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Communiqué n° 817 : Sur une nouvelle condamnation de M. Jean-Marie Le Pen

Le parti de l'In-nocence — dont les positions divergent radicalement, sur nombre de points fondamentaux, d'avec celles du Front national, et qui d'autre part a toujours condamné et condamne de la façon la plus ferme et la plus indignée les déclarations de M. Jean-Marie Le Pen à propos des camps de la mort et de la période de l'Occupation —, est cette fois surpris par la condamnation judiciaire dont cet homme politique vient de faire l'objet pour des propos sur les musulmans en France qui, n'était un caractère abusif de généralisation, ne lui paraîtraient pas dépasser les limites de la liberté d'expression : ils ont au moins le mérite, dans le silence assourdissant des médias et des pouvoirs publics, d'attirer l'attention sur des situations et sur des menaces qui ne sont hélas que trop réelles.
Secrétaire général écrivait:
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des propos sur les musulmans en
> France qui, n'était un caractère abusif de
> généralisation, ne lui paraîtraient pas dépasser
> les limites de la liberté d'expression

je n'ai aucune envie de paraitre défendre le Pen, mais je n'aime pas l'injustice, tout comme pour Siné,
je ne crois pas qu'il faille parler ici de généralisation abusive, mais plutôt d'apparence possible de généralisation,
car regardez ce que le Pen disait voici quelques années sur le fait que les Français musulmans, et il insiste régulierement sur le terme Français musulmans, subiront une "pression terrible" :


c'est à dire qu'il fait tout le contraire d'une généralisation, il explique la situation différente des Français musulmans, qui voudront rester "français" et celle des musulmans qui feront pression sur eux.

A l'époque je n'écoutais pas LePen, mais cette déclaration là, - et c'est une constante chez lui de défendre les "Français musulmans" - me parait être simplement la vérité, et ce qui me scandalise dans cette affaire présente, est que l'on isole une phrase de le Pen pour lui donner une signification qui est ne contradiction avec tant de ses déclarations publiques sur le même sujet,

Quand il dit que l'effet de la présence de 25 millions de musulmans sera que les non musulmans devront raser les murs, cela ne veut pas dire que tous les musulmans se rendraient coupables de tels actes envers les français, mais cela veut dire que ceux qui le feront, seront en telle position de force que ni les non musulmans, ni les musulmans qui ne seront pas d'accord ne seront capables ou assez héroïques pour s'y opposer.

Ne jamais oublier que le musulman doit corriger "son frere" qui désobéit ...
Mais les juges ignorent tout de ce contrôle mutuel prôné par l'islam, bien que le rapport Obin par exemple en montre les effets sur les enfants musulmans eux -mêmes.

Cette décision est inquiétante, les juges paraissent soumis et se soumettre de plus en plus à des pressions qui les éloignent de la raison et de la possibilité de juger en connaissance de cause.
Ce communiqué est parfait. Comme si je l'avais écrit !
c'est à dire qu'il fait tout le contraire d'une généralisation, il explique la situation différente des Français musulmans, qui voudront rester "français" et celle des musulmans qui feront pression sur eux.

Si l'on s'en tient à la déclaration qui lui vaut cette condamnation, il n'opère nullement ce distinguo et parle simplement de "vingt-cinq millions de musulmans" : il y a donc bel et bien généralisation. Cela dit, j'approuve le communiqué et je trouve que ce point de vue reste en effet dans les limites de la liberté d'expression. M. Le Pen se dira peut-être même qu'à quelque chose malheur est bon, puisque cette décision de justice tombe à pic pour lui permettre de "recentrer" son discours autour de ses thèmes classiques après la parenthèse soralienne plus islamophile (laquelle a donné les magnifiques résultats électoraux que l'on sait). Et Soral vient justement de quitter le FN...
Que les juges lisent le coran ou "mein Kampf", et ils verront ce qu'est la réelle généralisation.
Que les juges lisent le coran ou "mein Kampf", et ils verront ce qu'est la réelle généralisation.

Vous voulez dire : Le Coran et Mein Kampf ?
Je verse au dossier ce que Fleischman, le réalisateur de " Scènes de chasse en Bavières", disait de son film à sa sortie:

