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Répliques

15 avril 2011, 19:31   Répliques
Demain samedi 16 avril Répliques, l'émission d'Alain Finkielkraut sur France-Culture, verra se confronter Renaud Camus, candidat à l'élection présidentielle et Manuel Valls, candidat à la candidature du Parti Socialiste. Le thème sera : "Insécurité sociale". [www.franceculture.com]
15 avril 2011, 19:51   Re : Répliques
Voué, j'serions là, nan deu'd'bois.

Utilisateur anonyme
15 avril 2011, 20:10   Re : Répliques
Il me tarde d'écouter l'émission en question. J'espère que Renaud Camus pourra exposer ses idées dans leur complexité. J'avoue trouver l'émission d'Alain Finkielkraut assez inégale ces derniers temps. J'avais été particulièrement déçu et agacé par l'émission dont les invités avaient été Michel Rocard et Alain Juppé. Cette fois, les auditeurs de France Culture auront (je l'espère) l'occasion d'entendre un message qui me paraît unique, à tout le moins dans notre pays.
Utilisateur anonyme
15 avril 2011, 20:21   Re : Répliques
Citation
Stéphane Bily
Voué, j'serions là, nan deu'd'bois.

conditionnel, première personne du pluriel pour une tournure popu du «je», on voit ça de temps en temps --- je me suis toujours demandé d'où ça vient et si ça porte un nom...

(totalement hors sujet)

15 avril 2011, 23:04   Re : Répliques
Ça m'est venu comme ça, cher Emmanuel M.
16 avril 2011, 00:18   Re : Répliques
Le papa de Bily Budd a vraiment un pif de chez Pif.
16 avril 2011, 00:43   Re : Répliques
Il ressemble à quelqu'un de connu, quelqu'un qui a encore toutes ses dents.
Utilisateur anonyme
16 avril 2011, 10:06   Re : Répliques
(Message supprimé à la demande de son auteur)
16 avril 2011, 11:30   Re : Répliques
Oui, et je dirais qu'il faut louer Finkielkraut de n'avoir pas été tout miel avec Renaud Camus et d'avoir, par ses objections, ouvert des brèches où celui ne s'est ensuite que mieux engouffré ; je pense en particulier à la notion de contre-colonisation. Valls lui-même a eu le mérite de ne pas s'en tenir aux poncifs habituels de son parti, du moins pour une part. Il a même à un moment employé spontanément, s'il m'en souvient bien (il me faudrait réécouter l'émission), le mot de "remplacement". Il est dommage que Renaud Camus n'ait pas pu répondre plus longuement à Manuel Valls à la fin de l'émission. Et comme il a eu raison de relever l'expression de Valls : "je ne sais quelle France", qui m'a fait bouillir !
Utilisateur anonyme
16 avril 2011, 13:34   Re : Répliques
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
16 avril 2011, 14:30   Re : Répliques
(Message supprimé à la demande de son auteur)
16 avril 2011, 15:10   Re : Répliques
Au fil de l'émission, je notais que Emmaneul Valls ne s'adressait jamais directement à Renaud Camus, quand une seule fois vers la fin il lui a dit que ses thèses conduisaient droit à la guerre civile. On aurait dit un refus de se compromettre
à dialoguer, ou une appréhension à débattre. Il est vrai que là on touchait à l'indicible, au tabou de gauche absolu.
Et était-il pénible à mouliner ses poncifs et son catéchisme.
16 avril 2011, 15:28   Re : Répliques
Renaud Camus, que j'ai trouvé très bien, a posé la vraie question : pourquoi des gens qui détestent la France et qui ne souhaitent pas devenir Français s'obstinent-ils à rester chez nous ? Manuel Vals, que je respecte, m'a paru dans ses petits souliers.
Utilisateur anonyme
16 avril 2011, 15:58   Re : Répliques
(Message supprimé à la demande de son auteur)
16 avril 2011, 16:23   Re : Répliques
Très bonne émission, très belle performance de Renaud Camus. Félicitations.
Une remarque : comment imposer les mesures préconisées par le PI ? Il y faudrait une police de la pensée. Comment, en effet, savoir qui "se sent" français ? Si l'on décrète le renvoi des Français qui "ne se sentent pas français", qui proclamera qu'il ne se sent pas français ? Il y a quelque chose de profondément "unpractical" dans ce programme. Ne connaissant rien au droit ni à la politique, puis-je me permettre de demander des éclaircissements ? Comment ces mesures préconisées peuvent-elle ne pas transformer la République en dictature ?
16 avril 2011, 16:40   Re : Répliques
Citation
Il est vrai que là on touchait à l'indicible, au tabou de gauche absolu.

L'insistance avec laquelle AF relanca Renaud Camus sur le sujet "que faire des immigrés qui sont de trop ou qui refusent d'accepter la civilisation francaise" était bien évidemment une concession implicite faite au PC.

De toute facon que AF ait posé cette question ou pas Valls se serait démarqué, à un moment ou à un autre au cours du débat, des propos camusiens car ne pas le faire aurait signifié prendre un risque politique incalculable vis à vis de son camp.

