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À fond la forme

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
07 décembre 2011, 14:25   À fond la forme
J'ai fait mon entrée sur ce forum en répondant au sujet "le réveil aura-t-il lieu ?" et très vite les réponses se sont exclusivement attachées à la forme, tant j'en manque. Il y a tant à dire que je trouve opportun d'ouvrir un nouveau sujet plutôt que de continuer à discuter la forme seulement sur le sujet initial. C'est là une opportunité, ou plutôt une chance unique, pour affiner nos styles et méthodes, tout comme s'exercent nos amis tibétains à l'argumentation.

[ce texte est édité grâce à vos contributions d'améliorations]
07 décembre 2011, 14:41   Re : À fond la forme
"discuter" ne prend qu'un seul "t".
07 décembre 2011, 15:15   Re : À fond la forme
Cher Guillaume F., je suis de ceux que ont trouvé que vous étiez, en effet, accueilli bien rudement, et qui même m'en suis ému en haut lieu. Cela dit, puisque ce fil-ci, sous son titre ingénieux, est consacré aux questions de forme et donc de langue, je ne puis résister à l'occasion qui m'est offerte de signaler qu'opportunité au sens de chance, occasion (justement), est un pur anglicisme. En français le mot opportunité désigne le caractère de ce qui est opportun. Ce fil est est d'une grande opportunité. Anglais : « Il y a là une véritable opportunité pour nous améliorer tous ». Français : « Son opportunité est indubitable » (Je parle sous le contrôle d'Aldonce Francmoineau et de Jean-Gérard Lapacherie).
07 décembre 2011, 15:54   Re : À fond la forme
Aldonce, vous êtes cuit.
07 décembre 2011, 16:15   Re : À fond la forme
J'espère n'avoir pas fait partie des donneurs de leçon, cher Guillaume F. (Ah, réveil prend un accent (pas pu m'empêcher)).
Utilisateur anonyme
07 décembre 2011, 16:50   Re : À fond la forme
Premièrement, celà risque d'en surprendre plus d'un mais je fais des efforts volontaires afin de m'améliorer. J'essaie d'éviter consciencieusement le style télégraphique ou SMS. Je me relis. Comme on me l'a conseillé je vais tâcher de raccourcir mes phrases pour me rendre plus intelligible. Toute langue se respecte et je m'y applique, même sans correcteur d'orthographe sous la main. J'apprécie que vous souleviez mes erreurs afin que je puisse apprendre et suis désolé si mes fautes font tressauter ou font grincer des dents les puristes. Je ne suis aucunement spécialiste en langue française, au contraire, depuis 15 ans je pratique plus la langue de Goethe et celle de Shakespeare. Quant au pauvre Vivaldi, il se retourne certainement plus lorsque je parle sa langue que lorsque l'on prostitue sa musique.

Voici les premiers éléments de mon argumentation qui porte sur la forme.

Ma première intervention peut se lire ici. Je porte maintenant mon attention sur la première réponse, celle de Francis Marche, ici.

Citation
Francis Marche
2-3 un plan com marketing ?
2-3 pourriel ?
3-1 poubelle please.

Tout d'abord, ce message se soumet-il à la première des conditions de participation (III.) évoquée dans la charte d'utilisation de ce forum ? « La courtoisie des échanges est essentielle et indispensable en toutes circonstances. »

Ensuite, l'alinéa ne nécessite-t-il pas généralement de commencer par une majuscule ? Ne devrait-on pas plutôt essayer de garder une certaine cohérence de style entre les différents alinéas, par exemple, toujours utiliser un article ou non. "Plan com" a-t-il été ajouté au dictionnaire ? Que dire du mot "please". Compter juste compte-t-il aussi ?

Cela me semble une énorme quantité de fautes surtout en comparaison avec le nombre de mots utilisés. Ce message n'est-il donc pas le contre-exemple même d'un message en bonne et due forme, encore pire que le mien ? Alors pourquoi personne parmi les particpants n'a-t-il relevé ? Car même si la réponse de Francis Marche se voulait éditée à l'emporte pièce pour justement surligner mes fautes de style, faut-il encourager ce type de réaction ou simplement laisser faire ? Faut-il répondre à la bêtise par la bêtise ? À la violence par la violence ?

