Communiqué n° 704 : Sur la légère amélioration des résultats du baccalauréat

Le parti de l'In-nocence se réjouit de la très légère amélioration observée dans les résultats du baccalauréat, qui ont vu fléchir un peu — il est vrai de manière presque insensible — la proportion des "reçus" parmi les candidats.

Le parti de l'In-nocence continue de considérer, bien entendu, qu'en le désastre du système éducatif français la proportion de ces candidats "reçus" reste désastreusement élevée, rappelant par ses chiffres ceux des élections présidentielles dans les pires dictatures africaines, et présentant le même caractère d'amère et sinistre dérision, de la démocratie ici, de l'éducation là. Il note néanmoins avec satisfaction que le maigre et très insuffisant recul observé semble refléter une hésitation des responsables du système face à l'ultime pas à franchir dans l'évolution récente et prévisible, à savoir une attribution systématique du "diplôme" à tous les candidats sans exception.

Quoi ! le P.I se félicite d'un si maigre recul sur la question du baccalauréat, alors que la politique plus restrictive à vis de l'immigration défendue par Sarkozy au niveau européen, ne récolte aucune approbation même mesurée du P.I. Quelle est la cohérence politique ?

" alors que la politique plus restrictive à vis de l'immigration défendue par Sarkozy au niveau européen, ne récolte aucune approbation même mesurée du P.I. "

Mais quel rapport ? - D'ailleurs, chère Ostinato, vous êtes, il me semble, la seule sur ce forum à prêter autant d'intérêt aux agaçantes rodomontades de M. Sarkozy.

S'il y a des restrictions pour le bac cela signifie que des instructions pour la correction étaient compatibles avec celles-ci. Pourquoi traiter de "rodomontades" toute action du Président Sarkozy. S'agit-il tout simplement de réactions épidermiques à l'encontre d'un "nouveau riche" qui ne pourrait jamais de toutes façons qu'attirer la réprobation de véritables aristocrates (cf: le film "Ridicule" de Patrice Lecomte).

Me permets de mettre en ligne cet extrait du communiqué N° 701 :


"Le parti de l'In-nocence rappelle son opposition radicale au projet français d'"harmonisation" des politiques européennes relatives à l'immigration, projet construit — même si l'expression a été écartée — sur le concept d'immigration "choisie" et sur la prétendue nécessité absolue d'une poursuite de l'immigration de masse.

Le parti de l'In-nocence rappelle son hostilité à toute poursuite de l'immigration, qu'elle soit choisie ou qu'elle ne le soit pas, d'autant qu'à son avis elle est toujours subie. "

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L'immigration "choisie" n'est qu'un leurre, chère Ostinato.

Bravo, Ostinato !

Même s'il s'avère que l'immigration choisie est un leurre la seule façon d'en être sûr est de tenter cette mesure pour le vérifier et ainsi permettre une politique plus efficace qui serait alors justifiée. En tous cas entre l'immigration sauvage et une tentative d'immigration choisie j'incline pour la deuxième option .....

"En tous cas entre l'immigration sauvage et une tentative d'immigration choisie j'incline pour la deuxième option ....."


En nihiliste conséquent j'incline pour la première option !

Je n'aime pas trop crier "bravo" aux concerts, mais quand ostinato se "met en colère" comme il le faut et quand il le faut, j'avoue une forte inclination à vouloir l'encourager.

Je ne voudrais pas jouer mon rabat-joie, mais le taux de réussite pour le baccalauréat général est de 87,8% pour 2008, contre 87,6% pour 2007; pour le baccalauréat technologique, il est de 80,2 % (79,5% l'année dernière). Seul le baccalauréat professionnel a connu un léger fléchissement : 76,6 % contre 77,9 %.
(source : lemonde.fr, 11 07 08, 20h17)
Donc : tout va bien, on continue sur la lancée.

Bravo, Francmoineau, avez-vous d'autres bonnes nouvelles pour ce matin ?

Les professeurs qui sont requis pour les corrections du baccalauréat ont des consignes fermes : ils doivent, sur l'ensemble des copies qui leur sont confiées, atteindre dix sur vingt de moyenne, la raison officielle (enfin : semi-officielle...) étant de corriger de trop grandes sévérités d'un côté et une trop large mansuétude de l'autre.

"Je n'aime pas trop crier "bravo"

Ah, Francis, vous êtes sur la mauvaise pente... ça commence toujours par ces petites choses l'on n'aime pas trop faire...