Enfumage

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Si les militaires ont le droit de leur taper de dessus - comme c'était le cas du temps de la conscription - ils pourront les mater un peu, sinon ça ne changerait pas grand-chose en effet.

N'était-ce pas une idée de Mme Royale ?

Cher Virgil, on ne tapait pas sur les appelés; en revanche on peut leur donner des tâches difficiles dans un doux mélange d'incitation-sanction.

Mais le cas échéant on avait le droit de le faire, c'est-à-dire d'exercer une coercition physique.

Le droit, certainement pas. Il y a suffisamment de moyens d'en faire baver.

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Je suis bien d'accord, il y a un fossé entre l'armée qui est composée de professionnels volontaires et des jeunes sans repères, même pas socialisés.

On peut obtenir beaucoup par la privation de sommeil, nourriture, et bivouac mouillé, une technique que j'ai subie un peu début 1990, je n'en suis pas mort et je ne leur en veux pas.

La coercition physique n'existe plus que dans la légion (au nom de quoi --- je ne sais pas, mais elle subsiste).

Nous nous accorderons peut-être sur le fait que le CPF ainsi contraint, retrouvera sa forme informe, dès la pression relâchée.

Dans la Légion, il s'agit d'une démarche particulière. J'ai eu en stage (Haute Montagne) de jeunes Légionnaires qui avaient échappé à la prison pour différents délits, surtout des meurtres. Le régime commando-disciplinaire avait tout l'air d'une expiation, d'une épreuve physique mais surtout mentale destinée à purifier ces recrues douteuses pour en faire tant bien que mal de véritables soldats.