Je le reconnais, je fais beaucoup d'erreurs toutefois j'essaie d'être un homme responsable. J'essaie de ne pas m'enfoncer dans l'erreur, ni moi, ni les autres. Cela passe par la remise en question, l'apprentissage, la patience et le respect. Je voulais mettre le doigt sur cette situation ressentie comme une légère injustice et vous en faire part.

Je serai ravi de lire vos réponses.

[ce texte est édité grâce à vos contributions d'améliorations et corrections qui peuvent me parvenir par messages privés]
Utilisateur anonyme
07 décembre 2011, 17:00   Ceçi ou celà ?
celà risque... celà me semble... celà passe...

...celà cela passe aussi par l'utilisation d'un correcteur automatique, comme on vous l'a conseillé.
07 décembre 2011, 17:35   Re : À fond la forme
Cher Guillaume F., d'abord votre intention de vous améliorer sur le plan syntaxique et typographique vous honore, d'autant que vous dites ne pas pratiquer le français quotidiennement. D'ailleurs, même ceux qui vous font des remarques ne sont pas parfaits, votre serviteur moins que les autres. On n'a pas relevé le message un peu expéditif de Francis Marche parce qu'il ne valait guère la peine qu'on s'y attarde, tout simplement (d'ailleurs j'avoue ne l'avoir pas plus compris que vous...). Si vous voulez mon avis, nul besoin de vous mettre martel en tête pour si peu.
07 décembre 2011, 17:49   Re : À fond la forme
J'avais consacré vingt-cinq fois plus de temps à essayer de comprendre votre message que je n'ai mis à rédiger les huit mots du mien, et la brutalité et le laconisme de ce dernier, qui empruntait à votre absurde méthode de chiffrage des énoncés, n'était que l'expression directe de l'exaspération que vous aviez provoquée par l'impénétrable exposé de vos salades. Ne pensez-vous pas qu'il serait plus utile ici de démêler et d'expliciter ces dernières avant de vous répandre en critique des réactions qu'elles ont suscitées ?
Utilisateur anonyme
07 décembre 2011, 18:42   Re : À fond la forme
Oui, cher Francis Marche, comme vous pouvez le lire, j'ai déjà pris en compte l'éventualité de votre incompréhension dans mon raisonnement. Toutefois, à mon avis, elle ne justifie aucunement votre réaction. Comme vous le suggérez vous-même maintenant, plutôt que de réagir de la sorte, pourquoi ne pas alors avoir posé une simple question en tout premier lieu, en huit mots ? Par exemple, "Que voulez-vous dire..." ou "Pouvez-vous expliquer...". Est-ce admettre une sorte d'inférioté que d'être curieux lorsqu'on ne comprend pas quelque chose ou quelqu'un parce qu'il parle l'opaque, le pitinègre ou encore chinois ? La brutalité réele ou perçue et l'incompréhension font souvent place à la brutalité bestiale, mais heureusement il existe des parades. Bien sûr que je vous ai cherché, mais ce n'est pas parce que l'autre vous provoque que vous devez répondre de la même manière. Je ne vous juge pas vous, mais essaie de cerner la forme de votre réaction et de l'afficher comme inappropriée à l'élévation des hommes sur cette terre. Ne vous inquietez pas, nous sommes beaucoup à réagir de la sorte. Par contre, je crois que nous avons tous le pouvoir de changer si nous le souhaitons.
Utilisateur anonyme
07 décembre 2011, 20:58   Re : À fond la forme
Cher Virgil, Stéphane Bily et Marc Briand,

Merci. Tous les commentaires, bons ou mauvais, sont riches. Absolument tout est riche. Je ne sens pas de donneurs de leçon. Peut-être sommes-nous des sources d'apprentissage ? Cela nous rend tous plus positifs et dignes. Parfois, je note une certaine suffisance provenant peut-être de la lassitude, de l'énervement, de l'incompréhension ou du vécu. Mais ce n'est là que mon interprétation. Je me garde autant que possible de juger l'expression de vos opinions personnelles.