Sans vouloir revenir aux innombrables nettoyages ethniques qui ont eu lieu au cours de la première ou deuxième guerre mondiale ou en Inde de l'aprés indépendance ou en 1962 lorsqu'on ne laissa aux francais d'Algérie que le choix entre la valise ou le cercueil et plus récemment l'expulsion des serbes du Kosovo il est surprenant de constater qu'il est devenu aujourd'hui impossible d'aborder en France la question légitime du retour de certains immigrés dans leur patrie d'origine.
Utilisateur anonyme
16 avril 2011, 16:42   Re : Répliques
(Message supprimé à la demande de son auteur)
16 avril 2011, 17:04   Re : Répliques
Je vois, cher Didier, et je décèle même une certaine générosité sans condescendance dans ce programme, au niveau du principe du moins. Je crains cependant, tout de même, une dérive Carl Schmittienne. Il sera difficile d'instaurer des lois sur le sentiment d'appartenance et la loyauté. Je crois que la situation démographique est telle que de telles lois ne peuvent plus relever que du sens commun (on le souhaiterait), mais de mesures d'urgence ou d'exception. "Guerre civile", de ce point de vue, n'est pas un risque sans fondement, seulement destiné à faire peur ou à discréditer les vues du PI.
16 avril 2011, 17:27   Re : Répliques
Il me semble que l'endogamie ou son contraire, l'exogamie, sont des règles anthropologiques, et non pas anthropomorphiques; elles sont formulées en tant que règles par des anthropologues et elles se rapportent, non aux changements de forme, mais à la vie de groupes humains.
Les termes que M. Valls a utilisés pour désigner l'avenir de la France, au cas où les thèses sur les colonies et la colonisation seraient justes, c'est-à-dire adaptées au réel et en mesure de le décrire, à savoir "guerre civile", sont impropres. Les termes justes ou adéquats sont "guerre de libération" ou "guerre de libération nationale", mais M. Valls ne pouvait pas, pour des raisons idéologiques, les dire.
16 avril 2011, 17:31   Re : Répliques
Citation
"Guerre civile", de ce point de vue, n'est pas un risque sans fondement, seulement destiné à faire peur ou à discréditer les vues du PI.

Mais Bruno le danger de guerre civile est là que le PI le constate ou pas et si un jour une guerre civile survenait le PI n'en serait en aucun responsable mais ceux qui depuis 40 ans laissent entrer en France et en Europe sans le moindre plan des multitudes en provenance du tiers-monde.

Alors préconiser le retour dans leur patrie d'origine de gens qui refusent de faire allégeance à la constitution francaise me semble relever du simple bon sens.
J'avais relevé moi aussi cette petite erreur, JGL, et je crois que simplement la langue du Maître a fourché.
16 avril 2011, 18:11   Re : Répliques
J'avais également été troublé par cet usage d'anthropomorphique, mais supposant le Maître infiniment mieux informé que moi des subtilités de la langue, et malgré la correction du prof. JGL, j'attends son explication.
16 avril 2011, 18:20   Re : Répliques
Je crois que Renaud Camus a pensé forme anthropologique pour distinguer d'une analyse politique stricto sensu. Une sorte de contraction spontanée.
16 avril 2011, 18:39   Re : Répliques
Considérer comme un reniement ou une trahison, de la part des "nouveaux venus", le simple fait qu'ils se disent cratyliennement autre me paraît, lorsque l'on a soi-même conceptualisé ces deux façons d'être français (cratylienne et hermogénienne), au minimum, contradictoire. N'est-ce pas justement ce que le PI a toujours dit ?
Cette proposition d'enlever la nationalité à ceux qui rappellent leurs origines, et qui font la distinction entre leur être cratylien et leur carte d'identité, de par son inapplicabilité et son implacabilité, déconsidèrent à mes yeux le reste des propos fort justes entendus ce matin. Ou peut-être ai-je mal compris ?
Il y a pourtant de véritables cas de reniement de la nationalité (actes de racisme anti-français et anti-blanc, piétinement et mise à feu du drapeau français, engagement dans des conflits armés face à une coalition dont ferait partie la France, actes de terrorisme, actes criminels de naturalisés, etc.) qui feraient bien meilleure figure dans un débat médiatique.
Utilisateur anonyme
16 avril 2011, 18:39   Re : Répliques
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
16 avril 2011, 18:43   Re : Répliques
(Message supprimé à la demande de son auteur)
16 avril 2011, 19:00   Re : Répliques
Je trouve très justes les arguments de Didier Bourjon et partage les interrogations de Bruno Chaouat et de William. En fait je me dis que si "l'ambiance" changeait, le problème se poserait beaucoup moins. D'un côté pas de nouveaux arrivants en quantité, de l'autre l'arrêt de l'apologie de la "diversité", la cessation des avantages indus pour les clandestins, et une action ferme pour le retour au pays de ceux-ci dès lors qu'ils sont repérés. L'arrêt du regroupement familial. Une action décidée contre le travail clandestin, et sur le plan global une diminution des revenus sociaux de substitution à ceux du travail et qui font passer la France pour un eldorado. Ainsi on n'en est pas à la guerre civile mais plutôt à sa prévention.
Utilisateur anonyme
16 avril 2011, 19:03   Re : Répliques
(Message supprimé à la demande de son auteur)
16 avril 2011, 19:13   Re : Répliques
Yes sir.
16 avril 2011, 19:28   Re : Répliques
Citation
Didier Bourjon
Il faut bien mesurer la sortie d'une façon de clandestinité que représente cette émission pour nos thèses, la conquête d'un droit de cité pour elles dans la perspective du débat présidentiel (avec au passage une liquidation de "l'Affaire"), la possibilité d'élargissement d'une rencontre (très imaginable) entre cette parole et ce que pensent, ressentent, subissent, mais ne savent pas dire, argumenter ou établir comme il le faudrait, tant de nos concitoyens, en dehors de toute réaction polémique, agressive, négative, sommaire. Une "sortie par le haut" est possible : soufflons sur les premières braises.

