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Communiqué n° 698 : Sur une bizarrerie des échanges de prisonniers entre le Hezbollah ou le Hamas et Israël

Le parti de l'In-nocence s'étonne que depuis des décennies les échanges de prisonniers entre Palestiniens et Israéliens, quand il en survient, et présentement entre le Hezbollah et Israël, s'opèrent selon le principe que des dizaines voire des centaine de prisonniers palestiniens ou libanais en Israël, pour la plupart coupables de graves crimes de sang, sont échangés contre un très petit nombre d'Israéliens, en général simples soldats qui n'ont fait que servir leur pays, et dont bien souvent, hélas, n'est rendu que le corps sans vie.

Le parti de l'In-nocence s'étonne qu'en consentant à des échanges ainsi conçus, voire en les exigeant, les Palestiniens ou, en l'occurrence, le Hezbollah chiite libanais, semblent souscrire à l'idée peu admissible que deux Israéliens même morts ont la même valeur humaine, ou sont du même poids diplomatique, que trois dizaines ou même centaines de Palestiniens ou de Libanais vivants.
30 juin 2008, 23:33   Valeur militaire
Il s'agit, en fait, du poids exact des valeurs militaires.

A ce propos, connaissez-vous cette devinette de 1967 ?


Quel est l'animal qui a le front enfoncé le matin, les ailes coupées le midi et qui s'enfuit pieds nus le soir ?



Réponse :

L'armée égyptienne.
Utilisateur anonyme
01 juillet 2008, 12:27   Avis aux éditorialistes
Devoir de vacances pour pirouetteur patenté :

à l'aide d'une argumentation chantournée vous montrerez que ce déséquilibre dans les échanges de prisonniers est, en fait, une preuve criante de l'instinct de domination sioniste et du sentiment de supériorité raciale qu'éprouvent les Israéliens à l'égard de leurs voisins.
01 juillet 2008, 14:51   Image de la force
Lors de mon plus récent pélerinage en Terre Sainte, j'étais logé chez les soeurs de Sion, via Dolorosa.

Juste en face du monastère se trouvait, dans cette rue fort étroite, un poste de police israëlien.

Etant donné que je me levais très tôt pour assister à la messe matinale à l'église Saint-Louis des Français, à deux cents mètres de là, je me trouvais devant ce poste à des heures dépourvues de touristes.

J'ai, en une semaine, engagé plusieurs fois la conversation avec ces policiers (plutôt des forces de sécurité que des policiers). Une chose m'avait impressionné : la façon dont ils portaient leur arme. Leur pistolet n'était en effet pas dans un étui fixe, mais dans une sorte d'étui à bandoulière. Nous en avons discuté, et ils m'ont montré comment ils pouvaient tirer à travers l'éti, sans sortir l'arme qui était déjà prête à faire feu.

Il y avait là l'image très nette de la force prête à agir.

De la même façon, en route pour Tibériade, j'ai embarqué dans ma voiture de location deux militaires fort avenants qui faisaient du stop. A cela deux avantages : la toujours plaisante compagnie des militaires, et le fait que les barrages s'ouvraient dès que leurs collègues les voyaient. Ces deux soldats portaient l'un un fusil d'assaut, l'autre un pistolet mitrailleur.

Là encore, la force prête à agir.

Un peu plus haut, sur le Golan, je m'arrêtai à Mazar-i-shams (je ne sais comment l'ortographier). Alors que, du côté palestinien je n'avais vu que désordre et gesticulation, je trouvai là des drapeaux syriens et un ordre parfait. Des messieurs en train de discuter firent quérir un jeune homme pour servir d'interprète et je fus invité à déjeuner par ces druzes.

Cette fois, la force tranquille.

Tout cela pour dire :

- qu'à mon sens, Israël possède la force, de façon évidente ;

- que, de façon toujours aussi évidente, les pays arabes ne sont absolument pas doués pour tout ce qui est "militaire organisé", voir notamment les soldats égyptiens que leur Gouvernement devait attraper avec des filets avant qu'ils n'abandonnent leurs chausssures pour courir plus vite durant la guerre des six-jours. Qu'en revanche, dans ces mêmes pays, il existe des tribus ou entités avec lesquelles le pouvoir, même extérieur, a intérêt à s'entendre, aux dépends des fellahs (exemple les bédouins en Israël et en Jordanie, des Druzes, les Alaouites en Syrie, certaines tribus riffaines).

Je rappellerai pour conclure l'épisode dit de "Septembre noir" où quelques milliers de guerriers bédouins sauvèrent le régime d'Hussein de Jordanie, leurs adversaires palestiniens étant pourtant dix fois plus nombreux.
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