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Sur un discours récent de la commissaire européenne Mme Federica Mogherini
Le parti de l’In-nocence note que Mme Federica Mogherini, Haute Représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères, dans un discours récent devant le parlement européen, s’est prononcée avec une simplicité glaçante, et comme on énonce une évidence, pour la continuation de l’immigration de masse en Europe, en laquelle elle ne voit nullement une catastrophe mais qu’elle considère au contraire comme “la norme”, et comme pouvant s’avérer bénéfique pour les deux parties, migrants et pays d’immigration. Les arguments de Mme Mogherini sont essentiellement démographiques : sept milliards d’humains dans le monde, et une situation démographique de l’Europe qui selon la Haute Représentante créerait un “besoin” d’immigration.

Le parti de l’In-nocence considère pour sa part que le point de vue de Mme Mogherini — dont il est affolant qu’il soit en quelque sorte officiellement celui de l’Union européenne — empile deux aberrations aussi monstrueuses l’une que l’autre. D’une part il présuppose l’interchangeabilité absolue des hommes, des femmes, des enfants et des peuples, matière humaine indifférenciée dont il importe peu qu’elle soit ici ou là et qu’ici ou là il y ait celle-ci plutôt que celle-là : c’est à son pire la conception de “l’homme remplaçable”, ignominie éthique qui ne laisse à l’antiracisme, ou à l’a-racisme, rien à envier aux pires vilenies du racisme. Ce point de vue implique d’autre part que la croissance démographique est une nécessité pour toutes les sociétés, et pour l’humanité en général. Or nous sommes arrivés à un stade de développement où c’est l’inverse exact qui est vrai. Le vieillissement de la population européenne est un contrecoup parfaitement acceptable d’une évolution démographique tout à fait raisonnable, et même souhaitable, de notre continent. C’est la démographie du reste du monde, et en particulier celle de l’Afrique, qui est une menace pour la planète. En en faisant le fondement d’un droit à l’invasion, Mme Mogherini encourage le vice et punit la vertu.