C'est cela même.
16 avril 2011, 19:58   Re : Répliques
Pour ce qui est d'anthropomorphique, je ne puis que plaider coupable : un mot pour un autre (anthropomorphique, bizarrement, m'est plus familier qu'anthropologique). D'autre part j'étais là sur un terrain qui n'était pas le mien, et suivais étroitement un exemple emprunté à Francis Marche, qui m'avait semblé lumineux. Or, que ce soit oralement ou par écrit, il faut se méfier des idées des autres (pour les faire siennes) — elles restent les idées des autres, on y est davantage sujet à l'anicroche, on n'est plus désarmé en cas de contradiction (quid de La Guerre des boutons, par exemple ; il y avait bien des luttes féroces entre villages français : mais peut-être ne portaient-elles pas sur le question des femmes et du mariage ?).
16 avril 2011, 20:19   Re : Répliques
"Anthropomorphique" n'était pas choquant, et c'est un point de détail. S'exprimer à la radio ou pour les média en général est bien difficile, et peu naturel.
Il serait en effet préférable de faire observer la loi telle qu'elle est déjà en place, au sujet de l'immigration clandestine, notamment, et de la grande délinquance dans les territoires perdus. Mais pour le coup, il y faudrait sans doute une intervention militaire... La République ne se donne pas les moyens d'agir. Valls n'a pas tout à fait tort quand il évoque le modèle américain pour la jeunesse des banlieues (c'est quand même beaucoup plus probant que le modèle islamique). C'est le "rebelle" vu à la télé qu'imitent les jeunes des "quartiers sensibles".
J'ai beaucoup aimé la riposte de RC au sujet du "je ne sais quelle France" de son interlocuteur.
16 avril 2011, 21:10   Re : Répliques
Admirable discussion, au cours de laquelle chacun a parfaitement tenu son rôle, y compris M. Valls, que je n'ai pas trouvé "distant" à l'égard de Renaud Camus : au contraire, il tâchait de répondre précisément à ses arguments, calmement, sans jamais chercher à les disqualifier a priori, et en défendant clairement les siens propres (interprétation sociale, éloge du métissage etc.). L'attitude de Valls est d'ailleurs doublement réjouissante, car d'une part elle est une avancée pour le parti (cf. le commentaire de M. Bourjon sur la "sortie de la clandestinité"), de l'autre elle prouve qu'il se trouve encore à gauche quelques véritables interlocuteurs.

Meilleurs moments : le "je ne sais quelle France" repris par Renaud Camus et la crainte de guerre civile évoquée par M. Valls, comme l'aveu naïf que le désaccord ne réside pas tellement dans le constat du réel mais dans l'opportunité de le rendre public : "Admettons que le grand remplacement soit une réalité... Il vaut mieux se taire et ne rien faire car la seule issue serait la guerre civile".
16 avril 2011, 22:24   Re : Répliques
"de l'autre elle prouve qu'il se trouve encore à gauche quelques véritables interlocuteurs."

Je suis d'accord, des interlocuteurs sérieux, voilà ce qu'il faut. Donc, M. Manuel Vals est quelqu'un avec qui on peut débattre honnêtement. J'ajouterais, par exemple, Jean-Pierre Chevènement, Max gallo, d'autres à mettre en évidence, à distinguer des démagogues éhontés.
Quant au 21 avril, c'est quand même Lionel qui donne les clés du camion à Jean-Marie, c'est gros comme une maison mais , chut, faut pas l'dire.
16 avril 2011, 23:49   Re : Répliques
Citation
Jérôme Reybaud
Admirable discussion, au cours de laquelle chacun a parfaitement tenu son rôle, y compris M. Valls, que je n'ai pas trouvé "distant" à l'égard de Renaud Camus : au contraire, il tâchait de répondre précisément à ses arguments, calmement, sans jamais chercher à les disqualifier a priori, et en défendant clairement les siens propres (interprétation sociale, éloge du métissage etc.). L'attitude de Valls est d'ailleurs doublement réjouissante, car d'une part elle est une avancée pour le parti (cf. le commentaire de M. Bourjon sur la "sortie de la clandestinité"), de l'autre elle prouve qu'il se trouve encore à gauche quelques véritables interlocuteurs.

Meilleurs moments : le "je ne sais quelle France" repris par Renaud Camus et la crainte de guerre civile évoquée par M. Valls, comme l'aveu naïf que le désaccord ne réside pas tellement dans le constat du réel mais dans l'opportunité de le rendre public : "Admettons que le grand remplacement soit une réalité... Il vaut mieux se taire et ne rien faire car la seule issue serait la guerre civile".

