Le site du parti de l'In-nocence

Communiqué n° 782 : Sur le procès de M. Khaled ben Saïd à Strasbourg

Le parti de l'In-nocence se félicite que le procès intenté à Strasbourg contre M. Khaled ben Saïd, ancien vice -consul de Tunisie dans cette ville et malheureusement en fuite, par Mme Zoulaika Gharbi, qui déclare avoir été torturée par lui alors qu'il dirigeait le commissariat de police de Jendouba, en Tunisie, attire l'attention sur les pratiques semble-t-il courantes du régime dictatorial du président Zine el Abidine Ben Ali, au pouvoir depuis vingt-et-un ans et objet de la part des autorités françaises et de nombreuses personnalités politiques de notre pays de complaisances scandaleuses.

Le parti de l'In-nocence remarque que nombre de ceux qui soutiennent que la dictature, les régimes autoritaires et les atteintes à la liberté de penser et aux droits de l'homme sont inévitables dans les États du Maghreb ou dans les pays arabes ou musulmans en général parce que le libre jeu démocratique y amènerait pis encore sont en général ceux-là mêmes qui par cynisme ou par aveuglement encouragent ou permettent l'installation en France d'un type de société tout à fait voisin, et pour cause, de celui dont ils dressent, à juste titre, un si noir tableau.
Je pense qu'il n'y a pas que des gens malhonnêtes loin de là, pour demander aux occidentaux de bien vouloir les laisser se débarrasser des extrémistes qui les menacent.

Le régime du Shah ou de Ben Ali permis à des millions de musulmans de vivre dans une sécurité bien plus grande que les moments "démocratiques" de la révolution iranienne ou de l'affaiblissement de l'Etat algérien au moment de la montée du FIS.

Bien sur la solution n'est pas là, la solution ne peut etre que la sortie de la source de la violence, le désaveu de l'islam.

Mais il n'y a pas que des gens malhonnêtes pour penser que les mentalités sont telles là bas, que cette solution parait hors de portée, et que la seule solution abordable pour éviter les bains de sang, est de réprimer les extrémistes.
Ah, Maître ! Comme dirait Madame Elise, on ne va tout de même pas chipoter.
Pensez vous qu'avoir évincé le Shah et ses tortures a éliminé la torture en Iran ?

Au lieu de 300 victimes en trente ans de règne, il y a eu ... beaucoup plus.

Tout cela pour, en fait, faire le jeu d'Etats consommateurs de pétrole qui ne voulaient pas d'un Iran puissant et developpé et pensaient l'affaiblir en libérant Khomeiny.

Je pense que le Shah ni Ben Ali ni certaines forces dans ces pays utilisant la torture et la violence contre des extrémistes , ne sont pas forcément pire que notre intervention apparemment plus démocratique.

Il y a une marge entre approuver la torture et la peine de mort, d'une part, ce qu'il n'est pas question de faire, et d'autre part, éviter de faire le jeu de déstabilisations d'Etats, au profit de certains qui usent et useront au pouvoir d'une violence et d'une terreur bien plus grande.
Tout le choeur des islamistes pleurnichent contre la "dictature de Ben Ali" , dictature qui les empêche de mettre au pouvoir la leur, dans le vocabulaire islamiste, le mot "dictateur" désigne tout pouvoir s'opposant à la mise en application de la charia, un tel pouvoir étant nécessairement abusif et odieux puisqu'il s'oppose à la justice de dieu.

Pensez vous sérieusement qu'une majorité de tunisiens ne bénit pas ce Ben Ali de leur permettre de vivre dans la Tunisie d'aujourd'hui et pas dans un nouveau Iran ?



France – Tunisie – Procès



Un diplomate tunisien condamné par contumace à huit ans de réclusion criminelle en France

APA – Paris (France) Le diplomate tunisien, Khaled Ben Saïd, jugé lundi devant les assises du Bas-Rhin, a été condamné par contumace à huit ans de réclusion criminelle, a appris APA à Paris auprès des organisations de défense des droits de l’ homme qui s’étaient constituées parties civiles dans ce procès.

L’ancien vice-consul de Tunisie à Strasbourg (Est de la France) était jugé pour des actes de « tortures et de barbarie par personne dépositaire de l’autorité publique » commis en 1996 dans son pays sur la personne de Zoulaika Gharbi, une ressortissante tunisienne.

M. Ben Saïd était à l’époque commissaire de police dans la ville de Jendouba (Nord-ouest de la Tunisie) et aurait tenté, en usant de la torture, d’extorquer à sa victime des informations concernant son époux réfugié en France et soupçonné d’appartenir à El Nahdha, une mouvance islamiste hostile au président tunisien, Zine El Abedine Ben Ali.

La plaignante qui vit actuellement en France avec sa famille avait déposé en 2001 auprès des juridictions françaises alors que le diplomate tunisien était vice-consul de son pays à Strasbourg.

En son absence puisqu’ayant fui la France dès l’ouverture de l’information judiciaire, Khaled Ben Saïd a été reconnu coupable d’avoir donné des ordres à ses subalternes sans avoir directement participé à la torture de Mme Gharbi.

Il a ainsi été condamné à huit ans de réclusion criminelle par la cour d’assises qui, au nom du principe de la compétence universelle en la matière, s’est à nouveau déclarée compétente pour statuer sur cette affaire.


LD/mn/APA
"C'est une grande victoire pour moi et pour le peuple tunisien qui souffre. Surtout pour les femmes", a déclaré la victime, visiblement très émue, Zoulaika Gharbi,


Mais bien sûr, les femmes tunisiennes souffrent, cela se voit immédiatement quand on les rencontre, elles souffrent d'etre soumise à la "dictature" qui s'oppose au voile et leur donne des droits un peu trop égaux pour les docteurs de la charia ...

Quelle hypocrisie.
Je pense qu'il est plus utile d'aider le Pere Samuel et que votre parti pourrait le rencontrer, ainsi que Alain Finkielkraut.

