Il appert donc, Francis, qu'ontologiquement vous êtes un propriétaire, qui de surcroît semble connaître sur le bout des doigts le moindre recoin d'une très vaste et immémoriale demeure ; alors que les SDF de ma sorte n'ont même pas en partage le sol où ils posent un moment leurs pieds nus, celui-ci étant toujours, tout le temps et partout imminemment recouvert par les eaux, c'est-à -direpar Alain Eytan - Forum principal
(En fait, maintenant que j'ai le nom, je me rends compte que je me suis probablement un peu trompé de tête également : ce n'est pas tellement "une tête à la Bruckner"... Dans les limbes, je crois que j'ai plutôt entrevu la tête de Boutang, Pierre Boutang, qui fut mon professeur quelque temps et qui lui avait dans ses vieux jours carrément une tête qu'on dirait de paysan, massivpar Alain Eytan - Forum principal
On serait pourtant enclin à penser que la folie ne prend tout son sens qu'en pleine réalité, dans un cadre de veille solidement établi ; comme un poisson dans l'eau du rêve, elle ne serait plus folle du tout.par Alain Eytan - Forum principal
Ahh !... Mon cher Daniel, il aurait pourtant fallu que je retrouve tout seul... Sans quoi je finirai par me demander si ce ne sont pas les prodromes d'une dégénérescence de la faculté mémorielle... Mais en général cela finit toujours par revenir, enfin jusqu'à présent, si je ne lâche pas le morceau. Bien, je peux le réécouter maintenant...par Alain Eytan - Forum principal
Ainsi la nuit. Il n’y a pas qu’Adamo. Quignard dans Le Nom au bout de la langue décrit la pétrification qui saisit celui qui ne retrouve plus son mot : regard fixe, cervelle élongée en langue qui essaye éperdument de cracher le morceau et n’y arrive pas, les nerfs à bout de contention. Cela m’est arrivé ce jour, au retour d’un rêve inepte, qui n’est jamais comme disait Cocteaupar Alain Eytan - Forum principal
BHL veut dire que Salman Rushdie voulait être écrivain seulement, et n'avait aucune vocation pour devenir martyr ; en le poignardant, le terroriste l'a donc consacré comme tel, martyr, et ce faisant l'a immortalisé. C'est une façon de rentabiliser la tentative d'assassinat, de joindre l'utile à l'atroce... Il faut se décarcasser un peu les méninges quand on lit du BHL, Pierre Jean, l'par Alain Eytan - Forum principal
« Tout bonheur se paie et il n'y a pas d'histoire qui ne finisse mal. Je n'écris pas cela dans le pathétique mais simplement et à sec, parce que je l'ai toujours pensé et qu'il fallait bien que je le dise ici. Cela ne m'a pas empêché de me jeter dans des histoires mais j'avais toujours la conviction qu'elles auraient une fin sordide et jamais bonheur ne m'est arrivé sans que je pense ausspar Alain Eytan - Forum principal
La joie augure plus certainement sa propre décroissance que l'avènement d'une ère nouvelle.par Alain Eytan - Forum principal
Il est probable que tout cela va imploser par excès de complexité : à partir d'un certain seuil critique où les informations à traiter sont trop nombreuses, le comportement du modèle devient imprévisible et possiblement incontrôlable, en un mot, chaotique. Ce sera le foutoir... Déjà au printemps dernier on a pu voir en Chine des sortes de bruits parasites, comme des brouillages de frpar Alain Eytan - Forum principal
Espérons qu'à force d'égorger les agneaux ils finissent par devenir des moutons enragés.par Alain Eytan - Forum principal
S'il faut combattre le mal, que ce soit par le mal : et les bikers français, "nationaux", dans le paysage ? Du type de ceux qu'on a vu à l'enterrement de Johnny, par exemple, paradant fièrement et gravement sur leurs Harley ? Des Hell's ou autres, il doit bien y en avoir, faits en principe pour encaisser le choc de la confrontation sur le même terrain... Il n'est pas besoin de dispopar Alain Eytan - Forum principal
En fait, l’écriture inclusive tant décriée pourrait bien avoir son utilité dans certaines circonstances : c’est un outil, façon supplémentaire de traiter le matériau : le rogner sur les bords ; le franger ; le massicoter ; le saloper. Dans ce sens ce serait à contre-emploi. On peut avoir besoin de cela, de maltraiter comme si c’était une souillon, une salope. Jean-Claude Van Dammepar Alain Eytan - Forum principal
Un musicien de notre temps devrait composer une marche pour la procession des chameaux sous les pales des éoliennes en terre de France...par Alain Eytan - Forum principal
Sans son keffieh et avec son crâne dégarni, tout au soin de son corps potelé, le démembreur MBS a un air bien moins redoutable : on lui confierait volontiers une petite épicerie de quartier...par Alain Eytan - Forum principal
Je ne sais ce que Freud aurait pensé de l'actuelle politique (il était plutôt conservateur) mais sa psychanalyse, grands dieux, avait je crois une vocation éminemment thérapeutique : si les symptômes de la maladie psychique étaient comme les coups portés par un refoulé contre les portes fermées des superstructures conscientes, le traitement consistait à trouver les clefs permettant d'opar Alain Eytan - Forum principal