Rien à ajouter à cela. Félicitations à Renaud Camus pour cette belle prestation.
Il est en effet notable qu'on en vient de plus en plus à envisager les "conséquences", comme argument principal sinon le seul contre la justesse du constat.
J'ai trouvé le cher Alain Finkielkraut parfait, ce doit être un plaisir de répondre à des questions aussi précisément formulées...
16 avril 2011, 23:56   Horizon
Il pourrait bien s'agir d'un "lapsus visionnaire" et que la vraie question du "remplacement" se pose, d'ici à quelques décennies, en termes anthropomorphiques, au sens plein du terme.
Utilisateur anonyme
17 avril 2011, 00:16   Re : Répliques
Belle émission et excellente prestation du Maître — encore qu'elle fût trop courte. Débat courtois de bout en bout, mais comme d'autres j'ai été particulièrement ému quand Renaud Camus à répliqué à M. Valls : "Moi, je sais quelle France". Tout est là, avec, d'un côté, l'envie de sauver ce qui peut encore l'être ; et de l'autre, une soumission totale à l'effondrement en cours, à l'oubli pur et simple de ce qui a été, et à une collaboration qui sans cesse se justifie en se payant de mots et de pseudo-explications (le chômage, la vie dans les cités qui rend violent, etc.)

Ce qui est terrible, c'est l'incapacité de l'immense majorité de nos contemporains à comprendre une bonne fois pour toutes les données du débat. Des années de collège unique, d'enseignement de l'oubli, d'abrutisation et de culpabilisation télévisée ont hélas porté leurs fruits. La population française n'est même plus en état de comprendre ce qui lui arrive. Le discours in-nocent gagne a être ainsi entendu, mais peut-il seulement être compris au-delà du cercle de ses sympathisants ?

Le dernier mot de M. Valls fut tristement ironique : lucidité. L'entendre convoquer cette qualité a quelque chose de comique, dans le genre comique triste, bien sûr.
17 avril 2011, 01:06   Re : Répliques
Il ressort de ce débat que les thèses de l'In-nocence peuvent être énoncées et discutées sur une grande radio nationale en dialogue avec un élu local membre de l'Assemblée nationale; et cette discussion révèle que leur prise sur le réel n'a rien d'illusoire et que désormais ceux qui leur réserveront un haussement d'épaule montreront un temps de retard sur le développement et l'éveil des consciences. Chacun mesure bien la difficulté en même temps que le caractère indispensable pour celui qui les défend de ne pas quitter le rail du débat politique courtois et poli.

La fonction de politesse se révèle ainsi beaucoup plus indispensable qu'on ne l'aurait cru au fur et à mesure que le travail de vérité (comme si ce travail était un véritable travail de deuil du mensonge) progresse. Cette fonction n'a rien de "cosmétique". La vérité est effroyable, elle est brutale, sans pitié pour celui qui l'observe et invite ses contemporains à la considérer avec lui. Cette brutalité, celui qui veut ou qui se sent le devoir de l'affronter, ou voire qui n'en peut mais, n'a d'autre recours, d'autre protection en même temps que d'autre révélateur pour l'habiller, que d'autre habit pour la révéler (comme l'habit qui révèle la présence de l'homme invisible) quand la vérité est noyée, camouflée dans la doxa, que la forme polie, la forme qui dit non à la guerre civile. "Monsieur le député-maire", s'applique à dire Renaud Camus s'adressant à M. Valls. M. Camus ne veut pas la guerre civile, il veut tout son contraire: la civilité. Mais à vrai dire, il n'a pas le choix: si sa parole était grossière et brutale, la brutalité de la vérité en serait occultée, amoindrie ou neutralisée, comme la syntaxe rugueuse ou défectueuse qui en répétant "c'est vrai que" ne fait rien d'autre que révéler que la vérité, le "vrai", s'éloigne quand il risquait d'apparaître, reste éloigné de nous ou absent lorsqu'il serait sur le point de se manifester sur le mode concessif. La vérité ne se satisfait d'aucune harde en "c'est vrai que" pour appât non plus que pour atour.

La présence de la vérité impose un grand habillement; sans cet habillement -- de ceux que l'on doit à la présence d'une souveraine --, d'abord, elle n'apparaîtrait pas, ensuite, lumière trop cru, elle aveuglerait. Le devoir de politesse, de parole construite, est un devoir civil en même temps que partie au devoir de vérité. L'épiphanie d'advient ni nue ni crue; tout babil la retarde.

