Le parquet a réclamé une amende de 20.000 euros, dont la moitié avec sursis, conte l'Office HLM de Saint-Etienne pour "discrimination raciale et fichage ethnique."
Il semble que l'office HLM ait cherché, à l'époque des faits, à préserver une certaine "mixité sociale" dans son parc : « Au-delà d'un certain seuil d'étrangers, les familles françaises quittent le quartier » avait fait valoir la salariée de l'Opac qui avait mis au point le système pour lequel l'office est aujourd'hui jugé. On trouvera les détails
ici.
L'office est poursuivi en correctionnelle par SOS-Racisme à la suite d'un rapport de la Milos (Mission interministérielle sur les discrimination dans le logement locatif) : le gouvernement dispose donc d'une Halde spécialisée qui charge les habituelles officines de l'antiracisme dogmatique de poursuivre ceux qu'elle désigne à leur vindicte. Le plus remarquable dans cette affaire est que les mêmes officines, soutenues par les habituels sociologues organiques, médiâtres, acteurs de cinéma, chanteurs de rock (dont la "Première dame de France"), ne cessent de dénoncer la France pour la constitution de "ghettos", de "quartiers de relégation" où l'on prendrait soin de parquer les immigrés, et eux seuls, lesquels seraient dès lors condamnés à la discrimination, au chômage, au désespoir et poussés bien malgré eux à l'échec scolaire, au crime ou même au terrorisme.
Alors : inconséquence, crétinerie ? Ou bien y aurait-il là-dessous une stratégie ?