Quand vous dites que ces nouvelles populations "n'ont pas tradition d'entreprendre", c'est plutôt vrai, mais justement, étant encore traditionnelles et fortement arrimées aux roues d'une histoire en marche, elles sont susceptibles de changer et d'évoluer également sur ce point-là : les pays dont elles sont originaires sont tout de même, au regard de la marche accélérée de l'hipar Alain Eytan - Forum principal
» L'histoire de l'Occident, qui se confond, ces deux derniers siècles, avec l'histoire du capitalisme et de son expansion, doit s'abolir, se faire plane et sans histoire, trouver son inertie. Davos milite pour une fin de l'histoire et le génocide des Européens Une question, Francis, si vous permettez : si Davos veut tant la fin de l'histoire et souhaite si ardemment disposer de peuples gelpar Alain Eytan - Forum principal
Cela dit, j'ai trouvé l'intervention de Julien Odoul à l'Assemblée très bonne : posée, précise, articulée, imparable en fait... et qui n'a reçu aucune réponse... Cependant le chiffre qu'il a avancé me turlupine : 120 attaques au couteau par jour ??! D'où tient-il ces chiffres ? Comment vérifier tout ça, si c'est seulement possible ? En fait, même 60, 50, 40, ce serait déjà considÃpar Alain Eytan - Forum principal
C'est fou, vous me tendez la perche : moi aussi j'ai le Bose, un QC35II pour être précis, mais avec quoi je regarde la télé, car toujours en pleine nuit... Bref, ce confort moderne rutilant d'imageries, c'est vraiment du jenseits von Gut und Bose...par Alain Eytan - Forum principal
Youtube c'est formidable sur grand écran, comme programme TV : s'y offre une variété hétéroclite de vidéos pour tous les goûts, cela allant du dessin animé et du documentaire animalier aux émissions politiques en passant par des archives de l'INA. L'image d'un énorme berger allemand léchant un minuscule chaton, les yeux clos de plaisir, jouxtait un beau portrait de Lucette Almansor, épar Alain Eytan - Forum principal
Un travers des plus communs est le prolongement naturel de l'importance qu'on se donne dans l'époque où l'on vit, considérée alors comme inédite et extraordinaire.par Alain Eytan - Forum principal
Le "slam" est cette sorte de plongeon que pratique la vedette sur scène dans une foule survoltée qui l'accueille et le porte à bout de bras, façon de faire corps avec elle.par Alain Eytan - Forum principal
Ce doit être la raison pour laquelle on a qualifié les juifs israéliens originaires du Maroc, réputés grands surineurs, de maroco-sakin (littéralement "Marocain-au-couteau")...par Alain Eytan - Forum principal
"C'est là où cela confine à la farce : cette "Tradition" dont Douguine fait si grand cas, motif ultime de l'âme du peuple, qu'est-ce en l'occurrence, sinon la raison même de cette faillite ?" En fait, certainement pas, et cela est plutôt une bêtise : il semble bien que Douguine fait référence à la "Tradition" dans le sens que donnait à ce mot René Guépar Alain Eytan - Forum principal
CitationPierre-Alain Tissot Sur la propension russe à suivre de mauvais maîtres : l’avis d’une jeune Russe, Catherine Sayn-Wittgenstein, dans « La fin de ma Russie. Journal de 1914-1919 ». Moguilev-Podolski, le 31 décembre 1917 Le dernier jour de l’année 1917 ! Il sera difficile de trouver dans l’Histoire d’un seul pays une année comparable à celle-ci. Ce fut terrible. Paspar Alain Eytan - Forum principal
Si vraiment on ne peut plus sortir dans les rues de France sans risquer la décapitation ou au moins l'égorgement, cela finira par se savoir et entraver la bonne marche du Remplacement, tout de même... Car enfin, se dit-on, au-delà d'un seuil critique où la violence journalière devient trop incontestable, et son inacceptabilité flagrante, les pouvoirs publics seront bien forcés d'adopter qpar Alain Eytan - Forum principal
Aussi, l'état de la délinquance en France, quelles que soient ses motivations et ses causes, justifie qu'un dictateur envahisse un pays voisin, le ravage, ravive le spectre de la vraie, la sale guerre en Europe, provoque chez nous, et un peu partout dans le monde, une crise énergétique, alimentaire et financière majeure, menace de se servir de son arsenal nucléaire si l'on trouve à redirepar Alain Eytan - Forum principal
Evidemment, ceci fera hurler les tenants de la résistance coûte que coûte au "Satan occidental", résistance que V. V. Poutine semble incarner à leurs yeux, et qui justifie le démembrement par explosion de mille jeunes Lisa (prénom de ma mère), mais en le regardant et l'écoutant, on peut retirer l'impression, confinant à une conviction, qu'il faudra bien en finir avec ce type,par Alain Eytan - Forum principal
L'innocence devient cruelle quand s'y appose l'appréhension de la victime désignée.par Alain Eytan - Forum principal