Pourquoi n'y a-t-il que des hommes parmi les Tunisiens ?

Parce qu'ils ont jeté les femmes par-dessus bord. Certains de ces messieurs sont donc ni plus ni moins que des meurtriers, qui ne manifestent aucun remord.
[www.lamarseillaise.fr]
Il faudrait peut-être ne pas passer sous silence cette horreur qui est la preuve que ces personnes ne partagent pas nos valeurs.

Ne vous inquiétez pas pour eux, Virgil, déjà, d'autres femmes s'annoncent prêtes à remplacer les malheureuses jetées à la mer:

sur la place, avec des litres de lait, d’eau, des thermos de café, des cakes et des vêtements, apportés dans un élan de solidarité populaire, telles ces jeunes femmes du Secours populaire, venues du 14e arrondissement avec des sacs plein les bras

Je ne comprends pas un mot à cet article. Un zodiac ? Qui en est le capitaine ? Qu'est-ce qu'un zodiac ? Qui a jeté à l'eau ces femmes ?

Qu'est-ce qu'un zodiaque ? Qui en est le capitaine ?

Deux mille sept cents ans de métaphysique ne sont pas parvenus à répondre à cette question Bruno, alors vous pensez bien que ce n'est pas nous, à minuit passé, tous feux éteints, qui allons vous la livrer le couteau sous la gorge !

(un Zodiac : in France, the commercial name of a type of inflatable dinghy)

Dans le site du Figaro, il y a près d'un mois, a été inséré, noyé dans un long article, un témoignage attestant que toutes les filles ou femmes qui avaient pris place dans une barque et avaient payé, pour cela, mille euros, ont été jetées par-dessus bord, dès que quelques vagues se sont formées à la surface de la mer. De fait, des centaines de journalistes savent depuis le début du mois d'avril que, si ne débarquent à Lampedusa que de jeunes mâles, ce n'est pas dû à la misère, mais au fait que les femmes ont été sacrifiées en mer (des Iphignénie de la traversée). Aucun n'"enquête". Il n'est pas un procureur, en France ou en Italie (pays où, pourtant, la "justice" est totalement indépendante du pouvoir exécutif), qui ait ouvert une information et la bande à Plenel n'est pas près de se lancer, malgré l'"urgence", dans une de ces "investigations" qui pourraient faire de Plenel l'Albert Londres (celui de la dénonciation du bagne) ou le Kessel (celui de la dénonciation du trafic d'esclaves) du XXIe siècle.

La surabondance d'informations et la confusion générale qui en résulte explique en grande partie le desintérêt des médias pour ces révélations. Mais le degré d'indifférence et de m'en-foutisme de l'opinion sont vraiment alarmants mais démontrent de manière cruelle que notre monde, en dépit de la soi-disante défense des victimes partout mise en avant, est devenu froid comme la glace.

Ce qui explique cette indifférence, c'est qu'aux yeux des médias, ce ne sont pas de jeunes Tunisiens sans compétence, avides de profiter des aides sociales, qui arrivent, mais bien des révolutionnaires, des combattants de la liberté : leurs crimes sont comme de Robespierre et Lénine, un mal nécessaire.
S'il n'y avait pas cette identification et cette projection sur eux de notre histoire, on n'aurait pas cette tolérance. Dans le document de Canal +, à l'émission Dimanche +, où était invité Manuel Valls, on les voit avec leur violence, leur indifférence à la France, criant "Tunisie, Tunisie" et on voit cette femme qui pleure en voyant en eux des fils de substitution. Tous veulent les aider et ces jeunes hommes ne veulent pas d'aide, ils veulent JOUIR des DROITS auxquels ils n'ont pas vocation à avoir accès étant donné la manière dont ils sont venus - ils n'ont visiblement pas les moyens financiers exigés par la loi (sinon ils ne dormiraient pas dehors). Delanoë, né en Tunisie, projette plus qu'un autre ses fantasmes sur eux, alors qu'ils sont le rebuts de la société tunisienne, laquelle n'a pas regretté leur départ comme elle l'eût fait si les bateaux étaient pleins de dentistes, de chirurgiens, d'ingénieurs et de juristes. Elle peut remercier la France d'accepter son rebuts criminel avec un tel enthousiasme.

