faudra-t-il subir en attendant ?

Comme le dit Bruno Parmentier, professeur à l'Ecole Supérieure d'Agriculture d'Angers et auteur du livre Nourrir l'humanité :

"Ne croyons surtout pas qu'il suffise de faire le dos rond quelque temps : le problème est structurel. En 2050, il y aura 10 milliards d'êtres humains sur la planète. Or nous aurons, pour les nourrir, moins de terres, moins d'eau, moins d'énergie et moins de chimie. En 1960, nous étions seulement deux habitants pour nous partager un hectare de culture. En 2050, nous serons six".

D'autres chiffres font froid dans le dos :

Aux Etats-Unis, premier producteur et exportateur de blé au monde, la prochaine récolte devrait retomber au niveau des années 1950 -- soit un peu plus de 600 millions de tonnes. Cela suffirait tout juste à alimenter la consommation mondiale pendant quatre jours et demi ! En fait, en 2008, la production de blé devrait être inférieure à tout ce qui a été consommé en 2007.
Si l'Occident consomme la majorité de la production mondiale, les pays émergents s'y mettent aussi : la Chine aspire déjà à elle seule 5% du total des échanges mondiaux dans le secteur des céréales. Elle est le premier importateur mondial de soja... le deuxième de riz... le quatrième de lait en poudre... le cinquième de volaille... et ça continue.
Sans compter que -- paradoxe de la course aux énergies de substitution -- les biocarburants viennent désormais perturber les marchés de l'alimentation ! Ils consomment des quantités astronomiques de céréales -- ce qui a déjà provoqué des troubles sociaux dans des pays comme le Mexique. 65 millions de tonnes de maïs ont ainsi été détournés de leur utilisation alimentaire pour terminer dans des réservoirs de voitures aux Etats-Unis -- un chiffre qui devrait doubler dans les trois prochaines années.
Un chiffre résume bien la situation : en l'état actuel des choses, pour nourrir tout le monde, il faudrait que la production agricole double tous les 10 ans !

Partout dans le monde, les fermiers, les paysans et les agriculteurs se sont donc lancés donc une véritable course au rendement pour parvenir à nourrir l'humanité. Et sur cet immense secteur aux débouchés spectaculaires, une entreprise en particulier a retenu mon attention... et devrait retenir la vôtre aussi.




Arrivez en tête de la course au rendement
avec +100% de plus-value

N'y allons pas par quatre chemins : pour arriver à nourrir encore plus de monde dans les années à venir, il va falloir produire plus. Comment ? Eh bien... une partie de la réponse passe par l'engrais.

Eh oui, pour augmenter les rendements, rien de tel qu'un engrais adapté à la nature du sol, au type de culture, etc.

Ce n'est pas écologique ? Tant pis ! Pour augmenter le rendement, tout est bon... surtout aux Etats-Unis, où les agriculteurs ont de l'argent à dépenser, étant donné le cours actuel des céréales. Ils sont donc près à investir... et une entreprise en particulier est parfaitement positionnée pour vous faire profiter de cette ruée vers la productivité agricole.

Il s'agit d'une société canadienne, solidement implantée sur les marchés puisqu'elle a été fondée en 1931. Elle produit et commercialise des produits nutritifs, des produits de protection des récoltes (comme les fongicides, insecticides, herbicides, etc.), et des engrais dans le monde entier. Elle a aussi une activité de détail concentrée en Amérique du Nord, au Chili et en Argentine -- deux pays très prometteurs en agriculture et en élevage.

Ce n'est pas tout. Ce véritable spécialiste offre aussi à ses clients toute une gamme de services agronomiques, comme l'analyse des sols, par exemple.

Et elle ne laisse rien au hasard : cette pépite du secteur agricole a même ses propres mines de potasse et de phosphates, indispensables pour produire des engrais. Elle construit une unité de nitrogène en Egypte. Elle ne subit donc pas la hausse des ressources naturelles : elle en profite pleinement, sur toute sa chaîne de production ! En vous positionnant dès maintenant, vous pourriez profiter vous aussi de cette aubaine.

Parlons chiffres, maintenant... Pour 2007, le chiffre d'affaire de cette société atteignait 5,6 milliards de dollars, soit une croissance 25%. La marge brute est à 1,6 milliard de dollars et le résultat net de 441 millions de dollars. La dette représente moins de 30% du capital. Il en résulte que le cours s'est continuellement apprécié tout au long des 12 derniers mois -- et ce n'est pas fini.

En effet, à la fin de l'année 2007, la société a fait une acquisition stratégique qui devrait lui permettre de doubler son activité de détail. Si tout se passe comme prévu, la croissance des ventes devrait être de 70% en 2008 !

Même du point de vue concurrentiel, notre pépite est bien placée. Elle n'a qu'un concurrent principal... lequel a un PER de 47 ! Notre société a les mêmes avantages que son concurrent, mais est bien moins chère -- du moins pour l'instant.

Compte tenu de tout cela... je pense que cette société a toutes les chances de vous permettre de doubler votre investissement d'ici la fin de l'année. Et elle n'est pas la seule qui vous permettra de profiter de la hausse des matières premières agricoles : permettez-moi de vous présenter votre...




Tout le secteur agricole,
un seul investissement...
+250% de profit

Couvrir la gamme complète des produits agricoles d'un seul coup, ça vous tente ?

Rien de plus facile, grâce à cette SICAV au potentiel hors du commun. Créée il y a un an, sa performance est de +39,86% sur cette période, et -- tenez-vous bien -- de +15,94% depuis le 1er janvier 2008 ! Vous avez sûrement en mémoire ce qu'a fait le CAC 40 sur cette période ? Inutile de vous en dire plus... c'est la preuve que ce n'est pas parce que l'on investit sur du long terme que ce n'est pas profitable rapidement !

Ceci dit, il serait dommage de ne pas garder cette SICAV exceptionnelle dans votre portefeuille, parce qu'elle est encore bien loin d'avoir épuisé toutes ses possibilités.

Les gestionnaires du fonds sont encore les mieux placés pour vous expliquer leur but :

"Le fonds a pour objectif la valorisation de ses actifs à moyen terme grâce à une exposition aux matières premières agricoles via une exposition à deux grands indices, à travers une réplication synthétique : l'indice S&P Goldman Sachs Commodities Index Agriculture and Livestock (S&P GSCIAL) et l'indice Dow Jones AIG Agriculture (DJAIG Agriculture) et une exposition supplémentaire (allant jusqu'à 10% de ses actifs) aux fonds gérés activement investis dans l'agriculture (fonds autorisés à détenir uniquement des positions longues et/ou fonds d'arbitrage). Le fonds réplique la performance des indices libellés en USD directement en euro".

Au vu des conditions actuelles sur les marchés agricoles -- et surtout de ce qui se prépare dans les années à venir, je prévois un gain de 250% d'ici la fin de la décennie pour cette SICAV vraiment pas comme les autres.



