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P. Muray, encore et toujours

Envoyé par Jean-claude 
13 juin 2008, 23:34   P. Muray, encore et toujours
Une belle nouvelle horreur à méditer, entre copains, un verre à la main, pour s'en payer une bonne tranche...

nuit.des.ecoles.over-blog.com/
Cher Jean-Claude,

C'est gentil de votre part de nous signaler cette fête des fossoyeurs de l'école qui aurait certainement fait le régal de feu Philippe MURAY.

Moi par contre devant tant de connerie sirupeuse je n'arrive plus à rire. Pour ceux qui voudraient découvrir la bêtise océanique des mutins de panurge je donne ci-dessous le lien correct.

La Nuit des Ecoles
Philippe Murray est très en faveur sur ce forum. Il a, en effet, écrit des choses intéressantes, mais avec tout de même une limite : la critique était mordante, mais les solutions n'étaient guère explicitées. En cela, Murray n'était pas un penseur comme Davila, par exemple.


Par ailleurs, j'ai déjà, à ma disposition, quatre évangiles canoniques. Je suis un peu agacé de voir que vient s'y ajouter un cinquième évangile, Murray semblant constituer l'alpha et l'oméga de la pensée occidentale.
Utilisateur anonyme
14 juin 2008, 04:52   Re : P. Murray, encore et toujours
Cher Jmarc, auriez-vous trouvé des solutions chez Davila?
14 juin 2008, 05:04   Conservatisme
Oui, bien sûr.

Davila prône un conservatisme pur et dur, avec notamment un retour à la foi chrétienne dépouillée du fatras de Vatican 2.
14 juin 2008, 09:13   Re : Conservatisme
Vous n'y êtes pas...
L'essentiel, c'est de ne pas oublier les oreillers, les pyjamas et les doudous.
Bonne nuit!
Je me permets de rappeler que le nom de Philippe Muray ne réclame qu'un (une ?) R...
Je saisis mal, cher Jmarc, ce que vous reprochez à Philippe Muray. Sa méthode, il le dit lui-même, est celle de l'outrage à l'époque, à ses valeurs et à ceux qui y font carrière. L'outrage est si absolu chez lui qu'il exclut justement toute recherche de "solution", qui sous-entendrait que les vices et les ridicules qu'il décrit seraient des accidents, des épiphénomènes d'un ordre du monde par nature louable et bon. Muray est absolument étranger au pragmatisme politique du partisan d'une Restauration, qui collaborera avec les contemporains pour construire un ordre, le moins mauvais possible à ses yeux. Pour revenir à un ordre des choses acceptable, pensera le politicien restaurateur, je ne peux pas faire comme si les Laurent Geoffrin n'existaient pas. Or Muray dit non à tout, et c'est ce qui donne à son oeuvre sa grande qualité littéraire et critique. On ne peut en faire un "évangile" (à savoir, une bonne nouvelle ouvrant sur un avenir nouveau et un nouvel ordre des choses) qu'au prix d'une erreur de lecture et d'appréciation de sa pensée.

Vous citez Davila et la solution d'un "conservatisme pur et dur". Il prônerait donc une solution politique et culturelle qui tiendrait de cet esprit de Restauration, période qui m'est très chère et que j'aime plus que ce qui la précède et ce qui la suit. Hélas, de Chateaubriand à François Furet, on a observé dans la Restauration (et dans les Restaurations diverses de l'histoire) des forces historiques qui vouent ces tentatives à l'échec dans leur principe même, non en raison d'une quelconque inéluctabilité de l'Histoire posée en dogme, mais parce que les acteurs des Restaurations, contemporains des auteurs du désastre qu'ils veulent réparer, sont contraints de collaborer avec ces amis du désastre, puisqu'ils sont là. Pire encore, conservateurs et révolutionnaires se ressemblent beaucoup plus qu'ils ne diffèrent, dans leur langage, leurs valeurs, leurs méthodes. Seules les opposent des thèses, comme on dit, des programmes, dont on connaît la nature et l'efficacité. Voyez la brillante analyse, dans le tome II de L'histoire de la Révolution de François Furet, des raisons du refus du drapeau tricolore par Henri V en 1872. (C'est d'ailleurs pourquoi il termine son Histoire de la Révolution si tard, au moment de la consolidation de la III°e République après la Commune, incluse dans l'ensemble.) Il raconte aussi une piquante anecdote, celle du début de la vocation de Proudhon, lors d'une cérémonie expiatoire comme il y en avait tant à la mémoire de Louis XVI. A y regarder de près, on est frappé du peu de différence entre ce genre de cérémonie et les Fêtes de la Raison à assistance obligatoire de la Terreur. Ce n'est pas en changeant le contenu que l'on restaure, mais en changeant, très en profondeur, la forme, la méthode. Un évangile appuyé sur "un conservatisme pur et dur" ne me semble guère différent du Coran vu par les Iraniens.