Les "collectifs" à la rescousse des clandestins

On croirait lire un mauvais roman de science fiction ou de politique fiction: la Marseillaise parle de femmes jetées à la mer comme s'il s'agissait de boîtes de converse que nos malheureux argonautes, dans leur héroïque odyssée transméditerranénne, avaient été contraints de jeter par-dessus bord, au péril de leur vie... Aucune ombre d'émotion, de soulignement de cet acte de barbarie de nos épiques resquilleurs de visas chez nos journalistes "engagés". Ne vous indignez surtout pas lecteurs d'Indignez-vous !

Je ne sais plus s'il s'agit de Gandhi ou de Sun Yat-sen : un grand révolutionnaire du monde dominé au début du siècle dernier, apprenant que lors du nauvrage du Titanic l'on avait sauvé les femmes et les enfants en premier s'émut et déclara à la face du monde que la supériorité de la la civilisation occidentale s'exprimait, en son essence, dans cet acte: celui de pousser dans les canots les femmes, les enfants avant d'accepter d'être précipité dans l'abîme glacé. Tels sont les révolutionnaires, les vrais, les grands: on les reconnaît à ce qu'ils sont tout le contraire de la crasse voyoucratie qui nous envahit aujourd'hui en donnant du frisson à leurs porteuses de pain décérébrées, épatées, comme souvent, par des criminels tueurs de femmes.

Francis,

Lors de l'Azincourt du XIXème siècle (l'incendie du bazar de la Charité), les chevaliers français se frayèrent un chemin à travers la foule des femmes à coups de masses d'arme (voir le fameux article « Parmi ces hommes (ils étaient environ deux cents), on en cite deux qui furent admirables et jusqu'à dix en tout qui firent leur devoir. Le reste détala, non seulement ne sauvant personne, mais encore se frayant un passage dans la chair féminine, à coups de pieds, à coups de poings, à coups de talons, à coups de canne. »).

Voici le portrait d'un de ces preux, muni de l'arme en question. Il est bien connu du milieu littéraire (le tableau peut être admiré en ce moment à l'Hôtel-de-ville, il figure dans l'exposition relative à Paris et aux impressionnistes).

[www.histoire-image.org]

Cette histoire est épouvantablement révélatrice. Il faudrait avoir des témoignages plus directs et probants.

"On croirait lire un mauvais roman de science fiction ou de politique fiction: la Marseillaise parle de femmes jetées à la mer (...)"

Qui d'autre a parlé de ce crime ? Une ligne dans la Marseillaise ? Est-ce vraiment tout ? Moins effarant que le crime en lui-même - car si le criminel est condamnable, il a toujours ses raisons et même, en l'occurrence, sa rationalité - le silence sur cette affaire est inqualifiable.

A l'heure où 24 heures grand maximum suffisent pour qu'une "polémique naisse", comme dirait Pujadas, dans le sillage d'absolument n'importe quel faits divers, "petite phrase", inculpation d'un homme politique, exposition d'art contemporain, ques sais-je ? dans un cas aussi propice à l'exigence d'éclaircissements, rien, rien de rien ! Combien de temps faudra-t-il s'écrier "J'y crois pas !" ?

Je n'ai rien trouvé sur l'internet à ce propos. Indifférence mondialisée. Seul un petit poème en l'honneur des migrantes flotte, comme une bouteille à la mer, sur l'océan d'informations de la Toile :

TUNISIA NOX

Oh combien de ces filles, si jolies tunisiennes,
Rêvant la liberté des rives européennes,
Se sont embarquées vives, plein large vers Lampeduse,
Sur de si misérables radeaux de la Méduse !
Combien d’elles ont été, pour élargir la place
Dévolue à leurs hommes, leurs frères et leurs cousins,
Sans aucun sentiment, jetées dans l’eau qui glace,
Peu important leurs cris, les enfants en leur sein.

(Publié par un certain Bellini sur Lepost.fr.)

Bien d'accord avec vous Orimont, merci de vos recherches Olivier.

Un communiqué est proposé dans le forum dédié.

Outre l'allusion dans Le Figaro que cite La Marseillaise et un billet de l'ami Goux il y a eu ceci.

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Sommes nous certains de la véracité de cette information ?

J'en ai parlé à un policier italien, qui a eu à gérer la situation, et il n'en avait point entendu parler.