En tout cas, il est certain que cela serait utile et irait dans le bon sens, alors que se mobiliser pour une cause comme celle, parait des plus hasardeux, autant que la défense des "droits" d'un Khomeiny.

Khomeiny aurait peut etre fini torturé en Iran, ou laissé au fond de sa campagne, si nous ne l'avions accueilli en réfugié ici. Le peuple iranien aurait vu nombre de morts dans des conditions atroces lui être épargnés.
16 décembre 2008, 20:23   Iran
Ce que nous dit Madame d'Eliseev me paraît sensé : mieux vaut le Shah que Khomeiny et Monsieur Ben Ali que les islamistes.

Or, instaurer la "démocratie à l'occidentale" au Maghreb reviendrait en fait à ouvrir un boulevard électoral à ceux-là.

Le Parti veut-il qu'on en arrive là, ou bien dispose-t-il d'une tierce solution qui, pour le moment, ne m'est pas venue à l'esprit ?

Le Parti ressemblerait-il à ces théories d'intellectuels qui vomissaient le régime iranien et soutenaient le noble vieillard à barbe blanche de Neauphle ?
Cette affaire m'apparait comme une grossière manipulation.

Si la France était vraiment opposée à la torture, ce n'est pas les autorités d'un pays sans pétrole, la Tunisie, ou les militaires laiques de Turquie, qu'elle viserait,
c'est le corps diplomatique des Etats de l'OCI qui pronent la charia, et ses peines inhumaines,
ce sont les mosquées financées ou animées par l'Arabie, l'Algérie qu'elle abattrait,
ce sont tous les islamistes réfugiées en France parce que fuyant ces mêmes pays, ou le Maroc, qu'elle leur renverrait en paquet cadeau, pour les mettre hors d'état de nuire, tant pour eux que pour nous.

La France a une compétence universelle, mais quels moyens d'enquête ?

La France ne devrait elle pas respecter aussi la présomption d'innocence, plutot que de donner des gages à des islamistes ?



J'ai définitivement refusé toutes relations avec Amnesty, quand à l'occasion d'une année des femmes, les prisonniers politiques qu'elle a mis en avant étaient des femmes d'islamistes !

Ce que montrent ces articles est pourtant parlant : à défaut de preuves et d'enquête, l'accusé est présumé coupable parce qu'il appartient à un régime à condamner.

et qui accuse ce régime ? Vincent Geisser ...


[www.20minutes.fr]

La victime de l'ex-vice-consul Khaled Ben Saïd se contredit



Il n'y avait personne hier dans le box des accusés de la cour d'assises du Bas-Rhin. Cette dernière jugeait selon la procédure du « défaut criminel » (ex-contumace) Khaled Ben Saïd, ancien vice-consul de Tunisie, en poste à Strasbourg entre 2000 et 2001. L'ex-diplomate doit répondre d'actes de torture qu'il aurait commis en octobre 1996 sur Zoulaikha Gharbi, dans un commissariat de Jendouba (nord-ouest de la Tunisie). Il est poursuivi en France en vertu du principe de « compétence universelle ».
La victime présumée a livré un témoignage confus, semant le doute sur la culpabilité de Ben Saïd. Elle a raconté que le vice-consul l'avait insultée et frappée avec un bâton. Puis, après avoir ordonné à ses hommes de la « déshabiller » et de la « torturer », Ben Saïd se serait éclipsé. Une déclaration qui a fait tiquer le président du tribunal, celui-ci relevant que, dans sa plainte, la plaignante affirmait que l'accusé avait participé à l'intégralité des faits. Le verdict était attendu dans la nuit.
A Strasbourg, Ludovic Meignin

[fr.news.yahoo.com]

Strasbourg, le procès de la torture en Tunisie
Hier, 16h04


Gilbert Reilhac Imprimer
Le procès pour torture d'un ancien diplomate tunisien, lundi devant la cour d'assises du Bas-Rhin, a tourné, en l'absence de l'accusé, à celui du système mis en place par le président Zine el Abidine Ben Ali. Lire la suite l'article
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Khaled ben Saïd, 46 ans, ancien vice-consul de Tunisie à Strasbourg, est jugé par défaut pour "actes de torture et de barbarie par personne dépositaire de l'autorité publique", des faits passibles de 20 ans de réclusion qui auraient été commis en Tunisie sur une Tunisienne.

C'est la seconde fois qu'une juridiction française doit se prononcer en vertu de la règle de compétence universelle, qui résulte d'une convention de l'Onu contre la torture de 1984 introduite dans le droit français en 1994.

"En Tunisie sous Ben Ali, on torture au nom des droits de l'homme et on viole les femmes en invoquant le droit des femmes", a déclaré le sociologue Vincent Geisser, pour souligner les contradictions d'un pouvoir soucieux de son image internationale.

La torture est devenue, selon ce témoin cité par la partie civile, quasi systématique en Tunisie dans les prisons et les commissariats, pour les détenus de droit commun comme pour les politiques.

"Elle est destinée à humilier et à diffuser la peur. C'est un mode de contrôle de la société", a ajouté ce chercheur du

CNRS.

Zoulaikha Gharbi, une femme de 44 ans, a porté plainte en mai 2001 contre le diplomate pour des faits commis, dit-elle, cinq ans auparavant.

"SYSTÈME VERROUILLÉ"

Le vice-consul, qui est rentré précipitamment en Tunisie quelques mois plus tard, dirigeait le commissariat de Jendouba où elle avait été conduite le 11 octobre 1996, après le départ pour la France de son mari, membre d'un mouvement islamiste interdit, "El Nahdha".

Elle aurait été giflée par Ben Saïd puis livrée à ses agents qui l'auraient à moitié dénudée et attachée par les mains et les pieds à une barre de fer dans la position du "poulet rôti", avant de la frapper, notamment sur les seins et les pieds.

La Ligue française des droits de l'homme et la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) sont parties civiles.

Deux autres témoins ont souligné les difficultés de lutter contre la torture en Tunisie, où le président Ben Ali est en place depuis 21 ans.