Je crains, toutefois, que le lien que j'ai posté ait mal été perçu et j'essaie ci-dessous d'expliquer pourquoi.
Ce film est une publicité, en cela qu'il rend public. Non pas un produit, ni un service ou même un candidat, mais simplement une idée. Cette idée n'est pas commerciale mais si forte que, pour ma part, je trouve beau de l'avoir associée à une musique d'envergure. Pourquoi Vivaldi en serait-il pauvre ? En quoi cela est-il pernicieux, dangereux, surtout pour vous doués d'esprit critique ? N'a-t-on pas droit à la liberté d'expression sur ce forum et ailleurs ? Pourquoi interdire la publicité surtout lorsqu'elle n'a pas pour but l'intérêt économique mais en l'occurence une idée noble, vraie ? En quoi ce lien est-il puéril ? De quoi a-t-on eu peur ?

Je pense, là encore, que vos réactions sont liées à la forme. J'y vois une réaction allergique et automatique pour les raisons suivantes. Nous voyons trop de réclames commerciales, rien que le fait que l'on puisse être influencé nous donne la nausée. Bien trop souvent les oeuvres et les gens sont prostitués, manipulés ou détournés pour leur force même à leur insu. Je suis nouveau donc un étranger. Mon style est mauvais, abrupte et opaque, ce qui vous rend d'autant plus sceptique... Je n'ai pas vu de liens sur d'autres sujets et, erreur de ma part en corrigeant le lien, la vidéo s'est incrustée de manière prominente dans le message, vous aggressant d'autant plus. La nouveauté ou le changement. Pour ces raisons et plus encore, je crois que vous aviez déjà dit "non" avant même d'avoir cliqué sur ce lien. Je vous ai exaspéré et j'ai provoqué la réaction de déni en vous, l'anti-objectivité, le refus.

Sans ce film, sans la musique prostituée de Vivaldi, sans ma provocation et mon style imparfait, que diriez-vous des citations ci-dessous ? Diffère-t-on vraiment ?

"La peur de perdre enterre le talent."
Citation de Mathurin Régnier ; Satire XII, À Monsieur Fréminet - 1604.

"Évite les fautes, non par peur, mais par sentiment du devoir."
Citation de Démocrite ; Fragments - IVe s. av. J.-C.
(celle-ci j'aimerai bien une dédicace)

"Par un faux esprit de critique, des actions d'autrui ne sois point le censeur,
De peur qu'à ton exemple un autre satirique, ne t'accable à ton tour en raillant le railleur."
Citation de Denys Caton ; Distiques, Livre III, VII - IIIe s.

"Ni peur ni haine, c'est là notre victoire !"
Citation d'Albert Camus ; L'État de siège - 1948.
07 décembre 2011, 21:16   Re : À fond la forme
Tous les commentaires, bons ou mauvais, sont riches. Absolument tout est riche. Je ne sens pas de donneurs de leçon. Peut-être sommes-nous des sources d'apprentissage ? Cela nous rend tous plus positifs et dignes.

C'est un canular ?
Utilisateur anonyme
07 décembre 2011, 21:27   Re : À fond la forme
Non, pourquoi ?
07 décembre 2011, 23:03   Re : À fond la forme
Je crois, cher Guillaume que vous avez tendance à prêcher à des convertis. Ou alors, si vous préférez une autre image, vous êtes un caporal qui parlez à des lieutenants.
Utilisateur anonyme
07 décembre 2011, 23:12   Re : À fond la forme
Merci pour votre réponse cher Marc Briand car j'ai failli avoir peur. Alors on est tous (un) caporal.

