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Vitry- le- François après l' émeute.

Envoyé par Philippe Versini 
Luc Bronner a écrit un article intéressant sur le traumatisme des habitants de Vitry- le - François , après l' émeute. On remarquera cependant qu' on ne mentionne pas l' origine ethnique des émeutiers et qu' il n' y a aucune stigmatisation de ces derniers .
j' ai le sentiment que Luc Bronner sert uniquement de justificatif à la prétentue objectivité du journal le Monde .



A Vitry-le-François, la "psychose" après l'émeute

VITRY-LE-FRANÇOIS (Marne) et SAINT-DIZIER (Haute-Marne) ENVOYÉ SPÉCIAL

C'est un indicateur inquiétant du traumatisme causé par une nuit d'émeute. Depuis les incidents du 14 juin à Vitry-le-François (Marne), où des groupes de jeunes avaient détruit une soixantaine de voitures et s'en étaient pris aux forces de l'ordre après le meurtre d'un de leurs camarades tué au cours d'une rixe, les habitants se sont précipités vers l'armurier de la ville dans l'idée de s'équiper en moyens de défense.


"En quinze jours, depuis les émeutes, j'ai eu près d'une centaine de visiteurs supplémentaires. Des particuliers qui viennent pour s'informer et pour acheter, parce qu'ils veulent pouvoir se défendre dans les quartiers les plus chauds", explique Sylvain Pierret, armurier du centre-ville. Des clients au profil différent du public habituel, essentiellement composé de chasseurs. Des clients, de tous âges, dont beaucoup souhaitaient s'informer sur la possibilité d'acquérir des fusils et des armes de poing.

"Ils m'ont dit qu'ils venaient à cause des émeutes. Je leur ai expliqué qu'il n'était pas possible d'acheter des armes sans permis. Du coup, une partie s'est repliée vers des armes non létales", raconte l'armurier, citant des bombes lacrymogènes, des pistolets tirant des balles en caoutchouc et des poings électriques. "Il y a un gros ras-le-bol et de la peur. Les gens veulent des produits qui les rassurent".

Face à ces réactions, le maire, Jean-Pierre Bouquet (PS), a lancé un appel au calme dans le quotidien régional L'Union. "La situation est apaisée mais la ville reste en état de choc, comme en apesanteur, explique-t-il aujourd'hui. J'ai ressenti la psychose dès le lendemain matin : quand je rencontrais les victimes, certaines me disaient qu'elles allaient sortir les fusils." Dans la zone pavillonnaire qui jouxte la cité, où de nombreuses voitures avaient été dégradées, les victimes interrogées par Le Monde, quelques heures après les violences, ne cachaient pas leur volonté d'assurer eux-mêmes leur protection.

Ces réactions illustrent la profondeur du traumatisme pour les habitants. Dans un contexte d'émeutes, en effet, ceux-ci voient des groupes, souvent cagoulés et armés de battes de base-ball, prendre le contrôle du territoire et saccager bâtiments et voitures. Avec une difficulté supplémentaire pour des villes moyennes comme Vitry-le-François : contrairement aux quartiers d'Ile-de-France, pour lesquels les autorités peuvent rapidement mobiliser des forces, les pouvoirs publics ne disposent pas de réserves à proximité pour rétablir vite le calme. Plusieurs dizaines de minutes, voire plusieurs heures, s'écoulent ainsi, dans une forme d'anarchie, avant que les habitants puissent constater une intervention efficace des forces de l'ordre.

L'impact est désastreux. Après des violences similaires en octobre 2007, à Saint-Dizier (Haute-Marne), ville de 30 000 habitants distante de 30 km, les victimes avaient ainsi fait part aux psychologues de la cellule de crise d'un mélange de "peur", de "fatalité" et de "vive colère" face à l'incendie, par un groupe de jeunes, de dizaines de véhicules et de plusieurs bâtiments publics.

Dans leur bilan d'intervention, les psychologues insistaient sur le "sentiment d'abandon et d'impuissance" des habitants. Ceux-ci racontaient avoir "été livrés à eux-mêmes face à une situation les débordant totalement, sans aide ni soutien des forces de l'ordre, elles-mêmes débordées". Avec une double conséquence possible : la volonté de se protéger individuellement et un fort rejet des autorités publiques, jugées incapables d'assurer la sécurité.