"C'est un système verrouillé. Il n'y a rien qui aide à combattre ce fléau. Les médias sont verrouillés, les juges sous tutelle", a déclaré Silhem Bensedrine, porte-parole en Autriche du Conseil des libertés, une ONG tunisienne.

"S'il n'avait pas le soutien de certains pays occidentaux, le régime pourrait changer", a estimé Radhia Nasraoui, avocate à Tunis et militante des droits de l'homme de renom.

Seul représentant de l'accusé, Me Olivier Salichon a soulevé l'incompétence du tribunal, pour des raisons de procédure et aussi en estimant que les faits de torture, qui fondent la compétence universelle du tribunal, n'étaient pas constitués.

Il a dénoncé "la volonté des parties civiles de faire de ce procès le procès de l'Etat tunisien".
"Un Etat ne peut pas juger un autre Etat", a-t-il dit.
La cour d'assises a décidé de joindre la question au fond.
Le verdict doit être rendu dans la soirée.
Edité par Gilles Trequesser
- ©2008 20 minutes


SI VOUS VOULEZ VOIR LA PHOTO DE LA VOILEE, c'est ici :

[www.lejdd.fr]

Mardi 16 Décembre 2008

Torture: Un Tunisien condamné
Par Flore GALAUD
leJDD.fr

Un ancien diplomate tunisien a été condamné lundi en son absence à huit ans de prison par la cour d'assises du Bas-Rhin, pour actes de torture et de barbarie. La plaignante, une ressortissante tunisienne, assure avoir été torturée en 1996 par Khaled ben Saïd, alors commissaire de police. C'est la première fois qu'un diplomate qui a commis de tels actes dans son pays est jugé en France.


Zoulaikha Gharbi assure avoir subi deux jours de tortures en Tunisie lors d'un interrogatoire de police en 1996. (Maxppp)
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Le tabou de la torture en Tunisie en passe d'être levé? Un premier pas vient en tout cas d'être franchi avec la condamnation lundi à huit ans de prison d'un ancien vice-consul tunisien pour actes de tortures et de barbarie dans son pays, prononcée par la cour d'assises du Bas-Rhin (Alsace). Un jugement inédit, mais tout à fait valide: ce verdict a en effet été rendu en vertu du principe de compétence universelle, un principe fondé sur la Convention de New-York de 1984. Ratifiée par la France, ce point prévoit que toute personne soupçonnée de torture ou de barbarie à travers le monde peut être jugée si elle se trouve sur le territoire français. L'ancien diplomate risquait vint ans de prison pour "actes de torture et de barbarie par personne dépositaire de l'autorité publique". Il était en effet commissaire de police à l'époque des faits. Mais les juges l'ont seulement reconnu coupable d'avoir donné l'ordre à ses hommes de torturer une femme. Le ministère public avait pour sa part requis l'acquittement, faute de preuves, un résultat notamment lié à l'absence de coopération dans cette instruction de la part de la Tunisie. L'accusé, Khaled ben Saïd, 46 ans, était poursuivi par une tunisienne de 44 ans. Zoulaikha Gharbi, mère de cinq ans, affirme avoir été torturée pendant deux jours par l'accusé en octobre 1996 dans un commissariat de Jendouba, situé dans le nord-ouest du pays. A l'époque des faits, Zoulaikha est entendue par la police tunisienne qui est à la recherche de son mari, Mouldi Gharbi, un "terroriste notoire" selon Tunis qui est soupçonné d'appartenir à un courant religieux islamique prohibé. Pour la faire parler, les policiers lui retirent de force son foulard et la suspendent à une barre métallique. Elle aurait alors été frappée, insultée, et aurait subi des attouchements. Une expérience éprouvante qu'elle dit n'avoir jamais pu chasser de sa mémoire. Pendant l'audience, Vincent Geisser, chercheur du CNRS, a fermement rappelé que "la torture est une pratique d'Etat" en Tunisie.

La torture, un "mode de contrôle de la société"

En 2001, Zoulaikha, réfugiée en France depuis 1997, apprend par hasard que Khaled ben Saïd vient d'être nommé vice-consul de Tunisie à Strasbourg. D'abord sous le choc, elle se décide rapidement à porter plainte contre lui. Khaled ben Saïd prend aussitôt la fuite. Un mandat d'arrêt international est lancé en 2002, sans succès. Khaled ben Saïd n'a jamais répondu à aucune convocation du juge d'instruction. Silence également du côté des autorités tunisiennes: la justice du pays n'a jamais répondu à une seule commission rogatoire internationale lancée par un magistrat français. Les parties civiles décident alors de mettre en demeure le juge d'instruction afin de passer outre l'absence de réquisitions du procureur et de renvoyer Khaled ben Saïd devant la cour d'assises.

Depuis le début de l'affaire, l'accusé, qui ne s'est jamais présenté, nie farouchement les faits par l'intermédiaire de son avocat. Ce dernier assure d'ailleurs que toute cette procédure judiciaire est en réalité "un procès politique". "Mon client est un pion utilisé pour atteindre l'Etat tunisien", a ainsi affirmé Me Olivier Salichon devant la presse. Pour la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) et la Ligue des droits de l'homme (LDH), qui s'étaient constituées parties civiles, la portée de ce procès est toute autre: "Ce procès devrait permettre de briser le tabou du recours habituel de la torture en Tunisie", expliquent conjointement les deux organisations. "C'est l'ultime recours pour la plaignante d'espérer obtenir justice au terme d'une procédure équitable". Car ce procès a aussi été celui de tout un système mis en place depuis plus de vingt ans par le président Zine el Abidine Ben Ali. "En Tunisie, sous Ben Ali, on torture au nom des droits de l'homme et on viole les femmes en invoquant le droit des femmes", a également expliqué devant la cour Vincent Geissier. Cette pratique "est destinée à humilier et à diffuser la peur". Avant d'ajouter : le recours à la torture, "c'est un mode de contrôle de la société".