[Ce message est édité grâce à vos contributions d'améliorations et corrections qui peuvent me parvenir par messages privés.]
07 décembre 2011, 23:28   Re : À fond la forme
"Alors on est tous un caporal". Est-ce une faute, ou un message hautement philosophique et difficilement intelligible, à la manière de "nous sommes tous un en le Christ" ?
Utilisateur anonyme
07 décembre 2011, 23:31   Re : À fond la forme
Les deux, mon caporal.
07 décembre 2011, 23:34   Re : À fond la forme
En tout cas, et puisque décidément ce fil est consacré à des questions de langue, je crois bien qu'on prêche des convertis, pas à des..

(L'aumônier militaire)
07 décembre 2011, 23:42   Re : À fond la forme
Pour votre légère déficience en français, Guillaume, je vous prescris une heure de lecture de Proust par jour et deux cachets de Toulet à chaque repas. Si les symptômes persistent, doublez la dose.

(Le médecin militaire)
Utilisateur anonyme
07 décembre 2011, 23:47   Re : À fond la forme
C'est vrai ? Vous me conseillez de partir à la recherche du temps perdu ?
07 décembre 2011, 23:55   Re : À fond la forme
Affirmatif, mon père, j'ai péché par mimétisme, en pensées, en paroles et en actions.
08 décembre 2011, 00:00   Re : À fond la forme
Bien évidemment.

A propos de langue et de Proust, avez-vous remarqué qu'il disait "un militaire" ?

"Quand je détournai la tête vers M. de Charlus, il me demanda de vouloir bien appeler un militaire, parent à lui, qui était de l'autre côté de la voie".

Ainsi, le dieu des écrivains lui-même a subi l'influence alors légère et aujourd'hui écrasante de la substantification des adjectifs.
08 décembre 2011, 00:07   Re : À fond la forme
C'est un nouveau sacrement ?
08 décembre 2011, 00:15   Re : À fond la forme
Il dit aussi “une maman”, “votre maman”, c'est terrible, on se croirait dans Le Monde.
08 décembre 2011, 09:35   Re : À fond la forme
Cette discussion est tellement drôle que je n'arrive pas à boire ma citronnade.
08 décembre 2011, 12:06   Re : À fond la forme
Guillaume F. : F comme Fake ?
Utilisateur anonyme
08 décembre 2011, 12:26   Re : À fond la forme
Plutôt comme "fallacieux" alors, car la langue des échanges de ce forum est le français.

(Le caporal Guillaume)
08 décembre 2011, 15:57   Re : À fond la forme
Quelle chambrée, nongudju !
08 décembre 2011, 17:33   Re : À fond la forme
Léo Larguier soldat mystique ô brancardier
Les vers du caporal plaisent au brigadier
08 décembre 2011, 17:51   Re : À fond la forme
Es-tu content, mon colonel?
Rataplan plan plan plan plan plan plan.
Utilisateur anonyme
08 décembre 2011, 19:30   Re : À fond la forme
Mon caporal,
en proie à l'affront et aux huées, mon petit ego sourit des mimétismes utilisés.
Bien qu'infirme, il veut pourtant bien faire. S'améliorer et aider autrui à s'élever.
L'âme, elle, reste en peine à voir dans ce jeu de miroirs son propre reflet, l'image de l'homme.
Nous sommes tous infirmes mais je sais que nous pouvons nous aider.
Montrez-moi comment.
08 décembre 2011, 21:18   Re : À fond la forme
Euh, pardon, Monsieur, je croyais que c'était vous, le caporal ? Il vous arrive d'être un peu difficile à suivre...
08 décembre 2011, 21:30   Re : À fond la forme
Je crains qu'on ne dise pas "Mon caporal", comme on ne dit pas "Mon sergent"...

Dans le souci d'éviter le sectarisme et de ménager toutes les sensibilités de ce forum, j'indique qu'on ne dit pas non plus "Mon maréchal".
09 décembre 2011, 00:09   Re : À fond la forme
Cher Jean-Marc, ces jeunes gens n'ont pas connu la conscription et les usages anciens.
Utilisateur anonyme
09 décembre 2011, 03:46   Re : À fond la forme
Citation
Renaud Camus
Euh, pardon, Monsieur, je croyais que c'était vous, le caporal ? Il vous arrive d'être un peu difficile à suivre...