Je remercie Renaud Camus de vouloir se colleter avec pareille tâche, une des plus difficiles qui soient dans le monde qui est devenu le nôtre.
17 avril 2011, 08:57   Re : Répliques
Très beau billet sur l'émission d'hier par Hoplite

Un court extrait:
Autre point-clef mentionné par RC mais non relevé par Valls, le fait que les sociétés multi-culturelles et/ou multi-ethniques soit, contrairement au logos progressiste arc-en-ciel/oneworld/unitedcolors, les plus violentes qui soient ! Tout simplement parce que les hommes ne partageant pas les mêmes valeurs civilisationnelles ne peuvent vivrent en paix sur le même territoire, comme le rappelle Aristote-le-crispé dans son Livre Politique, à propos des tyrans de Syracuse…Mais le petit Valls, dans son for intérieur et son marché de merde colonisé par les blacks et les maghrébins et que les européens de souche ont fui, le sait au fond très bien.
17 avril 2011, 12:16   Re : Répliques
Pour ma part, je retiens deux points de cette émission fort intéressante. Le premier est le ton calme et posé des deux invités qui semblaient effectivement poser courtoisement chacun son analyse plus que débattre, montrant par là que le temps n’est plus à l’aimable conversation mais à la grave et pourtant respectueuse confrontation. Le second tient au développement de l’argumentaire de M. Valls qui semble d’abord bien plus crédible que celui de ses collègues socialistes et qui se vide soudain de toute substance face à l’aimable radicalité de Renaud Camus. Cet argumentaire que l’on aurait pu prendre pour un effort de lucidité et une louable tentative pour concilier l’inconciliable, apparait, à la lumière du Grand Remplacement et de l’idée de la France que revendique Renaud Camus, pour ce qu’il est : une soumission à un état de fait, une ultime tentative pour se dorer la pilule.
17 avril 2011, 12:26   Guerre des boutons
Un mot sur la Guerre des boutons qui pourrait être opposée à la parabole de Noisy-le-sec: les criminels qui ont pris la parole pour défendre le bien-fondé de cette agression sont préoccupés de la loi, et dans leurs commentaires de leurs actes, ou les commentaires qu'en produisent leurs complices, ceux-ci se montrent soucieux de son application. Ce ne sont pas de petits anarchistes ou de simples petits sauvages occupés par l'exercice de leur force et la démonstration de sa suprématie. Les territoires qu'ils évoquent ne sont nullement délimités par des lignes que traceraient des forces et des faiblesses de bandes rivales aussi organisées soient-elles. Deux lois sont mises en concurrence: celle de la République ou du bien commun, ou du contrat social encore dominant à l'échelle de la nation d'une part et d'autre part celle, ascendante, qui n'est pas d'ici, ou plus précisément, qui n'est que d'ici, du lieu où elle s'est fixé pour programme d'être exclusive de sa concurrente.

Il ne s'agit pas d'idéologie "à casquette renversée" qui serait selon Valls importée d'Amérique. Il ne s'agit plus du tout de dynamique de bandes (mise en musique par Leonard Bernstein avec West Side Story, par exemple), mais bien d'une dura lex d'endogamie qui prévoit la sanction de tout contrevenant récidiviste par son exécution ("il avait été prévenu").
Utilisateur anonyme
17 avril 2011, 12:52   Re : Guerre des boutons
(Message supprimé à la demande de son auteur)
17 avril 2011, 13:59   Re : Guerre des boutons
Une jeune étudiante de SOS Racisme contre Maurice. Jubilatoire et caustique.

Cette militante progressiste (gauchiste) est complétement déjantée.





17 avril 2011, 15:16   Re : Répliques
Elle a un côté stalinien la poupée.
17 avril 2011, 15:20   Re : Répliques
Bien sûr, au-delà, très au-delà de cette minime erreur (anthropomachin), l'intervention de Renaud Camus dans cette émission était remarquable. J'ai moi aussi grandement apprécié qu'il reprenne M. Valls à propos de "je ne sais quelle France", et l'originalité de son discours se distingue de mieux en mieux dans la brume des idéologies dominantes. Il parlait la langue du réel et de la complexité, tandis que son interlocuteur sombrait docilement dans sa routine intellectuelle, qui du coup paraissait bien terne.
17 avril 2011, 16:31   Re : Répliques
Citation
Elle a un côté stalinien la poupée.

Inouie cette donzelle et elle n'a que 20 ans.

Comment font-ils nos amis les gauchistes pour produire de tels énergumèmes - toujours sur le même modéle - depuis presqu' un siècle.
17 avril 2011, 16:44   Staline en poussette
"On gonfle, en fait, deux cents ballons à l'hélium avec des questions/réponses sur la politique migratoire."
17 avril 2011, 17:52   Re : Répliques
Par scissiparité ?
18 avril 2011, 10:08   Re : Répliques
En vérité je n'avais pas été convaincu par les talents d'orateur de Renaud Camus, en particulier dans son rôle "politicien" de candidat à la présidentielle. Ca sonnait toujours un peu faux.

J'ai écouté cette émission, et l'impression fut totalement inverse. Bravo mais aussi merci, merci parce que ça venait du fond du cœur et la réplique à M. Valls sur "je ne sais quelle France", ce petit mot génocidaire qui visait à balayer d'un revers de main 1500 ans d'Histoire et toute notre lignée, cette réplique camusienne fut PARFAITE. Cinglante, sincère, raisonnée et puissante. Il est également crucial de dire que "notre famille de pensée" est porteuse d'espoir, d'avenir, confiante et courageuse comme l'a dit M. Camus; il l'a démontré de façon limpide d'ailleurs, en disant que se comporter comme il le fait revient à une sorte de suicide professionnel et un peu social, que persévérer dans cette voie ne relève donc pas d'un sentiment de peur ou de couardise, mais d'espoir et de courage. Une démarche de foi en quelque sorte, et c'est pour cela qu'une partie de l'avenir se fera avec nous.

