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Les photographes de l'antiracisme.

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
21 janvier 2009, 20:59   Les photographes de l'antiracisme.
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Yazid Sabeg veut plus d'élus issus de la diversité


Cécilia Gabizon
21/01/2009 | Mise à jour : 08:02 |Le Figaro.


En pleine obamania, le commissaire à la diversité veut prendre des photos pour mesurer la progression des minorités visibles. Une idée qui ne séduit guère Éric Besson, nouveau ministre de l'Immigration.

Récemment nommé commissaire à la diversité et à l'égalité des chances, Yazid Sabeg a fait de la représentation politique sa priorité. D'ici à quelques jours, il rencon­trera les parlementaires et les états-majors des partis. Il entend, dit-il, «écouter ce qu'ils proposent pour faire avancer la diversité et briser le plafond de verre». Mais affirme d'ores et déjà qu'il prônera «des mesures normatives. Autrement, les accords ne valent rien» .

Pour avancer, le commissaire va pouvoir s'appuyer sur une nouvelle étude qui chiffre la présence des minorités dans la vie politique. Dans une note publiée mercredi, l'Institut Montaigne, vitrine intellectuelle des plus grands patrons, détaille la composition ethnique des deux chambres du Parlement et des conseils municipaux des dix plus grandes villes de France en utilisant une méthode iconoclaste : la photographie. Yazid Sabeg, longtemps pilier de l'Institut Montaigne, se montre enthousiaste pour le procédé choisi : «C'est une possibilité intéressante pour traiter la question cruciale des discriminations raciales. J'ai moi-même prôné la photo de famille dans les bilans des entreprises», explique-t-il. Il avait proposé que les grandes sociétés présentent ce cliché en guise de mesure des minorités visibles dans le cadre de la charte de la diversité.

Une méthode de reconnaissance faciale un brin aléatoire qu'explique le sociologue Éric Keslassy, qui travaille sur le sujet pour l'Institut Montaigne. «J'ai regardé les clichés des élus, puis j'ai corrélé avec les noms de famille et j'ai réalisé quelques vérifications téléphoniques.» Les résultats sont contrastés. Parfois satisfaisants au niveau local, parfois pire qu'à l'Assemblée nationale qui ne «présente que trois députés issus des minorités visibles», sur les 555 élus de métropole, soit 0,54 %. Au Sénat, ils seraient quatre, occupant 1,31 % des 305 sièges métropolitains. Photo à l'appui, Paris présente le meilleur taux avec 17 % d'adjoints perçus comme de la diversité. Suivi par Strasbourg avec 13,84 %, puis Montpellier et Lille autour de 11 %, Toulouse à 10 %, Lyon à 8 %. Loin derrière, Marseille, Nice. Enfin Bordeaux ne compte aucun adjoint de la diversité.

Le sociologue de l'Institut Montaigne reconnaît qu'il faut rester prudent : «C'est une méthode empirique, un instantané plus qu'une étude, que j'ai utilisée en l'absence d'autres outils statistiques.» Il insiste sur d'autres pistes pour renouveler la classe politique : la fin du cumul des mandats ou la tenue de primaires. «Tout cela prendra du temps, tempère Yazid Sabeg, car les candidats issus de la diversité ne peuvent pas prétendre à une place s'ils n'ont pas le profil et la trajectoire». C'est tout l'art du nouveau commissaire que de savoir sinuer entre réflexions de fond sur la promotion sociale et des positions plus dérangeantes de chiffrage au faciès.


«Sceptique, réticent»

D'ailleurs, la photographie, largement subjective, ne fait pas l'unanimité au gouvernement. Eric Besson, ministre de l'Immigration également en charge des questions de diversité, se dit «sceptique, réticent». «Il faut qu'on invente des instruments fiables et conformes à nos traditions, sans classer les individus par race, ethnie, religion… C'est assez complexe», reconnaît le ministre qui fera plancher des scientifiques dans les prochains mois. «Je ne veux pas jeter la pierre à ceux qui tentent des expériences et j'entends travailler la main dans la main avec Yazid Sabeg» , ajoute-t-il.

En attendant, il juge «habile» un tout autre instrument mis au point par le Haut Conseil à l'intégration. À partir des noms et prénoms qui prévalaient en France à la fin du XIXe siècle et de ceux récemment apparus, un logiciel permet de repérer les personnes d'origine maghrébine et africaine, ou d'immigration européenne ou encore de l'outre-mer. Peaufinée par Jean-François Amadieu, de l'Observatoire des discriminations, cette méthode semble obtenir des résultats fiables. Elle a permis d'examiner la situation des 35 000 élus des communes de plus de 9 000 habitants. Parmi eux, 6,68 % sont issus de l'immigration. Un chiffre encore faible, mais en progression depuis les élections de 2001. Tandis que la France se scinde d'Est en Ouest, reflétant les flux migratoires.

Dans la bataille pour la mesure de la diversité, le HCI croit tenir l'outil le plus performant : «opérationnel partout, dans la haute fonction publique, à l'ENA, dans les conseils d'administration», ajoute Patrick Gaubert, le président du HCI. Qui préconise d'utiliser la méthode patronymique tout en développant les statistiques publiques sur les origines géographiques, en demandant le lieu de naissance des individus et de leurs parents pour obtenir un portrait assez fidèle de la deuxième génération. D'ici à mars, Yazid Sabeg devra trancher et choisir sa méthode pour améliorer la diversité, notamment en politique.