"Certains cercles Allemands de droite et
curieusement aussi certains Français de
gauche qui, par commodité ou par
opportunisme, n’ont pas revisé leurs
conceptions de "résistants“ vis-à-vis de
l’Allemagne veulent toujours nous faire
croire que le Troisième Reich était composé
de Hitler et d’arrivistes vicieux et
d’un appareil policier infaillible qui gouvernaient
contre la population.
Pourtant, j’ai vu des actualités filmées ou des
centaines de milliers d'Allemands levaient
le bras en criant "Heil" et pas tous par
crainte. J’ai vu des images de bons soldats
se laissant photographier en riant
à côté de Juifs mourant de faim. J’ai vu
également des documents de techniciens
honnêtes, calculant des poisons
plus rentables. Entre temps, ces faits
ont été connus de tous.
Mais les anciens nazis rejetèrent toujours
les torts sur quelques-uns, les
Allemands sur les nazis uniquement et
le monde sur les seuls mauvais
Allemands. Chacun accuse une minorité
et personne ne veut admettre que tout
un peuple a été malade, et n’en cherche
la cause."
Le mal ne peut être éradiqué, parce que le mal est dans l'espèce, quand il renverse la raison il rend les peuples malades, et chaque peuple est malade à son tour et chaque peuple malade a sa majorité indifférente ou consentante et sa minorité héroïque, mais quand un peuple malade entre dans le pays d'un autre, il est normal de s'inquiéter.


On pourrait écrire de même : comment Mahomet a acheté les bédouins et les futurs musulmans :
Comment Hitler a acheté les allemands
Gotz Aly
Paru en 10/2005
Comment cela a-t-il pu arriver ? Comment les Allemands ont-ils pu, chacun à son niveau, permettre ou commettre des crimes de masse sans précédent, en particulier le génocide des Juifs d'Europe ? Invoquer la haine raciale dont le nazisme était porteur ne suffit pas : l'idée qu'un antisémitisme...
Comment cela a-t-il pu arriver ? Comment les Allemands ont-ils pu, chacun à son niveau, permettre ou commettre des crimes de masse sans précédent, en particulier le génocide des Juifs d'Europe ? Invoquer la haine raciale dont le nazisme était porteur ne suffit pas : l'idée qu'un antisémitisme exterminateur animait la population allemande tout entière, dès avant l'arrivée de Hitler au pouvoir, est dépourvue de fondement. L'explication purement idéologique tourne à vide. Ce que démontre Götz Aly, au terme d'une enquête minutieuse dans les archives auxquelles il a pu avoir accès, c'est que le consensus entre les dirigeants du Reich et le peuple a eu pour clé... le confort matériel de l'Allemand moyen. La guerre la plus coûteuse de l'Histoire s'est faite avec un objectif : préserver le niveau de vie de la population, à laquelle le régime ne pouvait promettre, comme Churchill, " du sang, de la sueur et des larmes " sans risquer l'implosion. Bien loin de profiter à quelques dignitaires nazis seulement, le pillage de l'Europe occupée et la spoliation, puis l'extermination des Juifs, ont bénéficié au petit contribuable, soigneusement préservé de toute hausse d'impôts jusqu'à la fin de la guerre, comme au soldat de la Wehrmacht envoyé au front, de même qu'à la mère de famille restée en Allemagne. Les Allemands, tous complices ? C'est bien la thèse de ce livre, qui fera date dans l'historiographie de la Shoah.
Je me sens très libre dans mon adhésion sans réserve à ce communiqué.
La vision de Scènes de chasse en Bavière fut une de mes premières émergences à la conscience.
Je me méfie de certains guérisseurs, craignant que leur purge soit pire que le mal.
Rappelons tout de même que, bien avant les autres, J. M. Le Pen s'interrogeait déjà sur les raisons, et sur les conséquences, de la perte de l'identité française. Aussi, pour lui, ce ne sont pas seulement les différents socles traditionnels de l'identité qui sont en train de craquer, par exemple la distinction entre la ville et la campagne ("banlocalisation"), ou encore la ségrégation ethnique, du fait du mélange des races, à la suite d'une interminable migration des peuples, mais les identités elles-mêmes sont menacées de dissolution sous le prétexte d'un humanitarisme universaliste et indifférencié (et pas seulement par le danger (mortel) que pourraient représenter "vingt-cinq millions de musulmans"...) - résultat, dès que l'on perd sa propre identité on désire d'être tout à la fois, on rêve d'assumer toutes les identités possibles, y compris les plus contradictoires...
Ce climat général que Le Pen, seul contre tous, a maintes fois dénoncé, et que la sociologie néglige évidemment d'analyser, aura (a déjà) de graves répercutions sur l'identité individuelle des Français "de souche".
Riposte laïque donne le motif de la condamnation en appel et critique les méthodes d'intimidation et de discrédit utilisés dans d'autres cas que celui de Le Pen, ainsi que « "l'islamiquement correct" qui s’étend de Nicolas Sarkozy jusqu’à la LCR. »

[www.ripostelaique.com]

En appel, le tribunal jugeait ainsi le leader du Front National : « Son propos instille dans l’esprit du public la conviction que la sécurité des Français passe par le rejet des musulmans et que l’inquiétude et la peur, liées à leur présence croissante en France, cesseront si leur nombre décroît et s’ils disparaissent »
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