Bien chère Aline,
A l'occasion d'une mission dans le nord de la France très récemment, j'ai procédé à mon habituelle excursion à Ostende.
J'y ai vu, dans un restaurant de bon aloi (le Vieux Port, si vous connaissez), une Belgique correspondant à mon souvenir.
Il est vrai que mon choix, en matière de restaurants, est guidé par des principes simples :
- être inscrit au guide Michelin ;
- avoir, au premier coup d'oeil, une clientèle nombreuse, bourgeoise et plutôt âgée.
Etant arrivé tard, on m'a dit que je ne pourrai avoir de table avant quarante-cinq minutes. J'ai vu, à cette occasion, que la clientèle était vers les soixante-dix ans, et de bonne tenue. Devant cet encouragement, je suis allé me promener et voir la mer du Nord.
Trois quarts d'heure plus tard, je n'ai pas été déçu.
Le maître d'hôtel, flamand, me parla en français. Les clients parlaient l'une ou l'autre langue.
Le menu fut le suivant : croquettes de crevettes, bisque de homard, turbotin sauce au Noilly, parfait de fraises à la Chantilly, avec un Bordeaux blanc. Rien que de très classique, mais de très bon.
Le soir, à Bruges, en quête de Wifi, je pris un verre au Novotel du centre ville. Le jeune barman (il sera pardonné car fort mignon) ne savait, malgré sa bonne volonté, que très mal le français. Mes compétences en flamand étant limitées, je lui parlai donc en anglais, pour sa plus grande joie.