» DOCUMENT - Consulter l'intégralité de l'étude de l'Institut Montaigne

» PORTRAIT - Yazid Sabeg, l'avocat de l'égalité des chances
Utilisateur anonyme
21 janvier 2009, 21:53   Re : Les photographes de l'antiracisme.
Chiche !
On fait la même chose dans les prisons !
On pourra dire enfin la vérité sur la délinquance des immigrés ???
Il est fou ce Yazid !!!
Aucune chance que ça passe, ce serait trop beau...
Utilisateur anonyme
21 janvier 2009, 21:59   Re : Les photographes de l'antiracisme.
"Chiche !
On fait la même chose dans les prisons !"



Et si nous commencions par la gare du Nord... ?
On veut des élus ? Mais qu'est-ce que ça veut dire ? En quel honneur on veutdes élus ? On veut nommer les élus ou quoi ?
21 janvier 2009, 22:29   La photo du merdeux
Photo à l'appui, Paris présente le meilleur taux avec 17 % d'adjoints perçus comme de la diversité. Suivi par Strasbourg avec 13,84 %, puis Montpellier et Lille autour de 11 %, Toulouse à 10 %, Lyon à 8 %. Loin derrière, Marseille, Nice. Enfin Bordeaux ne compte aucun adjoint de la diversité.

Dans le village que je fréquentais quand j'étais enfant, une espèce de vieux fou (le fou du village était au village ce que le bouffon était à la cour) qui traînait dans les rues en délirant, en pontifiant, avait un jour hélé l'adjoint au maire, quinquagénaire respectable: "Té! voilà le merdeux !

- Mais... puis-je savoir pourquoi vous m'appelez le merdeux ?

- Et bé, tu es bien l'adjoint au maire non ?

- oui et alors ?

- et bien le maire, c'est le maire I, et toi, en tant qu'adjoint, tu es le maire II. C'est bien la moindre des choses de t'appeler par ton titre non ?"
Utilisateur anonyme
21 janvier 2009, 22:45   Un proverbe les guette
Qui trop embrasse mal étreint.
Utilisateur anonyme
21 janvier 2009, 23:18   Re : Les photographes de l'antiracisme.
"En quel honneur on veut des élus ?"

Bein quoi ?, on veut des papiers et ensuite on veut des élus, qu'y a-t-il de mal à ça ?
Utilisateur anonyme
22 janvier 2009, 08:45   Re : Les photographes de l'antiracisme.
Ce qui est troublant dans cette démarche, c'est qu'ils disent que la représentativité des Noirs et des Arabes en France est faible mais ils ne connaissent pas la proportion que ces groupes représentent dans la population globale. Il est dit par exemple que, à Toulouse, 10% des élus sont "issus de la diversité". Mais comment savoir si à Toulouse les Noirs et les Arabes représentent plus de 10% de la population. Pour des villes comme Lyon par exemple, c'est indéniable, il suffit d'y aller et d'ouvrir les yeux mais à Toulouse, c'est plus contestable. C'est amusant parce que lorsque l'on dit que le nombre d'immigrés dans notre pays a largement augmenté ces trente dernières années, les tenants du camp du bien s'en tiennent aux chiffres rien qu'aux chiffres, le reste n'étant que préjugés et racisme. Mais lorsqu'il s'agit d'imposer leurs idées, leur rigueur empirique s'évanouit tout à coup. Curieux. Un autre exemple, Basile Boli, l'ancien joueur de l'OM, disait un jour que, si l'on voyait beaucoup de Noirs sur les terrains, il n'y avait pas de président noir, ce qui montrait à quel point le milieu du football est gangréné par le racisme et les préjugés. Depuis, Pape Diouf est devenu président de l'OM mais, de l'aveu même de l'intéressé, c'est loin d'être suffisant (la France étant un pays raciste dont les habitants considèrent les Noirs comme des singes). Or, si l'on s'en réfère à cette étude parue il y a un peu plus d'un an les personnes de couleur noire constitueraient entre 3 et 4 % de la population française. Si l'on considère qu'il y a 20 présidents de club en première division française, les Noirs sont surreprésentés. Ceci pour montrer la mauvaise foi des tenants de la diversité qui cherchent simplement à obtenir plus de pouvoir dans notre société. Encore plus absurde, j'entendais l'autre soir sur Europe 1 Bernard Laporte clamer qu'il voulait changer les instances sportives de notre pays, souhaitant notamment qu'on y trouve "autant de jeunes que de vieux, et autant de Blacks et d'Arabes que de Blancs" (sic). Lui a au moins une excuse que M. Sebag n'a pas, son manque d'intelligence.
l'Institut Montaigne (...) détaille la composition ethnique des deux chambres du Parlement et des conseils municipaux des dix plus grandes villes de France en utilisant une méthode iconoclaste : la photographie

un logiciel permet de repérer les personnes d'origine maghrébine et africaine, ou d'immigration européenne ou encore de l'outre-mer

En voilà, des phrases qui feraient sensation, si elles étaient prononcées par d'autres bouches que celles de l'Empire du Bien !
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