Sur le plan humain, les impacts sont durables, en particulier pour les personnes les plus fragiles. Mme X. (témoin anonyme dans la procédure, son nom ne peut être révélé) habitait ainsi depuis près de quarante ans dans le quartier du Vert-Bois, à Saint-Dizier. "Jusqu'aux émeutes, j'étais toujours sortie pour aller faire mes courses, en prenant le bus. Après, j'ai arrêté, j'avais trop peur." Pendant les violences, cette sexagénaire s'était trouvée à quelques pas des émeutiers, au milieu des voitures en feu et des pavés qui volaient. Aujourd'hui, toujours aussi choquée, cette mère de famille dit éviter les "groupes de jeunes". "Je me méfie des gens quand ils sont en groupe. Et je change de trottoir", résume-t-elle.

Ces traumatismes expliquent les démarches entreprises par les mairies après les incidents. A l'initiative de son maire (UMP), François Cornut-Gentille, la commune de Saint-Dizier a ainsi soutenu la création d'une association de victimes. Celle-ci rassemble 24 habitants qui ont accepté de se constituer "parties civiles" - un nombre élevé dans un contexte où prime habituellement la "loi du silence". "Sans l'association, on n'aurait jamais eu de parties civiles. Certaines victimes auraient probablement choisi de ne pas porter plainte pour ne pas risquer de représailles", souligne le maire.

Du fait de cette expérience, la commune de Vitry-le-François a fait appel à la municipalité de Saint-Dizier pour savoir comment gérer au mieux l'après-émeute. Une association de victimes vient ainsi d'être constituée. Sa première réunion a rassemblé 70 habitants. "Il y a un gros mouvement de colère dans la ville. Mais aussi un fort intérêt pour la démarche engagée", insiste Jean-Pierre Bouquet, convaincu que la qualité de l'enquête policière sera décisive pour rétablir la sérénité. Le maire veut espérer que les "vertus civiques" de l'association l'emporteront sur les réflexes d'autodéfense.

Luc Bronner
Article paru dans l'édition du 01.07.08.
Utilisateur anonyme
01 juillet 2008, 08:06   La dhimmitude est installée.
"sentiment d'abandon et d'impuissance" des habitants. Ceux-ci racontaient avoir "été livrés à eux-mêmes face à une situation les débordant totalement, sans aide ni soutien des forces de l'ordre, elles-mêmes débordées"

"éviter les "groupes de jeunes". "Je me méfie des gens quand ils sont en groupe. Et je change de trottoir"

"Le maire veut espérer que les "vertus civiques" de l'association l'emporteront sur les réflexes d'autodéfense."
..........................

Après tout les dhimmis n'ont qu'à se faire encore plus discrets, à bien se tenir, et tout ira pour le mieux... d'autant qu'en dhimmitude il y a déjà moult règles de "bon comportement" applicables en de certaines situations. Aussi sachons bien qu'il est naïf et vain de prétendre retrouver une quelconque dignité sans se battre contre des ennemis concrets, sans même les nommer. Reconnaissons également que de tout ce qui nous menace aujourd'hui nous sommes collectivement responsables, et que ça n'est pas le couteau sous la gorge que cela nous est arrivé. C'est par notre propre négligence, nos petites lâchetés, nos aveuglements, notre indifférence, et parce que chez les Européens "de souche" les collaborateurs idéologiques du Désastre ne cessent (et ne cesseront jamais) de prospérer, dignes héritiers qu'ils sont des "porteurs de valise" du FLN.
Je crois bien que pour la première fois dans l'histoire un peuple aura donc tissé la corde qui servira à le pendre (sur l'ethno-masochisme relire tous les précieux messages de Cassandre).

Ah, n'oublions pas les plus heureux et les moins concernés par l'insécurité : les bandes de "jeunes". Ils se plaignent sans cesse, mais ce sont bien les seuls à se sentir réellement en sécurité, et ici "chez eux". Une bande de prédateurs parmi des moutons et des veaux. La France leur appartient, ils la terrorisent, ils la rançonnent.
Utilisateur anonyme
01 juillet 2008, 10:41   Re : Vitry- le- François après l' émeute.
"Une bande de prédateurs parmi des moutons et des veaux. La France leur appartient, ils la terrorisent, ils la rançonnent."