Un visionnaire au service de
vos investissements

Mais je me laisse un peu emporter ! Je m'aperçois que je ne me suis même pas présenté... Mon nom est Jean-Claude Périvier. Depuis toujours, je m'intéresse aux grandes tendances qui font évoluer le monde, l'économie et la société.

On peut dire que j'ai su appliquer ce sens affûté de l'anticipation dans ma vie quotidienne, puisque je me suis intéressé très tôt au secteur de l'informatique -- bien avant qu'il ne devienne un incontournable de l'économie. J'ai ensuite fondé une SSII, toujours avec une bonne longueur d'avance sur le marché. Je me suis également impliqué dans des activités d'intelligence économique.

Parallèlement, dès 1986, je me suis intéressé à la Bourse. N'étant de loin pas satisfait des placements que me proposait mon banquier... j'ai décidé de prendre les choses en main moi-même. Cela m'a réussi à tel point que mon entourage n'a pas tardé à me demander des conseils ! J'ai donc élargi mon champ d'action en lançant ma propre lettre boursière, de circulation très confidentielle à l'époque.

J'ai bien conscience que mon parcours est assez éclectique... mais que voulez-vous, ça me passionne !

Voir comment les fondamentaux planétaires se modifient... prévoir quels secteurs, quelles entreprises, quelles tendances vont se développer -- et lesquelles vont disparaître... dénicher LA perle parfaitement positionnée qui rapportera des gains à deux, voire trois chiffres... observer de quelle manière l'humanité avance et progresse... j'ai ça dans le sang.

Alors quand les Publications Agora sont venues me trouver en me proposant de lancer un service basé exactement sur ce principe... je n'ai pas hésité une seconde. Parce que plus qu'une affaire de gains, c'est une affaire de passion. Et cette passion, ces connaissances, ce sens de la Bourse... je me propose de les mettre à votre service, mois après mois et semaine après semaine... pour vous aider à détecter des opportunités comme celles que je viens de vous décrire.

Le nom de ce service, c'est Défis & Profits. Et je suis convaincu qu'il pourra vous aider non seulement à faire face aux bouleversements qui se préparent... mais bien à en profiter.

En fait, j'ai même préparé Trois Rapports Gratuits détaillant cinq "Investissements Bunker" qui ont toutes les chances de grimper alors que le chaos s'installe. J'aimerais vous les offrir lorsque vous vous inscrirez à Défis & Profits, d'abord pour vous remercier de votre confiance -- mais surtout parce qu'il est URGENT d'agir.

Permettez-moi de vous redire que je ne suis pas un vendeur d'apocalypse. Il existe des moyens de vous en sortir -- et même de vous en sortir avec des gains qui peuvent aller jusqu'à 250% grâce à mes recommandations. Mais vous devez vous protéger, et vous devez le faire MAINTENANT.

Parce que l'alimentation n'est pas la seule menace qui pèse sur l'humanité... Un autre facteur déclencheur de conflits -- liquide, celui-là -- se fait de plus en plus pressant.



La ressource qui fera couler
plus de sang que le pétrole

La demande pour cette ressource aussi unique qu'indispensable ne cesse d'augmenter. Et contrairement au pétrole, il n'y a pas de produit de substitution. C'est pourquoi la grande affaire des nations au 21ème siècle sera la capacité d'en maîtriser l'approvisionnement et la gestion.

Vous l'aurez deviné, je veux parler de l'eau. Et dans ce domaine, la situation est bien plus grave qu'on l'imagine.

En fait, paradoxalement, la planète ne manque pas de liquide ; après tout, 70% du globe est composé d'eau.

Ce qui manque cruellement, par contre... c'est de l'eau propre. Potable, sans danger pour l'être humain. Seule 2,5% de l'eau sur Terre est potable -- et encore, sous forme de glaciers et d'icebergs. Résultat : un tiers de la population mondiale n'a pas accès à l'eau propre. A
côté de cela, 20% de la population mondiale (c'est-à-dire nous) consomme et gaspille cette ressource naturelle pour laquelle d'autres se battent et meurent.

Ce ne sont pas des paroles en l'air :

La moitié des lits d'hôpitaux, dans le monde entier, est occupée par des gens souffrant de maladies liées à l'eau impropre. Les décès dans le monde à cause de l'eau contaminée, quelque soit la cause, sont supérieurs aux décès dus au SIDA ou au cancer. En fait, l'eau contaminée tue plus de personnes que les guerres mondiales du 20ème siècle !
Plus d'un tiers de la population mondiale n'a pas accès à une bonne hygiène : un milliard d'hommes sont touchés chaque année par une maladie liée à la qualité de l'eau.
Selon les Nations Unies, si la tendance actuelle en consommation d'eau se poursuit, dans moins de 25 ans, cinq milliards d'êtres humains (soit la majorité de la population planétaire) vivront dans des zones où il sera impossible de satisfaire les besoins de base pour boire, cuisiner et assurer l'hygiène minimum.
Vous vous croyez à l'abri en France, avec son climat tempéré et ses nappes phréatiques généreuses ? Détrompez-vous ! La qualité de notre eau n'est guère plus reluisante que celle des pays émergents.

Dans l'Hexagone, près de 30% des eaux superficielles ont encore aujourd'hui une mauvaise ou très mauvaise qualité due à leur teneur excessive en nitrate. En fait, 20% de la population française consomme une eau de boisson dont les quantités de pesticides excèdent les normes souhaitables.

Et puisqu'on parle de nitrates, saviez-vous que 22% des points de surveillance des eaux douces sont menacés... et 11% sont fortement pollués ? En d'autres termes, un tiers des eaux de notre pays est impropre à la consommation !



L'or bleu : un élément vital pour la planète...
et pour vos investissements

Croyez-moi, qu'on le veuille ou non, nous sommes tous concernés par la raréfaction et la dégradation de l'eau -- directement ou indirectement. Là encore, c'est un facteur que vous devez prendre en compte dans votre stratégie d'investissement, parce que ce bouleversement, comme tous les bouleversements, fait naître des opportunités à côté desquelles il ne faut pas passer.

En effet, en tant que ressource non-substituable, l'eau est essentielle à la vie sur Terre. Et je ne parle pas uniquement de votre litre d'eau quotidien. "L'or bleu" est vital pour entretenir quasiment toutes les formes de vie sur terre. Il est essentiel pour l'agriculture, l'industrie, le nettoyage, les conditions sanitaires, etc...

Nous n'en sommes qu'au début, mais l'eau douce de surface deviendra de plus en plus un enjeu stratégique à mesure qu'elle se fera rare.

Pour les pays avancés, l'eau est un problème majeur en termes de changements climatiques, de pollution, de vieillissement des réseaux et de pertes d'exploitation.

Pour les pays du Tiers-Monde, la pénurie d'eau est mortelle.

Pour les pays en développement, c'est une situation de crise, car le manque d'eau propre engendre des maladies et des décès qui freinent le développement économique.

