Cette histoire de suppression des allocations familiales en cas d'absentéisme scolaire est joliment bathmologique, dans son genre.
Premier degré : on peut en effet se dire que verser moins d'allocations aux familles dont les enfants ne prennent même pas la peine de se rendre au collège (pourtant gratuit) est un moyen de mettre les parents face à leurs responsabilités, etc.
Deuxième degré : en même temps, cela à revient à faire venir de force des enfants qui n'en ont ni l'envie ni les aptitudes à l'école, ce qui, on le sait, tend à rendre tout enseignement impossible, miné qu'il est alors par la présence de ces perturbateurs en puissance.
Troisième degré : Autant continuer dès lors à verser les allocations, et ne rien faire pour encourager l'assiduité de ces enfants-là aux cours, ce qui permettra peut-être à l'école d'être moins une garderie.
Quatrième degré : Sauf que, pendant ce temps-là, les nocents vont uniquement à l'école de la rue, ce qui malgré tout précipite leur accès à la délinquance et à la très grande nocence. Faut-il
vraiment verser des allocations à ces gens-là ?
J'imagine qu'à partir du cinquième degré il faut commencer à évoquer Mme Taubira, les places de prisons, en comparant le coût ce celles-ci à celui des allocations du degré 2, etc.