Nuit du 13 au 14 juillet : on prend les mêmes et on r'commence...

La présence physique des "cpf" qui tiennent la rue et y font la loi face une police émasculée et des autochtones terrorisés : voilà qui résume assez bien la situation, et qui va compter de plus en plus.
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Près de 300 voitures incendiées en France



Deux cents quatre-vingt dix-sept véhicules ont été incendiés et cent vingt et une personnes ont été interpellées en France dans la nuit du 13 au 14 juillet, selon un bilan communiqué ce lundi à 08h par le ministère de l'Intérieur.

Selon ce bilan, sur les 297 véhicules incendiés, la majorité l'a été en Ile-de-France avec 211 véhicules détruits par les flammes.

Lors de cette nuit du 13 au 14 juillet, au niveau national, 121 personnes ont été interpellées, dont 102 en Ile-de-France, et 72 ont été placées en garde à vue, dont 52 en Ile-de-France.

Un gymnase détruit par les flammes


Dans les Hauts-de-Seine, à Asnières-sur-Seine, un commissaire de police a été blessé par le ricochet d'un tir d'un engin pyrotechnique. Son état de santé n'a pas été précisé.

Enfin à Gonesse (Val-d'Oise), un gymnase de 8.000 m2 a été à moitié détruit par un incendie «d'apparence criminelle», avait indiqué dans la nuit une source policière.

>> Des voitures ont été brulées dans votre quartier. Envoyez vos témoignages et vos photos par MMS au 33320 ou par email à 33320 @ 20minutes.fr, nous les publierons ce lundi ou demain mardi.


En 2007, un bilan arrêté plus tôt, à 06h, par le ministère de l'Intérieur, avait fait état, pour la nuit du 13 au 14 juillet, de 266 véhicules incendiés dont 195 en Ile-de-France, 100 personnes interpellées, dont 89 en Ile-de-France, et 46 placées en garde à vue dont 43 en Ile-de-France.




20Minutes.fr, éditions du 14/07/2008 - 09h27

Plus ils en feront, plus on aura besoin de sociologues imaginatifs pour nous expliquer que les coupables c'est nous.

Et j'aime beaucoup ceci, sorte de jeu : " Des voitures ont été brulées dans votre quartier. Envoyez vos témoignages et vos photos par MMS au 33320 ou par email à 33320 @ 20minutes.fr, nous les publierons ce lundi ou demain mardi."

La fête permanente de la société hyperfestive se doit aussi d'être mémorisée (photographies, témoignages, etc...) - on pense à P. Muray, bien sûr.

On espère que ce soir, des records seront battus. C'est un beau challenge, dans les quartiers.

Je remarque que l'on devient pudique sur ce qu'il en est par département. Maintenant on parle plutôt de l'Ile-de France, sans doute pour ne pas "stigmatiser" ...

Cela fera 600

La Provence

Marseille : une centaine de départs de feux dans toute la ville

Publié le mardi 15 juillet 2008 à 08H39

Les marins-pompiers confrontés une flambée d'incendies volontaires

Les 383 hommes mobilisés n'étaient pas de trop pour faire face aux innombrables incendies de la nuitdernière.


C'était la journée de tous les dangers et un risque classé "très sévère". Le vent violent avec des rafales approchant 100 km/h, et la sécheresse, deux éléments qui faisaient craindre hier aux marins-pompiers et à tous les soldats du feu de la région des heures très difficiles. C'est finalement la frénésie et l'excitation du 14-juillet qui ont transformé la journée et le début de nuit en lutte acharnée contre les départs d'incendies volontaires, dans toute la ville. Entre hier matin minuit et hier soir 23h30, pas moins d'une centaine de départs de feu ont été enregistrés par les secours. L'activité du Bataillon des marins-pompiers (BMP) a rarement connu une activité aussi intense.
Toute la journée, les équipes prépositionnées dans les secteurs les plus sensibles ont dû faire face à des incendies incessants. "La plupart ont été dénombrés entre les 13e , 14 e et 15 e arrondissements , expliquait-on au BMP. Ce n'était que des feux d'herbes ou de broussailles, mais chaque fois, quelle que soit la surface, on envoie l'hélicoptère." L'appareil bombardier d'eau, particulièrement efficace dans les zones urbaines, n'a ainsi quasiment jamais cessé de survoler les quartiers, du nord au sud, en passant par l'est. En plus de la Rose, Malpassé ou Sainte-Marthe, d'autres sinistres se sont aussi déclarés à Saint-Menet, la Pomme ou la Valbarelle. Et dans la soirée, aux environs de 23h, le rythme des interventions s'est encore accéléré. Deux hectares de brousailles sont partis en fumée à Saint-Henri.