Et dans la lutte pour l'or bleu, tous les coups sont permis.



Après la Guerre du Feu...
la Guerre de l'Eau ?

Prenez le Moyen-Orient, par exemple : la Turquie est en train de construire pas moins de 22 barrages et 19 centrales électriques sur les fleuves Tigre et Euphrate et sur leurs nombreux affluents. Objectifs : produire 30 milliards de Kw/H, irriguer 1,7 milliards d'hectares de terres arides et enrichir cette région qui représente 10% de la Turquie. L'enjeu est considérable, car ainsi la Turquie contrôlera 28% de son potentiel en eau et sera autosuffisante en 2010, tant sur le plan alimentaire qu'énergétique.

Mais l'enjeu est aussi géopolitique. En effet, la Turquie peut stocker des quantités d'eau considérables derrière ses barrages, limitant l'approvisionnement en aval, c'est-à-dire celui des pays comme la Syrie et l'Irak. Des accords ont bien été signés entre eux, mais ces deux pays jugent le débit des fleuves en aval insuffisant pour leurs besoins. Et en plus, cette eau est de qualité médiocre, polluée par les engrais et les rejets industriels.

C'est un exemple parfait d'utilisation potentielle de l'eau comme arme stratégique. On pourrait tout à fait envisager de voir un jour des pays réduire leurs "exportations d'eau" comme le fait déjà la Russie pour le gaz ou le pétrole, afin d'exercer une pression politique ou un chantage sur d'autres pays dépendants.

Sans faire un mauvais roman d'anticipation, que se passera-t-il vraiment si un jour la pénurie d'eau douce issue des lacs, des rivières, des glaciers, des nappes souterraines, met en péril la survivance de populations entières ?

A l'autre bout du globe, le Groenland, propriété du Danemark, donc de l'Europe, se voit convoité par les Russes, les Américains et les Canadiens. Certes en raison de ses richesses supposées en pétrole et en gaz, mais aussi en raison de la quantité énorme d'eau douce que renferment ses glaciers.

Il ne fait aucun doute que des conflits, même entre "bons voisins" (Mexique, USA) se produiront à l'échéance d'une décennie. Si tôt ? Oui, car il y a urgence !

Rappelez-vous qu'une guerre russo-chinoise a failli se produire au sujet du fleuve Amour, et pas uniquement parce qu'il s'agissait d'une frontière naturelle... mais aussi pour son exploitation.

Autre point essentiel : l'eau n'est pas une matière première comme une autre -- il n'y a pas de produit de substitution, et surtout, elle est décorrélée des autres matières premières (contrairement à l'or et au pétrole, ou à l'argent par exemple). Elle est également décorrélée des devises dans son utilisation primaire.

Cela en fait un secteur d'investissement de premier plan sur le moyen/long terme. Comme les matières premières soft, le prix de l'eau est tiré par la croissance inexorable de la population mondiale, à laquelle il faut ajouter l'élévation globale du niveau de vie.

Purifier, filtrer, transporter, stocker, distribuer et même embouteiller l'eau seront des activités de plus en plus importantes dans l'économie mondiale. Et qui prendront de plus en plus de valeur.

Les pays dépenseront des milliards de dollars au cours des deux prochaines décennies afin d'installer et d'améliorer les infrastructures de traitement et de distribution d'eau. Les Etats-Unis à eux seuls dépenseront 1 000 milliards de dollars au cours de cette période afin d'améliorer leur infrastructure qui se détériore.

Pour profiter de cette tendance qui se développe à vitesse exponentielle, mes recherches m'ont permis de dénicher un investissement simplissime... mais plein de promesses :




L'eau dans tous ses états...
et 50% de gains !

L'investissement ne devrait pas vous compliquer la vie -- voilà pourquoi j'ai choisi pour vous un fonds d'investissement qui vous permettra de profiter de toute la gamme des sociétés du secteur de l'eau.

Vous serez positionné dans les différents compartiments de l'industrie et des services de l'eau, et vous bénéficierez en plus d'une diversification géographique... en toute simplicité.

Ce fonds a progressé jusqu'à 14% en 2007... Et même avec la déprime des marchés, il a fini à environ +5% sur l'ensemble de l'année dernière. Ca vous semble peu ? Rappelez-vous que la performance totale du CAC 40, sur la même période, était de... +1,31% !

Les parts de ce fonds cotaient 101,9 euros au début de l'année 2008... et si mes prévisions s'avèrent exactes, il pourrait atteindre 155 euros dans les mois qui viennent : +50% de gains faciles et sans danger pour votre portefeuille !

Je vous révélerai tous les détails pour vous positionner dans un rapport spécial consacré à l'eau : je vous dirai comment le recevoir dans quelques instants -- mais pour l'instant, intéressons-nous à une nouvelle tendance de fond qui pourrait vous permettre de récolter de coquets profits...



Votre poubelle vaut de l'or !

Nos sociétés assoiffées de consommation produisent de plus en plus de déchets -- et les pays émergents sont en train de nous rattraper dans ce domaine aussi :

Rien qu'en France, on produit pas moins de 600 millions de tonnes de déchets. Au niveau individuel, le poids des déchets est passé de 217 kg/habitant/an en 1975 à 373 kg en 2000... et environ 450 kg aujourd'hui ! Vous et moi, nous rejetons en moyenne chaque année six fois notre poids !
Dans l'ensemble, selon une étude CyclOpe/Veolia, le gisement de déchets collectés dans le monde atteint 2,5 milliards de tonnes par an. Autrement dit, la société actuelle produit chaque année à peu près autant de déchets que de céréales ! Vertigineux...
Bien entendu, ces déchets varient selon les zones géographiques. Plus les pays sont riches... plus ils consomment... plus cette consommation est chargée d'emballages... et plus ils rejettent. Ainsi, un Américain produit en moyenne 700 kg de déchets par an contre 150 kg pour un Indien.


Vous vous en doutez, à mesure que les pays émergents se développeront, la quantité de déchets augmentera. Et ces déchets... il faudra bien les traiter et les recycler. Ce marché exponentiel intéresse de plus en plus de monde -- gouvernements compris -- parce qu'il pourrait en plus fournir une réponse quasi-providentielle à un autre problème de ressources croissant : l'énergie.

Eh oui : beaucoup de déchets, un peu partout dans le monde sont incinérés -- et cela libère une quantité phénoménale d'énergie.

Jugez plutôt : on compte plus de 600 unités d'incinération avec récupération d'énergie, réparties dans 35 pays. Environ 50% de ces volumes sont incinérés en Europe et au Japon. La quantité d'énergie issue de cette valorisation énergétique équivaudrait à 600 000 barils de pétrole par jour !

En Europe, les 400 unités d'incinération approvisionnent 27 millions d'habitants en électricité − ou 13 millions d'habitants en chaleur !