Merci.
18 avril 2011, 10:12   Re : Répliques
Enfin d'autres l'ont souligné, mais il est clair que M. Valls à un moment tombe le masque et brandit la menace de "la guerre civile". Il faut insister sur ce thème, montrer que c'est une attitude de capitulation, une sorte de pacifisme identique à celui des années 1930, annonciateur d'une collaboration qui ne se cache même plus, et demain d'une conversion que je continue à penser soudaine et fulgurante. Là est l'attitude couarde et moralement méprisable, et il faut la leur renvoyer en pleine face avec force arguments, n'hésitant pas à dresser de fâcheux parallèles historiques. M. Valls nous dit en gros que si la vérité était porteuse de trouble, alors il faut la taire. On ne peut pas faire plus anti-chrétien, et donc anti-occidental, que cela; il faut y opposer la figure de celui qui annonce le Christ au risque de tout mettre cul par-dessus tête, au risque de l'Apocalypse. Ce sont là deux visions du monde anthropologiquement opposées, il faut bien le comprendre pour mesurer combien sont violents et profonds, les conflits entre des Occidentaux libres comme M. Camus et des orientaux fatalistes comme M. Valls.
18 avril 2011, 10:50   Re : Répliques
Citation
et demain d'une conversion que je continue à penser soudaine et fulgurante.

Alain Besancon en parle très bien dans son livre Trois tentations dans l'Église, et il met en avant la rapidité avec laquelle l'élite ecclésiastique se convertit à l'islam dans les pays envahis par les conquérants arabes entre le sixième et le onzième siécle.
Utilisateur anonyme
19 avril 2011, 01:59   Re : Répliques
Une question me turlupinait en écoutant M. Valls nous servir son brouet républicain-métissé-divers : M. Valls ne serait-il un crétin? Pas un tordu, pas un cynique, pas un mahonnête mais seulement un crétin.
19 avril 2011, 13:30   Conversion
La conversion (ou fusion) qui m'a toujours paru la plus dangereuse - et loin d'être impossible - c'est celle du monde technique à l'Islam.
Utilisateur anonyme
19 avril 2011, 14:01   Re : Conversion
(Message supprimé à la demande de son auteur)
19 avril 2011, 14:07   Re : Répliques
J'aurais cru la science, la technique, la raison, pouvaient nous préserver de l'Islam. Pour faire allusion à un autre fil du forum, si les clercs, en France, sont à côté de leurs pompes, le pape, lui, est droit dans ses bottes, si j'ose dire.
21 avril 2011, 08:35   Re : Répliques
Citation
Elcano
Enfin d'autres l'ont souligné, mais il est clair que M. Valls à un moment tombe le masque et brandit la menace de "la guerre civile". Il faut insister sur ce thème, montrer que c'est une attitude de capitulation, une sorte de pacifisme identique à celui des années 1930, annonciateur d'une collaboration qui ne se cache même plus, et demain d'une conversion que je continue à penser soudaine et fulgurante. Là est l'attitude couarde et moralement méprisable, et il faut la leur renvoyer en pleine face avec force arguments, n'hésitant pas à dresser de fâcheux parallèles historiques.

Il faudrait citer Churchill : "Vous avez choisi le déshonneur plutôt que la guerre. Eh bien vous aurez le déshonneur, et vous aurez la guerre."
Utilisateur anonyme
24 avril 2011, 13:35   Re : Répliques
Bravo à AF pour avoir organisé ce débat digne, inédit et passionnant ; l' occasion de constater que les thèses de Renaud Camus , de quasi clandestines qu'elles étaient, tendent à devenir " mainstream " .
Emmanuel Valls , au fond, me paraît bien près de les partager, même si le reconnaître mettrait fin à sa carrière au P.S. La mise en garde de Valls sur la guerre civile me rappelle que dans les années trente, ceux qui dénonçaient la politique belliqueuse de Hitler se voyaient accuser de SOUHAITER la guerre, comme si annoncer une catastrophe revenait à désirer sa venue .
Renaud Camus est un oiseau de mauvais augure : ce qu'il annonce n' est pas joyeux . Ce n'est pas une raison pour reprocher au messager la teneur du message qu'il nous tend .
M. Valls , bien qu'il me paraisse tout à fait conscient des réalités, préfère les édulcorer ou les maquiller habilement , quitte à demander aux caméramen de cadrer des " whites et des blancos " sur les marchés d' Evry . C'est précisément cette attitude qui me semble inquiétante, car ce n'est pas en refusant de poser un diagnostic qu'on peut trouver le remède .

