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Communiqué n° 802 : Sur la condamnation officielle de l'"islamophobie"

Le parti de l'In-nocence est très profondément choqué par l'annonce du combat présidentiel et donc officiel de lutte contre l'"islamophobie" et par l'expression de graves menaces, dans la bouche de M. Nicolas Sarkozy, à l'égard des présumés "islamophobes". Le prétexte antiraciste, qui a déjà servi de couverture à tant d'atteintes contre la liberté d'expression et de moyen à tant de funeste aveuglement sur le sort réel de notre patrie et de sa civilisation, est cette fois lui-même abandonné car l'islam, qu'on sache, ce n'est pas une race, pas même un "groupe ethnique".

Le parti de l'In-nocence condamne totalement et avec la plus entière fermeté tout acte de violence, réelle ou symbolique, physique, verbale ou emblématique, contre l'islam et ceux qui le professent. En revanche il pense que l'islam, comme toutes les religions, peut parfaitement faire l'objet, en paroles et par écrit, des critiques les plus sévères, quand bien même elle relèveraient de l'"islamophobie", qui jusqu'à présent n'est pas plus condamnable en droit que la passion de la prétendue "diversité" (ce plus efficace des fourriers de la similitude du monde) n'est juridiquement une obligation.

Le parti de l'in-nocence voit mal comment le combat annoncé contre l'"islamophobie" pourrait ne pas se doubler, en bonne logique, d'une lutte non moins officielle contre la "christianophobie", un sentiment, pourtant, que la République interdit si peu qu'elle l'a elle-même longuement pratiqué et qu'elle ne semble en rien troublée par ses innombrables manifestations quotidiennes. Il juge particulièrement déplacée d'autre part la mise sur le même plan, dans le discours présidentiel, de l'antisémitisme, attitude et action proprement racistes, elles, et de l'islamophobie, hostilité parfaitement légitime et dûment protégée par la loi à l'égard d'une religion, de ses textes fondateurs et de ses principes.
mais y a-t-il une déclaration officielle de Sarkozy ? L'auriez-vous ?
Je trouve dommage que ce communiqué ne fasse pas état des déclarations précédentes allant dans le même sens : on peut croire à une bévue de Sarkozy, alors que ce n'en est pas une, mais la conséquence logique de sa vision de l'islam.
Dommage aussi de parler de "violence envers l'islam" : qu'est ce qu'une "violence" envers une idéologie ? Rien ...
Il juge particulièrement déplacée d'autre part la mise sur le même plan, dans le discours présidentiel, de l'antisémitisme, attitude et action proprement racistes, elles, et de l'islamophobie, hostilité parfaitement légitime et dûment protégée par la loi à l'égard d'une religion, de ses textes fondateurs et de ses principes

Une observation remarquable, tout aussi remarquablement tempérée par :

Le parti de l'In-nocence condamne totalement et avec la plus entière fermeté tout acte de violence, réel ou symbolique, physique, verbale ou emblématique, contre l'islam et ceux qui le professent

Cette modération, empreinte de réalisme, honore le parti.
Très bon communiqué, en effet !
"(...) tout acte de violence, réel ou symbolique, physique, verbale ou emblématique, (...)"

N'y-a-t-il pas comme un flottement dans l'accord de l'adjectif ? Verbal ou verbale ?
Les élites de la République ont très peur, semble-t-il. Cela explique sans doute leur réflexe de symétrisation (antisémitisme/islamophobie). Imaginez que Sarkozy ait seulement condamné l'antisémitisme !!!! Je vois d'ici le 93.
14 janvier 2009, 22:38   Antisémitisme
Bien cher Bruno,


On peut faire beaucoup de reproches au Chef de l'Etat, mais sûrement pas celui d'une complaisance à l'égard de l'antisémitisme.
Je me suis mal exprimé : ce n'est pas de la complaisance, c'est de la peur, cette peur liée aujourd'hui à la concurrence des victimes. Qui dit racisme doit dire aussi antisémitisme, antisémitisme islamophobie, etc. Au risque, autrement, d'offenser les groupes qui ne sont pas "reconnus" comme victimes d'exclusion. Pourtant, vous devez reconnaître que ces derniers jours, ce sont des actes antisémites qui se ont eu lieu. Voilà tout. A moins que j'aie manqué quelque chose, ou que les fameuses mosquées dont le Figaro nous assurent qu'elles furent attaquées fussent des mosquées juives, ou les synagogues elles réellement attaquées fussent musulmanes.
14 janvier 2009, 22:48   Antisémitisme
A propos des actes, vous avez raison. Mais quand Monsieur Sarkozy dit en substance, avec son style inimitable, que si certains ne sont pas bien chez nous ils peuvent partir, ce n'est pas aux juifs qu'il s'adresse mais à ceux qui commettent les actes antisémites (ou alors je n'ai rien compris).
Bien cher Bruno, il a déclaré ceci :

"Je ne tolérerai pas que le conflit du Proche-Orient soit exploité par certains", a martelé Nicolas Sarkozy lors d'un discours à Orléans (Loiret). "La tolérance sera la tolérance zéro".

"L'antisémitisme, l'islamophobie seront condamnés avec la même sévérité", a-t-il promis, parce qu'il "n'y a pas de place dans la République pour des antisémites ou des islamophobes".

Quant à ceux "qui ne seraient pas français et qui voudraient contester ces règles, pas de problème", a-t-il ajouté: "Personne ne les retient".


On peut certes déplorer le passage sur l'islamophobie, mais reconnaissez que le sens général de son discours n'est ni philo-islamiste, ni antisémite !


Un Président qui proclame que les étrangers qui contestent les règles évidentes pour les membres du Parti peuvent prendre la porte ne manque pas, à mon sens, de courage ou de clarté. Je déplore en conséquence que le communiqué ne retienne que la parie "non-islamophobe".
Le chef de l'Etat parle beaucoup, ce qui multiplie les risques d'équivoques. Je crois que là il fallait réagir à cause des conséquences possibles. Maintenant ses paroles n'engagent que lui. Je vois mal le Législateur s'embarquer dans de telles aberrations.
15 janvier 2009, 08:28   Equivoque et univoque
Bien cher Florentin, vous avez raison.


Je pense cependant qu'on pourra d'autant mieux critiquer cette question de l'islamophobie qu'on soulignera, dans le même temps, ce qu'il y a de pertinent dans le message présidentiel.

Monsieur Sarkozy parle beaucoup, il dit sûrement des bêtises, mais il ne dit pas que des bêtises.
Mais qui va faire la part de ce qui peut être une violence verbale à l'égard de l'islam et une critique sévère ?
Djavann a rappelé que le concept d'islamophobie étant une ivention de la propagande khomeiniste. Par ailleurs, je ne vois pas comment on peut légiférer contre un sentiment de peur (ce que le suffixe indique dans "islamophobie"). Du reste, quand on voit ce qui se passe dans le monde au nom de l'islam, la peur me paraît tout à fait légitime. Quant à démêler le noeud race, ethnicité, religion pour le judaïsme, j'en suis bien incapable.
Pour moi être islamophobe, est le contraire même du racisme. En effet, plus je connais ce dont est capable cette religion, plus je me dis qu'il faut que les populations qui lui sont acquises aient un solide fond d'humanité pour ne pas être bien pires qu'elles ne le sont dans l'ensemble.
Ah Cassandre ! De l'islamophobie comme antiracisme... Cela laisse songeur, et mériterait d'être publié comme un manifeste du néo-antiracisme. Je co-signe !
Moi aussi, c'est la simple réalité.
"anti faciste, anti raciste donc anti islam" ....
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