Le parti de l’In-nocence est pétrifié d’horreur face au sort effroyable des malheureuses victimes mortes étouffées par dizaines dans un camion frigorifique abandonné par les passeurs, sur les confins de l’Autriche et de la Hongrie. Il observe que cet épisode hideux est déjà utilisé par la formidable propagande remplaciste — dont l’intensité est proportionnelle au flot sans cesse croissant des remplaçants— pour appeler à plus d‘ouverture encore, face au raz-de-marée humain. Il remarque que ce drame pourrait tout aussi bien et même mieux témoigner en faveur d’une fermeture totale, rigoureusement mise en pratique. Les examens de demande d’asile devraient avoir lieu, sinon dans le pays d’origine, du moins dans le premier pays atteint par ceux qui les formulent. Un telle façon de procéder mettrait fin à l’auto-attribution abusive de la condition de “réfugiés”, assècherait la manne dont se nourrissent les trafiquants de chair humaine et rendrait à la notion de droit d’asile sa dignité ridiculisée par les innombrables abus. Quant aux clandestins qui parviendraient malgré tout à d’introduire sur le sol européen, ils seraient traités pour ce qu’ils sont, des étrangers qui enfreignent délibérément le droit et le devoir de n’importe quel pays, défendre son territoire, la tranquillité de ses habitants, l’identité de son peuple et de sa culture.