Le site du parti de l'In-nocence
Utilisateur anonyme
09 décembre 2011, 15:27   Une nouvelle victoire des amis du désastre
Les français de s....... ( pardon, j'avais oublié qu'il était interdit de les nommer ) vivront de plus en plus une situation d'apartheid à l'intérieur de " leur " pays. Tout leur dit que la France ne leur appartient plus et qu'elle leur appartiendra de moins en moins. Alors, l'exil, puisqu'une large majorité de français est favorable au droit de vote des étrangers ? Il y a des peuples qui ont envie de mourir et se suicident le sourire au lèvres … 

Un français de s...... accablé de tristesse.




Le Sénat a adopté jeudi soir avec une courte majorité la proposition de loi sur le droit de vote et d'éligibilité des étrangers non communautaires aux élections municipales présentée par la gauche et à laquelle le gouvernement est hostile.

La proposition de loi, soutenue par les sénateurs socialistes, écologistes et communistes, a été adoptée à 173 voix pour, et 166 contre.

Un résultat dont s'est félicité le groupe socialiste et apparentés Europe Ecologie-Les Verts dans un communiqué, alors même que le texte a peu de chances d'être adopté par une Assemblée nationale majoritairement à droite.

A cinq mois de l'élection présidentielle, le Sénat a été le théâtre d'oppositions très vives entre droite et gauche sur ce sujet jeudi, en présence du Premier ministre François Fillon, du ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, et de celui de la Justice, Michel Mercier.

Sous les huées des sénateurs de gauche et les applaudissements de la droite, François Fillon a réaffirmé en ouverture de séance son attachement au lien entre nationalité et droit de vote en France, disant voir dans ce texte un "travail de sape d'un des fondements" de la République.

"Avec cette proposition, la gauche s'engage dans une voie dangereuse avec légèreté. Elle prend le risque de vider la nationalité et la citoyenneté française de leur substance", a-t-il déclaré en conclusion d'une allocution d'une vingtaine de minutes.

Claude Guéant a accusé le PS de ressortir ce texte, qui faisait déjà partie des "110 propositions" de François Mitterrand en 1981, "avec une régularité d'horloger" avant chaque élection.

"C'est révélateur de votre sens des priorités", a-t-il dit.

Les sénateurs de gauche ont accusé le gouvernement et le parti de la majorité de "stigmatiser" les étrangers et d'utiliser ce thème pour récupérer les voix du Front national.

Esther Benbassa, sénatrice d'Europe-Ecologie-Les Verts et rapporteur du texte, a suscité l'enthousiasme à gauche de l'hémicycle en reprenant dans sa voix en début de séance d'anciennes prises de parole de Nicolas Sarkozy, Jean-Pierre Raffarin ou encore Brice Hortefeux en faveur du vote des étrangers aux élections locales.

La bataille idéologique autour du vote des étrangers avait commencé dans la rue avant la discussion du texte, avec les manifestations du Front national d'un côté et de partis de gauche et associations de l'autre.

"COMMUNAUTARISME"

Reprenant un argument avancé à plusieurs reprises par divers membres de son gouvernement, le Premier ministre a estimé que le vote des étrangers aux élections municipales faisait courir le risque de "communautariser le débat public".

"Il n'est sans doute pas de pire ferment du communautarisme que l'onction du suffrage universel donnée à des candidatures qui seraient tentées de miser sur leur caractère ethnique", a-t-il dit.

Une position dénoncée par la gauche, qui voit au contraire dans le droit de vote des étrangers aux élections municipales un "outil d'intégration".

Le texte offre la possibilité aux étrangers d'être élus aux postes de conseillers municipaux, mais pas à ceux de maire et d'adjoint au maire.

François Fillon a également remis en cause le fait que le Sénat puisse être saisi de ce texte 11 ans après avoir été adopté par une Assemblée nationale de gauche sans que le Sénat, alors à droite et passé historiquement à gauche en septembre, n'ait jusque-là suivi.

"Cette initiative n'a (...) plus le moindre lien avec la représentation nationale actuelle, ce qui pose un problème au regard de la clarté démocratique", a-t-il déclaré.

Depuis 1998, les citoyens de l'Union européenne sont éligibles et peuvent voter aux élections municipales au même titre que les nationaux, une différence de traitement vivement dénoncée par la gauche sénatoriale.

Sur ce point, le Premier ministre a déclaré que le choix d'accorder le droit de vote aux Européens correspondait à une volonté de voir émerger une "citoyenneté européenne".