Il m'a en revanche indiqué que ces hommes sont pour l'essentiel ... des prisonniers.

(Message supprimé à la demande de son auteur)

En tout cas il est étrange (façon de parler) que la simple mention de tels soupçons, et aussi graves, n'ait pas déclenché chez nos journalistes une fièvre investigatrice digne de ce nom.

Les zodiacs de Greenpeace sont sans doute occupés à La Hague.

Citation
Didier Bourjon
Il faut demander à Tarek, un policier qui "gère" ne peut tout savoir...

Il est suffisamment haut placé pour savoir.

Cette accoutumance à la barbarie qui est en train de s'opérer insidieusement, au nom des droits de l'homme, dans notre civilisation, est particulièrement horrible et désespérante.

Il y a quelques semaines, on avait proposé ici de considérer ces hommes comme des pirates comparables à ceux des côtes de Somalie qui arraisonnent les navires, tandis que ceux-là, en rançonnant les valeurs humanistes du Nord par la tactique de l'échouage volontaire, arraisonnent tout un continent. Pirates, voyous... on ne croyait pas si bien dire.

Je pense qu'il serait opportun de bien vérifier cela.

Cela fait des années qu'on voit des reportages, et cela fait des années qu'on ne voit, pratiquement, que des hommes.

Oui, bien vérifier... Comme ils savent "raison garder" dans cette affaire, les journaleux, les médiaparteux qui écoutent aux portes, les "relayeurs" d'information, les "décrytpeurs" professionnels chevaliers de l'investigation, les voici abonnés à l'éthique circonspecte, faudrait pas s'emballer, et puis d'abord, il y a d'autres immersions mystérieuses à sonder, n'est-ce-pas, des immersions comme qui dirait prioritaires.

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Il y a tout de même des sujets plus graves : [news.google.fr]
Les journalistes doivent prioriser en rapport avec l'émotion nationale. (Mince, je me crois encore sur le fil "La vie des scies", désolé).

Didier,


On a vu des dizaines de photographies de barques, et je n'y ai quasiment toujours vu que des hommes (les femmes étant bouclées là bas, cela se comprend).

Voici une de ces photographies : il n'y a pas la place pour mettre une personne de plus, et il n'y a aucune femme...

[www.capbonenmouvement.com]

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Médiapart est à la recherche d'une relation du cousin d'une amie de la femme du conseiller du Directeur technique national de la Fédération française de football, cousin qui aurait entendu ce dernier proférer des insanités racistes, etc.

Les femmes sont très minoritaires dans ce genre d'embarcation, mais il y en a, la preuve.. Si les deux seuls témoignages dont nous disposons sont authentiques, vingt-neuf tunisiennes ont été assassinées. Cela me semble suffisant pour essayer d'en savoir plus sur l'état d'esprit de ces "combattants de la liberté" qui veulent si fort s'installer chez nous.

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Très juste Olivier.
Il semble que ceux qui parviennent jusqu'à Lampedusa soient les plus décidés, les plus violents, car ce sont ceux qui étaient assez forts pour se faire respecter et que le fait de mettre des gens à l'eau n'empêchaient pas de dormir. Nous sommes à des années-lumière des "Boat-people" où étaient entassés des faibles (femmes, enfants, vieillards). Ici ce ne sont de jeunes hommes à moitié mafieux. Les Niçois commencent à s'en plaindre.
Pour information, il est presque impossible pour un Français d'acquérir la nationalité tunisienne, algérienne ou marocaine, même pour des gens qui y vivent depuis toujours, y sont nés et n'en sont jamais partis.

"Ici ce ne sont de jeunes hommes à moitié mafieux. Les Niçois commencent à s'en plaindre."

Heureusement que les Tchéchènes vont vite les mettre au pas...

Franchement, acquérir ce genre de nationalité, cela relève de la pathologie : les autorités de ces pays, qui ne sont pas forcément stupides, ne peuvent voir là-dedans qu'une sorte de perversion.

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Un Delanoë qui se dit sans cesse tunisien se sent tunisien, éprouve un fort attachement à ce pays et sa terre, mais il n'a pas et n'aura jamais la nationalité de ce pays qu'il aime tant. Chez nous c'est l'inverse, nous la donnons à ceux qui la haïssent tant.