Je ne connais pas précisément les solutions de Davila : pouvez-vous nous dire ce qui, dans sa pensée, est radicalement opposé à l'esprit du siècle, y compris dans la méthode et le type de solution politique et culturelle qu'il préconise?
Citation
Je ne connais pas précisément les solutions de Davila : pouvez-vous nous dire ce qui, dans sa pensée, est radicalement opposé à l'esprit du siècle, y compris dans la méthode et le type de solution politique et culturelle qu'il préconise?

Cher Henri,

Merci de votre intervention si pertinente mais je peux vous assurer que Davila ne propose absolument aucune solution.

Comme P. Muray il disséque au laser les dérives et les ignominies de la modernité cad du monde tel que nous le vivons depuis à peu près 200 ans.

Quelques aphorismes de Davila

1. Celui qui réclame l’égalité des chances finit par exiger que l’on pénalise celui qui est doué.

2. Dans les époques aristocratiques, ce qui a de la valeur n’a pas de prix. Dans les époques démocratiques, ce qui n’a pas de prix n’a pas de valeur.

3. On appelle communiste celui qui lutte pour que l’État lui assure une existence bourgeoise.

4. La seule différence entre riches et pauvres, aujourd’hui, c’est l’argent.

5. Toute proposition universelle est fausse. Sauf celle-ci.

6. Après avoir discrédité la vertu, ce siècle est parvenu à discréditer les vices. Les perversions sont devenues des parcs suburbains que fréquentent en famille les foules dominicales.

7. L’idée, développée en système, se suicide.

"A y regarder de près, on est frappé du peu de différence entre ce genre de cérémonie et les Fêtes de la Raison à assistance obligatoire de la Terreur. Ce n'est pas en changeant le contenu que l'on restaure, mais en changeant, très en profondeur, la forme, la méthode."

Parallèle frappant, en effet, cher Henri. On pourrait du reste commencer par celui, plus souvent fait, entre la terreur blanche et la Terreur : quel besoin y avait-il, par exemple, à fusiller ce grand dadais de Ney ?
Cher Rogemi, à votre petit florilège je me permettrai d'ajouter cette phrase, aussi percutante que concise :
Toute époque finit en mascarade.
La différence entre la Terreur Blanche et la Terreur tout court, cher Marcel Meyer, est que la première n'a jamais été "à l'ordre du jour" du gouvernement du Roi. Elle fut un abus et un débordement "populaires" comparables aux épurations communistes de 1944. Les morts sont morts, bien sûr, mais jamais Louis XVIII ni Monsieur n'ont voulu cela, tandis que Robespierre et son comité ont voulu la Terreur et fait voter des lois dans ce sens. Ney, je vous l'accorde, n'avait pas plus trahi ni retourné sa veste que tous les autres.