À Airbel, à Mazargues (le kiosque de l'Obélisque) et même sur le boulvard Michelet, les feux de containers à poubelles et de véhicules ont succédé aux feux de broussailles. A la Pomme, la police a même utilisé un hélicoptère avec son phare de recherche pour interpeller un groupe de jeunes, suspectés d'être à l'origine d'un incendie et qui se cachaient sur le flanc d'une colline. À cette occasion, plusieurs mètres cube de pétards ont été découverts. "Le schéma était souvent le même, confiait hier soir un fonctionnaire de police. Des groupes de jeunes gens mettaient le feu, puis attendaient que les secours arrivent pour les caillasser. On a vécu des heures difficiles."

Hier, les surfaces brûlées sont finalement restées très limitées, au prix d'un déploiement d'effectifs exceptionnel, avec 383 hommes mobilisés sur le terrain. Mais la nuit, à l'heure où nous mettions sous presse, était loin d'être terminée.

10 000 personnes ont dû patienter plus de deux heures pour assister à leur feu d'artifice. Une attente rythmée par les incidents!
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Le feu d'artifice s'est fait trop attendre et le Vieux-Port a pris des allures de champ de bataille. Nombre de Marseillais sont rentrés chez eux déçus.


Un câble défaillant a failli transformer le Vieux-Port en un gigantesque champ de bataille. À quelques minutes près, à minuit, les techniciens italiens ont fini par réparer la panne et permettre aux 10 000 personnes amassées sur les deux rives du Lacydon et sur le quai des Belges d'assister au feu d'artifice, avec deux heures de retard. Dans l'attente du début du spectacle, des groupes de jeunes gens et d'adolescents, visiblement impatients et prêts à en découdre avec les forces de l'ordre, les poches pleines de pétards et d'engins pyrotechniques en tous genres avaient failli transformer la fête en bataille rangée.

Les premières fusées qui ont illuminé le ciel marseillais ont finalement eu raison de leurs mauvaises intentions. "Nous étions très inquiets, expliquait, soulagé, José Allegrini, adjoint à la sécurité civile et aux marins-pompiers. D'abord, compte tenu de la météo, nous avons dû retarder. Ensuite, un câble s'est sectionné, sur l'une des barges au milieu du Vieux-Port. Les techniciens s'en sont rendus compte au moment où ils ont lancé la procédure de tir. Ils ont dû aller vérifier toutes les barges, avec un Zodiac. De nuit, avec la pression, ils ont failli ne pas réussir à solutionner le problème." Le face-à-face avec les forces de l'ordre qui durait depuis 21h s'est apaisé peu à peu.

Vers 0h30, les autorités se rendaient maîtresse de la situation, la plupart des spectateurs quittant le centre-ville dans le calme. Dans le reste de la ville, l'atmosphère restait cependant sous tension, avec une vingtaine de personnes interpellées et huit voitures brûlées. Un 14-Juillet à vite oublie

"un câble s'est sectionné" : intéressant ; l'équivalent, en somme, du suicide à bout portant.

Les cpf de marseille s'y mettent donc à leur tour, y'a pas d'raison.

Ce genre d'information ("plusieurs mètres cubes de pétards") laisse mal augurer de la pertinence de l'article...

À cette occasion, plusieurs mètres cube de pétards ont été découverts.

Des joints, des pétards, quel désordre, on ne s'y retrouve plus
si on mélange tout! Ah ! Ces amalgames, toujours !!

"Les cpf de marseille s'y mettent donc à leur tour, y'a pas d'raison"

D'autant plus surprenant que, là-bas, à Marseille, et on ne laisse pas de nous le répéter, l'"intégration" se passe plutôt bien...

« un câble s'est sectionné »

Il fallait bien que quelqu'un se dévoue, sinon, comment justifier la teuf ?

C'est vrai, quoi, si on les prive du pyrotechnique symbole de la fête nationale, ils vont s'énerver... C'est qu'ils ont la fibre patriotique, nos chers jeunes. Heureusement, les marins-pompiers ont solutionné le problème.

