"Le poème (de la Belle
Dame sans Mercy) décrit la rencontre entre un chevalier inconnu et une mystérieuse femme qui se dit « la fille d'une fée ». Il commence par la description du chevalier dans un paysage aride, Il raconte au lecteur la manière dont il a rencontré une belle jeune femme aux « yeux sauvages » ; L’emmenant avec lui sur son cheval au gouffre Elfin, où « elle pleurait, et soupirait », puis s'endormant, le chevalier a une vision de « rois pâles et de princes », qui crient : « La Belle Dame sans Merci t'a subjugué ! » Il se réveille pour se trouver du côté de la même « colline froide », après quoi il continue d’errer.
Bien que La Belle Dame sans Merci soit un poème court (douze strophes de quatre lignes chacune, avec les rimes type ABCB), il est plein d'énigmes. Du fait que le chevalier est associé à des allégories de la mort, comme le lys (symbole de la mort dans la culture occidentale), la pâleur, la « disparition », il est probable que le héros soit mort lorsqu’il conte l’histoire. Il est clairement voué à rester sur la colline, mais la cause de ce sort est inconnue. Une simple lecture suggère que la dame lui a tendu un piège, à l'instar des contes comme Thomas le Rhymer ou Tam Lin. Également, comme les chevaliers sont généralement liés par des vœux de chasteté, le poème semble indiquer que ce chevalier est doublement damné - et, effectivement, maintenant, enchanté - quand il s'attarde ici avec une créature éthérée."
Peut-on dire que la Censure "subjugue" ? Le Censuré n'est-il pas un "mort", "comme ... la disparition" ? J'arrête ici les analogies, incertain d'y voir trop clair !