Je vous soumettrais ceci, à propos des penseurs "réactionnaires" (que Philippe Muray oppose aux penseurs "actionnaires", ceux qui, selon le mot de Marcel Aymé, "font carrière" dans certaines idées) : comme leur nom l'indique, ils réagissent au monde comme il va, lui disent non, et dépensent leurs forces, dit Nietzsche dans un extrait que je citais, à refuser, à attaquer le monde et à s'en défendre. Mais en descendant dans l'arène du monde (du Monde ?) pour l'accuser, ils acceptent les règles du jeu de l'arène. Ils consentent ainsi, dans leur lutte contre les actionnaires, que leur adversaire leur fasse la loi dans le combat. S'ils sont touchés par le reproche de ne rien proposer, c'est qu'ils ont intériorisé la morale de leur adversaire, qui exige de construire, d'être positif, de prendre part à l'histoire dans son mouvement inévitable (dont ils sont les accompagnateurs et les thuriféraires).

Muray ne m'a pas semblé affecté par un tel reproche d'inactualité, non plus que par celui de nihilisme (qu'il a retourné contre ses adversaires actionnaires), bien qu'il fût un combattant du non plutôt qu'un penseur indépendant de la barbarie de son époque. Nietzsche, dans ce texte d'Ecce homo, est justement très "avisé" en ce qu'il mesure au plus juste la dépense d'énergie à consacrer au non réactif à l'époque, et qu'il pose l'existence souhaitable et nécessaire d'une vie de la pensée à côté du monde, et non contre lui. Vie "les mains ouvertes", séparée de ses horreurs barbares les plus criantes, dans ces monastères ou phalanstères laïcs intellectuels dont il rêvait avec Wagner, ou du moins, chez Wagner. Des modèles littéraires ont repris ce rêve, par exemple le roman Sur les falaises de marbre, magnifiquement commenté par Eric Werner, dont je m'inspire pour écrire tout cela. Peut-être la meilleure stratégie contre les amis et actionnaires du désastre, est-elle de ne pas leur répondre, de les ignorer, de mener sa route indépendamment de tout ce qui peut se dire ou se faire. Elle aurait cet avantage, entre autres, de les laisser à leurs monologues de plus en plus éloignés de la réalité, à leurs déplorations, à leurs combines, dans l'indifférence générale au bavardage médiatique.
Il se dégage de ce que vous écrivez, très cher Henri Bès, une intelligece et une sagesse exquises. J'ai dans mes piles à lire Auf den Marmorklippen. Je vais le mettre sur le dessus. Le début est absolument saisissant.

Ihr alle kennt die wilde Schwermut, die uns bei der Erinnerung an Zeiten des Glücks ergreift. Wie unwiderruflich sind sie doch dahin, und unbarmherziger sind wir von ihnen getrennt als durch alle Entfernungen.

[Traduit au débotté :
Vous tous connaissez la sauvage mélacolie qui nous saisit au souvenir de temps du bonheur. Qu'ils sont irrémédiablement révolus, et nous sommes séparés d'eux plus impitoyablement que par les distances les plus grandes.]
Bien chers amis,


Je ne reproche rien à Philippe Muray, j'étais simplement agacé de voir, plusieurs fois par semaine, des messages du type "Muray l'avait bien dit" ou "Voici ce que Muray pourrait en dire". Quelle que soit la qualité de ses observations, je suis troublé par ce type de littérature "destructrice" qui n'est soutenupar aucun projet politique.

Je suis convaincu que le Parti peut penser par lui-même sans citer, non l'évangile selon Saint Philippe, mais la Sainte Bible de Philippe Muray.
Utilisateur anonyme
14 juin 2008, 14:09   Le parti du Livre
Lui-mêmiste, Jmarc !
14 juin 2008, 14:22   Davila
Je suis très surpris par vos commentaires sur Davila : il appartient à une école traditionnelle dans les pays ibérique, déjà incarnée par Donoso Cortez.

Ses écrits n'ont connu qu'une diffusion assez récente, mais ils ont profondment influencé la vie politique du Mexique et de la Colombie.
14 juin 2008, 14:35   Re : Davila
Eh bien dites-donc, si l'état actuel de la Colombie résulte de l'influence profonde de Davila, mieux vaut le fuir !
14 juin 2008, 14:52   Caricature
Bien cher Marcel,

Pourquoi caricaturer ?

