Peut-on tout lire de Hugo ?
Je pense à la polémique qui suivit l'apparition du "mot en M..." dans "Les Misérables". Violant la règle de Boileau quant au respect dû au lecteur français, Hugo se justifia : "Son mot (il s'agit de Cambronne) entrait de droit dans mon livre" et, plus lojn : "Foudroyer d'un tel mot le tonnerre qui tue, c'est vaincre...".
Sainte-Beuve se drapa dans toute sa dignité, évoquant Léonidas et sa "parole sublime", qui ne fut entachée selon lui d'aucun mot grossier.
Du point de vue de Victor Hugo, cela revint à regretter l'Homère d'alors.