Lâche et salopard

L'impudence de M. Ménard ne connaît plus de bornes. Voici ce que nous dit Reuters de ses propos :

PARIS (Reuters) - En ménageant la Chine, Nicolas Sarkozy participe à une "coalition de lâches" qui compte dans ses rangs le président du Comité international olympique (CIO) Jacques Rogge, déclare le secrétaire général de Reporters sans frontières.

A quatre jours de l'ouverture des Jeux olympiques de Pékin, Robert Ménard a accusé le président français d'avoir fait passer les questions économiques avant les droits de l'homme.

Quant au président du CIO, il n'aurait selon lui pas tenu son engagement de peser sur la Chine dans ce domaine.

"Jacques Rogge est un Ponce Pilate, un lâche et un salopard dans cette histoire", a déclaré Robert Ménard sur France 2.

"Vous l'avez entendu Jacques Rogge depuis sept ans ? Il n'a pas levé le petit doigt."

"On lui a donné des listes de gens, vous croyez qu'il les a présentées ? Vous croyez qu'il a plaidé leur cause ? Vous croyez qu'il s'est mobilisé ?", a poursuivi le responsable de RSF.

"Comme les hommes politiques, à l'image de Nicolas Sarkozy, ont tellement peur des autorités chinoises, ont tellement peur de perdre une part de marché, ont tellement peur de les fâcher, vous avez une coalition de lâches qui donne la situation aujourd'hui", a ajouté Robert Ménard.

Au journaliste qui expliquait que le chef de l'Etat français jugeait qu'"on ne pas faire avancer les droits de l'homme en humiliant un peuple et ses dirigeants", Robert Ménard a répondu : "Je lui dis qu'il se fout du monde, est-ce que quelqu'un parle du peuple chinois ? On parle des dirigeants chinois."

"M. le président, vous vous rappelez ce que vous avez écrit sur la Chine ? Il a écrit un livre dans lequel il parle de la Chine et il dit 'il faudra avoir une attitude différente, les droits de l'homme ne sont pas un détail'", a ajouté Robert Ménard.

Jean-Baptiste Vey, édité par Pascal Liétout

Je me dis parfois que cela doit être bien agréable, d'être un Chevalier du Bien, d'être toujours dans le Vrai...

Dans le message ci-dessus, j'ai hésité à mettre une virgule avant "d'être". Est-elle licite, ou non ?

Inutile avant le premier "d'être".

Vous m'inquiétez Jmarc, moi qui en aurais mis une avant et après "d'être" et même une après "toujours"... (les virgules dans ce cas sont des petits coups de maillet qui enfoncent le clou avec précision).

Bien cher Florentin,

C'est ce que je m'étais dit.

Cependant, je perçois une différence entre :

"Je me dis parfois que cela doit être bien agréable, d'être un Chevalier du Bien".

Et :

"Je me dis parfois que cela doit être bien agréable d'être un Chevalier du Bien".


Le sens est-il le même, ou non ?

Si je peux me permettre, et sans prétendre pouvoir répondre à la place de Valentin: sans virgule, il y manque un certain volume, un certain "bounce", et à tout prendre, il pourrait être préférable de retirer "cela" pour employer la tournure plus impersonnelle et indirecte "Je me dis parfois qu'il doit être bien agréable d'être un Chevalier du Bien"; à l'opposé, la tournure avec cela accepterait très bien une césure en deux-points au lieu de la virgule: "...cela doit être bien agréable: être un Chevalier du Bien".

C'est exactement cela, sans virgule, il manque du "punch" !

Nouvelle virgule : l'exemple est ci-dessus, je mets une virgule après "virgule", car je tiens à insister...

À propos de bounce, Francis, comment se fait-il que ce terme ait pris la signification qu'on lui donne couramment de nos jours, dans l'enregistrement numérique du son : réduction finale, en stéréo, d'un enregistrement multipistes ?

Il y a plusieurs écoles et c'est très bien. Je vous recommande l'excellent "Traité de la ponctuation française" de Jacques Drillon (Tel Gallimard).

C'est Boris, je crois, ce mois-ci , qu'est en charge du département "Son et Musique" du forum, il tient permanence tous les jeudis de 14 h à 17 h. Mais faut s'inscrire, et en cette saison, y'a foule. Un conseil revenez en septembre. Bon excusez-moi, je suis en pause déjeuner jusqu'à 15 h et en rendez-vous ensuite (je prends des cours d'Occitan en activité CE.) jusqu'à 17 h. En général je repasse au bureau faire un petit coucou aux copines un peu après 17 h, enfin quand je n'ai pas ma fille à aller récupérer de son cours de macramé. Revenez lundi en quinze, c'est plus sûr. La semaine prochaine je prends mes RTT dans les Alpes, à Rumilly, pour un stage de VTT. Cccccchhiaooooo!!

Bon, bon, je repars avec mon bounce sous le bras…

L'absence de virgule n'empêche pas de respirer, du moment que le sens n'est pas altéré par la diction.

Oui mais comment Jmarc peut-il marquer la pause après "agréable" - celle que l'on entend très bien - , s'il n'ajoute pas la virgule ?

La virgule, un peu comme en musique le soupir, n'a aucune importance dans le texte du discours/musique, cependant, il signale au récepteur, comment, très exactement, à la baguette, il doit lire, entendre le débat musical. C'est à dire que, comme le soupir dans la musique, la virgule est au coeur du discours. (je vous dis ça en écoutant, pour la première fois depuis des années ces merveilles de soupirs et de virgules que sont les sextuors de Brahms par le quatuor Amadeus; le premier, en ré majeur, est un monument.)

La notation musicale nous offre une belle panoplie de silences d'une précision quasi mathématique. L'initiative porte plus sur le tempo ou le forte/piano, par exemple.
La ponctuation est plus vague et offre aux comédiens une certaine liberté. Une liberté tributaire du sens.
Pour le quatuor Amadeus, je vous reçois cinq sur cinq, Francis.

C'est cela, bien cher Olivier et bien cher Francis, une indication "musicale", bien que je ne sois pas musicien...