Une large majorité des Français (61%) est favorable au vote des étrangers, selon un récent sondage BVA.
C'est le fruit du plus électoraliste des calculs, et des paris politiques, de la part du PS: le parti politique par qui le droit de vote a été accordé aux étrangers se verra naturellement gratifié des voix des nouveaux votants. Ce principe d'endettement politique et moral de l'étranger est calqué sur le principe de son endettement économique et moral: on prête à l'étranger primo-arrivant sans contrepartie autre que le faciès en mobilisant les deniers des contribuables et du peuple historiques; on lui distribue des droits et des prérogatives sous forme de prestations sociales diverses auxquelles les Français rentrant de l'étranger, par exemple, n'ont pas droit (les déclarations sur l'honneur de ces derniers ne sont pas reconnues ni admissibles de l'administration française tandis que celle des étrangers non communautaires le sont) en échange de quoi l'on escompte l'allégeance politique du néo-français à l'égard de ses bienfaiteurs (les partis de gauche). La boucle est bouclée lorsque ces deux ordres d'endettement (politico-moral et économico-moral) sont enfin mis bout à bout en vue de produire, par couplage de la reconnaissance du ventre à la reconnaissance politique, l'élection au pouvoir du parti prêteur par la masse de ses endettés.

J'ajoute que ce pari politique de certains partis, regroupés dans la gauche du spectre des partis politiques français, est un des moteurs du Grand Remplacement : le peuple décevant se voit ainsi progressivement remplacé par un peuple redevable à ses maîtres et qui, dans l'esprit de ses derniers, devra allégeance politique éternelle à ses bienfaiteurs. La démocratie (le droit de vote, le scrutin uninominal direct) lorsqu'elle est est détournée de la sorte par une vision corrompue de la cité et de la citoyenneté, aboutit à l'instauration à terme de la plus sournoise des tyrannies: celle du surendettement politique et moral, adossé à un surendettement économique. Le Grand Remplacement s'opère ainsi au prix de ce double surendettement.
Le Sénat vient de fonder le PIF, le Parti Islamiste de France.
Le Sénat est majoritairement de gauche mais pas la Chambre des députés. Sans son accord, il n'y a pas de loi.
Marcel,

Je vois que vous êtes un nostalgique de la Guerre des deux Edouard.
Votre mise à plat est lumineuse, cher Francis. Je bémoliserais cependant légèrement ce passage : « le peuple décevant se voit ainsi progressivement remplacé par un peuple redevable à ses maîtres et qui, dans l'esprit de ses derniers, devra allégeance politique éternelle à ses bienfaiteurs. » — En fait d'éternité, et de maîtres, il risque d'y avoir certaines déceptions, et quelques arroseurs arrosés (ce qui sera notre seule consolation).
Je tire de ces propos une conclusion qui vous paraîtra bien naïve et simplette : il faut absolument que la gauche perde en mai.
« le parti politique par qui le droit de vote a été accordé aux étrangers se verra naturellement gratifié des voix des nouveaux votants. »

En plus, rien n'est moins sûr ! Il y a fort à craindre que ce surendettement, comme tant d'autres, ne soit jamais remboursé.
Une voix nouvelle accordée, c'est un voix de gagnée. Le PS conquerra ainsi le pouvoir à l'échelon des petits pouvoirs déconcentrés (municipalités, communautés de communes, cantons et que sais-je) où les étrangers, peu à peu, seront autorisés à voter. C'est un peu difficile à expliquer, mais certaines opérations de conversion (je crois que le phénomène existe en physique nucléaire) produisent un gain net, une capitalisation nette qui "ne vient de nulle part". Le remplacement des peuples ressemble à cet égard à certaines méthodes de conversion des espaces naturels (au Brésil notamment) opérées par des pillards: on abat les forêts à l'aide d'une main d'oeuvre qui ne coûte rien, on en extrait le bois d'oeuvre que l'on vend en contrebande, avec le produit de cette vente, on achète du bétail que l'on installe sur les pâtures créées par le défrichement, puis l'on vend la viande et l'on se crée des richesses, l'on augmente le cheptel, l'on se bâtit des haciendas, des réseaux et l'on devient notable. Le seul investissement dans l'ensemble du processus est celui des fusils et de la gnole qui permettent de garder la main-d'oeuvre forestière au travail, de la faire se tenir tranquille et de tenir à distance tous ceux qui pourraient avoir à redire à l'opération.