Par ailleurs le PI semble toujours embarrassé lorsqu'on lui demande ce qu' il compte faire avec les étrangers déja là : peut - être devrait-il insister davantage sur le fait que le problème n' est pas tant la présence d' étrangers en France que leur défaut d' intégration, et que cela est dû notamment au fait que les Français n'osent plus s' affirmer dans leur propre pays ,qu'ils sont devenus timorés , capitulards et collaborationnistes . Que cette faiblesse fait évidemment le jeu d' un Islam , qui , lui , n' a aucun problème d' auto-affirmation ; que ce sont donc les Français , tels qu' on les a rendus ces dernières années , qui sont à l'origine du problème . Que c' est donc par eux que la solution doit venir ,plus que par des mesures répressives à l' encontre des immigrants ou des néo-Français .
24 avril 2011, 17:47   Re : Répliques
La dernière partie du message de JJSC est très juste. Le problème ne vient pas tant du fait de la présence de personnes de cultures étrangères en France que de notre attitude à leur égard, à savoir le fait d'avoir troqué toute velléité assimilatrice contre l'idéologie de la "diversité", qui n'est rien d'autre qu'une intégration inversée (ce n'est plus l'Autre qui s'intègre à la France, c'est la France qui se transforme au contact de l'Autre). L'Occident, issu du christianisme, voit dans l'ouverture à l'Autre et la mise en retrait de sa propre culture un signe de supériorité morale, tandis que l'islam interprète cette même attitude comme un signe de faiblesse, car il s'agit d'une idéologie orgueilleuse qui a besoin de dominer les autres cultures pour se sentir exister. La haine de soi des uns s’emboîte parfaitement dans la haine de l'autre des autres, renforcé en cela par l'antiracisme idéologique, qui brime les Français "de souche" en niant leur droit légitime de revendiquer une culture propre et de la défendre (les récentes poursuites judiciaires contre Claude Guéant en sont la preuve éclatante), tout en enfermant les gens issus de l'immigration dans un éternel statu de victime, ce qui les incite à revendiquer sans cesse de nouveaux droits et les exonère de toute responsabilité dans leur manque d'intégration, voire leur haine de la France.

Manuel Valls a évidemment tort quand il suggère que les idées de Renaud Camus conduiront à la guère civile. C'est même exactement le contraire : c'est la permissivité de la société française anesthésiée par l'antiracisme idéologique qui produit la violence, car les "jeunes" issus de l'immigration savent très bien qu'aucune résistance leur sera opposée. Par exemple, si les émeutes de 2005 ont pu avoir lieu, c'est précisément parce qu'ils sentaient inconsciemment que tout leur serait pardonné (ce qui a effectivement été le cas), au nom de la non-"stigmatisation" et des causes prétendument sociales. Même chose pour le racisme anti-blanc : en faisant semblant de croire qu'il n'existe pas, on ne fait que l'alimenter.

Les sociétés occidentales modernes n'ont pas besoin de régimes répressifs pour maintenir l'ordre social, tout simplement parce que le libre arbitre des individus est très développé, ce qui veut dire que c'est à chacun de se mettre ses propres limites. Dans les sociétés musulmanes ou africaines, c'est l'inverse : l'individu n'est pas au centre du système mais dépend toujours d'un groupe ; le libre arbitre est plus faible et le groupe exerce un fort contrôle sur les individus, c'est pourquoi il faut un pouvoir fort pour pouvoir canaliser les populations. On imagine aisément le choc qui se produit quand on met ces deux mentalités l'une en face de l'autre : d'un côté la société française qui pense qu'on aura moins de violence en pratiquant l'apaisement et en reculant sans cesse, de l'autre les gens issus de l'immigration qui ont au contraire besoin d'une autorité forte pour leur fixer des limites, et qui interprètent ces reculades comme une autorisation à pousser le bouchon sans cesse plus loin.

Un passage du livre Les Territoires perdus de la République m'avait à ce titre particulièrement marqué. Un professeur d'un lycée "sensible" de banlieue racontait que la seule fois où un calme relatif avait régné dans son établissement avait eu lieu à la suite du 21 avril 2002 : la simple idée selon laquelle Jean-Marie Le Pen pourrait être élu président de la République rendait les "jeunes" morts d’inquiétude et complètement dociles, preuve qu'ils se rendaient bien compte qu'ils évoluaient dans une société non pas raciste et fermée mais au contraire très permissive, et qu'ils n'étaient forts que de nos faiblesses.
Utilisateur anonyme
25 avril 2011, 00:34   Re : Répliques
Citation
JJSC

Par ailleurs le PI semble toujours embarrassé lorsqu'on lui demande ce qu' il compte faire avec les étrangers déja là : peut - être devrait-il insister davantage sur le fait que le problème n' est pas tant la présence d' étrangers en France que leur défaut d' intégration, et que cela est dû notamment au fait que les Français n'osent plus s' affirmer dans leur propre pays ,qu'ils sont devenus timorés , capitulards et collaborationnistes . Que cette faiblesse fait évidemment le jeu d' un Islam , qui , lui , n' a aucun problème d' auto-affirmation ; que ce sont donc les Français , tels qu' on les a rendus ces dernières années , qui sont à l'origine du problème . Que c' est donc par eux que la solution doit venir ,plus que par des mesures répressives à l' encontre des immigrants ou des néo-Français .

Non, non. C'est leur présence qui est un problème. Et je ne souhaite ni qu'ils s'intègrent ni qu'ils s'assimilent.
Utilisateur anonyme
25 avril 2011, 09:48   Re : Répliques
Citation
Félix
Un passage du livre Les Territoires perdus de la République m'avait à ce titre particulièrement marqué. Un professeur d'un lycée "sensible" de banlieue racontait que la seule fois où un calme relatif avait régné dans son établissement avait eu lieu à la suite du 21 avril 2002 : la simple idée selon laquelle Jean-Marie Le Pen pourrait être élu président de la République rendait les "jeunes" morts d’inquiétude et complètement dociles, preuve qu'ils se rendaient bien compte qu'ils évoluaient dans une société non pas raciste et fermée mais au contraire très permissive, et qu'ils n'étaient forts que de nos faiblesses.

