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Communiqué n° 1284 : Sur l'affaire Santamaria et l'élimination des personnes malpensantes du sein de l'enseignement public

Communiqué n° 1284, dimanche 25 septembre 2011
Sur l'affaire Santamaria et l'élimination des malpensants du sein de l'Enseignement public

Le parti de l'In-nocence tient à exprimer son total soutien au professeur Santamaria, professeur de philosophie au lycée Victor Hugo à Lunel, récemment suspendu de son poste en raison des troubles psychiques qui l'affecteraient. En réalité, il semblerait qu'à l'instar des pires procédés de feu l'Union soviétique on ait trouvé ce prétexte pour écarter, voire punir, un homme dont le seul tort est un engagement politique contraire à la bienpensance du moment, et bien qu'il n'ait jamais confondu cet engagement et son enseignement.

Le parti de l'In-nocence s'inquiète de constater encore une fois que le délit d'opinion se banalise dans notre pays, ainsi qu'une forme de censure inédite et particulièrement pernicieuse, car elle ne vient pas du gouvernement en place mais de personnes privées ou d'associations non ou très faiblement représentatives, avec le puissant relais des médias unanimes. Il note que les professeurs les plus engagés et les plus militants, à gauche et à l'extrême gauche, il est vrai favorisés par l'évolution des programmes et des "contenus pédagogiques" imposée par les idéologues au pouvoir au sein de l'institution, ne sont pas, eux, concernés par ce genre de choses, ils sont même tout à fait encouragés à confondre leur mission avec celle de l'édification de la jeunesse comme on l'entendait au temps des totalitarismes du siècle dernier.
A ceci près qu'en plus des personnes privées et des associations peu ou pas représentatives, c'est l'immense majorité de la population qui, en réalité, participe de cette dictature de la pensée. Grâce à des années de dressage "antiracististe", tous les parents d'élèves ou presque sont convaincus qu'un professeur comme M. Santamaria est le Maaaaaal incarné, alors que les leçons d'antiracisme idéologique inculquées aux enfants et aux adolescents à longueur de journée sont vues comme une excellente chose en soi.

Lorsque j'ai surveillé les épreuves du Brevet des Collèges en 2009, j'ai été choqué de voir que la sous-épreuve d'éducation civique consistait en un "cas pratique" : une méchante boulangère blanche a refusé d'embaucher un gentille femme noire, que préconisez-vous ? On avait fourni aux élèves des informations sur la HALDE, et la réponse attendue, naturellement, était qu'il fallait toutes affaires cessantes contacter cette noble institution afin de faire un procès à ces horribles franchouillards racistes.

Personne, que je sache, n'a trouvé quoi que ce soit à redire. Tout le monde ou presque trouve que les épreuves de ce type sont une très bonne choses ; et, by the same token, tout le monde ou presque trouve que c'est une excellente chose que le professeur Santamaria soit interné et mis au ban de la commmunauté des hommes.
Le cas de M. Santamaria serait-il noyé dans la masse des professeurs que l'on ne force pas à être malade ?

"Le nombre d'enseignants bénéficiant du dispositif longue maladie explose. Le mal-être de l'éducation est payé par la Sécu. Il serait temps de considérer ces arrêts comme des accidents du travail."

Après huit années, le professeur jette l'éponge.
Pourriez-vous m'indiquer une source au sujet de M. Santamaria ? Un article dans "Le Monde" ?
Le Monde est-il encore une source limpide où un être pur comme Bruno puisse s'abreuver ?
Disons, cher Eric Veron, que les arguments sont infiniment plus percutants lorsqu'ils s'étaient de sources bien-pensantes. Cela me paraît évident, non ?
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