Pas la moindre trace de brûlé dans Le Monde.
Par contre on trouve : "Nicolas Sarkozy chevauche deux familles de droite très différentes"
et un peu plus bas :
"L'absence de François Fillon, victime d'un mal de dos persistant"
Ce qui donne à penser, non ?!

Un aperçu de l'état d'agresssivité à Marseille dans les réactions aux articles de "La Provence"

[www.laprovence.com]

Extrait :

De toute manière chaque année on franchit un cap, encore plus de feux, encore plus de dégradations, encore plus de c....ries. Il ne faut pas se leurrer ces bandes qui descendent des quartiers viennent pour en découdre et tout casser, femmes, enfants, personnes agées, rien ne les arrete. Je l'ai ai vu jeter des pétards dans des poussettes et s'enfuir en rigolant ; faire des tirs de fusées à hauteur d'homme occasionnant des brulures au niveau des cheveux. Posez leur la question, ils ne savent meme pas ce qu'est le 14 juillet, pour eux "c'est la fête des pétards"...mdr.

Cela étant, si ces pétards explosent, c'est bien parce qu'on se les est procurés...

Etant un adepte des mesures concrètes, ne pourrait-on pas commencer à interdire ce genre d'objet, et de la même façon ne pourrait-on pas interdire la vente d'alcool à emporter au delà de, disons, huit heures du soir ?

Un arrêté préfectoral interdit les pétards à la vente aux mineurs, et pour l'utilisation sur la voie publique mais je n'ai pas entendu parler d'amendes pour usage ou vente.

C'est fantastique...

Si je comprends bien, les pétards sont réservés à l'usage privé, en appartement !

Je suis toujours surpris de voir qu'il faut des années pour que des mesures simples soient prises...

Obi Wan écrivait:
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> Pas la moindre trace de brûlé dans Le Monde.
> Par contre on trouve : "Nicolas Sarkozy chevauche
> deux familles de droite très différentes"
> et un peu plus bas :
> "L'absence de François Fillon, victime d'un mal de
> dos persistant"
> Ce qui donne à penser, non ?!


Cet Obi Wan mérite un prix.

De manière générale, je suis un inconditionnel de l'humour "Assiette au beurre" sur ce forum.

- Les çi-devants utilisateurs de pétards festifs dans le sens pyrotechnique les achètent en Belgique où la vente est libre (règlementée mais ça veut dire la même chose, et moins chère, et pas loin).

- Les ci-devants utilisateurs de pétards dans le sens psychédélique les achètent au Maroc (ou en Hollande, c'est moins loin et d'origine contrôlée).

- De France, il est tout à fait possible de se rendre en Hollande en passant par la Belgique.

Bien cher Obi Wan,


Je voulais cependant, une fois de plus, appeler l'attention sur l'hypocrisie sociale.

Tout le monde sait que les pétards (ceux qui explosent) emm... tout le monde. Il y a quelques commerces qui les vendent, quelques fabricants qui les fabriquent : pas de vagues !

Tout le monde sait que maintenant, tous les vendredis et samedis soirs que Dieu fait, un très grand nombre de mineurs se saoûlent de façon honteuse. On continue à vendre de l'alcool à des mineurs. On continue à vendre de l'alcool le soir, pour emporter (regardez les épiceries de nuit, et la faune qui les fréquente). Là encore, intérêt commercial, pas de vagues !

Tout le monde sait que les jeudis soirs, les étudiants, souvent sur leur campus et donc dans des lieux publics, se saoûlent aussi (préliminaires pour le vendredi). Là encore, commerce et "à plat ventrisme" devant les jeunes : pas de vagues !


Je persiste donc à penser que notre problème est au moins autant avec la tolérance généralisée qu'avec les cpf.

D'accord avec vous, Obi wan...On peut également se demander si ce laxisme n'a pas été renforcé,pour ne pas sembler "raciste" et ne pas contredire la "politique de la ville"....

Ostinato, Jmarc, vous savez que je prenais le parti d'en rire pour ne pas en pleurer. L'identité, la fierté d'appartenir à une civilisation, sa vision commune, la conduite qui en découle tout naturellement pour chacun, voilà ce que nous avons perdu et qu'il faut regagner.

Oui, c'est cela.