Cela rappelle une autre période.
"Ainsi j'eus, pendant trois ans, le bonheur délicat de voir la France terrorisée par des gosses de seize à vingt ans (...). J'aimais ces gosses dont la dureté se foutait des déboires d'une nation (...). J'étais heureux de voir la France terrorisée par des enfants en armes, mais je l'étais bien plus quand ces enfants étaient des voleurs, des gouapes. Si j'eusse été plus jeune, je me faisais milicien. "
Jean Genet
01 juillet 2008, 11:04   Genet et ses fantasmes
Ce que nous dit Genet relève bien plus du fantasme que de la réalité.

Il évoque à la fois la milice et la "police allemande" qu'on retrouve dans "Lacombe Lucien".

Il est d'abord faux de dire que "la France (fut) terrorisée" par ceux-ci ou ceux-là : l'immense majorité des Français dépensaient leur énergie pour se procurer des biens de première nécessité et, s'ils eurent peur à des moments (surtout quand les combats approchaient) ce fut bref et limité. Ils ne furent pas non plus terrorisés par la Résistance.

Ensuite, le recrutement de la milice n'était pas, très majoritaiement, parmi les seize / vingt ans, ni parmi les voleurs et les gouapes. Il y en eut, mais la très grande majorité des miliciens furent des adultes, voire des hommes mûrs, de la classe moyenne (qui, là encore et pour leur immense majorité, ne terrorisèrent pas la population).

En réalité, du point de vue de la jeunesse, ce furent les maquis qui furent les plus jeunes, et cela pour deux raisons :

- l'enthousiasme de la jeunesse ;

- le fait que bien des jeunes furent réfractaires pour échapper au STO.


Il y a bien des légendes sur l'occupation, la Libération et l'épuration.

Quand on retourne aux sources, on voit que :

- l'occupation fut très pénible, mais non "terrorisante" ;

- qu'il y eut effectivement des violences, de part et d'autre, au printemps et à l'été 1944, mais limités par rapport à ce qui s'est passé ailleurs, et par rapport à ce qui aurait pu se passer ;

- que l'épuration, après une phase "dure mais limitée", fut en fait très bienveillante.
Utilisateur anonyme
01 juillet 2008, 12:18   Re : Vitry- le- François après l' émeute.
Il faut bien avouer que si les Français mettaient un peu de Corse dans leur moteur, les choses n'en seraient pas là. Que cela plaise ou non, on imagine mal, mettons, la population de Corte (à peu près le même nombre d'habitants que Vitry), ainsi réduite à confier sa souffrance à des cellules psychologiques.
Utilisateur anonyme
01 juillet 2008, 12:59   Re : Vitry- le- François après l' émeute.
"on imagine mal, mettons, la population de Corte (à peu près le même nombre d'habitants que Vitry), ainsi réduite à confier sa souffrance à des cellules psychologiques."

Jusque là je n'osais pas... pourtant la comparaison me démangeait depuis fort longtemps... Car confier (on peut dire confesser) ainsi sa souffrance ne fait jamais que d'en rajouter une couche à l'humiliation reçue.
En effet. Il y a longtemps que je me demande si, dans la manie des "cellules de soutien psychologique", il faut voir de la condescendance, du mépris, ou simplement de la gnangnatise, de la niaiserie liées à l'infantilisation générale. Et si la deuxième hypothèse est la bonne, le pire, c'est que les psychologues mobilisés ne sont certainement guère plus matures que ceux qu'ils sont censés aider.
Utilisateur anonyme
01 juillet 2008, 13:29   Re : Vitry- le- François après l' émeute.
"dans la manie des "cellules de soutien psychologique",

Malheureusement, M. Meyer, je crois que les individus "de souche" sont réellement désemparés et tellement atomisés que ces cellules de soutien psychologique demeurent la seule communauté (la dernière ?) à laquelle ils puissent encore se raccrocher.
01 juillet 2008, 14:46   Cellules
Du moins, on croit les Français désemparés et atomisés, au point qu'il leur faut des cellules de soutien, en attendant cages et zoos. Autrement plus comique était, il y a quelques années, la stupéfaction des autorités locales après un terrible accident de mer où des adolescents d'une école privée s'étaient noyés. Leurs parents endeuillés, en effet, avaient décliné toutes les offres de soutien psychologique et cellulaire pour faire leur deuil et en parler, prétendant n'avoir besoin que de ... la prière. La presse de gauche, enfin, je veux dire, la presse, les avait jugés d'un effrayant fanatisme.
01 juillet 2008, 14:54   Scouts d'Europe
Bien cher Henri,

Je me souviens très bien de l'évènement que vous relatez. A mon sens, comme vous le suggérez, le fanatisme n'est pas là où l'on croit.
Utilisateur anonyme
01 juillet 2008, 15:33   La cellule originelle
Rappelons au passage que le grand laboratoire de toutes ces "cellules" aura été le cosidetto "monde du travail".