[www.boursorama.com]
Associated Press le 15/12/2008 22h47

Un ex-vice consul tunisien jugé devant les assises du Bas-Rhin pour tortures et actes de barbarie
En vertu du principe de compétence universelle, la cour d'assises du Bas-Rhin a jugé lundi, en l'absence de l'accusé, un ex-vice-consul de Tunisie à Strasbourg pour des faits de tortures et actes de barbarie qu'il aurait commis en Tunisie alors qu'il était fonctionnaire de police. L'avocat général a requis l'acquittement faute de preuves.

Le principe de compétence universelle se fonde sur la Convention de New York de 1984, ratifiée par la France, qui prévoit que toute personne soupçonnée de torture peut être poursuivie si elle se trouve sur le territoire français.

L'accusé, Khaled ben Saïd, 46 ans, est poursuivi par une mère de famille tunisienne de cinq enfants, âgée de 44 ans. Zoulaikha Gharbi affirme avoir été torturée dans un commissariat de Jendouba, une localité de l'ouest tunisien, par l'accusé, alors commissaire de police. Les faits se seraient déroulés pendant deux jours, en octobre 1996.

L'intéresse, qui encourt 20 ans de réclusion criminelle par défaut criminel (ex-contumace), nie les faits. "C'est un procès politique", a accusé son avocat, Me Olivier Salichon, devant la presse. "Mon client est un pion utilisé pour atteindre l'Etat tunisien".

Pendant l'audience, Vincent Geisser, chercheur du CNRS, spécialiste de la Tunisie, a affirmé "que la torture est une pratique d'Etat".

Pour la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) et la Ligue des droits de l'homme (LDH), "ce procès devrait permettre de briser le tabou du recours habituel de la torture en Tunisie". "C'est l'ultime recours pour la plaignante d'espérer obtenir justice au terme d'une procédure équitable", soulignent les organisations.

Les faits sont ceux rapportés par la victime présumée. Khaled ben Saïd n'a jamais répondu aux convocations du juge d'instruction strasbourgeois qui a lancé contre lui un mandat d'arrêt international le 15 février 2002. La justice tunisienne n'a pas répondu non plus à une commission rogatoire internationale lancée par un magistrat français.

La police tunisienne aurait interrogé Zoulaikha Gharbi, selon les dires de la ressortissante tunisienne, de façon très brutale: elle voulait savoir où se trouvait son mari Mouldi Gharbi, soupçonné d'appartenir alors à une mouvance religieuse islamique interdite. Il est réfugié politique en France depuis 1993. Un policier aurait retiré à Zoulaikha Gharbi son foulard avec un bâton, elle aurait été suspendue à une barre selon la torture dite du "poulet rôti", frappée, giflée, insultée et aurait subi des attouchements.

En 2001, Zoulaikha Gharbi, réfugiée en France depuis 1997, apprend que Khaled ben Saïd est nommé à Strasbourg comme vice-consul. En mai 2001, elle porte plainte contre lui. Son avocat, Me Eric Plouvier, adresse une lettre dans laquelle il craint "la fuite du suspect". C'est chose faite. Le mandat d'arrêt suit, il est trop tard. Le 29 septembre 2005, les parties civiles mettent en demeure le juge d'instruction de passer outre l'absence de réquisitions du procureur et de renvoyer Khaled ben Saïd devant la cour d'assises.

Le 16 février 2007, le juge d'instruction délivre une ordonnance de mise en accusation. "C'est la première fois qu'un diplomate répond de faits de tortures commis dans son pays et jugé en France", a souligné satisfait, Me Plouvier.

Dans un communiqué transmis lundi à l'Associated Press, les autorités tunisiennes ont dénoncé "une affaire montée de toutes pièces et instrumentalisée par les milieux intégristes à des fins de propagande et de désinformation contre la Tunisie".

Qualifiant Mouldi Gharbi de "terroriste notoire", Tunis déclare qu'il a été arrêté le 24 juin 1995 à Paris, suite à son implication dans "l'affaire de Perpignan" (réseau terroriste démantelé en 1994 en France)" et qu'il a été "condamné en 1998 en France à deux années d'emprisonnement, dont une année de sursis, et ce, pour appartenance à un groupe de malfaiteurs dans le but de perpétrer des actes terroristes". AP
xbez/cre/pas/cr


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"démocratie à l'occidentale" au Maghreb

Dans un pays musulman, la "démocratie à l'occidentale" est de toute façon très difficile, car le musulman doit surveiller et punir l'autre musulman, c'est la dictature de tous contre tous.

On ne pourra changer cela qu'en discréditant l'islam.

C'est pourquoi, si je ne crois pas à un "islam modéré" ni à des "penseurs musulmans modérés", je suis convaincue qu'il y a dans les pays musulmans, des athés ou agnostiques ou des "musulmans par habitude" qui souhaitent instaurer la démocratie véritable, et qui constatent qu'ils n'ont pas d'autres moyens pour s'en rapprocher, pour protéger la population y compris d'elle-même, que d'employer la violence contre les musulmans convaincus.
Et je pense qu'il faut s'abstenir de les en empêcher.
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 21:35   Re : La dame de fer
La philosophie politique de Mme Elisseievna est fort pragmatique : la dictature, la torture et la violence terroriste sont tout à fait envisageables, dans la mesure où elles nous permettront de nous débarrasser des dictatures islamistes, des tortionnaires islamistes et des terroristes islamistes.
La guerre et ses moyens sont envisageables et nécessaires contre les musulmans militants, qui appliquent eux les méthodes de la guerre pour l'instauration de la charia, c'est à dire la soumission des non-musulmans, et la fin de l'indépendance et des libertés des français non musulmans.
Le mari :

[209.85.129.132]

