La première secrétaire du PS, Martine Aubry, s'est déclarée mercredi 9 mars à Saint-Etienne "effrayée" et "scandalisée" par les propos de la députée UMP Chantal Brunel suggérant "de remettre dans les bateaux" les immigrés "qui viendraient de la Méditerranée".
"Je trouve ça effrayant", a réagi la n°1 socialiste, interrogée par la presse en marge d'un déplacement dans la Loire dans le cadre de la campagne pour les élections cantonales. "Bien sûr que ça me scandalise", a-t-elle ajouté.
"On est aujourd'hui dans un pays, la France, où le président de la République a hésité à soutenir les peuples tunisien et égyptien (...). Plus rien ne m'étonne, y compris des députés UMP", a commenté Martine Aubry.
"La France qu'on aime, pour nous ça n'est pas celle-là. Les Tunisiens, les Egyptiens, ils n'ont pas fait la révolution pour venir chez nous. Ils veulent vivre chez eux, en liberté, en démocratie", a-t-elle poursuivi.
"Donc le seul propos que la France doit avoir aujourd'hui, c'est de soutenir ces peuples et de leur dire 'On va vous aider à développer votre pays et à faire vivre la démocratie'", a estimé la responsable socialiste.
"Les Français n'aiment pas que la France soit abîmée, soit montrée du doigt. Des propos comme ceux-là, ça n'est même pas la peine d'en parler, c'est tout simplement la France qu'on n'aime pas", a-t-elle conclu.
Donc le danger n'existe pas plus que Lampedusa. Tout comme le trou dans la casserole de l'histoire racontée par Freud.
A a emprunté à B une casserole de cuivre. Lorsqu’il la lui rendit, B lui dit qu’il y avait un grand trou à l’intérieur, ce qui la rendait inutilisable. L’argumentation de A était, en premier lieu, qu’il n’avait jamais emprunté de casserole à B ; en deuxième lieu, la casserole était déjà trouée lors de l’emprunt ; en troisième lieu, la casserole a été rendue intacte. »