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Sur la différence de traitement médiatique.

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
21 août 2008, 15:20   Sur la différence de traitement médiatique.
L'important, pour les médias, dans cette période cruciale de désarmement moral et de masochisme collectif, c'est de remettre ça avec le racisme anti-"cpf", la menace "skin-head", le "climat nauséabond". On jugera ici de la différence de ton, et de l'acharnement, lorsque l'agresseur (pour une fois) n'est pas "cpf".

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Nord Eclair - 20/08/2008
LILLE - Agression "skin-head" dans le centre

« Un dossier nauséabond » déclare d'emblée la procureure Anne-Lise Cau. Ce mercredi, devant la présidente Nourith Reliquet, un jeune homme fluet et au crâne rasé passe pour une agression gratuite. Victime: un SDF avec béquilles.
L'action se déroule à 14 h 05 avenue Gustave Delory à Lille devant le supermarché LIDL. L'agression va avoir des témoins privilégiés: une patrouille de police passe par cette artère du centre-ville et avise un jeune homme qui, à coups de chaîne, « s'acharne », c'est le terme utilisé par les policiers, sur un homme à terre et replié en boule. Soyons clairs: une homme de race européenne agresse un Nord-Africain, comme le signale le premier rapport policier.
Le jeune agresseur, Tomasz Szkatulski, 24 ans, est interpellé illico. Sur son cou, un tatouage s'étale bien visible: il est écrit "white power" avec un poing fermé entre les deux mots. «L'agression n'a rien à voir avec mes opinions» expliquera hier devant la présidente le jeune adepte du « pouvoir blanc ».
Le problème, c'est que cette agression survenue lundi, même si la circonstance aggravante de "racisme" n'a pas été retenue, semble n'avoir pas beaucoup de raisons discernables. Selon la thèse développée hier par le prévenu, le SDF, qui possède un nom patronymique d'origine nord-africaine, a voulu « caresser » le chien American Staff du prévenu et de sa petite amie qui se promenaient. « Il a dit des mots incompréhensibles dans une langue que je ne connais pas » déclare le prévenu. « Cela me semblait des menaces » complète le jeune homme. Et d'ajouter: « Le clochard avait des béquilles mais il marche comme tout le monde ». Objection de la procureure Anne-Lise Cau: « La victime a une entorse et les béquilles ne sont pas superflues ainsi que l'indique le médecin légiste ».
Bref, comme Tomasz Szkatulski aurait repoussé le SDF, qui se mettait en danger avec le chien d'attaque, la future victime se serait montrée menaçante en brandissant une béquille, selon la jeune fille. « J'ai été frappé d'un coup de béquille, j'avais très mal à l'omoplate » assure le prévenu.
Autre version fournie par le prévenu: « Il faisait très chaud; mon amie était en tee-shirt et en mini-jupe, il la regardait et j'ai pensé que ce qu'il disait était des propros malveillants ». La procureure Anne-Lise Cau s'insurge: « C'est un dossier nauséabond et, même si nous n'avons pas la preuve que le racisme a joué un rôle, il flotte un drôle de parfum autour de cette agression. Le prévenu dit avoir été frappé: personne n'a vu cela, sa petite amie ne le dit pas et il n'y a aucune trace de coup sur l'omoplate. L'homme en béquilles ne pouvait sérieusement menacer le prévenu et, s'il a regardé sa copine court-vêtu, le prévenu n'a qu'à demander à son amie de ne pas porter de mini-jupe ».
Le tableau s'assombrit quand la procureure souligne qu'en 2006, le même jeune homme a déjà été condamné pour une agression au couteau. Ici, la médecine légale atteste de deux jours d'immobilisation pour le S.D.F. blessé aux mains, aux bras et au thorax. Bref, Anne-Lise Cau demande l'application de la peine-plancher: un an de prison.
En défense, Me Mickaël Andrieux se bat avec vaillance: « C'est une rixe et nous ne pouvons prétendre qu'elle est d'origine raciste. Mon client est victime de ses opinions qu'il ne peut cacher avec ce tatouage ancien ». Jugement: douze mois de prison dont six mois avec sursis et mise à l'épreuve.
Didier Specq
"le prévenu n'a qu'à demander à son amie de ne pas porter de mini-jupe ".