Il y a, au bas mot, plus de vingt ans de cela, le traitement du chômage a cru devoir s'adjoindre une chiourme de psychologues pavés de bonnes intentions et chargés de soumettre quiconque était à la recherche d'un emploi à d'horripilantes et humiliantes séances collectives à base de "positivation", de "travail sur soi", de "jeux de rôle", que sais-je, autant de singeries imposées à des adultes foutus à la porte de leur usine après des trente ans de carrière aussi bien qu'à des jeunes gens sans diplôme.
Cher Orimont, j'ai plaisir à lire sous votre plume ce que j'ai écrit sur ce site il y a assez longtemps : les Corses sont respectés par les Maghrébins parce qu'ils se respectent eux-mêmes. Le principe de ce respect de soi, son b,a ba, que l'on a cherché à nous faire oublier par un lavage de ceveau à la soviétique, est de faire comprendre à l'Autre, par la force au besoin, qu'il ne sera lui-même respecté que dans la mesure où, lui, le dernier venu, l'accueilli, commencera par respecter le pays d'accueil et ses habitants. Attitude qui exige pour être efficace que l'on ne passe à l'Autre en question aucune entorse à cette règle jusqu'à ce que toute prévention tombe contre lui. C'est à cette attitude de bon sens immémorial que se sont rangés les Corses. Cette remarque m'avait valu une réponse réprobatrice d'un intervenantqui a disparu depuis du forum. Il devait y avoir, disait-il, d'autres moyens que mafieux pour arriver à une cohabitaiton satisfaisante avec les immigrés musulmans et les "de souche ". Je pense qu'il faisait référence à mon " Au besoin par la force ". Or, il se trouve que culturellement, certaines populations immigrées ont le culte de la force, bien plus encore que les Corses, et ne voient dans l'indulgence à leur égard et le laisser faire qu'un signe de faiblesse. Elles trouvent du coup indignes d'elles de se soumettre aux usages de gens qu'elles méprisent. Par contre, elles le font volontiers si elle ont de l'estime pour ceux avec qui elles doivent vivre. En somme, avec ce genre de populations, il vaut mieux montrer les dents et même mordiller un peu en signe d'avertissement plutôt qu'avoir à en découdre plu tard, à force de bon vouloir démissionnaire, de façon extrêmement violente, voire sanglante. Elémentaire, mon cher Watson ! Lyautey, si respecté, justement, par les Arabes, ne disait pas autre chose quand il conseillait : il faut montrer sa force pour ne pas avoir à s'en servir. C'est ce que, contrairement aux continentaux, font les Corses avec succès, puisqu'il n'y a aucune émeute dans l'ïle alors qu'elles se multiplient sur le continent. C'est notre trop bon vouloir et non notre prétendu racisme qui nous a perdus.
Ceci dit je continue à penser que, au point où en sont les choses, la peur que nous inspire les Arabes arrange le pouvoir en place, quel qu'il soit. C'est désormais la seule façon d'avoir une relative paix civile jusqu'à ce que le peuple " de souche " ayant presque disparu, la problème ne se pose plus. Je pense même que, dans cette logique, il doit paraître souhaitable en haut lieu d'accélérer sa disparition.
Utilisateur anonyme
01 juillet 2008, 15:52   Re : Scouts d'Europe
Précisons tout de même que le responsable de ce camp de scouts dépendant de la Fraternité Saint Pie X , l'abbé Cottard, avait envoyé en mer sept adolescents (sans aucun moniteur) au large de Perros-Guirec sur un petit voilier prévu pour six, et par une très forte houle. L'abbé n'avait pas jugé utile de prévenir les secours qui ne sont intervenus que vers minuit (le voilier avait chaviré à une heure de l'après-midi). L'accident a fait cinq victimes, quatre scouts et un plaisancier qui avait tenté de leur porter secours. Quant à l'abbé Cottard, il avait l'habitude de dire aux parents des enfants qu'on lui confiait : "Ne vous inquiétez pas, j'ai deux contrats d'assurance extraordinaires que je vous propose de souscrire : le premier, c'est Saint-Joseph Assistance, le second, c'est Ange gardien 24h/24."
Utilisateur anonyme
01 juillet 2008, 16:06   Re : Vitry- le- François après l' émeute.
"Le principe de ce respect de soi, son b,a ba, que l'on a cherché à nous faire oublier par un lavage de ceveau à la soviétique, est de faire comprendre à l'Autre, par la force au besoin, qu'il ne sera lui-même respecté que dans la mesure où, lui, le dernier venu, l'accueilli, commencera par respecter le pays d'accueil et ses habitants. Attitude qui exige pour être efficace que l'on ne passe à l'Autre en question aucune entorse à cette règle jusqu'à ce que toute prévention tombe contre lui."


