Les effets négatifs de la décolonisation

Il y a deux ou trois jours, paraissait dans " le Monde " un article sur l'état de l'Algérie, état si désastreux, si désespérant, malgré les revenus fabuleux du pétrole , que la population ne pense plus qu'à émigrer en France.
Il se vérifie, à la lecture de l'article, qu'en quarante cinq ans d'indépendance, en dépit des atouts extraordinaires que la nature et la colonisation lui avaient donnés, l'Agérie est devenue une ruine et un coupe-gorge où la violence explose partout. Or, en trente ans, malgré les fabuleux atouts que la France républicaine lui a donnés, l'immigration magrèbine a transformé des cités modestes mais agréables à vivre en ruines et coupe-gorges où la violence explose partout. Cherchez l'erreur ...
La différence, tout de même, c'est que, en France, cette violence est orientée contre la population et le pays d'accueil alors que, en Algérie, par la force des choses, elle est orientée contre les Algériens eux-mêmes.
Quoi qu'il en soit, comment encore croire à la tarte à la crème du racisme, de la ghettoïsation et j'en passe pour excuser ces violences puisque ce sont les mêmes qui se produisent dans les pays d'origine des coupables ?

Chère Cassandre, comme bien souvent, vous exprimez et résumez exactement mon sentiment.

Et celui de beaucoup de gens civilisés.

Mais non, mais non, mais non, Cassandre. On vous l'explique pourtant de plus en plus souvent : le pétrole est une malédiction.

Il est vrai, chère Cassandre, que cette comparaison est bien troublante...

Je signale un petit événement ce matin sur France Inter où l'on a pu entendre Nicolas Demorand prononcer la phrase suivante : "Samedi soir, dans le dix-neuvième arrondissement de Paris, un jeune juif a été battu par une bande de voyous."

Nicolas Demorand était pressenti par France Télévisions pour animer une nouvelle émission culturelle (Dieu du ciel, protégez-nous !). Les négociations ont été rompues à cause des prétentions frinancières du p'tit Nicolas, prétentions qualifiées d'obscènes par Patricia Boutinard Rouelle, directrice de l’unité magazines et documentaires de France 2, qui ajoute que France Télévisions n'est pas une salle des ventes. Quand je pense aux innombrables leçons de vertu citoyenne que j'ai dû subir de la part de cet homme du temps où j'écoutais les Matins de France Culture, je rigole en grinçant des dents.

Cher Marcel Meyer,
Je crois que tout a un prix. Je ne sais personne plus orthodoxe que ce garçon. En amitié du désastre, je crois que c'est le meilleur.
Je m'étonne que France télévision ait refusé d'engager le meilleur dans la catégorie. Je crois qu'il surclasse largement Ardisson.

Il y a le petit Ali (Badou) qui le vaut, produit par clonage de Demorand.

Vous oubliez le hors-concours : Daniel Mermet ! Et une mention à son confrère Stéphane Paoli, l'obséquieux de service, sur la même station.

Chère Cassandre, je suis tombé sur votre message hier-soir, rentrant d'un déjeuner et d'une promenade avec de la famille… je leur avais tenu à peu de choses près les mêmes propos que ceux de votre message, sur l'Algérie, pendant le repas de midi.

Bien chère Cassandre,


Je ne vous surprendrai pas en vous indiquant que je partage l'essentiel de votre propos. Seul un déplacement et les urgences de réponses liées aux messages ci-dessous ont différé mon soutien à votre position.