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Heureusement qu'il y a Zemmour...

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
20 mars 2009, 21:00   Heureusement qu'il y a Zemmour...
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Le Figaro.fr

Bandes de non-droit
Éric Zemmour

20/03/2009 | Mise à jour : 17:37



Dans un mois ou dans un an, un policier sera tué à l'occasion d'un traquenard banlieusard. Un et puis deux et puis trois. Et puis dix. Alea jacta est. L'histoire est écrite. Selon un rituel immuable.

Tout a commencé il y a trente ans. A chaque fois, la barre est hissée plus haut. On jette une pierre et puis des centaines. On brûle une voiture et puis des milliers. Le soir du Nouvel An, à Strasbourg, et puis tous les soirs, partout. On dépouille les petits bobos pendant la Fête de la musique. Et puis à toutes les manifs. On sort les couteaux, et puis les haches, et puis les marteaux. On tire sur une voiture de police. Et puis on multiplie les traquenards. On sort les pistolets à grenaille, les fusils. Et demain, les kalachnikovs ?

A chaque fois, les médias s'émeuvent, les syndicats de police s'époumonent, les politiques menacent. Les sociologues expliquent doctement que ces jeunes expriment une souffrance, une douleur, un mal-vivre. La faute au chômage, à l'exclusion, aux discriminations. A Voltaire. A Rousseau.

Et tout retombe et tout recommence. Les sociologues poursuivent : «Il n'y a pas de bandes ethniques», c'est-à-dire que des enfants d'immigrés africains se mêlent à des Antillais. On est soulagé. Les policiers reculent. Les territoires « libérés » s'étendent. Les trafiquants de drogue se réjouissent. Plus on dérangera la tranquillité de leurs trafics, plus ils feront monter les enchères de la violence. Ils se pavanent en BMW ; ils menacent, ils rackettent, mais ils protègent aussi et remplissent les Caddies. Ils jouent Scarface tous les jours. «Il n'y a pas de zones de non-droit en France.» Les policiers vont partout. Avec des CRS par dizaines, déguisés en Robocop. Trois petits tours et puis s'en vont. Ils doivent contenir, mais non répliquer. Zéro mort. L'Etat n'a plus le monopole de la violence légitime.
En effet, excellent.
Utilisateur anonyme
20 mars 2009, 22:15   Re : Heureusement qu'il y a Zemmour...
Face à ces bandes ethniques la tendance à capituler se répand chaque jour un peu plus en France. Chacun se résigne (le pouvoir politique autant que le citoyen lambda), reste les bras croisés à attendre, et considère comme une solution heureuse de laisser la France poursuivre son existence en tant que colonie afro-maghrébine.


"En politique, le programme a moins d'importance que l'état d'esprit dans lequel on aborde les choses. Cet état d'esprit révèle l'orientation et la force de volonté qui pousse l'homme à agir."


Ernst Niekisch, Résistance ! Résistance !, 1929.
Utilisateur anonyme
20 mars 2009, 23:48   Re : Heureusement qu'il y a Zemmour...
"L'Etat n'a plus le monopole de la violence légitime."

Hélas il ne l'a que trop ! C'est même l'une des réformes à mener : l'Etat se révèlant incapable d'assurer l'ordre intérieur doit déléguer ce service public à de meilleures mains. Les collectivités locales d'abord, et, si elles le choisissent, le secteur privé. Le privé n'est pas moins légitime dans ce domaine que dans l'enseignement, l'activité chirurgicale, la télévision ou l'entretien des espaces verts. Déléguons-lui aussi l'activité pénitentiaire, à forte rentabilité potentielle. Il faut aussi privatiser certaines fonctions judiciaires en favorisant le plaider coupable et l'arbitrage.

La vision de Zemmour est trop statique, nous ne sommes plus en 1995. Les français ont voté pour le changement, mais c'est leur champion qui les a trahis, ce n'est pas eux qui ont changé. Une fois le traître renvoyé à sa collection de timbres, tout redeviendra possible.
21 mars 2009, 00:02   Le non-droit
Pour illustrer cet excellent article, cette dépêche de Reuters :

Huit adolescents ont été présentés à un juge vendredi à Pontoise (Val-d'Oise) après une bagarre jeudi dans un collège où le principal a été légèrement blessé, annonce le procureur Marie-Thérèse de Givry.

L'affaire a pris une ampleur nationale dans le contexte de l'annonce par l'Elysée d'une nouvelle réforme du code pénal pour durcir la
répression de ce que le gouvernement appelle les "bandes organisées". Le principal du collège Pablo Picasso de Garges-lès-Gonesse a été reçu à l'Elysée vendredi après-midi.

Le procureur de Pontoise a relativisé la portée de ce fait divers. "Il ne s'agit pas d'une intrusion, (...) Je ne crois pas qu'on soit dans un bande organisée, on est plutôt dans un effet de meute de jeunes", a-t-elle dit à la presse.

"Je (me demande) si le retentissement médiatique est bon et si on ne met pas de l'huile sur le feu", a-t-elle ajouté.

Nicolas Sarkozy a reçu la victime dès son retour du Conseil européen de Bruxelles.

"Vous n'êtes pas seuls", a-t-il dit, selon un communiqué, en félicitant le principal "pour le courage dont il a fait preuve jeudi en se portant physiquement au secours d'un élève agressé par une bande à l'intérieur du collège" et en insistant sur le "caractère intolérable" de l'agression.

Le président français a estimé que "c'est faire preuve d'éducation, dans ces situations extrêmes, que de montrer publiquement aux coupables, par des sanctions lourdes, la gravité de leurs actes et la responsabilité qui est la leur".

Selon l'enquête, les faits relèvent d'un différend banal entre deux groupes de jeunes, originaires de deux quartiers différents, commencé en août 2008 par des insultes sur un blog internet.

Un échange de regards entre deux élèves a déclenché jeudi une première bagarre entre deux adolescents dans la cour de récréation et l'un des protagonistes a appelé à la rescousse ses amis du même établissement déjà partis, ainsi qu'un lycéen de 17 ans scolarisé ailleurs.

Le groupe est alors revenu pour rosser l'adversaire. Le principal s'étant interposé, il a été frappé. Un marteau a été jeté mais n'a touché personne.

Le parquet a demandé l'incarcération du lycéen de 17 ans étranger au collège. Contre tous les autres, qui sont tous âgés de moins de 16 ans, un placement et un éloignement du département sont demandés. Le juge devait prendre la décision finale dans la soirée.

Les huit protagonistes devaient être mis en examen pour violences, participation à attroupement armé, port et transport d'armes de sixième
catégorie, rébellion.

Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse


Cette dame procureur est odieuse : soumise en théorie à la Chancellerie, elle a l'impudence, dans l'exercice de ses fonctions, de critiquer le Chef de l'Etat qui a agi de façon tout-à-fait censée. Tant que des magistrats pareils n'auront pas été mis à la raison, il ne faudra s'étonner de rien.
On se souvient de ce morveux qui voulait faire les poches de Bayrou. Il avait, d'abord, pris une baffe-réflexe de l'orateur; la chose étant filmée, le gosse en avait pris deux autres en rentrant chez lui. Il faudrait vérifier tout ça et voir s'il n'y aurait pas quelque mécanisme intéressant à mettre en oeuvre.
Utilisateur anonyme
21 mars 2009, 08:51   Glissement...
un effet de meute de jeunes

Ouf !!!, le procureur de Pontoise a fort heureusement pris les devants : on ne parlera donc pas de bande ethnique, c'est promis, mais d'"un effet de meute de jeunes"...
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