Vous savez très bien que le président Uribe n'est pour rien dans cela... l'état de la Colombie résulte au contraire de l'action des mouvements révolutionnaires...
14 juin 2008, 14:58   Re : Caricature
Je plaisantais, Jean-Marc, je plaisantais. Bien sûr que ni Davila ni Uribe ne sont à l'origine des FARC ou du cartel de la drogue.
Citation
Ses écrits n'ont connu qu'une diffusion assez récente, mais ils ont profondement influencé la vie politique du Mexique et de la Colombie.

Davila est absolument inclassable car c'était un ermite. Ses livres ont été publiés à ses frais et les tirages étaient ridicules.

En Europe c'est dans le monde germanophone (Allemagne/Autriche) qu'il a d'abord été découvert et traduit et ses livres ayant eu un certain succès la France a suivi mais le nombre d'ouvrages publié en francais est de deux alors qu'en allemand on trouve plus de huit ouvrages traduits.

Par contre je ne vois pas en quoi son oeuvre a pu avoir la moindre influence sur la vie politique sud-américaine.
14 juin 2008, 15:22   Davila
Il y a aussi huit ouvrages de Davila publiés en espagnol.

Il est inexact de dire que ce fut un penseur confidentiel, même s'il est vrai que les allemands contribuèrent à le faire connaître. Davila participa après la guerre à la fondation de l'université des Andes, qui eut un rôle majeur dans la formation des élites sud-américaines (de droite).
Citation
Davila participa après la guerre à la fondation de l'université des Andes, qui eut un rôle majeur dans la formation des élites sud-américaines (de droite).

Je regrette, cher Jmarc, mais ce n'est pas son oeuvre littéraire qui en fit un des fondateurs de l'université des Andes mais son rang dans l'aristocratie ou la grande bourgeoisie colombienne car Davila était né dans une famille riche ayant une grande notoriété.

Un de ses ancêtres fut même le traducteur de la Déclaration des Droits de l'homme en espagnol.
Citation
le roman Sur les falaises de marbre, magnifiquement commenté par Eric Werner, dont je m'inspire pour écrire tout cela.

Cher Henri,
Dans quel livre d'E. Werner avez-vous trouvé cette critique de Jünger ?
Cher Henri Bès, décidément, vous enfoncez le coin ! mais je renchéris derrière Marcel Meyer, vos remarques touchent juste. Pour ce qui est de Jünger, les figures de première grandeur intellectuelle et spirituelle de l'anarque, du Waldgänger, qu'il évoque, m'ont toujours fortement impressionné...
Eric Werner est ce sage d'une exquise intelligence, cher Marcel Meyer. Même si ses deux derniers livres, Ne vous approchez pas des fenêtres et La maison de servitude, ne me semblent pas indispensables à lire, L'avant-guerre civile et L'après-démocratie le sont. C'est à ce dernier (L'Age d'homme, 2001) que je pensais. Le dernier chapitre s'intitule "Faire pâlir la puissance des tyrans", et part du constat que la question totalitaire redevient d'actualité en 2008, comme disait sans le vouloir le présentateur de Masse critique ce matin.

Tout part de deux citations conjointes, l'une de Jünger : " Tandis que dans le pays le crime prospérait comme le réseau des moisissures sur le bois pourri, nous nous absorbions de plus en plus profondément dans le mystère des fleurs, et leurs calices nous semblaient plus grands, plus radieux que jamais. Mais avant tout nous poursuivions notre travail sur le langage, car nous reconnaissions dans la parole l'épée magique dont le rayonnement fait pâlir la puissance des tyrans. Parole, esprit et liberté sont sous trois aspects une seule et même chose." L'autre du Gai Savoir de Nietzsche: "Obscurcissons l'autre par notre lumière." Ne pas affronter l'autre dans un combat où chaque adversaire fait la loi de l'autre: " Ne luttons pas en combat direct! - ce à quoi se ramène tout blâme, toute punition, tout désir d'améliorer. Mais élevons-nous nous-même d'autant plus haut! Rehaussons l'image de notre exemple de couleurs toujours plus lumineuses! Obscurcissons l'autre par notre lumière!"
Utilisateur anonyme
14 juin 2008, 17:21   Re : P. Muray, encore et toujours
(Message supprimé à la demande de son auteur)
"Ce n'est pas en changeant le contenu que l'on restaure, mais en changeant, très en profondeur, la forme, la méthode."