À l'évidence, certaines incompréhensions. Et si c'est le même désarroi que moi à certaines lectures, je compatie. Toutefois c'est peut-être normal, on se découvre à peine.

Pour clarifier, je disais plus haut, on est tous (un) caporal, comme on est tous égaux.
Je croyais que l'on s'authorisait, au moins sur ce fil même temporairement, à donner du "Mon caporal", comme certains du "Mon cher" ou du "Monsieur". Car je suis bien d'accord, la courtoisie des échanges est indispensable. En tant que nouveau, j'essaie de le signifier ainsi que d'apprendre, usages et formes.

Au passage, j'aimerai remercier Didier Bourjon pour ses conseils quant à la forme. Je n'ai toujours pas de correcteur automatique. Je fais des phrases plus courtes. J'ai laissé tomber les formules classiques de courtoisie sur le forum (même si je les utilise toujours dans mes courriels). Et en dehors de la forme, j'ai l'impression de me rapprocher de sa compréhension qu'il fait du réveil. Mais ce commentaire, c'est plus à l'autre fil que cela appartient.
Utilisateur anonyme
09 décembre 2011, 08:03   Re : À fond la forme
(Message supprimé à la demande de son auteur)
09 décembre 2011, 09:42   Re : À fond la forme
Cher Jean-Marc, ces jeunes gens n'ont pas connu la conscription et les usages anciens.

Est-ce de leur faute ?
09 décembre 2011, 09:50   Re : À fond la forme
Cher Stéphane, je voulais dire qu'on ne peut reprocher aux jeunes générations de ne pas savoir ce qu'on ne leur a pas appris.
09 décembre 2011, 09:55   Re : À fond la forme
Excusez-moi, cher Briand.
09 décembre 2011, 10:01   Faute
Seigneur Bily, je ne voudrais pas, mais enfin, sur ce fil consacré à la forme, êtes-vous bien sûr de « est-ce de leur faute ? ». Il y a de sa faute, il en va de ma responsabilité, certes, mais c'est ma faute (comme dirait Dardanus), c'est ma très grande faute (je crois).
09 décembre 2011, 10:04   Chassez le naturel...
Ach, Grand Vizir, oui, vous avez raison, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
09 décembre 2011, 11:23   Re : Chassez le naturel...
Moi non plus je ne voudrais pas, mais il me semble qu'il y a confusion entre le vizir et le calife.
09 décembre 2011, 12:20   Re : À fond la forme
Ah oui, vizir c'est un boulot hyper-prenant, non ? Et puis faut faire le méchant, tout le monde veut vous casser la gueule, non merci. Tandis que calife, ça se passe dans de beaux jardins en terrasse, très à l'écart, il y a des bassins et des jets d'eau, des cascades de roses, et des esclaves nus tout imprégnés d'odeurs...
09 décembre 2011, 12:37   Re : À fond la forme
C'est une pub déguisée pour Zadig et Voltaire ?
Utilisateur anonyme
09 décembre 2011, 12:38   Re : À fond la forme
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
09 décembre 2011, 14:33   Re : À fond la forme
Oui, voilà chers Messieurs,
j'aimerais tellement faire simple et m'exprimer avec clarté. Je veux vous toucher mais avec justesse, sans vous forcer la main pour nous faire prendre conscience, au moins nous intérroger. Avec légèreté d'esprit et avec vous, me jouer des formes et les déjouer. Elles sont non seulement ma, mais notre faiblesse. Elles sont importantes car on y prête souvent trop attention. On le voit dans ce fil et partout ailleurs. Nous fautons, par vice de forme, mais aussi de fond. Ainsi, un mauvais fond avec une bonne forme manipulera des foules. Inversement, un bon fond sans bonne forme et je fais mauvaise publicité (« action de rendre public », voir plus haut), je prêche mal. Je peux, tout au plus, vous émouvoir mais je ne convaincs pas. Et pour rester dans le domaine de la piété, ne sait-on pas que l'habit ne fait pas le moine ? Que nous manque-t-il pour l'intégrer et nous éveiller ? Comprendre ce qui nous divertit. Notre responsabilité, ainsi, n'est-elle pas tout d'abord d'en prendre conscience puis d'aller vers "l'essence même" ou l'essentiel de la trinité (forme, fond et sens), au delà du préjugé, vers le UN. Ne plus dire tu fautes ou je faute, mais nous apprendre mutuellement à comment ne plus fauter. Autrement dit, ne pas donner du poisson seulement mais nous apprendre à en pêcher. D'égal à égal, sans jugement et en nous détachant de nos dépendances (cultures, dogmes, institutions...).