Merci. Ce message est d'une telle limpidité, d'un tel bon sens, que j'en oublierai presque toutes ces âneries ethno-masochistes sur le "respect", le fameux "respect" que réclament les "jeunes"...
01 juillet 2008, 16:17   Respect
Bien chère Cassandre,


Vous avez raison, une fois de plus : on ne respecte que ce qui est respectable.
Oui, cher Alexis. Comme vous le soulignez, et la presse n'a pas manqué de le faire aussi, la criminelle négligence de l'abbé Cottard était d'autant moins excusable qu'il appartenait à la Fraternité Saint-Pie X, n'est-ce pas. Les noyés eussent-ils été laïcs et républicains, les choses se seraient présentées sous un autre jour. Mais je sais bien que ce n'est pas là ce que vous vouliez dire.
Utilisateur anonyme
01 juillet 2008, 18:23   Re : Vitry- le- François après l' émeute.
Je me suis contenté de rappeler quelques faits, mais j'ai l'impression que toutes mes interventions sur ce forum sont désormais suspectes. Celle-ci sera donc la dernière.
On est certes suspect dès lors qu'on est catholique dans ce pays, mais être catholique ne met au-dessus de toute critique et l'abbé Cottard fut totalement irresponsable. La Fraternité Saint-Pie X, soit dit en passant, me fait honte de mon catholicisme.
Alexis a raison. Les faits parlent d'eux-mêmes. Il n'est pas nécessaire de faire intervenir une quelconque paranoïa.
Je n'ai pas l'impression qu'il y ait du laxime à l'égard de quiconque est responsable d'un défaut de surveillance des enfants, pas plus, pas moins les instituteurs ou les moniteurs de colonie de vacances que l'abbé.Celui-ci n'a fait qu'aggraver les suspicions à son égard par les méthodes éducatives qu'il a ouvertement préconisées pour soi-disant tremper le caractère. et dont on a pu constater le danger.
Tremper le caractère, voilà qui est bien trouvé... Ne vous en allez pas, cher Alexis, je plaisantais. Et d'ailleurs, si vous partez, moi aussi.
Cela ferait beaucoup, n'est-ce pas ?
02 juillet 2008, 09:27   Départ
Bien cher Alexis,

Il n'y a aucune raison pour que vous nous quittiez. A propos de l'affaire qui nous occupe, j'ignorais totalement que cet abbé avait commis de tels manquements.
02 juillet 2008, 10:27   Re : Départ
Non, ne partez pas, Alexis, vous savez, toute aide est bienvenue pour retenir certains d'entre nous d’aller se jeter au canal, mortellement déprimés par la lecture des lugubres capucinades orsoniennes.
02 juillet 2008, 10:33   Re : Départ
M'enfin, Alexis ! il n'y a pas de quoi fouetter un chat ! ne partez-pas,voyons !
Utilisateur anonyme
02 juillet 2008, 13:52   Re : Vitry- le- François après l' émeute.
"toute aide est bienvenue pour retenir certains d'entre nous d’aller se jeter au canal, mortellement déprimés par la lecture des lugubres capucinades orsoniennes."