J'ai aussi été témoin de ce phénomène de soudain apaisement généralisé. Je me souviens de mon étonnement et de ma perplexité quant à son origine. Ce n'est que plus tard que j'ai fait le rapprochement avec l'événement politique en question.

L'analyse de Félix me semble très pertinente.
26 avril 2011, 05:00   Re : Répliques
JJSC soulève un point qui me semble particulièrement important, et il le fait dans les termes suivants :

Par ailleurs le PI semble toujours embarrassé lorsqu'on lui demande ce qu' il compte faire avec les étrangers déja là : peut - être devrait-il insister davantage sur le fait que le problème n' est pas tant la présence d' étrangers en France que leur défaut d' intégration, et que cela est dû notamment au fait que les Français n'osent plus s' affirmer dans leur propre pays ,qu'ils sont devenus timorés , capitulards et collaborationnistes . Que cette faiblesse fait évidemment le jeu d' un Islam , qui , lui , n' a aucun problème d' auto-affirmation ; que ce sont donc les Français , tels qu' on les a rendus ces dernières années , qui sont à l'origine du problème . Que c' est donc par eux que la solution doit venir ,plus que par des mesures répressives à l' encontre des immigrants ou des néo-Français .


Quelqu'un connait-il la doctrine officielle à ce propos ?
Utilisateur anonyme
26 avril 2011, 06:55   Re : Répliques
(Message supprimé à la demande de son auteur)
26 avril 2011, 09:21   Re : Répliques
Donc, si je comprends bien, ni JJSC ni moi. Nous devons avoir un problème de compréhension.

Je vais voir si nos brillants anglicistes ne pourraient pas rédiger un "In-nocence for Dummies".
Utilisateur anonyme
26 avril 2011, 09:32   Re : Répliques
(Message supprimé à la demande de son auteur)
26 avril 2011, 15:06   Re : Répliques
Citation
Renaud Camus
Le papa de Bily Budd a vraiment un pif de chez Pif.

Plaît-il ?
Utilisateur anonyme
26 avril 2011, 15:09   Re : Répliques
(Message supprimé à la demande de son auteur)
26 avril 2011, 15:10   Re : Répliques
Je pense que Renaud Camus voulait taquiner Stéphane Billy en référence à la photo proposée par ce dernier.
26 avril 2011, 15:46   Re : Répliques
Hem... Bily, cher Eric Veron.
Utilisateur anonyme
26 avril 2011, 16:00   Re : Répliques
(Message supprimé à la demande de son auteur)
26 avril 2011, 16:01   Re : Répliques
Citation
Didier Bourjon
Bily (Stéphane), pas Billy (Budd) : je ne crois pas que vous soyez concerné...

Oh, vous savez, il s'agissait presque d'une plaisanterie très privée et une façon de rappeler mon existence.
Utilisateur anonyme
26 avril 2011, 16:04   Re : Répliques
(Message supprimé à la demande de son auteur)
26 avril 2011, 16:09   Re : Répliques
Ah, ça ne nous rajeunit pas, tout ça... A l'école, ceux qui ne me comparaient pas à un éléphant à cause de mes oreilles décollées m'appelaient Billy the Kid ; most of'em were my very friends, yeap. Mais le temps a passé :

26 avril 2011, 16:28   Re : Répliques
Un peu de scotch et le tour est joué.
26 avril 2011, 18:42   Re : Répliques
Cher Stéphane, excusez ma négligence. Curieux tout de même que mon premier mouvement soit constamment de vous attribuer votre patronyme comme prénom.
26 avril 2011, 19:09   Do not formalise yourself
C'est un réflexe très répandu, rassurez-vous ; on m'a toujours appelé "Bily".
26 avril 2011, 22:32   Re : Répliques
Citation
Didier Bourjon
Il y a un moteur de recherche sur ce site. Vous avez déjà posé cette question, je vous ai déjà répondu synthétiquement. Le PI n'est pas "embarrassé lorsqu'on lui demande ce qu'il compte faire avec les étrangers déjà là".

Je crois me souvenir que Marcel Meyer avait été à ce sujet lapidaire mais fort clair : "l'assimilation ou la valise" ?
Utilisateur anonyme
29 avril 2011, 17:46   Re : Répliques
Je pense que cet entretien avec Alain Finkielkraut pourrait vous intéresser :




Bien à vous
Utilisateur anonyme
29 avril 2011, 18:47   Re : Répliques
(Message supprimé à la demande de son auteur)
29 avril 2011, 18:57   Re : Répliques
Oui, un grand merci pour cette vidéo.
Utilisateur anonyme
30 avril 2011, 21:54   Re : Répliques
Voici une autre conférence d'Alain Finkielkraut qui porte sur Les Meilleures intentions d'Ingmar Bergman. Je pense, j'espère, qu'elle vous ravira autant que la précédente. Le site de la BNF regorge de conférences remarquables.

[www.bnf.fr]

Bien à vous
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