Encadré

Mouldi Gharbi est originaire de la région de Jendouba. Il a exercé comme enseignant pendant onze ans en Tunisie. Il a connu la torture et la clandestinité avant de venir en France où il obtint le statut de réfugié, ayant été condamné à deux reprises par contumace pour appartenance à une organisation non reconnue [5]fut rejoint au terme d’une grève de la faim en 1997 par son épouse, Zoulikha Mahjoubi[6] et ses cinq enfants auxquels la police tunisienne venait de rendre leur passeport, Ben Ali étant en visite officielle à Paris. En 1995, il avait été interpellé et mis en examen pour "association de malfaiteurs", et écroué. Il passe une année en détention préventive. L’OFPRA, très sourcilleux, on l’a vu, sur les questions de sécurité, lui accorde l’asile en 1996, soit pendant sa détention. Il comparait libre en novembre 1997 et est condamné à deux années d’emprisonnement, dont une avec sursis, (non assorties d’une Interdiction du Territoire Français). A sa surprise, et à la notre, il fit l’objet le 27 juillet 1998 d’un Arrêté Préfectoral d’Expulsion, sa présence constituant " une menace grave pour l’ordre public", auquel la Commission d’Expulsion donna le 15 septembre suivant un avis défavorable. Mais la Commission n’est que consultative et l’arrêté fut maintenu, transformé en assignation à résidence à son domicile parisien, eu égard à la qualité de réfugié de Mouldi Gharbi qui fut prié de se trouver un pays d’accueil. Une autre affaire Karker en somme, avec ses conséquences matérielles et morales incommensurables : assignation, vexations, droits sociaux supprimés pour une famille nombreuse qui a fuit l’inacceptable en Tunisie pour faire les frais de la raison d’Etat en France.

Mouldi Gharbi a perdu son recours devant le tribunal administratif.


[209.85.129.132]

Mouldi Gharbi, a Tunisian refugee, was assigned to residence in 1998 in his Paris apartment after the Paris prefect ordered his expulsion on the grounds he presented a "grave threat to public order."Gharbi had been granted refugee status while in pretrial detention on association de malfaiteurs charges and was thus protected from expulsion.He was eventually sentenced to one year in prison-time already served pretrial-and was not given a criminal deportation order.Gharbi, a tailor with an atelier on the Champs-Elysees, was granted authorization to work in 2004.[221]
Utilisateur anonyme
17 décembre 2008, 12:06   Re : On ne change pas une formule qui perd !
Citation

Ce que nous dit Madame d'Eliseev me paraît sensé : mieux vaut le Shah que Khomeiny et Monsieur Ben Ali que les islamistes
.
Vous devriez lire L'Immeuble Yacoubian, cher jmarc, il explique très bien pourquoi ce sont les régimes autoritaires en place dans les pays arabes - où une minorité s'enrichit et se goberge aux dépens de l'ensemble de la population et où les droits des individus sont quotidiennement bafoués - qui sont la cause première du développement du fanatisme islamique.
La position de qui vous savez (chut ! je crains un nouveau déluge de blabla...), selon laquelle, comme l'a parfaitement résumée Alexis, la dictature, la torture et la violence terroriste sont tout à fait envisageables, dans la mesure où elles nous permettront de nous débarrasser des dictatures islamistes, des tortionnaires islamistes et des terroristes islamistes, est tout simplement démentie par la réalité historique : le régime du Shah est tombé aux profit des islamistes, d'autres régimes corrompus suivront.

Pour votre information ce bref résumé :
Citation

L'Immeuble Yacoubian
de Alaa El Aswany

Catégorie(s) : Littérature => Arabe


L' immeuble Yakoubian, représentation de l'ordre social à différentes époques de l'histoire récente de l'Egypte , abrite les amours du vieux Zaki bey Dessouki, aristocrate, architecte d'éducation et de culture françaises, sous la protection d'Abou Kharwa, son serviteur au dévouement intéressé.
L'histoire de l'édification et de l'occupation de cet immeuble recoupe celle de l'Egypte depuis Nasser jusqu'au "Grand Homme" qui préside actuellement aux destinées du pays. Construit pour l'ancienne classe de nababs, occupé par les nouveaux riches et profiteurs du régime, il est déserté par ceux-ci lors de la libéralisation de l'économie entamée sous Sadate et est maintenant occupé par des bureaux et un magasin de meubles.

L’ ancien système beycal était fondé sur l'autorité, la hiérarchie stricte, des valeurs partagées et acceptées par tous, la religion cimentant tout cela. Ce qui est resté de ce système a survécu à Nasser, tout comme la nomenklatura dans l'ex URSS, et a la mainmise absolue sur les circuits économiques. La corruption et la confiscation au profit d'une classe de la part la plus importante de la manne économique rejette la plus grande partie de la population dans la misère.


De cet immeuble donc, la terrasse est le haut lieu de la vie d'un petit peuple cairote qui, des domestiques, premiers occupants, aux paysans et leurs familles récemment arrivés, habite ce lieu improbable comme d'autres squattent le grand cimetière.

Les personnages du roman y vivent pour certains, s'y croisent pour d'autres et l’immeuble agit sur eux comme un port ou l'on est appelé à passer de temps à autres.

Aswany excelle dans la création de personnages universels, presque des archétypes, et notre surprise est de découvrir que ces Egyptiens pourraient être nous. Finalement oui des archétypes, tant la comédie humaine se joue là dans le même registre, avec les mêmes caractères que par ici. Il y a des salauds, des riches des pauvres (surtout des pauvres) des gens abjects innocemment, et d'autres qui sont perdus, déboussolés. Des bons et des méchants, car c’était le dessein d’Allah qu’il en fût ainsi. Tout ce petit monde est truculent avec bonheur, méchant sans fureur et humain, humain, humain.
Les femmes y sont subtiles, suaves et mènent souvent par le bout (du nez ?) des hommes qui ne demandent que ça.

Le pont établi entre la culture française et la culture arabe - les lettrés égyptiens sont férus de la nôtre - doit nous aider à comprendre ce peuple Egyptien et au delà tout, allez pourquoi pas, le monde arabo-musulman.
La rapidité des bouleversements qui ont travaillé cette société restée traditionnelle même à l'ère coloniale permet peut-être d'en expliquer le malaise, et c’est là le fonds et le décor où évoluent ces êtres truculents, attachants pour lesquels l’auteur a, on le sent, une réelle tendresse.