Et l'énergie n'est pas la seule concernée : le recyclage concerne beaucoup d'autres matériaux -- à commencer par le verre, l'acier et l'aluminium, qui sont recyclables à l'infini, tandis que les papiers et cartons d'emballages sont recyclables à 90%.

Je ne vais pas m'étendre trop longtemps sur la question : sachez simplement que globalement, les marchés des matériaux issus de la récupération progressent et s'internationalisent. Ils pèsent actuellement plus de 600 millions de tonnes, emploient 1,5 million de personnes et représentent un chiffre d'affaires de 160 milliards de dollars.

Pas question de passer à côté d'une telle opportunité ! Voilà pourquoi je vous ai préparé un troisième rapport spécial, où vous découvrirez deux autres bunkers au potentiel explosif.




Une seule position pour maîtriser
tout le secteur du recyclage européen

Là encore, il s'agit d'un FCP -- où vous pourrez donc investir en toute sécurité et en toute simplicité, puisqu'il est éligible au PEA. D'un point de vue sectoriel, ce fonds est investi en majeure partie dans le traitement des déchets (à hauteur de 37% du portefeuille).

L'investissement du fonds est concentré sur l'Europe ; la France représente 25% du portefeuille. A cette diversification géographique s'ajoute une répartition du risque entre grandes capitalisations (55% du portefeuille), moyennes valeurs (39%) et petites valeurs. Cet assortiment permet d'optimiser le fonds : les mid et small caps dopent la performance... tandis que les grandes valeurs jouent un rôle de stabilisateurs.

Et puisqu'on parle performance, restons-y : celles de 2005 et 2006 ont été respectivement de +52,8% et + 32,83%. 2007, par contre, a été plus problématique : la crise du subprime a conduit à une baisse de valorisation des actions en portefeuille suite aux ventes massives d'investisseurs en mal de liquidités. Résultat : une performance historiquement basse de +3,9%... ce qui est tout de même deux fois mieux que le CAC 40.

Mais il y a une bonne nouvelle : la baisse a fait de ce fonds une opportunité d'achat incroyable. Que vous importent quelques semaines de mauvaises performances... puisque vous serez positionné sur une tendance ultra-solide, qui n'en est qu'à ses débuts. Je pense que rien n'empêche ce fonds de vous rapporter 180% de plus-value d'ici quelques années !

Et ce n'est pas tout ! Pour vous positionner directement et surperformer la tendance du secteur du traitement et du recyclage des déchets... j'ai également déniché pour vous une valeur française au potentiel spectaculaire.




Investissez dans cet
acteur incontournable du recyclage français
pour un gain de 100%

Jugez plutôt : cette pépite se classe dans le trio de tête français du traitement, du
recyclage et du stockage de déchets (hors radioactifs), qu'ils soient issus de l'industrie ou des collectivités locales. Traitement et stockage de déchets, mais aussi dépollution de sites, tri et transferts de déchets ainsi que décontamination des sols font partie de ses activités.

Cette société s'est organisée en services spécialisés pour traiter tous les types de déchets dans des conditions optimales de sécurité.

Et avec l'eau, la société a pris une toute nouvelle dimension : en effet, sans traitement ou préservation de l'eau, pas de traitement de déchets, ni de préservation des milieux naturels.

Par conséquent, les clients (collectivités locales et industriels), soucieux d'excellence environnementale, exigent désormais des offres alliant l'ensemble des traitements eau et déchets. Notre société a effectué en 2007 un rachat stratégique dans ce secteur, qui lui permettra de se positionner en excellente place dans cette double offre eau/déchets.

En plus de cette manœuvre stratégique, notre pépite se lance à l'assaut de l'énergie. Sa production d'énergies renouvelables est déjà suffisante pour satisfaire ses besoins, et les énergies renouvelables deviendront rapidement un des ressorts essentiels du développement de l'entreprise. Elle se donne ainsi progressivement tous les moyens d'être un acteur incontournable sur les marchés globaux de l'environnement.

La croissance du groupe reflète parfaitement cette stratégie avisée et solide : pour 2007, on enregistre un chiffre d'affaires à 373,7 millions d'euros, dont 98,1 millions au quatrième trimestre (10,5% de croissance au 2ème semestre). La marge opérationnelle est à plus de 17%. Pour 2008, le groupe anticipe une croissance de l'ordre de 7%.

Et il y a un autre avantage, de taille : il s'agit d'un groupe familial. Par expérience, je sais que ces sociétés sont souvent les mieux gérées, puisque la direction est personnellement impliquée dans l'activité et la bonne marche de l'entreprise.

Selon moi, cette société a toutes les chances de voir son cours doubler dans les mois et les années qui viennent. La baisse qui a frappé les marchés début 2008 constitue une excellente occasion de vous positionner à bon compte : ne la manquez pas -- je vous dirait exactement comment vous positionner dans votre troisième rapport spécial, réservé aux lecteurs de Défis & Profits.

L'objectif de Défis & Profits est simple : identifier les tendances qui dominent les marchés d'investissement. Plus important pour VOUS, je transformerai ces grandes tendances en recommandations spécifiques et profitables.

Comme je vous le disais au début de cette lettre, la Troisième guerre mondiale a bel et bien commencé. C'est une lutte pour la survie même -- et elle va causer des bouleversements considérables pour l'économie... pour votre mode de vie... et pour vos investissements.

Je vous aiderai à éviter les situations dangereuses. En fait, mon but est de vous permettre d' augmenter votre richesse et votre sécurité personnelle... alors que la plupart des investisseurs perdent les leurs. Et voilà comment je vais m'y prendre, très concrètement...



Avec Défis & Profits,
investissez en toute connaissance de cause
dans les tendances de demain

Vous recevrez :

Un bulletin mensuel complet envoyé par e-mail (puis par courrier) identifiant les grandes tendances du moment et les opportunités qu'elles ouvrent pour les investisseurs. Je vous ai parlé de l'eau, de l'agriculture et des déchets jusqu'à présent -- et ils feront partie des thèmes récurrents de mon service. Mais croyez-moi, nous explorerons bien d'autres gisements de profits : haute technologie, Afrique, infrastructures, pharmaceutiques, nouveaux enjeux géopolitiques... de nombreux investissements passionnants nous attendent.
Bien entendu, je ne me limiterai pas à l'analyse pure : chaque mois, j'identifierai environ trois opportunités, selon les conditions de marché pour vous positionner sur le secteur exploré. Des conseils simples, clairs et sans jargon incompréhensible. Je vous donnerai le seuil d'entrée, l'objectif, un seuil de sécurité -- et jusqu'au code de la valeur. La seule chose qui vous restera à faire, c'est de vous positionner.
Pas question non plus de vous laisser dans le noir quant à l'évolution des valeurs que nous avons en portefeuille. Chacun des bulletins mensuels de Défis & Profits contiendra ainsi un suivi de nos positions : vous connaîtrez ainsi les dernières nouvelles des sociétés sur lesquelles nous sommes positionnés, et vous saurez comment y adapter votre stratégie.
Toujours pour vous permettre d'avoir un portefeuille optimal quelles que soient les circonstances, je vous enverrai tous les vendredis un e-mail exclusif : il vous révélera les dernières évolutions de notre portefeuille et des tendances auxquelles nous nous intéressons, avec des analyses complémentaires et des conseils concrets pour faire évoluer vos positions au mieux.
Et pour que vous puissiez commencer sur le bon pied, je vous enverrai aussi l'Arsenal Défis & Profits. Cette incroyable somme d'informations, de conseils et de recommandations vous permettra d'agir sans plus attendre pour profiter des tendances qui changent la donne en ce moment même partout dans le monde. Il contient :

