Le parti de l'In-nocence remarque que sont publiés coup sur coup les chiffres les plus alarmants sur l'augmentation des violences à l'égard des médecins et sur l'aggravation de la situation sécuritaire au sein des établissements d'enseignement. L'exercice de la médecine est en passe de devenir tout à fait impossible dans les banlieues qu'il est convenu désormais d'appeler "populaires", absurdement, et la proportion d'élèves faisant l'objet de rackets, d'agressions diverses, d'insultes et de menaces à l'intérieur de leur école, collège ou lycée s'est une nouvelle fois accrue.

Le parti de l'In-nocence remarque aussi que les commentateurs et l'ensemble du complexe médiatico-politique renouvellent leur tour de force coutumier qui consiste à parler de ces chiffres et de ces faits de manière totalement abstraite, comme s'ils étaient tombés du ciel et n'avaient aucune espèce de rapport avec la colonisation en cours, le Grand Remplacement et la réalité de la société multiculturelle imposée à la société indigène. Même dans le cas des agressions contre les médecins, dont la carte et le détail suggèrent fortement la réalité d'un nettoyage ethnique, les données relatives aux origines des protagonistes, si criante que soit leur pertinence, ne sont pas prises en compte.

Le parti de l'In-nocence note accessoirement qu'en un tel contexte le texte de M. Henri Weber, député européen socialiste, appelant aujourd'hui, dans le journal "Le Monde", à plus d'immigration encore — au motif mensonger, mais surtout incroyablement dérisoire eu égard aux enjeux, qu'elle serait nécessaire au sauvetage de la protection sociale — relève de l'inconscience idéologique poussée au dernier degré ou de la traîtrise pure et simple.