Le jeune Taha, qui a fait, malgré sa position de fils du gardien de l'immeuble, des études et échoue à l'examen d'entrée à l'école de police uniquement parcequ'il est fils de gardien d'immeuble, sera attiré par les sirènes de l'islamisme et tenté par le terrorisme. Ainsi vont les évènements, qu’une injustice précipite vers le malheur.
L' officier de police qui le torture l'appellera "mon fils".
Ah, parce que les régimes et partis islamistes ne sont pas corrompus ? Première nouvelle. Pas plus corrompus que le Hamas ou qu'un état comme l'Arabie saoudite, le terrorisme et le fanatisme religieux en plus.
Le fanatisme se developpe parce que certains veulent être califes a la place du calife, et que Islam iznogoud.

L'islam est un génial instrument de conquete du pouvoir , dans les pays musulmans où les aspirants à la corruption visent la place des corrompus en poste, et de plus, la "oumma" est aujourd'hui excitée par la conquete de l'occident.

Le régime du Shah est tombé avec l'aide des gouvernements occidentaux qui voulaient affaiblir l'Iran, et des fadas occidentaux qui ne comprenaient rien au peuple iranien et à ses croyances :

comme disait le Shah " donnez moi le peuple suédois, et je gouvernerai comme le Roi de Suède."
Utilisateur anonyme
17 décembre 2008, 13:09   Re : Rien de nouveau sous le soleil
Ce n'est pas la question, Cassandre. Lorsque un régime politique fondé sur l'injustice et l'oppression ne laisse aucun espoir à la majorité de la population de mener une vie décente, les sirènes des mouvements extrêmistes tournent aisément la tête à de nombreux désespérés. Hier le communisme, aujourd'hui l'islam radical.
Ce n'est pas la misère qui rend fanatiques des jeunes bien éduqués des classes moyennes, c'est le pétrole, le fanatisme et ses sirènes,

parce que la Oumma est maintenant riche du pétrole et a les moyens des ambitions que le fantome de Mahomet lui souffle.

Les pays occidentaux trop gourmands ont mis à bas le Shah de Perse, au lieu d'accepter un jeu gagnant-gagnant.

Les peuples de la oumma, de toutes les classes, sont excités par la conquête de l'occident, et prêts à passer sur leurs dirigeants plus raisonnables.

Contribuer à déstabiliser ces dirigeants là, ou ces forces raisonnables là dans les pays musulmans, en les empêchant de détruire les "prêcheurs", est la pire des erreurs que nous puissions faire aujourd'hui.
Voilà ce qu'écrivait il y a 150 ans Burckhardt!

22. LE DESPOTISME DE L’ISLAM.

Toutes les religions sont exclusives, mais tout spécialement l’Islam ; il est devenu très vite un Etat qui semblait ne faire qu’un avec la religion. Le Coran est un code religieux et laïque. Ses prescriptions embrassent tous les domaines de la vie, ainsi que le dit Döllinger, et gardent une immuable rigiditè. La mentalité des Arabes impose son étroitesse à une foule de nations et les transforme à tout jamais (vaste et profond asservissement des esprits !). C’est là la force propre de l’Islam.

En même temps, la forme de son empire universel aussi bien que celle des Etats qui s’en détachent petit à petit ne peut être que celle d’une monarchie despotique. D’ailleurs le fondement et le prétexte de toute son existence, la guerre sainte et la conquête éventuelle du monde, ne souffrent pas d’autre forme, et les peuples soumis, tels que les Byzantins ou les Sassanides, n’offraient pas d’autre tradition que l’absolutisme. Et, bien vite, se manifeste le vulgaire «sultanisme».

Ce n’est guère que lorsque éclate à nouveau la véritable guerre de religion que l’Islam reprend par moment quelque éclat. Alors surgissent des chefs qui ne vivent que pour la cause ; alors la communauté des Musulmans, bien qu’elle ne puisse ni voter ni élire, redevient la maîtresse de l’Etat. Alors, comme ce fut le cas de Nour ed-Din, le prince n’est que le trésorier des Croyants. Et dans les batailles il ne cherche que le martyre.

Mais, aussitôt que cet élan a cessé, c’est le despotisme ordinaire qui réapparaît. L’Islam tolère la prospérité matérielle et parfois la désire, mais il n’accorde jamais au profit une vraie sécurité. Il lui arrive de prendre plaisir à la culture de l’esprit, mais d’autre part les préceptes religieux lui tracent des sentiers dont elle ne peut sortir. Il exclut totalement le «progrès» moderne de l’Occident, et cela sous ses deux formes, l’Etat constitutionnel et le développement illimité du commerce et de l’industrie. C’est ainsi que, contrairement à l’Occident, il garde sa vigueur et qu’il èvite deux écueils : 1°) la transformation de l’Etat constitutionnel en un Etat majoritaire, 2°) la course générale après les places et le travail n’ayant pour but que les jouissances. – Il a appris, il est vrai, à faire des emprunts, mais s’il en vient à rejeter un jour tout le système du crédit et à faire banqueroute, la grande masse de la population ne s’en apercevra peut-être même pas.

23. L’ISLAM ET SES EFFETS.

Mahomet donne bien sa mesure par sa façon matérielle de dépeindre l’au-delà.
L’Islam est une religion peu élevée, ne faisant guère appel à des sentiments profonds, quoiqu’elle puisse s’allier à l’ascétisme et à la ferveur religieuse qu’elle trouve à l’occasion chez tel ou tel peuple.

Ce qui est très particulier et qu’on ne rencontre guère ailleurs dans l’histoire des religions, c’est l’immense orgueil qu’elle inspire à ses adhérents, le sentiment d’une supériorité absolue par rapport à toutes les autres, qui la rend complètement rebelle à quelque influence que ce soit, - et cela malgré l’absence de toute vraie culture et le manque de jugement dans la conduite ordinaire de la vie.

Le despotisme de l’Etat, qui, des califats, a passé dans les territoires issus de leur démembrement, a eu pour conséquences d’autres traits de caractère. Si l’on peut constater çà et là un vif attachement pour le pays, c’est-à-dire pour le cadre et les habitudes de l’existence, il n’y a pas de véritable patriotisme, d’enthousiasme pour l’ensemble de la nation, ou même de l’Etat (la langue n’a pas de mot signifiant «patriotisme»). L’avantage, c’est que le Musulman se sent partout chez lui dans le monde islamique. L’appel à la guerre ne se fait donc pas au nom d’une patrie politique, mais uniquement au nom de la foi, «ed-Din». Celui qui prêche la guerre sait que ses auditeurs ne peuvent être entraînés que par le fanatisme, alors même que le but réel de la guerre n’a rien à voir avec la foi.

Mais il est d’autres faits qui, du moins pour l’essentiel, résultent du despotisme : en toutes choses, on préfère à la voie droite les chemins tortueux ; on tergiverse, on tire tout en longueur ; au lieu d’avouer franchement ses motifs, ce qui passerait pour de l’arrogance, on recourt à la flatterie et aux intrigues pour atteindre son but ; partout on se mèfie les uns des autres : le mobile par excellence, l’ègoïsme, vise moins les honneurs et les distinctions que l’argent et le profit ; aucune reconnaissance pour les bienfaits reçus.

Parmi les causes de l’esclavage dans l’Islam, il faut compter notamment l’usage du harem, qui ne saurait exister sans eunuques et sans serviteurs noirs. Ceux-ci ont toutefois un sort plus enviable que les Noirs employés naguère dans les plantations américaines. L’eunuque est le meilleur ami du maïtre ; il est craint des femmes qui recherchent la faveur de ce dernier. Les domestiques noirs sont traités comme les enfants de la maison et ont un rang bien supérieur à celui de leurs camarades arabes, les «chadams».

La meilleure preuve de la puissance qu’exerce le despotisme de l’Islam est le fait qu’il pu annihiler tout le passé des peuples qui se sont convertis à lui, coutumes, religion, manière de voir les choses et de les imaginer. Il n’est arrivé à ce résultat qu’en leur inoculant un nouveau sentiment de supériorité religieuse qui a été plus fort que tout et les a amenés au point d’avoir honte de leur passé.
17 décembre 2008, 16:13   Re : Rien de nouveau sous le soleil
"Ce n'est pas la question, Cassandre. Lorsque un régime politique fondé sur l'injustice et l'oppression ne laisse aucun espoir à la majorité de la population de mener une vie décente, les sirènes des mouvements extrêmistes tournent aisément la tête à de nombreux désespérés. Hier le communisme, aujourd'hui l'islam radical."

Et avant- hier le nazisme. Et pour en finir il a fallu bombarder Dresde et Cologne et balancer deux bombe atomiques sur le Japon. De même pour en finir avec le terrorrisme à Alger, il a fallu pratiquer la torture qui a été une barbarie sélective, relative, comparée à la barbarie absolue du FLN. Et ce qui dérange les belles âmes c'est que la bataille d'Alger a été couronnée de succès. De plus, l'Arabie saoudite, pays phare de l'islam, et les émirats pratiquent depuis toujours un islam radical pour la bonne et simple raison que l'islam lui-même n'est autre que radical. Il ne s'est pas imposé en proposant un projet de société plus juste ou plus humain que celui des sociétés antérieures mais par la terreur. Enfin il est impossible que la misère dont souffrent les populations dans les pays musulmans et qui est en grande partie la conséquence de l'islam soit guérie par ... l'islam, radical ou non. On pense au type qui boit pour oublier qu'il boit. Dans un cas pareil il ne reste plus qu'à désintoxiquer par la force et le coup de pied au c...
Utilisateur anonyme
17 décembre 2008, 17:38   Re : Rien de nouveau sous le soleil
Cassandre écrivait:
On pense> au type qui boit pour oublier qu'il boit.

trop drôle, enfin tristement drôle

les musulmans croient que l'islam est la solution, or l'islam rend misérable, et incapable de voir que l'islam est un problème, étant misérables , ils cherchent toujours plus d'islam, croyant toujours que l'islam est la solution ...
Citation
Et avant- hier le nazisme. Et pour en finir il a fallu bombarder Dresde et Cologne et balancer deux bombe atomiques sur le Japon. De même pour en finir avec le terrorrisme à Alger, il a fallu pratiquer la torture qui a été une barbarie sélective, relative, comparée à la barbarie absolue du FLN.

Il faudra qu'à l'occasion je mette en ligne les arguments du colonel Argoud en faveur de la torture. C'est assez convaincant mais cela devrait choquer pas mal de gens sur ce forum et hors forum aussi.
Apologie de crime ... non merci.

Je voudrais juste souligner pour montrer que l'enfer est pavé de bonnes intentions, que si la France laissait simplement les Algériens s'arranger entre eux sans soutenir les plus extrémistes au nom des droits humains, Gharbi n'aurait pas eu l'asile politique qu'il ne méritait pas, et les autorités algériennes n'auraient pas eu à s'en prendre à sa femme pour le trouver.
Utilisateur anonyme
17 décembre 2008, 17:55   Re : Prochainement sur cet écran
C'est assez convaincant mais cela devrait choquer pas mal de gens sur ce forum et hors forum aussi.

Ce Rogemi, c'est vraiment le roi du teasing !
Inutile de dire que je suis, comme souvent, en accord avec Cassandre.

La position du Parti me fait penser à cette phrase :

"Ils avaient les mains blanches, mais ils n'avaient pas de mains".
Citation
Ce Rogemi, c'est vraiment le roi du teasing !

Teasing non mais ... je mets l'extrait en ligne mais accrochez vous fermement à votre chaise, cher Alexis, et surtout ne me jetez pas la première pierre.