Cela éclaire-t-il un peu pour nous rapprocher de la Vérité, donc l'un de l'autre ? Est-ce que je prêche des convaincus ? Comprenons-nous ou suis-je seul, en vase clos ?
09 décembre 2011, 14:57   Re : À fond la forme
"Ainsi, un mauvais fond avec une bonne forme [...]"

Vous, vous connaissez ma voisine.
Utilisateur anonyme
09 décembre 2011, 15:02   Re : À fond la forme
Votre voisine ? Je connais un de ses noms, tentation.
09 décembre 2011, 15:06   Re : À fond la forme
Qui peut dire s'il n'y a pas un Balthasar Gracian qui sommeille, chez Guillaume Fallacian ?
Utilisateur anonyme
09 décembre 2011, 15:07   Re : À fond la forme
On doit être voisins.
Utilisateur anonyme
09 décembre 2011, 15:08   Re : À fond la forme
Citation
Renaud Camus
Qui peut dire s'il n'y a pas un Balthasar Gracian qui sommeille, chez Guillaume Fallacian ?

Je ne le connais pas mais j'espère qu'il est moins barbant et surtout plus clair.
09 décembre 2011, 15:08   1868
« Ah ça... On comprend que le calife ne veuille pas devenir vizir à la place du vizir ! »


Méfiez-vous, on a vu des révolutions Meijï...

(cela dit, je pense que je vais laisser passer une génération ou deux...)
Utilisateur anonyme
09 décembre 2011, 15:35   Re : À fond la forme
Balthasar Gracian, apparement, ce jésuite, malgré sa ruse et son ambition, a eu une carrière médiocre. Inspiré et insparant qu'il puisse être, a-t-il manqué de forme ? La méthode manque, à savoir, l'État de soi-même permet de "naviguer vers l'excellence [...] avec à peine quelques règles de sagesse."

Oui, cher Renaud Camus, je suis déjà convaincu, ceci est la clef. Je ne me connaissais pas jésuite.
09 décembre 2011, 18:05   Re : À fond la forme
Croyez bien, Mon Cher Fallacian, qu'une référence à Balthasar Gracian n'avait rien, mais vraiment rien, de péjoratif dans mon esprit , et même très au contraire — il s'agit d'un très grand penseur doublé d'une remarquable styliste (pour autant que je puisse en juger), et le terme de “jésuite”, s'il définit plus qu'un état ecclésiastique, est très loin de lui rendre justice.
09 décembre 2011, 18:58   Re : À fond la forme
Méditation sur la forme (c'est la fin de la semaine) :



Utilisateur anonyme
09 décembre 2011, 19:30   Re : À fond la forme
Oui, je lis cette puissance et y résonne. C'est trop d'honneurs.
Merci, Mon Cher Camus, pour votre compréhension illuminée de culture. Cette rencontre est bénie.
Utilisateur anonyme
09 décembre 2011, 19:51   Re : À fond la forme
Mon Cher Briand,
que d'accent ! On dirait "Marjorie Poulet" la championne du patin
Merci et bonne fin de semaine à tous.
09 décembre 2011, 19:53   Re : À fond la forme
Bénie, je crois...
Utilisateur anonyme
09 décembre 2011, 19:57   Re : À fond la forme
Merci, oui, eau bénite et rencontre bénie.
Message corrigé, mais moi, c'est irrécupérable.
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