Vous avez pris en particulier l'habitude de me faire parler en toutes circonstances comme il faudrait que je parlasse pour que vous eussiez raison. L'attention que vous prêtez à mes opinions m'honore grandement (d'autant plus que cela n'est pas réciproque). Mais enfin ce qui m'importe, si quelque chose importe, c'est plutôt ce que j'ai écrit plutôt que ce que vous voudriez que j'eusse écrit. Sachez néanmoins que je n'oserais jamais vous reprocher les déformations dont vous vous rendez coupable.

Chère Aline vous êtes, je le crains, victime d'une sorte de manie dogmatique.
Mais Alexis n'a pas dit qu'il partait, me semble-t-il, il a simplement fait savoir qu'il se taisait... C'est M. Bès qui a fait dériver le sens de sa proposition vers le départ, et tous les autres se sont engouffrés dans la brèche.
(Alexis, corrigez-moi si je me trompe ! Ah, non, c'est vrai, vous ne parlez plus...)
Utilisateur anonyme
02 juillet 2008, 23:04   Re : Retour d'Alexis et de Vézelay
Je me souviens d'un précédent départ d'Alexis, mais, grâce à Dieu, il est revenu.

P.S. Je reviens de Vézelay. Quel endroit magique et qui a, en définitive, relativement peu souffert des méfaits du tourisme. Sans doute parce que trop éloigné de l'autoroute et, en somme, trop éloigné de "tout"... Il faut aller et il faut retourner à Vézelay. Sur cette haute colline, même un apôtre de la laïcité peut ressentir comme une vibration mystique, un au-delà de sa petite personne dans le feu du silence.
Vous parlez bien de Vézelay, la ville où a vécu et où est mort Romain Rolland?
03 juillet 2008, 10:54   Re : Retour d'Alexis et de Véselay
C'est le temps des cartes postales dirait-on et elles nous font rêver. Merci pour celle-ci cher Corto. Pourquoi en effet ne pas mêler les nôtres, du bel aujourd'hui à celles du bel autrefois et del Signor Orimonte?
Utilisateur anonyme
03 juillet 2008, 20:02   Re : Vézelay
Je suis impardonnable, cher Olivier. L'heure tardive sans doute après un long voyage par le Morvan. Quant à Romain Rolland, il est bien mort à Vézelay, mais il n'y a que peu vécu : c'est en 1937 qu'il a acquis une maison à Vézelay dont les hautes fenêtres dominent la campagne, si magnifiquement préservée aujourd'hui encore ( il faudrait peindre - chère Aline : après Ostende faites donc un crochet par Vézelay et n'oubliez pas vos admirables pinceaux - ces douces collines où l'or du blé frémit et ondoie dans le bleu du ciel du Morvan). Romain Rolland y meurt le 30 décembre 1944. Sa maison est aujourd'hui devenu le Musée Christian Zervos, l'éditeur des Cahiers d'art, l'ami de Picasso, de Char, d'Eluard et de tant d'autres. Christian Zervos, d'origine grecque, naturalisé français, époux d'une française Yvonne Marion ( Pétain le dénaturalise pourtant pendant la guerre...) avait acquis une ferme à proximité de Vézelay où, avec son épouse, il recevait Léger, le Corbusier, Eluard et Char.
03 juillet 2008, 21:26   Re : Vézelay
Merci, vraiment, cher Corto. C’est promis, sur la digue d’Ostende, je prendrai la première diligence et, sur l’impériale - le cœur dans les étoiles, je filerai donc vers la Bourgogne, en chantant la chanson des blés d’or et j’irai voir ce musée et cette maison de Romain Rolland, Romain Rolland que j’affectionne parce qu’il me fut un jour un porte-bonheur.
Utilisateur anonyme
03 juillet 2008, 21:51   Re : Vézelay
La maison de Romain Rolland vous attend, chère Aline. La chambre où il écrivait donne sur l'autre face de la maison, d'où il contemplait les douces collines
03 juillet 2008, 21:57   Re : Vézelay
Encore merci!
Utilisateur anonyme
03 juillet 2008, 22:03   Re : Vézelay
D'autres photos de cet endroit admirable pour vous, chère Aline.
Vézelay
03 juillet 2008, 22:14   Re : Vézelay
Oui, oui, évidemment...
Mon époux qui aime tant le roman serait capable de grimper vers ce trésor sans bâton, sans faussse barbe et à genoux.
Vous êtes tout excusé Cher Corto! Foi de Bourguignon!
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