Incroyable !
Utilisateur anonyme
21 août 2008, 16:36   Re : Sur la différence de traitement médiatique.
"Soyons clairs: une homme de race européenne agresse un Nord-Africain"

Oui !, là (et seulement là) il faut être clair !...

A ma connaissance on n'a jamais lu (et on ne lira jamais) l'inverse : " Soyons clairs : un Nord-Africain agresse un homme de race européenne".
Race européenne...
Utilisateur anonyme
21 août 2008, 18:19   Re : Excessif donc insignifiant
Maintenant quAlexis est parti, les amis des sympathiques agresseurs de "race" européenne se déchaînent sans vergogne. Si vous organisiez une collecte pour nourrir le pauvre Staff ?
Bien cher Pascal,


Si je comprends bien l'article, nous avons :

- un sdf avec béquilles qui ne doit pas être bien fort car il se fait rosser par un jeune homme "fluet" ;

- ce même jeune homme accompagné d'une sorte de pitbull et muni d'une chaîne, objet qui n'est guère fréquent ;

- toujours ce jeune homme qui fit l'objet d'une condamnation pour violences avec armes en 2006, et qui est donc en état de récidive légale.

Je trouve que cela fait beaucoup pour un paladin de la race blanche.

Quant à la présentation journalistique, aux réquisitions "humoristiques" de la procureur Cau et aux jugements de la présidente Nouriquet, je vous indique l'article suivant.

Mme Cau se montre incisive par rapport aux invités indésirables, et Mme Nouriquet leur offre l'hospitalité de l'Etat pour trois mois, ce qui me parâit tout à fait correct.


Six mois pour le pâle (c'est le cas de la dire) voyou violent et récidiviste, trois mois pour l'interdit de séjour, la balle au centre.

jeudi 21.08.2008, 04:53 - La Voix du Nord

Parce qu'il allait de Belgique en Espagne avec une correspondance par le lillois boulevard Montebello, Kader A. a trois mois pour revoir sa feuille de route, mais derrière des barreaux.


Kader A., 40 ans, n'a pas le droit de séjourner sur le territoire national, mais il peut en revanche passer les trois prochains mois dans une prison française. Lundi, l'Algérien est contrôlé par la police boulevard Montebello. Il n'a commis aucune infraction mais ladite artère se trouvant à moins de 20 km de la frontière belge, il doit répondre de son identité. Il commence par en donner une fausse. Comme souvent dans ces cas-là, le masque tombe vite. Kader est sous le coup d'une interdiction définitive du territoire, suite à une condamnation pour trafic de stupéfiants.

« Un passage un peu long »
« Je devais aller en Espagne », explique le prévenu, domicilié avec sa compagne et leur bébé en Belgique. « Et depuis combien de temps étiez-vous en France ? », demande la présidente Nourith Reliquet. « Deux mois, répond l'intéressé.

Je dormais à l'hôtel ou chez des amis. » « C'est un passage un peu long », remarque la procureure Anne-Lise Cau.

En défense, Me Nicolas Brazy assure que son client ne peut pas retourner en Algérie des menaces pèseraient sur lui. « Si vous le condamnez, à sa sortie de prison, on se retrouvera face à la même situation », prévient l'avocat, estimant que cet énième rappel à l'ordre était suffisant.

Le tribunal ne l'a pas entendu de cette oreille : Kader ne rentrera pas en Belgique avant d'avoir purgé ses trois mois d'emprisonnement. • EM. C.
Utilisateur anonyme
21 août 2008, 20:11   NAKA !
""le prévenu n'a qu'à demander à son amie de ne pas porter de mini-jupe ".

le prévenu n'a qu'àle prévenu n'a qu'àle prévenu n'a qu'àle prévenu n'a qu'àle prévenu n'a qu'le prévenu n'a qu'àle prévenu n'a qu'àle prévenu n'a qu'àle prévenu n'a qu'àle prévenu n'a qu'àle prévenu n'a qu'àle prévenu n'a qu'àle prévenu n'a qu'àle prévenu n'a qu'àle ple prévenu n'a qu'àle prévenu n'a qu'à... ... ...
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