Le rapport spécial n°1 : Surpopulation, ressources limitées et répartition inégale -- la lutte pour la subsistance a planté le décor idéal pour un véritable boom de l'agriculture. Et grâce aux deux valeurs dont je vous parlais plus haut, vous serez en bonne place pour profiter de cette tendance, plutôt que de la subir, avec des gains potentiels de 250% et 100%.
Le rapport spécial n°2 : L'eau est une denrée de plus en plus rare... et de plus en plus cher. Les foyers de tensions et conflits potentiels se multiplient autour de l'or bleu -- tout comme les sommes investies dans ce secteur. Avec ce "placement bunker", vous avez toutes les chances d'engranger un gain de 50% en quelques mois : n'attendez pas pour vous positionner !
Le rapport spécial n°3 : Les déchets menacent d'étouffer la planète... tout en représentant une alternative énergétique providentielle. Ce rapport vous expliquera précisément comment investir dans ce secteur incontournable. Comme nous l'avons vu, des gains de 180% et 100% vous attendent.
Les grands enjeux du 21ème siècle et comment en profiter : ce guide ultra-complet justifie à lui seul de vous inscrire à Défis & Profits. Il s'agit d'une étude géopolitique, économique et financière du monde d'aujourd'hui. J'y identifie pour vous les principales tendances de notre siècle, leur potentiel, mais aussi les dangers qu'elles représentent pour votre argent. Bref, une lecture indispensable pour tout investisseur aujourd'hui.
La liste des meilleurs courtiers : Dans Défis & Profits, il m'arrivera de recommander des valeurs cotées sur des marchés étrangers. Rassurez-vous, elles seront toujours simples d'accès, sur des places sûres et solides ; mais pour vous faciliter encore plus la tâche, je vous offre également une liste complète de courtiers qui vous permettront de vous positionner en toute facilité, et présentant le meilleur rapport qualité/prix.


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Ensuite, si pour quelque raison que ce soit vous n'êtes pas complètement satisfait de mon système à la fin des trois premiers mois, je vous rembourserai jusqu'au dernier centime -- l'intégralité des 36 euros que vous aurez versés.

Par contre, si Défis & Profits vous convient, vous n'aurez rien à faire : 36 euros seront débités automatiquement de votre compte tous les trois mois, et ce jusqu'à ce que vous souhaitiez arrêter. Je ne fais pas ce genre d'offre habituellement, mais j'ai décidé de faire une exception -- parce que je ne voudrais pas que quelques euros vous empêchent de profiter de toutes les opportunités que j'identifie dans Défis & Profits.

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Et rappelez-vous...

Même si vous décidez d'annuler votre adhésion à Défis & Profits, vous GARDEZ TOUT ce que vous aurez reçu... y compris vos cadeaux de bienvenue.

J'espère que vous n'attendrez pas pour profiter de mon invitation spéciale. Pour l'humanité, la Guerre de Survie est bel et bien en cours -- et les choses vont aller en s'accélérant.

La plupart des gens manqueront le coche. Quelques-uns, par contre, réagiront aujourd'hui... et s'en sortiront largement gagnants.

Agissez sans plus attendre pour faire partie de la seconde catégorie !

Meilleures salutations,

Jean-Claude Périvier
Rédacteur en chef
Défis & Profits

PS : La Troisième guerre mondiale a DEJA commencé. Soit vous ignorez cette réalité, comme la plupart des investisseurs... soit vous reconnaissez dès aujourd'hui que des tendances majeures sont enclenchées -- et qu'elles pourraient vous rendre bien plus riche. C'est aussi simple que ça... et pour en profiter, il vous suffit de cliquer ici.

PPS : N'oubliez pas que vous bénéficiez d'une offre exceptionnelle pour vous souhaiter la bienvenue : trois mois d'essai "100% Satisfait ou Remboursé" et pas moins de 26% de réduction sur votre abonnement ! Il n'y a plus à hésiter -- agissez dès maintenant... et changez votre avenir financier !
Utilisateur anonyme
15 juin 2008, 11:21   !!!!
Ah, le retour du point d'exclamation !!!!!
Au professeur Phix, ce compte rendu scientifique d'une mission menee en 2007 sur le terrain par les laboratoires de l'ifremer. On y explique en bon francais par quel processus chimique (la serpentinisation) se forment les hydrocarbures mantelliques inorganiques, processus concurrent a la fable du dinosaure et de la fougere transformes en melasse pour chuter lourdement a sept mille metre sous terre au carbonifere par la magie de la stratigraphie. Ayant mis ce texte en ligne, j'estime avec fait mon devoir au service de la verite scientifique et laisse a present a d'autres, plus savants et plus patients que moi, le soin de poursuivre ce dialogue avec vous. Vous trouverez ce texte a la page [www.ifremer.fr]

Serpentinisation et synthèse inorganique d'hydrogène, méthane et hydrocarbures le long de la dorsale médio Atlantique


Jean-Luc Charlou, Jean-Pierre Donval, Cécile Konn


Depuis une dizaine d'années, les géochimistes s'intéressent aux interactions de l'eau de mer avec les roches du manteau le long des dorsales lentes médio-océaniques, et en particulier le long de la dorsale médio-Atlantique.
En effet, les travaux exploratoires menées depuis 1990, notamment par le laboratoire "Géochimie et Métallogénie" de l'Ifremer, ont prouvé que les nombreuses anomalies de méthane observées le long de l'axe de la dorsale étaient étroitement liées à la présence d'affleurements de roches du manteau sur les sommets et les murs du rift et à proximité du plancher océanique dans la vallée axiale.

Cette association est une conséquence du processus d'hydratation des roches du manteau par réaction avec l'eau de mer. Les mouvements tectoniques provoquent en effet une fracturation de la croûte permettant une pénétration de l'eau de mer jusqu'au manteau.
La réaction de l'eau de mer avec les roches "péridotites" du manteau, processus appelé serpentinisation, entraîne alors une augmentation de volume des roches, les repoussant physiquement à l'affleurement, accompagnée de réactions chimiques aux conséquences importantes.