Tout-à-fait d'accord avec cette remarque.

Je pense souvent, entre autres exemples, que le fascisme en France n'est pas là où les Amis du désastre le voient, dans le contenu de telle ou telle pensée, mais bien dans leurs officines, ces émissions terrifiantes à fort taux d'écoute, où le public -jeune- obéit au doigt et à l'oeil un meneur, lui-même aux ordres de l'idéologie dominante, pour applaudir l'invîté qui, quelle que soit sa nullité, se conforme à cette idélogie, ou huer celui qui, presque toujours seul contre tous et quelle que soit la pertinence de ses arguments, la conteste. Je veux parler de ces émissions à claque, comme les têtes du même nom. Je ne trouve pas de meilleur exemple de conditionnement fasciste.
14 juin 2008, 20:14   Ermite
Bien cher Rogémi,


Je n'ai jamais dit que l'oeuvre littéraire de Davila l'avait amené à participer à la fondation de l'université des Andes, mais bien ce que vous dites vous-même : Davila était de la meilleure société, un homme influent, très érudit, et non un ermite. Il fut aussi ambassadeur de Colombie à Londres.

Faites une recherche sur google.es à propos de Davila et de l'incidence de ses thèses politiques, vous serez frappé par l'abondance des liens.
Cher Jmarc,

Il serait présomptueux de ma part de prétendre avoir des connaissances étendues du monde sud-américain ou hispanique. Par contre j'ai beaucoup frequenté ces dernières années l'oeuvre de Nicolas Gómez Dávila.

L'écrivain allemand Martin Mosebach qui s'est très tôt interessé à son oeuvre, lui a rendu visite à Bogota et a intitulé son récit en allemand:
NICOLAS GOMEZ DAVILA -EINSIEDLER AM RAND DER BEWOHNTEN ERDE. Traduit à la va-vite en francais cela donne "NGD, Ermite habitant aux confins du monde civilisé".

L'oeuvre de Davila a été concoctée dans la solitude de sa bibliothéque/tour d'ivoire à un âge avancé après qu'il se soit retiré de la vie professionnelle et qu'il ait passé la main à ses enfants.

Donc, quand je parle d'ermite je me référe uniquement à son travail dans l'isolement de son cabinet, dans le recueillement de son immense bibliothéque.

Lui-même ne s'est jamais considéré comme un écrivain sud-américain mais se voyait comme un européen transplanté en amérique du sud.

Pour revenir à votre dernier post je ne vois pas en quoi ses recueils d'aphorismes aient pu avoir une influence politique réelle où que ce soit. Mais bon n'ayant jamais été en Amérique du sud il est parfaitement possible que mon jugement soit érroné.
Bien cher Rogémi,


Voici un article colombien, documenté, à propos de notre auteur.


Vous y verrez que sa diffusion, dans son pays, eut lieu à partir de 1977.

[www.lablaa.org]
Merci beaucoup, cher Jmarc, pour ce texte mais je continue à penser que ses écrits n'ont pas exercé d'influence politique notable et celà d'autant moins que ce n'était pas dans les intentions de N. G. Davila.

Mais comme je l'ai déjà exprimé plus haut mes connaissances du continent sud-américain sont uniquement livresques et ne sont corroborées par aucune expérience personnelle.
Disons que votre intérêt pour le continent sud-américain est autre que touristique...
(C'est le genre de réponse que je donne à la question inévitable : « avez-vous été en Inde ?...)
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