Les pédagogistes utilisent toujours le même argument : si l'Ecole n'est pas encore devenue le paradis constructiviste et multiculturel qu'on nous promet, c'est à cause d'une poignée de récalcitrants réactionnaires incapables de changer, incapables de s'adapter aux nouveaux publics, incapables de ne pas enseigner (même fort peu...).
Ah, si seulement on les laissait aller
au bout de leurs réformes ! Leur devise pourrait être : « Courage, camarades, nous sommes encore au milieu du gué ! »
Et plus on s'enfonce dans le désastre, plus ils le nient, avec une force toujours décuplée, en vous promettant que cette fois, grâce à la dernière évolution technologique (qui bien sûr est in-dis-pen-sable, car il est entendu qu'avant
facebook et le
Tableau Blanc Interactif personne n'apprenait à lire et à écrire, d'ailleurs la France de 1950 était à 90% analphabète...), c'est bon, ça va marcher, mais si, croyez-nous !
Et l'immigration, dans cette histoire, ne saurait être autre chose qu'une gigantesque chance (pour les élèves, les parents, l'Institution, la société, etc.) L'africano-arabisation de tout leur plaît énormément, ils adooooorent l'aïd parce que les élèves apportent des pâtisseries grasses, c'est l'occasion de faire force fêtes et goûters, de vivre l'école autrement, etc.