Quelles sont les conséquences de ce phénomène de serpentinisation ?
En présence d'eau, l'olivine et/ou le pyroxène, minéraux primordiaux constituant le manteau, sont oxydés durant le processus de serpentinisation. Cette réaction exothermique peut induire localement un excès de chaleur d'une centaine de degrés. L'eau est réduite à l'état d'hydrogène moléculaire et le Fer(II) oxydé en Fe(III) sous forme de magnétite. L'hydrogène produit en grande quantité lors de la réaction de serpentinisation réagit ensuite avec le CO2 libéré des minéraux et présent dans l'eau de mer, pour générer d'abord du méthane, puis des hydrocarbures plus lourds (hydrocarbures à chaîne linéaire, hydrocarbures aromatiques, acides gras...), selon une réaction de type Fischer-Tropsch, catalysée par des éléments tels que le nickel, le cobalt, le chrome présents et enrichis dans les roches du manteau.
Ce procédé est bien connu et est toujours utilisé actuellement dans l'Industrie pour fabriquer du pétrole synthétique. Ainsi, ce type de réaction catalytique, se produisant à haute pression et haute température, montre qu'il est possible de synthétiser des molécules organiques d'origine abiotique à partir des minéraux présents dans le manteau terrestre.


Comment étudier et mieux comprendre ce processus naturel ?
Afin de comprendre ce processus naturel et estimer les quantités d'hydrogène, de méthane et d'hydrocarbures formés, trois domaines d'étude doivent être menés en parallèle. Les scientifiques océanographes apportent les données de terrain par l'exploration, les mesures, l'étude des phénomènes en mer, l'analyse des échantillons naturels.
Les travaux des chercheurs réalisant des expérimentations en laboratoire, faisant interagir des péridotites avec de l'eau de mer en présence de différents catalyseurs à haute pression et haute température, permettent de mieux comprendre les mécanismes réactionnels. La modélisation thermodynamique, prenant en compte l'ensemble des réactions chimiques possibles dans ce milieu, permet de prédire les espèces chimiques – minérales et organiques - synthétisées dans ce contexte hydrothermal et d'orienter les recherches in situ.

Quelles questions scientifiques peut-on se poser ?
Nous savons que les sources de pétrole diminuent, et identifier de nouvelles ressources énergétiques s'avère difficile. Du fait des émissions gigantesques d'hydrogène et de méthane issues de la serpentinisation sur les dorsales lentes médio-océaniques, on peut se poser la question du devenir de ces gaz et de leur transformation dans le milieu océanique.
La Planète Terre possède-t-elle une source naturelle d'hydrogène et de gaz autre que celle dérivée de l'enfouissement et de la maturation de la matière organique dans les bassins sédimentaires ? Sans aucun doute oui, mais il s'agit ici d'une source de gaz non maîtrisée.
Quelles sont les quantités d'hydrogène et de gaz générées à partir du minéral par voie abiogénique ? Ces estimations restent à faire et ne pourront se préciser que par une exploration continue des dorsales lentes et une connaissance de ces grands fonds plus poussée.

Y-a-t-il du pétrole d'origine inorganique présent dans les environnements mantelliques des dorsales médio-océaniques ? Certainement oui. Mais détecté à l'état de traces pour l'instant. Les résultats actuels le prouvent. Mais il reste à comprendre et découvrir les domaines réactionnels les plus favorables à leur synthèse dans ce milieu naturel.
Y-a-t-il des gaz hydrates congelés sur les flancs sédimentés des dorsales lentes, comme déjà découverts sur les marges continentales sédimentées ? Possible. Du fait des conditions de pression et température, de la présence d'une convection hydrothermale entraînant la circulation d'eau au travers de la croûte fracturée associée à une production intense de méthane par serpentinisation, l'hypothèse de formation de dépôts de gaz hydrates solides piégés dans les sédiments sur les flancs des dorsales, peut-être maintenant proposée.

Voilà de grandes questions actuellement débattues dans la communauté scientifique et auxquelles la campagne Serpentine tentera de donner quelques réponses. L'exploration des grands fonds océaniques ne fait peut-être que commencer.
Utilisateur anonyme
15 juin 2008, 23:30   Re : Le pétrole n'est pas cher
Cher Francis, ne vous défilez pas, et reconnaissez avec moi que l'article ne concerne que d'hypothétiques gisements pétrolifères, et ne prétend pas remettre en cause l'origine carboniférique des actuels gisements.
Aucun gisement de pétrole en exploitation ne se situe sur une dorsale océanique présente ou passée à ma connaissance, et ces phénomènes de serpentinisation en surface - connus depuis longtemps pour expliquer la formation de la roche appelée serpentine - ne peuvent pas expliquer les fabuleux gisements du Proche-Orient par exemple, contrairement à la "théorie du carbonifère".
Professeur Phix, je ne me défile pas,

1 ) je vous présente, vous soumets et vous fait état des conclusions scientifiques les plus récentes (2007) et les plus documentés dont on dispose QUE LE PETROLE S'ELABORE DANS LE MANTEAU TERRESTRE PAR DES REACTIONS CHIMIQUES DE NATURE INORGANIQUE. Le fait que ces reactions chimiques ne soient aujourd'hui ni complètement maitrisées ni exploitées par l'industrie N'INVALIDE EN RIEN cette certitude scientifique.

2 ) J'ai pris soin de vous rappeler par ailleurs que des hydrocarbures DONT L'ORIGINE NE PEUT ETRE ORGANIQUE ET SEDIMENTAIRE se trouvent présents, ont été détectés sur ou dans des corps célestes exempts d'atmosphère et généralement déourvus des conditions qui soutiendraient l'hypothèse d'un processus du type carbonifère sur ces corps; et le fait que ces ressources soient aujourd'hui inexploitables par notre industrie N'INVALIDE EN RIEN CE CONSTAT

3 ) A ces arguments vous opposez
- que l'hypothèse d'une origine organique sédimentaire des gisements d'hydrocarbures continentaux et océaniques est vraie parce qu'on vous l'a enseignée et parce qu'on l'enseigne encore dans les écoles;
- que les "gisements fabuleux" du Moyen Orient ne peuvent avoir aucune autre origine qu'organique et sédimentaire par postulat;
- que les éventuels gisements extraterrestres sont inexploitables.

4) L'incommensurabilitEdesdits gisements fabuleux aux quantités vraisemblables des matières organiques deposées au carbonifère n'embarasse aucunement vos certitudes.

5) La renouvelabilié apparente de certains gisements, dont le cas le plus connu est celui de l'île Eugene en Louisiane, n'entame elle non plus aucunement vos convictions que tout gisement pétrolifère est d'origine fossile carboniférienne et se présente de manière conforme au paradigme enseigné, soit en série finie et non renouvelable.