Le pouvoir, la richesse, peuvent advenir de la sorte "sans mise", sans antécédents d'apport, en se contentant de "modifier" une donne initiale. C'est troublant et cela semble aller à l'encontre des théories de la valeur de Ricardo ou de Marx: la seule modification de l'existant octroie puissance, pouvoir et valeur à l'auteur de la modification, sans recyclage ni apport de la moindre valeur. L'audace et le vol se voient rémunérés au comptant et le gain acquis est durable. Un autre exemple: le Parti communiste chinois dans la guerre sino-japonaise, qui s'est contenté, à l'épuisement des belligérants (l'armée impériale japonaise et l'Armée nationale révolutionnaire, soit l'armée des Républicains du Kuomintang de Tchiang Kai-Chek, qui furent les protagonistes majeurs de cette guerre) de se déclarer vainqueur légitime au sortir du conflit en s'emparant du pouvoir comme d'un fruit mûr avant de s'accorder tout le crédit de la victoire sur le Japon. Il suffisait d'oser.

Un mémo secret de Chou En-lai à Staline daté de janvier 1947 fait état de 20 000 soldats communistes tués dans ce conflit, cependant que l'armée du Kuomintang perdit plus d'un million d'hommes dans des dizaines de batailles rangées où elle était seule (avec l'appui de quelques aviateurs américains, il est vrai) face aux troupes japonaises. Mais les Communistes chinois se sont arrangés pour enseigner au monde le contraire et tout le monde les a crus, et depuis lors, ils sont les maîtres. Le crime politique paie.
Pour tenter de résumer le propos: l'acquisition du pouvoir, la conquête du pouvoir et celle des territoires et des biens peuvent s'opérer comme par magie, par déclaration performative: rien ne distingue le scélérat qui a converti la forêt et s'est fait éleveur sans investissement de l'entrepreneur, du propriétaire foncier héritier d'une longue et vénérable lignée. Le scélérat n'a attaqué personne à la machette, lui et ses hommes n'ont pas surgi un beau matin le couteau entre les dents. L'on peut se fieffer seul, que l'on soit personne privée ou parti politique briguant le pouvoir, en se faisant l'agent d'une modification de l'existant dont on récoltera le fruit sans effort, sans labeur, sans intrants nouveaux. L'acte performatif en lui-même peut être parfaitement anodin: donner le droit de votes aux étrangers "parce qu'ils payent des impôts", défricher une forêt qui n'appartient à personne, et proclamer le faire pour le bien public (ouvrir des espaces, des voies de communication, donner accès aux berges du fleuve, etc.), et dans le cas des communistes chinois, débarrasser le pouvoir de la corruption, créer un état fort mieux à même de faire face aux agressions étrangères, et instaurer une plus grande justice sociale.

Le diable, le diable vous dis-je... est un grand anodin.
Vendredi matin tôt, les chaînes de télévision BFM et I télé ont montré, dans leurs éditions de 6 h 30, des images de sénateurs applaudissant ou s'applaudissant à tout rompre après qu'ils ont dit "oui" au vote de tous ceux qui ne sont pas français. Les caméras se sont attardés quelques secondes sur l'un de ces sénateurs - pardon une sénatrice, petite, ronde, boulote - qui applaudissait, comme si elle était en transe ou prise dans une danse de saint Gui ou, comme dit Epstein des images de prétendue joie au Sofitel, dans une danse de victoire, se retournant vers ses collègues voteurs du oui, les applaudissant et s'applaudissant elle-même, les mains bien levées au-dessus de la tête (ça valait un beau salut fasciste) - en bref une manifestation cynique et indécente d'exultation digne de supporteurs avinés ou haschichés de foute. Cette "sénatrice" est connue des in-nocents : c'est Mme Benbassa, du groupe des verts (de gris évidemment), chercheuse ou chercheresse (pas de panique : en "sciences sociales", c'est-à-dire en rien) à l'EHESS - la prétendue "école" en très très très basses "études" - les études du soir évidemment - en astrologies et magies sociales.
Il est rare que des images de télévision montrent la vérité crue des choses. Celles-là, en trois secondes, ont montré ce qu'est réellement ce vote et la haine de soi (comprendre : des autres) qui nourrit les voteurs.
en astrologies et magies sociales

Est-ce une allusion à la thèse de la célèbre astrologue Elizabeth Teissier, dirigée par Michel Maffesoli ? Mais elle a été soutenue à l’université Paris Descartes.
Utilisateur anonyme
10 décembre 2011, 12:57   Re : Une nouvelle victoire des amis du désastre
Cela me rappelle Le XIXè siècle à travers les âges, de Ph. Muray. Les rapports étroits qu'entretiennent la bien pensance multiculturaliste (voire le socialisme jusqu'en ses acceptions les plus larges...) et les sciences occultes ne m'étonnent jamais. Après tout, on a toujours affaire à une forme de pensée magique.
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter