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Cherchez la femme... pas l'Islam

Envoyé par Ostinato 
29 décembre 2008, 14:32   Cherchez la femme... pas l'Islam
Dans un article du Monde un sociologue fournit une nouvelle pierre dans l'édification de la vulgate : Depuis quelques années il existe une ghettoïsation, avec création d'une contre-société pour échapper aux horribles discriminations de la société à l'égard de cette population. Rien d'original direz-vous. Mais ce qui suit est plus original :

Vous faites un lien entre l'existence de ces ghettos et la détérioration des rapports hommes-femmes. Pourquoi ?

Les questions sexuelles et raciales sont complètement imbriquées et se nourrissent les unes les autres. Aujourd'hui, en France, la féminité permet en effet d'échapper au racisme, au moins en partie. Lorsqu'on interroge des filles, elles disent souvent : "Avec une minijupe et les cheveux lisses, je rentre partout." De leur côté, les garçons nous racontent que les filles peuvent entrer en boîte de nuit mais pas eux. Cette expérience se traduit par un profond sentiment d'humiliation pour les hommes qui perçoivent l'émancipation des femmes comme une démonstration supplémentaire de leur relégation, et la "féminité" comme une trahison. Du coup, ils tendent à se replier sur les modes sociaux traditionnels, sur les rôles familiaux rigides où chacun a une place prédéfinie. On les voit ainsi se crisper autour de la définition de la masculinité la plus paternelle et la plus virile pour défendre leur place.

Au final, tout cela renvoie à la nature profonde du ghetto, enfermement subi mais aussi mode de protection vis-à-vis d'une société qui exclut ses habitants. Le ghetto est donc un univers de stéréotypes d'où chacun cherche à s'échapper mais dont tout le monde est complice.
29 décembre 2008, 14:48   Re : Cherchez la femme... pas l'Islam
Il serait amusant de faire le catalogue de toutes les excuses qu'une sociologie molièresque trouve aux cpf . Il n'y manquerait plus que la nuit de brouillard et l'âge du capitaine comme on disait pour blaguer quand j'étais adolescente.
29 décembre 2008, 16:26   Re : Cherchez la femme... pas l'Islam
Raisonnement misogyne en soi : en somme c'est encore "quelque part" la faute des bonnes femmes.
29 décembre 2008, 17:18   Re : Cherchez la femme... pas l'Islam
Oui et c'est la nouveauté. A noter que du même coup cela excuse la domination machiste (les pauvres s'ils sont malheureux c'est à cause de l'infériorité dont ils souffriraient dans leur reconnaissance sociale vis à vis des femmes) . Un pas de plus et l'on trouvera des excuses aux agressions subies par les femmes au nom de l'Islam. La charia n'est-elle pas une coutume, un refuge ?

Mais en inversant la proposition on est plus près de la réalité. Les coutumes barbares contre les femmes n'aident pas à l'intégration et la charia n'étant pas exercée par les femmes elles sont donc mieux admises.

Aussi pour lutter contre cette discrimination, une seule solution, les voiler au mieux et les empêcher de "fréquenter" ailleurs.
29 décembre 2008, 17:32   Re : Cherchez la femme... pas l'Islam
La pratique des boîtes de nuit est assez ancienne. On refoule les jeunes mâles parce qu'ils sont en surnombre. Dans leurs jeunes cervelles les boîtes permettent de "lever des gonzesses", de se les faire et de les jeter ensuite. S'ils ne veulent pas admettre cette évidence c'est qu'ils sont bornés. Alors, bien sûr, si ces jeunes mâles sont un peu bronzés, on a droit à toutes les élucubrations possibles.
Voilà vingt ans à peu près que les "sociologues" (on ne peut plus écrire ce mot sans éclater de rire) répètent ce même argument. Le premier qui a comparé la femme à une rose était peut-être un poète; le millième était à coup sûr un imbécile fini.

En plus, cet argument est faux. Le phénomène d'islamisation ou de ré-islamisation (comme ils disent) d'une société donnée est ancien. Il a échoué en partie en Egypte dans les années 1930 (fondation des Frères musulmans en 1928). Il a été une vague de fond triomphale dans tous les pays arabes, dans tous les pays musulmans et dans toutes les colonies islamiques établies en Europe, aux Etats-Unis ou ailleurs, à compter de la fin des années 1970.

La première cible des islamisateurs a été les femmes des pays arabes et des pays musulmans, exactement comme aujourd'hui en France : on leur a interdit de s'habiller court, de se maquiller, de sortir dans la rue sans être surveillées par un mâle, de retarder l'âge du mariage, d'aller au cinéma, de ne plus être vierges au mariage, de ne pas baisser les yeux devant les mâles, etc. Puis, ça a été le tour des non musulmans.

Voilà plus de trente ans que la matrice idéologique de l'islamisation se lit à livre ouvert dans le grand livre du monde : il suffit d'ouvrir grand les yeux et les oreilles. Et voilà que des ânes savants, labellisés CNRS ou EHESS ou CADIS ou autres, répètent que la responsabilité de l'islamisation incombe à la France, qui, au lieu d'accueillir, exclurait. Oui, partout dans le monde, ça se fait de la même manière depuis trente ou quarante ans : en Indonésie, en Malaisie, en Egypte, en Algérie, etc. et c'est la France ou la société qu'elle forme qui en serait responsable.

Il y a vingt ans, on pouvait expliquer le zèle des sociologues à produire de l'erreur par le crétinisme ; aujourd'hui, la seule hypothèse qui tienne pour rendre compte de cela est le négationnisme.
Utilisateur anonyme
30 décembre 2008, 15:43   Re : Cherchez la femme... pas l'Islam
Dixit JGL : "Il y a vingt ans, on pouvait expliquer le zèle des sociologues à produire de l'erreur par le crétinisme ; aujourd'hui, la seule hypothèse qui tienne pour rendre compte de cela est le négationnisme."

Vos paroles sont fortes et malheureusement elles sonnent justes...
Utilisateur anonyme
30 décembre 2008, 15:49   Re : Cherchez la femme... pas l'Islam
"Il y a vingt ans, on pouvait expliquer le zèle des sociologues à produire de l'erreur par le crétinisme ; aujourd'hui, la seule hypothèse qui tienne pour rendre compte de cela est le négationnisme"

Oui cher JGL, et j'espère qu'un jour ces négationnistes-là subiront le même sort que M. Faurisson (mais là je rêve...).
Vous rêvez que Dieudonné décerne à nos sociologues le prix de l'infréquentabilité et de l'insolence ?
Utilisateur anonyme
30 décembre 2008, 16:27   Re : Cherchez la femme... pas l'Islam
Là c'est très bien joué !, cher Marcel.
Utilisateur anonyme
30 décembre 2008, 16:48   Re : Cherchez la femme... pas l'Islam
"Il y a vingt ans, on pouvait expliquer le zèle des sociologues à produire de l'erreur par le crétinisme ; aujourd'hui, la seule hypothèse qui tienne pour rendre compte de cela est le négationnisme"

Je vois bien ce que veut dire JGL ici, mais je m'interroge tout de même sur l'emploi du terme "négationnisme". On sait que le mot a un sens bien précis, et l'extension de ce sens à toute négation d'une réalité, quelle qu'elle soit, ne risque-t-elle pas de le banaliser ?
Utilisateur anonyme
30 décembre 2008, 17:16   Re : Cherchez la femme... pas l'Islam
Peu m'importe qu'il soit banalisé : c'est une crétinerie, pas un crime.
Dans un pays intellectuellement normal, la seule sanction devrait être le rejet de ces "thèses" des universités.
Utilisateur anonyme
30 décembre 2008, 17:23   Re : Cherchez la femme... pas l'Islam
Que dit cet article ? Que les mâles issus de pays islamiques ne veulent pas "échanger" les femmes de leur groupe avec les autochtones, alors qu'elles pourraient se laisser tenter par l'assimilation.
C'est la réalité.
Ce qui est affreux dans cet article, c'est de présenter la réaction des garçons comme normale.
Utilisateur anonyme
30 décembre 2008, 17:23   Re : Cherchez la femme... pas l'Islam
"mais je m'interroge tout de même sur l'emploi du terme "négationnisme"


Peut-être que comme M. Faurisson vous lui préférez celui de révisionnisme... ?
Utilisateur anonyme
30 décembre 2008, 17:25   Re : Cherchez la femme... pas l'Islam
Peut-être que comme M. Faurisson vous lui préférez celui de révisionniste... ?

Non, non, "négationniste" me (et lui) va très bien !
30 décembre 2008, 17:49   Re : Cherchez la femme... pas l'Islam
Les sociologues sont les Diafoirus idéologiques du système. Comme les Diafoirus d'hier s'exprimaient en latin de cuisine pour impressionner leurs malades, les sociologues d'aujourd'hui utilisent un jargon pseudo savant destiné à impressionner les "ignorants" que nous sommes ; et ils expliquent les maladies de nore pays : délinquance, insécurité, racisme anti judéoblancs, par les péchés de l'homme occidental, comme les médecins brocardés par Molière expliquaient doctement les maladies individuelles par les "humeurs peccantes" , et n'y voyaient d'autre remèdes que la saignée ou le clystère, lesquels tuaient plus sûrement le malade que sa maladie. A la décharge de ces derniers et contrairement à nos sociologues, le savoir qui leur aurait permis de soigner efficacement était encore inconnu.
Didier Peyrat, un magistrat de gauche qui eut maille à partir avec sa famille idéologique pour avoir écrit plusieurs ouvrages dénonçant l'aveuglement de celle-ci dans le domaine de la sécurité, dont Èloge de la sécurité, a cherché à éviter l'emploi du terme négationnistes pour qualifier les sociologues et politiciens que vous savez. Il n'a trouvé que dénégationnistes. Cela ne m'a pas paru convaincant. Personnellement, je préfère les appeler des négationnistes, d'autant que, comme nous le savons tous, la parenté de la pratique intellectuelle, politique et même étatique de ce beau monde, se rapproche de plus en plus de celle des régimes dont les négationnistes de la destruction des Juifs d'Europe sont nostalgiques.
J'entends "négationnisme" dans un sens étendu pour désigner une des maladies de l'esprit qui consiste à nier la réalité, surtout celle que les yeux voient ou qu'il est aisé d'établir - maladie qui est, comme le bon sens de Descartes, la chose au monde la mieux partagée et qui, pour une maladie, est en excellente santé. Il n'y a pas de raison pour confiner ce terme à la seule négation des crimes nazis. Entre le fait de nier la réalité des chambres à gaz et nier le Goulag ou les innombrables camps de concentration soviétiques ou les réalités effrayantes de la Chine de Mao ou celles de Pol Pot, ou nier l'inquisition (ce qui d'ailleurs est rare) ou nier ce qui fait la réalité de l'islam politique actuel, il y a peut-être des différences de degré (degré dans l'horreur des choses niées), mais pas de différence de nature - encore que la négation de la tentative d'extermination totale dont ont été victimes les juifs entre 1942 et 1945 ne soit pas enseignée dans les universités et que, même quand les faits sont niés ou atténués (du type : il n'y a pas eu six millions de victimes, mais quelques dizaines de milliers), ils ne font pas l'objet de ces appréciations louangeuses et partisanes que l'on peut lire chez certains de nos sociologues dès qu'il est question d'islam.
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