6 ) Le fait que l'huile tend à remonter vers les surfaces des systèmes solides et liquides complexes au lieu de s'enfouir dans leurs tréfonds comme le voudrait la fable du carbonifère ne vous gêne aucunement non plus (et je vous en prie ne rebondissez pas triomphalement sur cet argument en me parlant de stratigraphie et de chronologie et en liant les deux de manière linéaire car ce type de représentation sous-tendue par l'équation strate géologique égale strate chonologique ne vaut strictement rien dans les grands systèmes dynamiques et chaotiques que composent les couches terrestres); enfin

7) le fait que DU PETROLE SYNTHETIQUE soit aujourd'hui produit par notre industrie (voir l'article en ligne dans mon message precedent) ne semble non plus aucunement ébranler vos convictions que cette source d'énergie, à laquelle vous prêtez une origine exclusivement terrestre et fossile par postulat académique, ne saurait être céée par la nature et donc recéée par la science EN EMPRUNTANT DES VOIES INORGANIQUES.

Les sept points ci-dessus, auxquels je dois ajouter votre inacceptable accusation de défilement à mon encontre, m'ont convaincu que dans cet échange avec vous, professeur Phix, je suis en butte non à un esprit scientifique mais à ce qu'on nomme vulgairement une tête en cube, soit un esprit obtus, obstiné, fermé, un mur de mauvaise foi en ferro-ciment.

Contraint à ce triste constat, je me vois dans l'obligation de clore ici définitivement cette tentative d'échange intellectuel avec vous sans le moindre regret.

F.M.

(message modifiee 12 fois pour inscrire les accents du francais manuellement)
" dans l'obligation de clore ici définitivement cette tentative d'échange intellectuel"
Oh non ! Dites, s'il vous plaît, encore un peu !
Utilisateur anonyme
16 juin 2008, 15:47   Re : Pour en finir avec les fossiles
Francis Marche écrivait:
-------------------------------------------------------
> Professeur Phix, je ne me défile pas,
>
> 1 ) je vous présente, vous soumets et vous
> fait état des conclusions scientifiques les
> plus récentes (2007) et les plus
> documentées dont on dispose QUE LE PETROLE
> S'ELABORE DANS LE MANTEAU TERRESTRE PAR DES
> REACTIONS CHIMIQUES DE NATURE INORGANIQUE. Le fait
> que ces reactions chimiques ne soient aujourd'hui
> ni complètement maitrisées ni
> exploitées par l'industrie N'INVALIDE EN
> RIEN cette certitude scientifique.

La serpentinisation est un phénomène d'altération des roches mantelliques (péridotites) qui entrent en contact avec l'eau de mer, c'est-à-dire un phénomène de sub-surface, pas un phénomène profond. Il est donc abusif de laisser entendre que le Manteau terrestre dans son ensemble est le siège de ce phénomène.
Les recherches de pétrole abiotique sur les dorsales océaniques ne font que commencer, ne sont pas sûres d'aboutir à une exploitation, et ne disent rien sur l'origine des autres gisements pétroliers.

> 2 ) J'ai pris soin de vous rappeler par ailleurs
> que des hydrocarbures DONT L'ORIGINE NE PEUT ETRE
> ORGANIQUE ET SEDIMENTAIRE se trouvent
> présents, ont été
> détectés sur ou dans des corps
> célestes exempts d'atmosphère et
> généralement déourvus des
> conditions qui soutiendraient l'hypothèse
> d'un processus du type carbonifère sur ces
> corps; et le fait que ces ressources soient
> aujourd'hui inexploitables par notre industrie
> N'INVALIDE EN RIEN CE CONSTAT

Je n'ai jamais dit le contraire. Je dis simplement qu'un gisement de pétrole est autre chose que des molécules organiques isolées à l'état de traces.

> 3 ) A ces arguments vous opposez
> - que l'hypothèse d'une origine organique
> sédimentaire des gisements d'hydrocarbures
> continentaux et océaniques est vraie parce
> qu'on vous l'a enseignée et parce qu'on
> l'enseigne encore dans les écoles;

Ce qu'on enseigne à l'Université est basé sur la recherche scientifique dont chacun est libre de juger de son sérieux et de souscrire à ses conclusions - ou pas.

> - que les "gisements fabuleux" du Moyen Orient ne
> peuvent avoir aucune autre origine qu'organique et
> sédimentaire par postulat;

Pas par postulat, par connaissance scientifique établie et validée à ce jour, jusqu'à preuve du contraire.

> - que les éventuels gisements
> extraterrestres sont inexploitables.

Je n'ai pas encore vu de preuve de l'existence d'un gisement de pétrole extra-terrestre. Encore une fois, je précise bien gisement, et non traces.

> 4) L'incommensurabilité desdits gisements fabuleux
> aux quantités vraisemblables des matières
> organiques deposées au carbonifère
> n'embarasse aucunement vos certitudes.

Ce ne sont pas mes certitudes, ce sont celles des géologues du monde entier. Mais attention ! Les certitudes en sciences sont parfois éphémères et ne prétendent jamais atteindre la Vérité Absolue.
En tout cas, vous êtes la première personne que j'entends affirmer l'incommensurabilité des volumes des gisements aux dépôts organiques du Carbonifère.

> 5) La renouvelabilié apparente de certains
> gisements, dont le cas le plus connu est celui de
> l'île Eugene en Louisiane, n'entame elle non
> plus aucunement vos convictions que tout gisement
> pétrolifère est d'origine fossile carboniférienne
> et se présente de manière conforme au
> paradigme enseigné, soit en série
> finie et non renouvelable.

La renouvelabilité de ce gisement de pétrole américain n'est absolument pas prouvée. Les variations de production de pétrole constatées sur ce site peuvent refléter une réalité économique ou politique autant que géologique.

> 6 ) Le fait que l'huile tend à remonter
> vers les surfaces des systèmes solides et
> liquides complexes au lieu de s'enfouir dans leurs
> tréfonds comme le voudrait la fable du
> carbonifère ne vous gêne aucunement
> non plus

Le pétrole se forme dans des réservoirs délimités par des roches imperméables. À la faveur de fractures, l'huile remonte effectivement, et peut former des champs pétrolifères en surface, comme les sables bitumineux du Canada.

> (et je vous en prie ne rebondissez pas
> triomphalement sur cet argument en me parlant de
> stratigraphie et de chronologie et en liant les
> deux de manière linéaire car ce type de
> représentation sous-tendue par
> l'équation strate géologique
> égale strate chonologique ne vaut
> strictement rien dans les grands systèmes
> dynamiques et chaotiques que composent les couches
> terrestres)

La stratigraphie ne concerne que les couches de roches sédimentaires. C'est elle qui permet de déterminer la chronologie des dépôts - à partir de principes élémentaires et de bon sens. Ce n'est pas un hasard si les noms de certaines périodes géologiques sont formés à partir des noms des lieux géographiques qui ont servi à leur caractérisation intitiale (stratotype).

La stratigraphie ne concerne pas les roches magmatiques, en perpétuels mouvements de convection, bien évidemment. Mais les gisements de pétrole actuels sont bel et bien situés dans des couches sédimentaires, pas dans le Manteau, heureusement pour les compagnies de forages !
Et la théorie du Carbonifère permet d'expliquer la présence de ces gisements.

> 7) le fait que DU PETROLE SYNTHETIQUE soit
> aujourd'hui produit par notre industrie (voir
> l'article en ligne dans mon message precedent) ne
> semble non plus aucunement ébranler vos
> convictions que cette source d'énergie,
> à laquelle vous prétez une origine
> exclusivement terrestre et fossile par postulat
> académique, ne saurait être
> créée par la nature et donc
> recréée par la science EN EMPRUNTANT
> DES VOIES INORGANIQUES.

On produit du pétrole en laboratoire à partir de matières inorganiques, oui. Il y a aussi une usine en Allemagne qui est en train de mettre au point un procédé pour en produire à partir de déchets végétaux ou de déchets ménagers.
On recrée également par des voies non biologiques dans l'industrie des molécules arômatiques de vanille. Cela ne remet pas en cause l'origine biologique de la vanille naturelle que je sache.
Ouaaaaaaaaaaaaaiiiiiiis!
En-core ! En-core ! En-core !
Utilisateur anonyme
16 juin 2008, 22:06   Re : Le pétrole n'est pas cher
Pendant que l'on bavarde, bavarde les spéculateurs s'en donnent à coeur joie et des fortunes s'ammoncellent sur le dos des matières matières pendant que les cours grimpent grimpent et nous appauvriront

Aussi vos joutes géologiques ne vont pas changer grand chose à notre destin
Non... Ce n'est pas vous, Monsieur Bozzer, que l'on bissait.
Utilisateur anonyme
16 juin 2008, 22:23   On the road
Oui, mais le terrain ?
Le 1er fevrier 2008, il y a donc quatre mois, a paru en anglais dans la revue britannique Science Magazine ce rapport intitule "Production non biogenique d'hydrocarbures au champ hydrothermique 'Lost City'" qu'a signe une equipe internationale de huit chercheurs. Dans cet article ces derniers montrent que les reactions abiotiques de Fischer-Tropsch autorisent l'hypothese D'UNE SYNTHESE ABIOTIQUE DES HYDROCARBURES DANS LA NATURE, SOIT PLUS PRECISEMENT DANS LE MILIEU MANTELLIQUE AVEC POUR TOUS INGREDIENTS, JE CITE, UN SUBSTRAT ULTRAMAPHIQUE, DE L'EAU ET UNE CHALEUR MODEREE. En d'autres termes et pour repondre a la metaphore biaisee et imbecile de celui qui signe ici "Phix" nous avons de la vanille synthetique (d'origine inorganique) produite en milieu naturel EN PERMANENCE ET EN SERIE INDEFINIE et il suffit a l'industrie de reproduire ces reactions et processus pour ROMPRE AVEC LA DEPENDANCE AU PETROLE ARABE PRETENDUMENT FOSSILE, ET ROMPRE PAR LA MEME OCCASION AVEC LES INTERETS PETROLIERS QUI SPECULENT SUR NOTRE AVENIR (et dont celui qui signe ici ses interventions du pseudonyme "Phix" doit sans doute etre un digne representant).

Cet article, dont je reproduis ci-dessous un resume, est consultable moyennant l'acquittement d'un droit, sur le site de la revue Science Magazine .
[www.sciencemag.org]


Abiogenic Hydrocarbon Production at Lost City Hydrothermal Field

Giora Proskurowski,1,2* Marvin D. Lilley,1 Jeffery S. Seewald,2 Gretchen L. Früh-Green,3 Eric J. Olson,1 John E. Lupton,4 Sean P. Sylva,2 Deborah S. Kelley1

Low-molecular-weight hydrocarbons in natural hydrothermal fluids have been attributed to abiogenic production by Fischer-Tropsch type (FTT) reactions, although clear evidence for such a process has been elusive. Here, we present concentration, and stable and radiocarbon isotope, data from hydrocarbons dissolved in hydrogen-rich fluids venting at the ultramafic-hosted Lost City Hydrothermal Field. A distinct "inverse" trend in the stable carbon and hydrogen isotopic composition of C1 to C4 hydrocarbons is compatible with FTT genesis. Radiocarbon evidence rules out seawater bicarbonate as the carbon source for FTT reactions, suggesting that a mantle-derived inorganic carbon source is leached from the host rocks. Our findings illustrate that the abiotic synthesis of hydrocarbons in nature may occur in the presence of ultramafic rocks, water, and moderate amounts of heat.

1 School of Oceanography, University of Washington, Seattle, WA 98195, USA.
2 Woods Hole Oceanographic Institution, Woods Hole, MA 02543, USA.
3 Department of Earth Sciences, ETH-Zentrum, Zurich, Switzerland.
4 National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA)–Pacific Marine Environmental Laboratory, Newport, OR 97365, USA.


* To whom correspondence should be addressed. E-mail: giora@whoi.edu
Utilisateur anonyme
17 juin 2008, 13:57   Re : Le pétrole n'est pas cher
-1- Pour commencer, cet article mentionne l'absence de preuves de ce qu'il affirme. Je cite «clear evidence for such a process has been elusive». Il s'agit de recherches en cours sur un site très précis, ce qui devrait déjà vous inciter à la prudence. Ensuite, cet article ne parle pas de la théorie du Carbonifère. Vous lui faites donc dire ce qu'il ne dit pas en vous permettant d'en faire un argument contre cette théorie qui n'a pas la prétention de s'appliquer pour ce site-là.
Et pour cause, il est indiqué que la synthèse abiotique de pétrole est encore hypothétique : «Low-molecular-weight hydrocarbons in natural hydrothermal fluids have been attributed to abiogenic production by Fischer-Tropsch type (FTT) reactions, although clear evidence for such a process has been elusive», et plus loin :«Our findings illustrate that the abiotic synthesis of hydrocarbons in nature may occur in the presence of ultramafic rocks, water, and moderate amounts of heat.»
Autant dire qu'on est encore loin de trouver un gisement de pétrole abiotique.

-2- Le Manteau (supérieur et inférieur) a une épaisseur de 2 800 km. Dire que le phénomène étudié se produit dans le Manteau terrestre induit une fausse représentation de la profondeur à laquelle a lieu le phénomène, car il ne se produit que sur la partie la plus superficielle du Manteau supérieur, au contact de la croûte océanique la récente et la plus fine.

-3- Il existe plusieurs procédés industriels de synthèse de la vanilline. Ceux-ci ont été mis en application avant même de savoir comment la plante la produisait dans la nature et ne la copient donc pas.

-4- Je me plains autant que vous de notre dépendance au pétrole arabe et des spéculateurs qui s'enrichissent sur notre dos. Merci de ne pas me faire de procès d'intention, comme je m'abstiens poliement d'en intenter à votre égard, malgré que chacun de vos messages m'en donne matière.
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