Voilà à propos de la torture et de l'application de la peine de mort ce qu'en dit le colonel Argoud qui vient de prendre la responsabilité du sous secteur Arba/Rivet. Il explique sa doctrine:

"Au terme de longs débats intérieurs, je choisis: Je procéderai à des exécutions capitales et publiques.

Quoi que puisse prétendre une intelligentsia occidentale décadente, la peine de mort conserve au xxe siècle comme à toutes les époques, davantage encore peut-être, son pouvoir de dissuasion. Condamner des terroristes à la prison est une plaisanterie, mais une plaisanterie qui coûte cher . D'ailleurs, les lois de la guerre, communément reconnues en Occident, ne prévoient-elles pas l'exécution sans jugement des partisans en civil, pris les armes à la main? L'Algérie n'est pas en guerre, rétorqueront les casuistes. Mais ce n'est là qu'un pur alibi administratif. Je fusillerai les grands coupables. Ma justice sera donc juste. Elle répondra ainsi au premier critère d'une justice chrétienne. J'exposerai leurs cadavres comme le faisait Mustapha Kémal, non pas mû par je ne sais quel sadisme, mais pour accroître la vertu d'exemplarité. En revanche, je laisserai en liberté tous les autres délinquants. J'éviterai ainsi de remplir les centres d'hébergement, qui sont de véritables officines de la rébellion. Les exécutions capitales, dès lors qu'elles concernent des assassins, des incendiaires, des terroristes sans uniforme, ne présentent pas pour moi de problèmes sur le plan spirituel, si elles en offrent sous celui du civisme.

Mais la recherche du renseignement et la torture?

La torture a très mauvaise presse, ne serait-ce que par les odieux souvenirs de la Question sous l'Ancien Régime, de la Gestapo ou la Guépéou. Mais elle est un acte de violence au même titre que la balle du fusil, l'obus, le lance-flamme, la bombe, le napalm ou les gaz. Où commence la torture? au coup de poing? à la menace de représailles? à l'électricité? Elle se distingue des autres procédés en ceci qu'elle n'est pas anonyme. L'obus, la bombe, le gaz sont le plus souvent aveugles. La torture met, face à face, le bourreau et sa victime. Celui-là a au moins le mérite d'opérer à visage découvert.

Le général de Bollardière a passé une partie de sa vie à exterminer son prochain. Je ne lui reproche pas. J'en ai fait autant. Il ne connaîtra jamais l'identité de la plupart de ses victimes. Les aviateurs qui ont détruit Stuttgart, Hambourg, Berlin ou Dresde ne connaîtront jamais les leurs. Est-ce là pour eux un gage de supériorité morale? Certes, dans la torture la victime est désarmée, mais les habitants des villes bombardées ne le sont-ils pas?

Qu'on m'entende bien. Je ne veux en aucune manière faire l'apologie de la torture. La torture, encore une fois, est un acte de guerre, aussi abominable que la guerre, mais pas plus qu'elle. Je prétends simplement que par sa nature même elle peut devenir un acte de justice, dans la mesure où elle frappe des coupables; alors que les autres actes de guerre, sous couleur de légitime défense, ne sont souvent que des gestes de représailles collectives, aveugles et partant immoraux. Je veux ensuite dénoncer les professeurs de vertus, pharisiens ou rêveurs, dont les divagations constituent pour les nations l'invitation la plus directe à s'acheminer vers leur perte.

Finalement, deux critères fixent pour moi les limites à ne pas dépasser:
- la violence ne sera autorisée que lorsque la culpabilité du prévenu aura été démontrée;
- elle devra respecter l'intégrité physique et morale de la personne humaine.

Les procédés utilisables seront définis d'une manière précise.

Le général de Bollardière affirme qu'il est impossible de faire respecter des limites dans ce domaine. Là encore, je suis en complet désaccord avec lui. C'est un problème d'autorité. Dans le déchaînement de violence qu'est la guerre, il y a toujours eu des armées qui obéissaient à leurs chefs et respectaient certaines règles, et des hordes qui n'en respectaient aucune.
Les restrictions que je m'impose, je le sais, tombent sous le coup des critiques de Clausewitz. Elles vont me handicaper par rapport à l'adversaire. J'espère compenser ce handicap grâce à la supériorité de mes moyens militaires.

Tel sera en bref le cadre général de mon action. Pendant plus d'un an, pendant lequel j'exercerai le commandement du sous-secteur, j'appliquerai ces méthodes. Je confierai la tâche du recueil des renseignements à des officiers particulièrement sûrs et équilibrés. Je serai le seul à prendre la décision des exécutions capitales.

Copié dans Antoine Argoud, La décadence, l'imposture et la tragédie, Fayard 1974, ISBN 2-213-00148-0."
| 22.12.2008 . La République algérienne démocratique et populaire acquiert, pour 30 millions de francs, une propriété à Pregny-Chambésy. Cela afin d’établir le nouveau quartier général de sa mission permanente auprès de l’ONU.

Derrière ces quelques lignes, il y a bien plus. A vrai dire, tout un ballet diplomatique s’y dissimule. Une source policière, étayée par un haut fonctionnaire du Département fédéral de justice et police (DFJP), en tire une équation: «On a troqué la sécurité des Genevois contre des intérêts économiques.»

Ces derniers mois, la Tribune s’est largement fait l’écho des problèmes causés par des délinquants multirécidivistes algériens.

. Berne voudrait renvoyer ces persona non grata. Pour cela, un laissez-passer, individuel, doit être délivré par le pays d’origine. Mais l’Algérie s’y refuse tant que d’anciens terroristes du Groupe islamique armé et du Front islamique du salut ne lui reviennent pas. Au moins une demi-douzaine de gros bonnets vivraient en Suisse, dont un à Genève. Mais la Confédération répugne à son tour, estimant que la vie de ces personnes serait mise en danger.
Dans cette affaire, je trouve que les Algériens ont raison : si on ne leur rend pas leurs terroristes, afin qu'ils puissent les mettre hors d'etat de nuire et assurer la sécurité des Algériens, pourquoi se préoccuperaient ils donc de la sécurité des Suisses ?
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